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Flexibilité

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talon
Un article fort intéressant, et qui défend des positions hétérodoxes
par rapport à la "pensée unique" qui règne au Monde (du coup il faut vraîment
le chercher pour le trouver ...):

http://www.lemonde.fr/web/chat/0,46-0@2-3234,55-759022,0.html

Par exemple:
"
Vouloir flexibiliser en période de croissance molle tout en diminuant les
allocations-chômage, les déficits budgétaires et les prélèvements obligatoires
conduirait à un affaiblissement de la demande intérieure, qui aboutirait à une
baisse des anticipations de profit des entreprises sur lesquelles elles se
basent pour conduire leurs projets d'investissement. L'activité se
ralentirait, l'emploi avec, et le chômage augmenterait.
"


--

Michel TALON

10 réponses

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Antoine Leca
En news:, Bibop va escriure:

d'une université d'histoire pour reprendre l'exemple ? Justement, ma
femme est prof là-dedans, et les débouchés ne sont pas légion...


y zont qu'à faire prof eux aussi.


Et tu arrives à dix profs (pendant 40 ans de carrière) pour un élève
(pendant 4 ans d'études).


Antoine


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Antoine Leca
En news:4441f81f$0$26140$, sansflotusspam va escriure:
Pour mémoire, SEULES les ENTREPRISES sont productives de TOUTE la
valeur ajoutée


Par exemple, les meilleurs productrices de valeur ajoutée et même d'EBE sont
les cabinets de conseil (Américains, for sure) qui envoyent les jeunes
diplômés d'écoles de commerce en missions de « conseil stratégique » pour
t'expliquer comment l'installation d'un E.R.P.^WC.R.M. à x millions va te
permettre d'augmenter (un poil, et si tout va bien) ta propre valeur ajoutée
(elle plombera aussi ton compte de résultat, mais cela tu le découvres
après).


indépendants (qui, je te le rappelle, sont les seuls productifs
et font vivre les autres),


Bin faudrait savoir ! Je croyais que c'était les entreprises qui
produisaient, maintenant ce sont les indépendants.
En supposant que les indépendants sont comptées comme entreprises ci-dessus
(autant pour les profs.lib.), j'ai quand même un peu de mal à gober que les
entreprises industrielles et leurs millions de salariés soient
improductives.


Enfin dans tous les cas, moi je me réveille comme improductif là-dedans
(enfin, sauf lorsque j'endosse de temps à autre un de mes costumes d'artisan
à temps perdu, ou d'administrateur d'entreprise en semi-sommeil ; autrement
dit, précisement lorsque je ne "produit" pas professionnellement).


Antoine

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Jerome Lambert
En news:,
Emmanuel Florac va escriure:

Et des gens qui font seulement leur boulot et paient leurs charges de
bonne foi, non ?


Bin, la « personne connue de très près » par Jerome Lambert ne semble pas en
connaitre. Ce qui ne veut pas forcément dire qu'ils n'existent pas,
peut-être seulement que ce n'est pas son boulot de les recenser.

Et franchement, si cette personne est agent des impôts,


Oui.

je pense
qu'effectivement elle a mieux à faire que de courrir après les gens qui font
leur boulot et paient leurs charges de bonne foi...


En gros, en 30 ans de carrière, elle n'a pas (encore?) vu de dossiers
qui ne doivent pas être approfondis, alors que *tous* les dossiers sont
susceptibles d'être controlés.
Seulement, celà allait d'un simple oubli ou d'une petite erreur (et pas
toujours en défaveur du contribuable, n'en déplaise à certains par ici)
à de la fraude caractérisée.


