Un article fort intéressant, et qui défend des positions hétérodoxes
par rapport à la "pensée unique" qui règne au Monde (du coup il faut vraîment
le chercher pour le trouver ...):
Par exemple:
"
Vouloir flexibiliser en période de croissance molle tout en diminuant les
allocations-chômage, les déficits budgétaires et les prélèvements obligatoires
conduirait à un affaiblissement de la demande intérieure, qui aboutirait à une
baisse des anticipations de profit des entreprises sur lesquelles elles se
basent pour conduire leurs projets d'investissement. L'activité se
ralentirait, l'emploi avec, et le chômage augmenterait.
"
Il faisait ses visites de chantier dans la Mercedes la plus longue que j'ai jamais vue.
Une série S allongée. Avec le V12 je suppose (tant qu'à faire)
Belle voiture.
Tu te pointes à Sainte Genevieve des Bois, tu vas voir des Mansart toutes neuves toutes les 4 ou 5 maisons, faisant toutes 300 m² ou plus. Ce sont toutes des maisons de portugais travaillant dans le bâtiment ou la promotion. Simplement ces gens ne sont pas des cons, ils savent comment gagner de l'argent et ils connaissent leur boulot.
C'est beau l'intégration, quand ça marche. Mais ça prend un peu de temps, et il faut la culture qui va bien au départ.
-- Hein ?
Il faisait ses visites de chantier dans la Mercedes la
plus longue que j'ai jamais vue.
Une série S allongée. Avec le V12 je suppose (tant qu'à faire)
Belle voiture.
Tu te pointes à Sainte Genevieve des Bois, tu vas voir
des Mansart toutes neuves toutes les 4 ou 5 maisons,
faisant toutes 300 m² ou plus. Ce sont toutes des maisons de
portugais travaillant dans le bâtiment ou la promotion.
Simplement ces gens ne sont pas des cons, ils savent
comment gagner de l'argent et ils connaissent leur boulot.
C'est beau l'intégration, quand ça marche. Mais ça prend
un peu de temps, et il faut la culture qui va bien au départ.
Il faisait ses visites de chantier dans la Mercedes la plus longue que j'ai jamais vue.
Une série S allongée. Avec le V12 je suppose (tant qu'à faire)
Belle voiture.
Tu te pointes à Sainte Genevieve des Bois, tu vas voir des Mansart toutes neuves toutes les 4 ou 5 maisons, faisant toutes 300 m² ou plus. Ce sont toutes des maisons de portugais travaillant dans le bâtiment ou la promotion. Simplement ces gens ne sont pas des cons, ils savent comment gagner de l'argent et ils connaissent leur boulot.
C'est beau l'intégration, quand ça marche. Mais ça prend un peu de temps, et il faut la culture qui va bien au départ.
-- Hein ?
cclt
Emmanuel Florac wrote:
Toutes les grandes entreprises sont pareilles. Les administrations sont de grandes entreprises comme les autres. Et les humains sont aussi cons partout, les nazes ne se concentrent pas dans les administration.
Sauf que les entreprises ne vienne pas me ponctionner du pognon quand j'estime que ce n'est pas souhaitable. Je n'ai pas envi que telle entreprise agisse en tant que fournisseur : je refuse et je change de fournisseur.
Les administrations, en gros, c'est l'inverse. Je ne choisis pas. Je suis obligé de faire ce qu'on me dit. Et j'ai horreur de ça !
Tu ne vois pas la différence ?
Tu vois la chose sous un angle particulier : à Marseille, la moitié de la population bosse dans l'administration territoriale, il y a un effet de loupe, mais tu généralises à mauvais escient.
Mais je ne suis pas marseillais d'origine ! J'ai travaillé de partout et je suis d'origine parisienne. Je me trouve à Marseille par hasard et demain je peux me trouver ailleurs sans que cela me fasse ni chaud, ni froid.
costaclt
Emmanuel Florac wrote:
Toutes les grandes entreprises sont pareilles. Les administrations sont de
grandes entreprises comme les autres. Et les humains sont aussi cons
partout, les nazes ne se concentrent pas dans les administration.
