L'art est devenu trop conceptuel.
Les références par excès de culture des artistes sont devenues
indécodables.
Où jadis les oeuvres d'art pouvaient être abordées par
n'importe qui, aujourd'hui une initiation est nécessaire.
J'insiste, cela me paraît relever du préjugé.
Et je reviens encore sur cet argument : reprends n'importe quelle
querelle historique sur "l'art contemporain", tu retrouveras déjà
l'argument que tu donnes.
Ton argument n'est qu'un "c'était mieux avant" qui est un réflexe
profondément humain mais qui bien souvent ne repose pas sur
grand-chose de tangible.
La société évolue, les références changent, et effectivement les
références anciennes et connues apparaissent par contraste meilleures.
Mais c'est un mouvement perpétuel et cela ne fait pas de l'idée du
"c'était mieux avant" une vérité pour autant, bien au contraire. Même
si le conservatisme est profondément humain.
L'art est devenu trop conceptuel.
Les références par excès de culture des artistes sont devenues
indécodables.
Où jadis les oeuvres d'art pouvaient être abordées par
n'importe qui, aujourd'hui une initiation est nécessaire.
J'insiste, cela me paraît relever du préjugé.
Et je reviens encore sur cet argument : reprends n'importe quelle
querelle historique sur "l'art contemporain", tu retrouveras déjà
l'argument que tu donnes.
Ton argument n'est qu'un "c'était mieux avant" qui est un réflexe
profondément humain mais qui bien souvent ne repose pas sur
grand-chose de tangible.
La société évolue, les références changent, et effectivement les
références anciennes et connues apparaissent par contraste meilleures.
Mais c'est un mouvement perpétuel et cela ne fait pas de l'idée du
"c'était mieux avant" une vérité pour autant, bien au contraire. Même
si le conservatisme est profondément humain.
L'art est devenu trop conceptuel.
Les références par excès de culture des artistes sont devenues
indécodables.
Où jadis les oeuvres d'art pouvaient être abordées par
n'importe qui, aujourd'hui une initiation est nécessaire.
J'insiste, cela me paraît relever du préjugé.
Et je reviens encore sur cet argument : reprends n'importe quelle
querelle historique sur "l'art contemporain", tu retrouveras déjà
l'argument que tu donnes.
Ton argument n'est qu'un "c'était mieux avant" qui est un réflexe
profondément humain mais qui bien souvent ne repose pas sur
grand-chose de tangible.
La société évolue, les références changent, et effectivement les
références anciennes et connues apparaissent par contraste meilleures.
Mais c'est un mouvement perpétuel et cela ne fait pas de l'idée du
"c'était mieux avant" une vérité pour autant, bien au contraire. Même
si le conservatisme est profondément humain.
FiLH wrote:Tss tsss... joli bottage en touche, mais bottage en touche néanmoins.
Bon, mais tu la joues, cette touche, ou pas ?
Qu'est-ce qui te laisse penser que je n'aurais pas compris la
signification de "travailler le matériau" ?
FiLH wrote:
Tss tsss... joli bottage en touche, mais bottage en touche néanmoins.
Bon, mais tu la joues, cette touche, ou pas ?
Qu'est-ce qui te laisse penser que je n'aurais pas compris la
signification de "travailler le matériau" ?
FiLH wrote:Tss tsss... joli bottage en touche, mais bottage en touche néanmoins.
Bon, mais tu la joues, cette touche, ou pas ?
Qu'est-ce qui te laisse penser que je n'aurais pas compris la
signification de "travailler le matériau" ?
Y a t'il toujours quelque chose à comprendre dans une oeuvre d'art ?
Est ce toujours important de la "comprendre" ?
Y a t'il toujours quelque chose à comprendre dans une oeuvre d'art ?
Est ce toujours important de la "comprendre" ?
Y a t'il toujours quelque chose à comprendre dans une oeuvre d'art ?
Est ce toujours important de la "comprendre" ?
La seule nouveauté (et encore, c'est un phénomène assez
franco-français) résidant peut-être dans l'institutionnalisation du
truc, avec labos de recherches et artistes "subventionnés" d'une
manière différente du mécénat d'autrefois.
La seule nouveauté (et encore, c'est un phénomène assez
franco-français) résidant peut-être dans l'institutionnalisation du
truc, avec labos de recherches et artistes "subventionnés" d'une
manière différente du mécénat d'autrefois.