<Anecdote comique>
Il y a 3 semaines, contrôle d'un petit snack de campagne. Accueil froid
et ambiance *très* tendue. Analyse des documents, calculs ajustés en
fonction de la situation réelle. Bilan: supplément à payer, d'un montant
assez faible (moins de 1000 euros si je me souviens bien). Du coup, cris
de joie et effusion de larmes!!! Quand le calme fut revenu et après
discussion, il apparait les tenanciers croyaient qu'on venait pour
saisir leurs biens et vendre leur maison!!!
</>


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talon
sansflotusspam wrote:

les "gens riches" comme tu dis (au fait, la richesse, pour toi, ça commence
où ?), ne sont pas forcément plus malins ni mieux informés que "les


Assez haut :-)

pauvres" qui ne sont pas forcément ignorants et imbéciles.
je peux de citer quantité de "gens riches" (*) qui se sont laissés bercés par
des achats "sans risque" dans des endroits huppés, recherchés, etc, en
achetant à des appartements "haut standing" à 20 000 F le M2 (en 1998,
1999, 2000) qu'ils ont péniblement revendus 10 000 F le M2 quand il a
fallu ...


Oui, enfin dans les endroits vraîment huppés c'était à bien plus de 20 kF
et ça a encore monté considérablement plus. Je te conseille de regarder le
prix des apparts dans le 6° ou à Courchevel. Celà étant il est vrai que c'est
dans certains quartiers peu cotés de Paris genre environs de la places du
Colonel Fabien (!!!) qu'on a pu faire les plus belles plus values. Mais celà
n'était pas trés accessible aux pauvres.


et en même temps, de "pauvres" petits épargnants qui ont acheté à 5 000 F le
M2 de vieux appartements dans des quartiers "dépassés", "populaires", et
qui les revendent aujourd'hui à .... 1 500 ? le M2 ...


Tout à fait d'accord, des apparts pourris qui ne valaient rien dans des villes
comme Marseille ou Montpellier ont tout d'un coup pris une valeur
considérable. Là encore ce genre de spéculations n'est pas donné à tout le
monde. J'ai un copain qui est médecin à Montpellier, il a acheté tout au long
de sa carrière des petits taudis à droite à gauche, il doit en avoir un
quarantaine. Maintenant il est richissime, et pas par l'exercice de sa
profession! La dernière fois que je l'ai vu il m'a tenu des propos tout à
fait balzaciens, "ici tout se vend, tous s'achète tout se loue, c'est une
véritable frénésie".




(*) je suppose que tu veux parler des classes moyennes qui se sont laissées
séduire par le "Robien". Il y a un article intéressant là dessus dans Le
Monde.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,,36-762807,0.html
"
Ce décalage est déjà visible sur certains territoires. A Mont-de-Marsan et sur
l'agglomération de Dax, plusieurs centaines de logements sont inoccupées,
parce que le plafond de loyer applicable (9,94 euros du mètre carré) est trop
élevé par rapport au profil socio-économique des ménages, analyse Yannick
Billoux, directeur de l'ADIL. Dans les Landes, la situation tourne parfois à
"l'absurde" avec "des habitations vides à louer et des candidats locataires
qui ne trouvent pas de logement adapté à leurs ressources", observe
Jean-Claude Courtès, agent immobilier à Mont-de-Marsan. "Nous manquons de
HLM", ajoute-t-il.
"
Ceci illustre o combien mon propos. Ce n'est pas à Hossegor que les classes
moyennes se font pigeonner en achetant des apparts dont personne n'a que
faire :-(





--

Michel TALON

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Laurent
Jerome Lambert wrote:

<Anecdote comique>
Il y a 3 semaines, contrôle d'un petit snack de campagne. Accueil froid
et ambiance *très* tendue. Analyse des documents, calculs ajustés en
fonction de la situation réelle. Bilan: supplément à payer, d'un montant
assez faible (moins de 1000 euros si je me souviens bien). Du coup, cris
de joie et effusion de larmes!!! Quand le calme fut revenu et après
discussion, il apparait les tenanciers croyaient qu'on venait pour
saisir leurs biens et vendre leur maison!!!
</>


Quel beau métier ! Ca me met la larme à l'oeil.

--
Et donc, le linuxien utilise un bon tournevis pour visser, le
windowsien utilise un tournevis de merde pour caler les portes.