Sauf que les entreprises ne vienne pas me ponctionner du pognon quand
j'estime que ce n'est pas souhaitable. Je n'ai pas envi que telle
entreprise agisse en tant que fournisseur : je refuse et je change de
fournisseur.
Les administrations, en gros, c'est l'inverse. Je ne choisis pas. Je
suis obligé de faire ce qu'on me dit. Et j'ai horreur de ça !
Tu ne vois pas la différence ?
Tu vois la chose sous un angle particulier : à Marseille, la moitié de
la population bosse dans l'administration territoriale, il y a un effet de
loupe, mais tu généralises à mauvais escient.
Mais je ne suis pas marseillais d'origine ! J'ai travaillé de partout et
je suis d'origine parisienne. Je me trouve à Marseille par hasard et
demain je peux me trouver ailleurs sans que cela me fasse ni chaud, ni
froid.
Toutes les grandes entreprises sont pareilles. Les administrations sont de grandes entreprises comme les autres. Et les humains sont aussi cons partout, les nazes ne se concentrent pas dans les administration.
Sauf que les entreprises ne vienne pas me ponctionner du pognon quand j'estime que ce n'est pas souhaitable. Je n'ai pas envi que telle entreprise agisse en tant que fournisseur : je refuse et je change de fournisseur.
Les administrations, en gros, c'est l'inverse. Je ne choisis pas. Je suis obligé de faire ce qu'on me dit. Et j'ai horreur de ça !
Tu ne vois pas la différence ?
Tu vois la chose sous un angle particulier : à Marseille, la moitié de la population bosse dans l'administration territoriale, il y a un effet de loupe, mais tu généralises à mauvais escient.
Mais je ne suis pas marseillais d'origine ! J'ai travaillé de partout et je suis d'origine parisienne. Je me trouve à Marseille par hasard et demain je peux me trouver ailleurs sans que cela me fasse ni chaud, ni froid.
costaclt
SL
j'ai vu des salaires (dont les miens) payés plusieurs mois pour un bénéfice nul, des revirements successifs catastrophiques, une bureaucratie naissante entre 20 personnes, des gens totalement incompétents pour les postes qu'ils occupaient (en fait, c'était plutôt la norme), etc.
D'accord, tout le monde a connu ça, normalement. Le point c'est que dans le privé, la boîte meurt.
je vois pas en quoi le fait que la boîte meurt change quelque chose à sa nuisance si une proportion notable des boîtes fonctionnent comme ça. La mort d'une boîte, ça devient une espèce de jugement de dieu, qui légitimerait celles qui ne crèvent pas, mais ça ne change concrètement rien. Les boîtes qui fonctionnent comme ça, qui durent assez longtemps (ne serait-ce que quelques années) pour faire chier leur personnel, elles sont nuisibles, qu'elles crèvent un jour ou non ! D'ailleurs la mort de la boîte est purement abstraite : les même bras cassés sont allé travaillés ailleurs, et le patron incapable a remis ça.
Dans le public il y a une forme d'immortalité.
Oui, comme si c'était un tort en soit de ne pas être mortel.
j'ai vu des salaires (dont les miens) payés plusieurs mois pour un
bénéfice nul, des revirements successifs catastrophiques, une
bureaucratie naissante entre 20 personnes, des gens totalement
incompétents pour les postes qu'ils occupaient (en fait, c'était
plutôt la norme), etc.
D'accord, tout le monde a connu ça, normalement.
Le point c'est que dans le privé, la boîte meurt.
je vois pas en quoi le fait que la boîte meurt change quelque chose à
sa nuisance si une proportion notable des boîtes fonctionnent comme
ça. La mort d'une boîte, ça devient une espèce de jugement de dieu,
qui légitimerait celles qui ne crèvent pas, mais ça ne change
concrètement rien. Les boîtes qui fonctionnent comme ça, qui durent
assez longtemps (ne serait-ce que quelques années) pour faire chier
leur personnel, elles sont nuisibles, qu'elles crèvent un jour ou non
! D'ailleurs la mort de la boîte est purement abstraite : les même
bras cassés sont allé travaillés ailleurs, et le patron incapable a
remis ça.