La seule nouveauté (et encore, c'est un phénomène assez
franco-français) résidant peut-être dans l'institutionnalisation du
truc, avec labos de recherches et artistes "subventionnés" d'une
manière différente du mécénat d'autrefois.
En ce qui me concerne j'aime répondre non à ta question, mis à part quelques
exemples typiques comme par exemple Mondrian, dont l'oeuvre finale mérite
qu'on s'attarde au cheminement* dans lequel on trouvera des explications.
Ce n'est pas pour autant qu'on appréciera - et qu'on comprendra - j'en
conviens parfaitement :-)
En ce qui me concerne j'aime répondre non à ta question, mis à part quelques
exemples typiques comme par exemple Mondrian, dont l'oeuvre finale mérite
qu'on s'attarde au cheminement* dans lequel on trouvera des explications.
Ce n'est pas pour autant qu'on appréciera - et qu'on comprendra - j'en
conviens parfaitement :-)
En ce qui me concerne j'aime répondre non à ta question, mis à part quelques
exemples typiques comme par exemple Mondrian, dont l'oeuvre finale mérite
qu'on s'attarde au cheminement* dans lequel on trouvera des explications.
Ce n'est pas pour autant qu'on appréciera - et qu'on comprendra - j'en
conviens parfaitement :-)
On peut aussi s'intéresser aux journées portes ouvertes des ateliers
d'artistes. Se bouger, quoi. Être curieux. Pour que les artistes et le
public se rencontrent, à mon avis, il faut que chacun fasse sa part du
chemin.
Ce qui, à mon avis, ne répondrait pas nécessairement au problème
d'accessibilité des oeuvres (des artistes) modernes. J'ai fait la visite de
l'IRCAM - il y a queeeeelques temps - et ce n'est pas pour ça que j'ai
considéré l'oeuvre de Boulez... hmmm... comme il se doit.
Est-il nécessaire de rencontrer B. Descamps pour s'éclater en photo ?! Nous
sommes bien d'accord qu'on peut faire de la photo sans faire de l'art et en ne
connaissant que Cartier-Bresson ? ;-)
On peut aussi s'intéresser aux journées portes ouvertes des ateliers
d'artistes. Se bouger, quoi. Être curieux. Pour que les artistes et le
public se rencontrent, à mon avis, il faut que chacun fasse sa part du
chemin.
Ce qui, à mon avis, ne répondrait pas nécessairement au problème
d'accessibilité des oeuvres (des artistes) modernes. J'ai fait la visite de
l'IRCAM - il y a queeeeelques temps - et ce n'est pas pour ça que j'ai
considéré l'oeuvre de Boulez... hmmm... comme il se doit.
Est-il nécessaire de rencontrer B. Descamps pour s'éclater en photo ?! Nous
sommes bien d'accord qu'on peut faire de la photo sans faire de l'art et en ne
connaissant que Cartier-Bresson ? ;-)
On peut aussi s'intéresser aux journées portes ouvertes des ateliers
d'artistes. Se bouger, quoi. Être curieux. Pour que les artistes et le
public se rencontrent, à mon avis, il faut que chacun fasse sa part du
chemin.
Ce qui, à mon avis, ne répondrait pas nécessairement au problème
d'accessibilité des oeuvres (des artistes) modernes. J'ai fait la visite de
l'IRCAM - il y a queeeeelques temps - et ce n'est pas pour ça que j'ai
considéré l'oeuvre de Boulez... hmmm... comme il se doit.
Est-il nécessaire de rencontrer B. Descamps pour s'éclater en photo ?! Nous
sommes bien d'accord qu'on peut faire de la photo sans faire de l'art et en ne
connaissant que Cartier-Bresson ? ;-)
Y a t'il toujours quelque chose à comprendre dans une oeuvre d'art ?
Est ce toujours important de la "comprendre" ?
Y a t'il toujours quelque chose à comprendre dans une oeuvre d'art ?
Est ce toujours important de la "comprendre" ?
Y a t'il toujours quelque chose à comprendre dans une oeuvre d'art ?
Est ce toujours important de la "comprendre" ?
Florent Pessaud wrote:Des "vulgarisateurs" de l'Art, plus ou moins talentueux, il y en a
plein, de André Rieu à Doisneau en passant par les magasins de poster.
A te relire, je sais pas si on ne se méprend pas sur la sens de
"vulgariser". Il ne s'agit pas de produire des oeuvres plus faciles
d'accès pour le grand-public, mais de lui donner des clés d'accès à des
oeuvres complexes.