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Antoine Leca
En news:444547fd$0$9459$, Stéphane CARPENTIER va
escriure:
A Paris, tu as la RATP _et_ la SNCF. Tu n'as besoin que d'un ticket,
même si tu prends une partie RATP et une partie SNCF.


Cela s'appelle l'interopérabilité. Un progrès très net sur la situation
précédente. Marche aussi dans d'autre cas, comme par exemple si mon
fournisseur (au hasard) de téléphonie mobile est Machin, mais où pour des
raisons géographiques je suis en fait servi par Truc.

Mais ce n'est pas l'interopérabilité qui rend le ticket meilleur marché.
Pour reprendre ton exemple parisien, regarde le prix d'un billet SNCF
jusqu'à la section urbaine (incluant la RATP), et ensuite celui du billet
avec la station SNCF juste après (au-delà) la section urbaine.

Par ailleurs, le métro parisien est TRÈS bon marché.


Antoine

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Jerome Lambert
Jerome Lambert wrote:

<Anecdote comique>
Il y a 3 semaines, contrôle d'un petit snack de campagne. Accueil
froid et ambiance *très* tendue. Analyse des documents, calculs
ajustés en fonction de la situation réelle. Bilan: supplément à payer,
d'un montant assez faible (moins de 1000 euros si je me souviens
bien). Du coup, cris de joie et effusion de larmes!!! Quand le calme
fut revenu et après discussion, il apparait les tenanciers croyaient
qu'on venait pour saisir leurs biens et vendre leur maison!!!
</>


Quel beau métier ! Ca me met la larme à l'oeil.


Pas vraiment. Être vu et attendu comme des vampires profiteurs et
voleurs du dur labeur des gens, ça finit par saouler à la longue, et
surtout est à des années-lumières du travail réellement fait (du moins
si on n'a rien à se reprocher, oeuf corse).


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Antoine Leca
En news:,
va escriure:
On 2006-04-20, Antoine Leca wrote:
De plus, « l'austérité » ne concerne pas les ménages, en tout cas pas
directement.


Ah ? une baisse d'impot ne concerne pas directement les menages. Ah
bon.


Copier-coller de la réponse précédente:

Parce que tu t'acharnes sur ta lecture plutôt que d'essayer de lire
ce que j'écris. Je ne parle pas d'une politique de baisse d'impôts
(pour relancer la demande, ou type reaganomics), mais d'une
politique de restrictions budgétaires sans déficit.


Maintenant, si tu tiens à discuter des bienfaits d'une politique de baisse
d'impôts (ou plutôt de la négation de ces bienfaits dans la réduction du
chômage), je suis désolé mais je n'ai rien lu à ce sujet dans l'article dont
on discute ici. En page 1 la réponse à Nadir ne fait qu'effleurer ce sujet
(voire l'écarte) pour revenir au sujet-titre de la compétitivité ; en page 3
celle à Joker, déjà pas franchement centrée sur ce sujet, dérive
instantanément vers la pauvreté, ce qui ferme le ban.

Dois-je suggérer d'ouvrir un autre fil à côté ?


Antoine


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Antoine Leca
En news:e282lg$1js$, Michel Talon va escriure:
En news:e1r3s2$1peo$, Michel Talon va
escriure:
Les TPE et PME c'est des boites de négriers complètement
inefficaces gérées par des minables.



La solution de ton problème c'est que pour faire tourner une petite
boite de maçonnerie ou de charpente, il n'y a pas besoin de sortir de
HEC.


'Vois pas le rapport. Il se trouve que je suis bien placé pour voir que pour
une PME, c'est pas non plus nécessaire, apparament...


Tandis que la PME à la française bien sentie,


Hé ! ce n'est pas moi qui ai mis dans le même sac TPE et PME !


dont le patron est un gros beauf qui roule en 4x4 de luxe,


Ce doit être une spécificité française, alors !
Ici (et maintenant), les « beauf' » de ce calibre sont plutôt «constructor»,
c'est-à-dire patron d'une petite boîte de maçonnerie (à rapprocher de tes
entrepreneurs de Ste-Geneviève).