Dans le public il y a une forme d'immortalité.
Oui, comme si c'était un tort en soit de ne pas être mortel.
j'ai vu des salaires (dont les miens) payés plusieurs mois pour un bénéfice nul, des revirements successifs catastrophiques, une bureaucratie naissante entre 20 personnes, des gens totalement incompétents pour les postes qu'ils occupaient (en fait, c'était plutôt la norme), etc.
D'accord, tout le monde a connu ça, normalement. Le point c'est que dans le privé, la boîte meurt.
je vois pas en quoi le fait que la boîte meurt change quelque chose à sa nuisance si une proportion notable des boîtes fonctionnent comme ça. La mort d'une boîte, ça devient une espèce de jugement de dieu, qui légitimerait celles qui ne crèvent pas, mais ça ne change concrètement rien. Les boîtes qui fonctionnent comme ça, qui durent assez longtemps (ne serait-ce que quelques années) pour faire chier leur personnel, elles sont nuisibles, qu'elles crèvent un jour ou non ! D'ailleurs la mort de la boîte est purement abstraite : les même bras cassés sont allé travaillés ailleurs, et le patron incapable a remis ça.
Dans le public il y a une forme d'immortalité.
Oui, comme si c'était un tort en soit de ne pas être mortel.
cclt
Stéphane CARPENTIER wrote:
Non. Les gens qui viennent te voir, ce sont les pires. La vraie vie, c'est la moyenne, pas la pire tranche de la population.
Je vois beaucoup de salopards, dans ce contexte là qui est finalement restreint pour moi. Mais il n'y a pas que des salauds, heureusement. Je vois un nombre important d'épileptiques, d'handicaps sévères, de retards mentaux etc.
Sinon, ma règle a toujours été d'être sur le maximum de terrains différents. J'ai besoin d'être au plus près pour comprendre ce qui se passe dans la chair et l'âme. Il faut que je vive un peu ce que vit l'autre.
Si un type flanche sur une grue, je dois monter en haut de la grue et aller au bout de la flèche s'il le faut. Si une personne craint les brûlures liées à l'aluminium, je dois me mettre devant un four à alu et ressentir moi-même. Si un type craque dans un atelier à 110 db dans la tronche, je dois moi-aussi passer un peu de temps dans cet atelier.
Certes, le discours est le coeur. Mais je ne dois pas me tromper du tout au tout en n'ayant jamais vécu moi-même une situation qui fait écho.
Ca donne donc une vision plus ou moins tronquée de la vie. Je ne sais pas si elle l'est plus ou moins que la moyenne de la population.
costaclt
Stéphane CARPENTIER wrote:
Non. Les gens qui viennent te voir, ce sont les pires. La vraie vie, c'est
la moyenne, pas la pire tranche de la population.
Je vois beaucoup de salopards, dans ce contexte là qui est finalement
restreint pour moi. Mais il n'y a pas que des salauds, heureusement. Je
vois un nombre important d'épileptiques, d'handicaps sévères, de retards
mentaux etc.
Sinon, ma règle a toujours été d'être sur le maximum de terrains
différents. J'ai besoin d'être au plus près pour comprendre ce qui se
passe dans la chair et l'âme. Il faut que je vive un peu ce que vit l'autre.
Si un type flanche sur une grue, je dois monter en haut de la grue et
aller au bout de la flèche s'il le faut. Si une personne craint les
brûlures liées à l'aluminium, je dois me mettre devant un four à alu et
ressentir moi-même. Si un type craque dans un atelier à 110 db dans la
tronche, je dois moi-aussi passer un peu de temps dans cet atelier.
Certes, le discours est le coeur. Mais je ne dois pas me tromper du tout
au tout en n'ayant jamais vécu moi-même une situation qui fait écho.
