Et je reviens encore sur cet argument : reprends n'importe quelle
querelle historique sur "l'art contemporain", tu retrouveras déjà
l'argument que tu donnes.
?
L'art contemporain, au sens strict du terme (l'art pratiqué par des
contemporains) a toujours été au coeur de polémiques telles que
celle-ci, et ceci depuis l'Antiquité.
Et, depuis l'Antiquité, une majorité de personnes pense que l'art
contemporain est "hermétique" ou "décadent", essentiellement parce
qu'il est nouveau, qu'il explore de nouvelles formes qui déroutent les
contemporains.
Besoin d'initiation pour écouter Mozart ? Non.
Oui.
Besoin d'initiation pour admirer un Raphaël ? Non.
Oui.
besoin d'initiation pour se laisser bercer par les sonorités d'un poême?
Oui.
Besoin d'initiation pour se laisser séduire par la chorégraphie d'un
ballet ? Non.
Oui.
Pour apprécier une oeuvre d'art, *quelle qu'elle soit*, on peut soit
s'appuyer sur l'affect, soit sur ce que tu appelles une "initiation".
Et c'est aussi vrai pour Raphaël que pour Mirò.
Après, bien sûr, nous (en Occident) baignons depuis la plus tendre
enfance dans une culture "classique", donc l'initiation nécessaire
pour apprécier Raphaël ou Mozart on la fait sans même en avoir
conscience.
Mais croire que ce sont des oeuvres d'art plus "accessibles" est un
gros leurre.
Deux exemples au hasard :
- Toute la culture arabo-musulmane prohibe la représentation
figurative.
La culture picturale "classique" dans cette culture
tournera plutôt autour de la calligraphie, des motifs géométriques ...
Pour quelqu'un élevé dans cette culture, l'art pictural contemporain
serait beaucoup plus "évident" à appréhender qu'un tableau de Rubens
- Les musiques traditionnelles africaines reposent sur des
constructions rythmiques et des modes très différents de la musique
européenne. Ici encore, quelqu'un élevé dans cette culture trouvera
très accessible l'oeuvre de Steve Reich, basée sur des modes qui
appartiennent à leur référent culturel (polyrythmies, structures
répététitives) et incompréhensible l'oeuvre de Mozart.
Mais, là ou on ne se rejoint pas, c'est que tu définis du coup l'art
contemporain comme "difficilement abordable", ce qui sous-entend pour
moi une certaine "faute", un défaut de cet art contemporain. Ce que je
conteste
Je ne vois pas le rapport.
Il m'apparaît comme évident pourtant
Tu ne serais pas en train de faire une quelconque interprétation de mes
propos en relation avec ma personnalité ?
Pas mon genre, non.
Et je reviens encore sur cet argument : reprends n'importe quelle
querelle historique sur "l'art contemporain", tu retrouveras déjà
l'argument que tu donnes.
?
L'art contemporain, au sens strict du terme (l'art pratiqué par des
contemporains) a toujours été au coeur de polémiques telles que
celle-ci, et ceci depuis l'Antiquité.
Et, depuis l'Antiquité, une majorité de personnes pense que l'art
contemporain est "hermétique" ou "décadent", essentiellement parce
qu'il est nouveau, qu'il explore de nouvelles formes qui déroutent les
contemporains.
Besoin d'initiation pour écouter Mozart ? Non.
Oui.
Besoin d'initiation pour admirer un Raphaël ? Non.
Oui.
besoin d'initiation pour se laisser bercer par les sonorités d'un poême?
Oui.
Besoin d'initiation pour se laisser séduire par la chorégraphie d'un
ballet ? Non.
Oui.
Pour apprécier une oeuvre d'art, *quelle qu'elle soit*, on peut soit
s'appuyer sur l'affect, soit sur ce que tu appelles une "initiation".
Et c'est aussi vrai pour Raphaël que pour Mirò.
Après, bien sûr, nous (en Occident) baignons depuis la plus tendre
enfance dans une culture "classique", donc l'initiation nécessaire
pour apprécier Raphaël ou Mozart on la fait sans même en avoir
conscience.
Mais croire que ce sont des oeuvres d'art plus "accessibles" est un
gros leurre.
Deux exemples au hasard :
- Toute la culture arabo-musulmane prohibe la représentation
figurative.
La culture picturale "classique" dans cette culture
tournera plutôt autour de la calligraphie, des motifs géométriques ...