Les patrons de PME (pour le peu que je connaisse), eux, roulent en
confortables limousines, ayant laissé le 4×4 de luxe à leurs rejetons.

<...>
tout en voulant se frotter au beau monde de son coin,


Euh, ici, si tu exclues les patrons de PME il ne va plus rester grand monde
qui soit « beau »... Les politiques, oui certes, mais comment diantre un
patron de PME pourrait persister s'il ne fricotait pas avec les politiques ?

Ah oui, il reste les universitaires (qui n'ont pas réussi à décrocher de
postes à Madrid ou à Barcelone). Un autre monde.
Je ne crois pas qu'il y ait beaucoup de frottements.


J'ajoute :-), au cas où ce ne serait pas clair.


Antoine



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Antoine Leca
En news:44479cfe$0$23133$, sansflotusspam va escriure:

les "gens riches" comme tu dis (au fait, la richesse, pour toi, ça
commence où ?), ne sont pas forcément plus malins ni mieux informés


S'ils ne sont pas malins ils ne seront pas informés, c'est sûr.
Par contre, s'ils sont malins, ils s'informeront. Et s'ils sont riches
(surtout à la manière de Michel, c'est-à-dire sur le mode « bien plus que
moi »), ils en auront les moyens.

C'est vrai que pour les investissements, c'est moins facile que les impôts
où il « suffit » d'embaucher un bon conseiller fiscal (un ex-agent des
impôts reconverti). De plus, il y a toujours cette parcelle de risque, de
chance (que les « gens riches » vont éluder en investissant dans plusieurs
biens, en diversifiant leurs placements).


que "les pauvres" qui ne sont pas forcément ignorants et imbéciles.


Qui plus est, les pauvres aussi peuvent être chanceux. Auquel cas ils seront
moins pauvres, voire plus pauvres du tout.

Et si on arrêtait de martyriser les portes ouvertes ?


je peux de citer quantité de "gens riches" qui se sont laissés bercés
par des achats "sans risque" dans des endroits huppés, recherchés,
etc, en achetant à des appartements "haut standing" à 20 000 F le M2
(en 1998, 1999, 2000) qu'ils ont péniblement revendus 10 000 F le M2
quand il a fallu ...


Heu, là tu n'es plus vraiment dans le placement à long terme, si ?

À part cela, une décote de 50 % depuis 1998 (je ne sais pas quand ils ont
vendu), je ne suis pas de près le marché immobilier français (et je ne sais
pas non plus le lieu), mais cela ne me paraît pas refléter la tendance
générale... du tout, pour tout dire.
Plutôt que « bercés », n'auraient-ils pas plutôt été « bernés » ?


Antoine Leca wrote:

Les actions ont fait de nettes progrès ces
dernières années, mais auparavant elles ont essuyé de longues années
calamiteuses (les Trente Glorieuses particulièrement).



pas pour tout le monde, heureusement !
peu importe la période, il est toujours possible de faire progresser
ses investissements en bourse à condition de respecter les lois
élémentaires de ce marché.


Oui. Mon grand père m'a appris cela, et la crise de 1929 est très loin
maintenant.
Mais j'ai aussi constaté que lui avait pas mal de mal avant 1984, mais que
ceux qui sont venus ensuite eurent beaucoup plus de facilité.

Est-ce dû *seulement* aux outils informatiques et autres (comme la
désintermédiation) ?


Michel Talon wrote:

C'est ce qui s'appelle le déplacement de la plus value depuis les
masses laborieuses vers le capital, n'est-ce pas?

Antoine,



Rendons à César... J'ai remis les auteurs juste devant les citations. Tu
maintiens l'attribution ?


tu viens de donner une excellente définition du .... socialisme !

mais oui :
remplaces dans l'équation les termes équivalents, "masses
laborieuses" par "épargnants" et "capital" par "état" ...


??? 8~¿


Antoine