Ca donne donc une vision plus ou moins tronquée de la vie. Je ne sais
pas si elle l'est plus ou moins que la moyenne de la population.
Non. Les gens qui viennent te voir, ce sont les pires. La vraie vie, c'est la moyenne, pas la pire tranche de la population.
Je vois beaucoup de salopards, dans ce contexte là qui est finalement restreint pour moi. Mais il n'y a pas que des salauds, heureusement. Je vois un nombre important d'épileptiques, d'handicaps sévères, de retards mentaux etc.
Sinon, ma règle a toujours été d'être sur le maximum de terrains différents. J'ai besoin d'être au plus près pour comprendre ce qui se passe dans la chair et l'âme. Il faut que je vive un peu ce que vit l'autre.
Si un type flanche sur une grue, je dois monter en haut de la grue et aller au bout de la flèche s'il le faut. Si une personne craint les brûlures liées à l'aluminium, je dois me mettre devant un four à alu et ressentir moi-même. Si un type craque dans un atelier à 110 db dans la tronche, je dois moi-aussi passer un peu de temps dans cet atelier.
Certes, le discours est le coeur. Mais je ne dois pas me tromper du tout au tout en n'ayant jamais vécu moi-même une situation qui fait écho.
Ca donne donc une vision plus ou moins tronquée de la vie. Je ne sais pas si elle l'est plus ou moins que la moyenne de la population.
costaclt
stephane
On 2006-04-17, Emmanuel Florac wrote:
C'est malin. Il y a des cas où le monopole est le mode de fonctionnement optimal. Dans ce cas je préfère que le monopole soit public (la poste) que privé (microsoft), ou un pseudo-marché concurrentiel débile (les renseignements téléphoniques en France). QU'est ce qui t'échappe là dedans ?
Qu'il n'y a aucun argument la dedans qui demontre quoi que ce soit. Juste ta preference.
-- http://www.unices.org Photos, humour et autres blogueries
On 2006-04-17, Emmanuel Florac <eflorac@imaginet.fr> wrote:
C'est malin. Il y a des cas où le monopole est le mode de fonctionnement
optimal. Dans ce cas je préfère que le monopole soit public (la poste)
que privé (microsoft), ou un pseudo-marché concurrentiel débile (les
renseignements téléphoniques en France).
QU'est ce qui t'échappe là dedans ?
Qu'il n'y a aucun argument la dedans qui demontre quoi que ce soit.
Juste ta preference.
--
http://www.unices.org Photos, humour et autres blogueries
C'est malin. Il y a des cas où le monopole est le mode de fonctionnement optimal. Dans ce cas je préfère que le monopole soit public (la poste) que privé (microsoft), ou un pseudo-marché concurrentiel débile (les renseignements téléphoniques en France). QU'est ce qui t'échappe là dedans ?
Qu'il n'y a aucun argument la dedans qui demontre quoi que ce soit. Juste ta preference.
-- http://www.unices.org Photos, humour et autres blogueries
stephane
On 2006-04-17, Michel Talon wrote:
C'est comme ça pour le métro de Tokyo, résultat ça coute 3 fois plus cher. Forcément, quand il faut 3 tickets pour aller du poin A au point B ... Ainsi un pauvre français en mission a Tokyo a la choix, manger ou prendre le métro.
Ca n'a rien a voir, Tokyo est juste une des villes les plus cheres au monde.
-- http://www.unices.org Photos, humour et autres blogueries
On 2006-04-17, Michel Talon <talon@lpthe.jussieu.fr> wrote:
C'est comme ça pour le métro de Tokyo, résultat ça coute 3 fois plus cher.
Forcément, quand il faut 3 tickets pour aller du poin A au point B ...
Ainsi un pauvre français en mission a Tokyo a la choix, manger ou prendre le
métro.
Ca n'a rien a voir, Tokyo est juste une des villes les plus cheres au
monde.
--
http://www.unices.org Photos, humour et autres blogueries
C'est comme ça pour le métro de Tokyo, résultat ça coute 3 fois plus cher. Forcément, quand il faut 3 tickets pour aller du poin A au point B ... Ainsi un pauvre français en mission a Tokyo a la choix, manger ou prendre le métro.