Florent Pessaud wrote:
Des "vulgarisateurs" de l'Art, plus ou moins talentueux, il y en a
plein, de André Rieu à Doisneau en passant par les magasins de poster.
A te relire, je sais pas si on ne se méprend pas sur la sens de
"vulgariser". Il ne s'agit pas de produire des oeuvres plus faciles
d'accès pour le grand-public, mais de lui donner des clés d'accès à des
oeuvres complexes.
Florent Pessaud wrote:Des "vulgarisateurs" de l'Art, plus ou moins talentueux, il y en a
plein, de André Rieu à Doisneau en passant par les magasins de poster.
A te relire, je sais pas si on ne se méprend pas sur la sens de
"vulgariser". Il ne s'agit pas de produire des oeuvres plus faciles
d'accès pour le grand-public, mais de lui donner des clés d'accès à des
oeuvres complexes.
Est-il vraiment nécessaire de comprendre ce qu'un auteur à voulu exprimer ?
Je trouve plus utile de comprendre ce que je ressens devant telle oeuvre.
Est-il vraiment nécessaire de comprendre ce qu'un auteur à voulu exprimer ?
Je trouve plus utile de comprendre ce que je ressens devant telle oeuvre.
Est-il vraiment nécessaire de comprendre ce qu'un auteur à voulu exprimer ?
Je trouve plus utile de comprendre ce que je ressens devant telle oeuvre.
En gros, Zola répond, avec plus d'un siècle d'avance, à tes
objections :
Zola dénonce l'inaccessibilité de la culture à la foule, dans ce fil on se
plaint que l'art contemporain est hermétique au plus grand nombre, j'ai du
mal à y voir un antagonisme.
Une fois de plus, personne ne remet en cause le fait que tout art est une
construction et qu'une oeuvre même figurative regorge de codes et de
concepts inaccessibles sans les clés. Je maintiens que les époux Arnolfini
de Van Eyck est une oeuvre beaucoup plus intelligible, toute cultures
confondues, que le porte-bouteilles de Duchamp.
Bien sûr, je ne peux pas le prouver.
Toi, tu dis que les problématiques étant les mêmes, cela montre qu'elles
sont absurdes. Moi, je soutiens que les critiques qu'il a faites sont
toujours d'actualité, que nous sommes en quelque sorte ses héritiers, et j'y
vois plus un parallèle qu'une contradiction.
En gros, Zola répond, avec plus d'un siècle d'avance, à tes
objections :
Zola dénonce l'inaccessibilité de la culture à la foule, dans ce fil on se
plaint que l'art contemporain est hermétique au plus grand nombre, j'ai du
mal à y voir un antagonisme.
Une fois de plus, personne ne remet en cause le fait que tout art est une
construction et qu'une oeuvre même figurative regorge de codes et de
concepts inaccessibles sans les clés. Je maintiens que les époux Arnolfini
de Van Eyck est une oeuvre beaucoup plus intelligible, toute cultures
confondues, que le porte-bouteilles de Duchamp.
Bien sûr, je ne peux pas le prouver.
Toi, tu dis que les problématiques étant les mêmes, cela montre qu'elles
sont absurdes. Moi, je soutiens que les critiques qu'il a faites sont
toujours d'actualité, que nous sommes en quelque sorte ses héritiers, et j'y
vois plus un parallèle qu'une contradiction.
En gros, Zola répond, avec plus d'un siècle d'avance, à tes
objections :
Zola dénonce l'inaccessibilité de la culture à la foule, dans ce fil on se
plaint que l'art contemporain est hermétique au plus grand nombre, j'ai du
mal à y voir un antagonisme.
Une fois de plus, personne ne remet en cause le fait que tout art est une
construction et qu'une oeuvre même figurative regorge de codes et de
concepts inaccessibles sans les clés. Je maintiens que les époux Arnolfini
de Van Eyck est une oeuvre beaucoup plus intelligible, toute cultures
confondues, que le porte-bouteilles de Duchamp.
Bien sûr, je ne peux pas le prouver.
Toi, tu dis que les problématiques étant les mêmes, cela montre qu'elles
sont absurdes. Moi, je soutiens que les critiques qu'il a faites sont
toujours d'actualité, que nous sommes en quelque sorte ses héritiers, et j'y
vois plus un parallèle qu'une contradiction.