Ca n'a rien a voir, Tokyo est juste une des villes les plus cheres au monde.
-- http://www.unices.org Photos, humour et autres blogueries
Bibop
Le Mon, 17 Apr 2006 22:00:48 +0000, cclt a écrit :
Patrice Karatchentzeff wrote:
Mais cette méthode déresponsabilise le conducteur : à l'extrême, on a le conducteur américain, qui est juste un pantin derrière son volant.
Si l'on cible la prévention - la vraie, pas les trucs de guignols que l'on a vu ces dernières années -, alors, sur le long terme, on est gagnant (cela n'empêche pas d'avoir un système de répression efficace contre le con borné : cela fait aussi partie de la prévention).
Mais, bon, politique et long terme...
Bah morts à court-terme aussi.
Avec un bilan oscillant entre 7000 et 8000 les années passées, il y a comme qui dirait de l'urgence. Même si c'est répressif.
Néanmoins, chacun est libre (en payant, quelle horreur !) de récupérer des points en faisant un stage où quelques petites notions de neurophysio sont données et surprennent beaucoup. C'est un peu de la prévention.
Le code s'est durci de telle manière que le con moyen doit un peu travailler tout de même pour le réussir.
En revanche, la conduite... enfin depuis les colères de Beltoise (qui sait ce que c'est que de tuer par négligence), rien n'a vraiment changé.
Enfin, il y a le retrait pur et simple et pour le récupérer le beau papier rose, va falloir payer. Et très cher ! Si je te disais combien je prends le quart d'heure... Et pas remboursé par la SS, non-non, on fait le con, on paie soi-même.
Je crois l'avoir déjà raconté, mais ça me fait plaisir.
Un jour, on m'adresse un camerounais. Je lui demande ce qu'il a fait. Il me répond : "Je roulais la nuit sur l'autoroute. J'ai garé la voiture, éteint les phares et je suis parti pisser. Y'a un motard qui est venu se tuer en heurtant mon véhicule".
Forcément, je lui demande où il est allé pisser et où il a garé sa chiotte. Il me répond qu'il a été pisser contre la barrière de sécurité. La barrière de sécurité ? Mais où il l'avait garé sa tire ? "Ben sur la voie de gauche, près de la barrière, monsieur".
Et le motard ? "Ben, je l'ai tiré du coffre. Il était mort mais ma voiture roulait encore. Alors, je suis parti. Mais j'ai été me constituer prisonnier dix jours plus tard, hein !".
Coup de bigophone vite fait aux amis. "Non, non, ton mec on a mis dix jours avant de le coincer !".
Au moment de raquer, notre homme trouve ça très cher "Je touche que le rmi, msieur" et est interloqué que je ne sorte pas la feuille de sécu. "Ah, mais c'est pas remboursé !?".
J'ai cru que j'allais le finir à coups de talons dans la gueule. J'aurais dû faire la légion finalement.
Des enflures qui me sont adressées pour expertise, je ne vois que de ça. C'est au-delà de l'imaginable.
costaclt - la vraie vie
pochard, tu t'es démasqué !
Le Mon, 17 Apr 2006 22:00:48 +0000, cclt a écrit :
Patrice Karatchentzeff wrote:
Mais cette méthode déresponsabilise le conducteur : à l'extrême, on a
le conducteur américain, qui est juste un pantin derrière son volant.
Si l'on cible la prévention - la vraie, pas les trucs de guignols que
l'on a vu ces dernières années -, alors, sur le long terme, on est
gagnant (cela n'empêche pas d'avoir un système de répression efficace
contre le con borné : cela fait aussi partie de la prévention).
Mais, bon, politique et long terme...
Bah morts à court-terme aussi.
Avec un bilan oscillant entre 7000 et 8000 les années passées, il y a
comme qui dirait de l'urgence. Même si c'est répressif.
Néanmoins, chacun est libre (en payant, quelle horreur !) de récupérer
des points en faisant un stage où quelques petites notions de
neurophysio sont données et surprennent beaucoup. C'est un peu de la
prévention.
Le code s'est durci de telle manière que le con moyen doit un peu
travailler tout de même pour le réussir.
En revanche, la conduite... enfin depuis les colères de Beltoise (qui
sait ce que c'est que de tuer par négligence), rien n'a vraiment changé.
Enfin, il y a le retrait pur et simple et pour le récupérer le beau
papier rose, va falloir payer. Et très cher ! Si je te disais combien je
prends le quart d'heure... Et pas remboursé par la SS, non-non, on fait
le con, on paie soi-même.
Je crois l'avoir déjà raconté, mais ça me fait plaisir.
Un jour, on m'adresse un camerounais. Je lui demande ce qu'il a fait. Il
me répond : "Je roulais la nuit sur l'autoroute. J'ai garé la voiture,
éteint les phares et je suis parti pisser. Y'a un motard qui est venu se
tuer en heurtant mon véhicule".
Forcément, je lui demande où il est allé pisser et où il a garé sa
chiotte. Il me répond qu'il a été pisser contre la barrière de sécurité.
La barrière de sécurité ? Mais où il l'avait garé sa tire ? "Ben sur la
voie de gauche, près de la barrière, monsieur".
Et le motard ? "Ben, je l'ai tiré du coffre. Il était mort mais ma
voiture roulait encore. Alors, je suis parti. Mais j'ai été me
constituer prisonnier dix jours plus tard, hein !".
Coup de bigophone vite fait aux amis. "Non, non, ton mec on a mis dix
jours avant de le coincer !".
Au moment de raquer, notre homme trouve ça très cher "Je touche que le
rmi, msieur" et est interloqué que je ne sorte pas la feuille de sécu.
"Ah, mais c'est pas remboursé !?".
J'ai cru que j'allais le finir à coups de talons dans la gueule.
J'aurais dû faire la légion finalement.
Des enflures qui me sont adressées pour expertise, je ne vois que de ça.
C'est au-delà de l'imaginable.
Le Mon, 17 Apr 2006 22:00:48 +0000, cclt a écrit :
Patrice Karatchentzeff wrote:
Mais cette méthode déresponsabilise le conducteur : à l'extrême, on a le conducteur américain, qui est juste un pantin derrière son volant.
Si l'on cible la prévention - la vraie, pas les trucs de guignols que l'on a vu ces dernières années -, alors, sur le long terme, on est gagnant (cela n'empêche pas d'avoir un système de répression efficace contre le con borné : cela fait aussi partie de la prévention).
Mais, bon, politique et long terme...
Bah morts à court-terme aussi.
Avec un bilan oscillant entre 7000 et 8000 les années passées, il y a comme qui dirait de l'urgence. Même si c'est répressif.
Néanmoins, chacun est libre (en payant, quelle horreur !) de récupérer des points en faisant un stage où quelques petites notions de neurophysio sont données et surprennent beaucoup. C'est un peu de la prévention.
Le code s'est durci de telle manière que le con moyen doit un peu travailler tout de même pour le réussir.
En revanche, la conduite... enfin depuis les colères de Beltoise (qui sait ce que c'est que de tuer par négligence), rien n'a vraiment changé.
Enfin, il y a le retrait pur et simple et pour le récupérer le beau papier rose, va falloir payer. Et très cher ! Si je te disais combien je prends le quart d'heure... Et pas remboursé par la SS, non-non, on fait le con, on paie soi-même.
Je crois l'avoir déjà raconté, mais ça me fait plaisir.
Un jour, on m'adresse un camerounais. Je lui demande ce qu'il a fait. Il me répond : "Je roulais la nuit sur l'autoroute. J'ai garé la voiture, éteint les phares et je suis parti pisser. Y'a un motard qui est venu se tuer en heurtant mon véhicule".
Forcément, je lui demande où il est allé pisser et où il a garé sa chiotte. Il me répond qu'il a été pisser contre la barrière de sécurité. La barrière de sécurité ? Mais où il l'avait garé sa tire ? "Ben sur la voie de gauche, près de la barrière, monsieur".
Et le motard ? "Ben, je l'ai tiré du coffre. Il était mort mais ma voiture roulait encore. Alors, je suis parti. Mais j'ai été me constituer prisonnier dix jours plus tard, hein !".
Coup de bigophone vite fait aux amis. "Non, non, ton mec on a mis dix jours avant de le coincer !".
Au moment de raquer, notre homme trouve ça très cher "Je touche que le rmi, msieur" et est interloqué que je ne sorte pas la feuille de sécu. "Ah, mais c'est pas remboursé !?".
J'ai cru que j'allais le finir à coups de talons dans la gueule. J'aurais dû faire la légion finalement.
Des enflures qui me sont adressées pour expertise, je ne vois que de ça. C'est au-delà de l'imaginable.
costaclt - la vraie vie
pochard, tu t'es démasqué !
cclt
Emmanuel Florac wrote:
3a liberté de choix de son fournisseur, c'est un fantasme libéraliste. Si ton eau te vient par la Générale des Eaux et que tu penses que c'est un tas de cons, tu ne peux pas recevoir l'eau de la Lyonnaise.
Alors, je précise : si je dois passer par une entreprise monopolistique, c'est la rage totale ! Je ne fais pas de différence avec une administration.
Je ne parle que de la situation de concurrence réelle bien entendu. Faudrait que je réfléchisse, mais pour l'instant je n'ai pas trop de noms d'entreprises monopolistiques qui me vient à l'esprit par lesquels je suis obligé de passer. Des monopoles d'Etat, je ne vois que ça.
Depuis qu'on te connait tu es à Marseille en tout cas.
C'ezst pour éviter le stéréotype :) J'ai d'autres défauts que le marseillais tel qu'on se l'imagine.
costaclt
Emmanuel Florac wrote:
3a liberté de choix de son fournisseur, c'est un fantasme libéraliste.
Si ton eau te vient par la Générale des Eaux et que tu penses que c'est
un tas de cons, tu ne peux pas recevoir l'eau de la Lyonnaise.
Alors, je précise : si je dois passer par une entreprise monopolistique,
c'est la rage totale ! Je ne fais pas de différence avec une administration.
Je ne parle que de la situation de concurrence réelle bien entendu.
Faudrait que je réfléchisse, mais pour l'instant je n'ai pas trop de
noms d'entreprises monopolistiques qui me vient à l'esprit par lesquels
je suis obligé de passer. Des monopoles d'Etat, je ne vois que ça.
Depuis qu'on te connait tu es à Marseille en tout cas.
C'ezst pour éviter le stéréotype :) J'ai d'autres défauts que le
marseillais tel qu'on se l'imagine.
3a liberté de choix de son fournisseur, c'est un fantasme libéraliste. Si ton eau te vient par la Générale des Eaux et que tu penses que c'est un tas de cons, tu ne peux pas recevoir l'eau de la Lyonnaise.
Alors, je précise : si je dois passer par une entreprise monopolistique, c'est la rage totale ! Je ne fais pas de différence avec une administration.
Je ne parle que de la situation de concurrence réelle bien entendu. Faudrait que je réfléchisse, mais pour l'instant je n'ai pas trop de noms d'entreprises monopolistiques qui me vient à l'esprit par lesquels je suis obligé de passer. Des monopoles d'Etat, je ne vois que ça.
Depuis qu'on te connait tu es à Marseille en tout cas.
C'ezst pour éviter le stéréotype :) J'ai d'autres défauts que le marseillais tel qu'on se l'imagine.
costaclt
cclt
SL wrote:
Et puis cette focalisation sur l'absence de choix des entreprises du privée... Il y a des choses dix fois plus importantes que le choix d'une administration, comme celui de faire ce que vous voulez, de penser à peu près par soi-même (grâce à une formation et des conditiosn de vie suffisante), etc. Appeler "liberté" le choix d'une entreprise déjà c'est gavant.
Ah bon ? L'écroulement de l'URSS ça vient alors totalement d'autre chose alors.
costaclt
SL wrote:
Et puis cette focalisation sur l'absence de choix des entreprises du
privée... Il y a des choses dix fois plus importantes que le choix
d'une administration, comme celui de faire ce que vous voulez, de
penser à peu près par soi-même (grâce à une formation et des
conditiosn de vie suffisante), etc. Appeler "liberté" le choix d'une
entreprise déjà c'est gavant.
Ah bon ? L'écroulement de l'URSS ça vient alors totalement d'autre chose
alors.
Et puis cette focalisation sur l'absence de choix des entreprises du privée... Il y a des choses dix fois plus importantes que le choix d'une administration, comme celui de faire ce que vous voulez, de penser à peu près par soi-même (grâce à une formation et des conditiosn de vie suffisante), etc. Appeler "liberté" le choix d'une entreprise déjà c'est gavant.
Ah bon ? L'écroulement de l'URSS ça vient alors totalement d'autre chose alors.
costaclt
cclt
SL wrote:
C'est limite infecte là. En clair on est une merde de ne pas avoir les nerfs assez solides pour mettre toute sa famille en danger ?
Oui, absolument oui !
Enfin, pas une merde, un être humain.
Mais cette faculté à faire semblant de vouloir changer les choses sans jamais prendre de risque (et en faisant payer à autrui bien plus cher sur le long-terme que le dit risque) est le moteur de la pathologie.
Le changement est le coeur du problème. Chaque individu est prêt à endurer le martyr pour ne surtout jamais changer, tout en se plaignant jusqu'à plus soif que la situation actuelle ne lui convient pas.
Forcément, une situation pourrie est un choix qui apporte bien des bénéfices secrets.
Lis un peu de Watzlawick, ou mieux J. Sutter (l'anticipation).
Le slogan assez linuxien que j'ai toujours vu sur ce groupe : mauvais système => changer de système (et arrêter de se plaindre en ne faisant rien !) est un gage de vraie liberté.
costaclt
SL wrote:
C'est limite infecte là. En clair on est une merde de ne pas avoir les
nerfs assez solides pour mettre toute sa famille en danger ?
Oui, absolument oui !
Enfin, pas une merde, un être humain.
Mais cette faculté à faire semblant de vouloir changer les choses sans
jamais prendre de risque (et en faisant payer à autrui bien plus cher
sur le long-terme que le dit risque) est le moteur de la pathologie.
Le changement est le coeur du problème. Chaque individu est prêt à
endurer le martyr pour ne surtout jamais changer, tout en se plaignant
jusqu'à plus soif que la situation actuelle ne lui convient pas.
Forcément, une situation pourrie est un choix qui apporte bien des
bénéfices secrets.
Lis un peu de Watzlawick, ou mieux J. Sutter (l'anticipation).
Le slogan assez linuxien que j'ai toujours vu sur ce groupe : mauvais
système => changer de système (et arrêter de se plaindre en ne faisant
rien !) est un gage de vraie liberté.
C'est limite infecte là. En clair on est une merde de ne pas avoir les nerfs assez solides pour mettre toute sa famille en danger ?
Oui, absolument oui !
Enfin, pas une merde, un être humain.
Mais cette faculté à faire semblant de vouloir changer les choses sans jamais prendre de risque (et en faisant payer à autrui bien plus cher sur le long-terme que le dit risque) est le moteur de la pathologie.
Le changement est le coeur du problème. Chaque individu est prêt à endurer le martyr pour ne surtout jamais changer, tout en se plaignant jusqu'à plus soif que la situation actuelle ne lui convient pas.
Forcément, une situation pourrie est un choix qui apporte bien des bénéfices secrets.
Lis un peu de Watzlawick, ou mieux J. Sutter (l'anticipation).
Le slogan assez linuxien que j'ai toujours vu sur ce groupe : mauvais système => changer de système (et arrêter de se plaindre en ne faisant rien !) est un gage de vraie liberté.