Pour quelqu'un élevé dans cette culture, l'art pictural contemporain
serait beaucoup plus "évident" à appréhender qu'un tableau de Rubens
- Les musiques traditionnelles africaines reposent sur des
constructions rythmiques et des modes très différents de la musique
européenne. Ici encore, quelqu'un élevé dans cette culture trouvera
très accessible l'oeuvre de Steve Reich, basée sur des modes qui
appartiennent à leur référent culturel (polyrythmies, structures
répététitives) et incompréhensible l'oeuvre de Mozart.
Mais, là ou on ne se rejoint pas, c'est que tu définis du coup l'art
contemporain comme "difficilement abordable", ce qui sous-entend pour
moi une certaine "faute", un défaut de cet art contemporain. Ce que je
conteste
Je ne vois pas le rapport.
Il m'apparaît comme évident pourtant
Tu ne serais pas en train de faire une quelconque interprétation de mes
propos en relation avec ma personnalité ?
Pas mon genre, non.
Et je reviens encore sur cet argument : reprends n'importe quelle
querelle historique sur "l'art contemporain", tu retrouveras déjà
l'argument que tu donnes.
?
L'art contemporain, au sens strict du terme (l'art pratiqué par des
contemporains) a toujours été au coeur de polémiques telles que
celle-ci, et ceci depuis l'Antiquité.
Et, depuis l'Antiquité, une majorité de personnes pense que l'art
contemporain est "hermétique" ou "décadent", essentiellement parce
qu'il est nouveau, qu'il explore de nouvelles formes qui déroutent les
contemporains.
Besoin d'initiation pour écouter Mozart ? Non.
Oui.
Besoin d'initiation pour admirer un Raphaël ? Non.
Oui.
besoin d'initiation pour se laisser bercer par les sonorités d'un poême?
Oui.
Besoin d'initiation pour se laisser séduire par la chorégraphie d'un
ballet ? Non.
Oui.
Pour apprécier une oeuvre d'art, *quelle qu'elle soit*, on peut soit
s'appuyer sur l'affect, soit sur ce que tu appelles une "initiation".
Et c'est aussi vrai pour Raphaël que pour Mirò.
Après, bien sûr, nous (en Occident) baignons depuis la plus tendre
enfance dans une culture "classique", donc l'initiation nécessaire
pour apprécier Raphaël ou Mozart on la fait sans même en avoir
conscience.
Mais croire que ce sont des oeuvres d'art plus "accessibles" est un
gros leurre.
Deux exemples au hasard :
- Toute la culture arabo-musulmane prohibe la représentation
figurative.
La culture picturale "classique" dans cette culture
tournera plutôt autour de la calligraphie, des motifs géométriques ...
Pour quelqu'un élevé dans cette culture, l'art pictural contemporain
serait beaucoup plus "évident" à appréhender qu'un tableau de Rubens
- Les musiques traditionnelles africaines reposent sur des
constructions rythmiques et des modes très différents de la musique
européenne. Ici encore, quelqu'un élevé dans cette culture trouvera
très accessible l'oeuvre de Steve Reich, basée sur des modes qui
appartiennent à leur référent culturel (polyrythmies, structures
répététitives) et incompréhensible l'oeuvre de Mozart.
Mais, là ou on ne se rejoint pas, c'est que tu définis du coup l'art
contemporain comme "difficilement abordable", ce qui sous-entend pour
moi une certaine "faute", un défaut de cet art contemporain. Ce que je
conteste
Je ne vois pas le rapport.
Il m'apparaît comme évident pourtant
Tu ne serais pas en train de faire une quelconque interprétation de mes
propos en relation avec ma personnalité ?
Pas mon genre, non.
Zola croit en l'Éducation, il pense donc que plus le peuple sera cultivé,
plus il pourra apprécier l'art. Hélas, ça n'a pas du tout marché comme ça :
plus le peuple a été éduqué, plus l'art s'en est éloigné.
Voilà plus d'un
siècle maintenant que les états s'efforcent d'inculquer à l'ensemble de leur
population on va dire les valeurs bourgeoises du XIXème, voila plus d'un
siècle que l'art se dérobe des masses par des pirouettes en tout genre.
L'espace qui sépare le vulgum pecus de son art me paraît plus grand
maintenant qu'à la fin du XIXème. Vu la quantité d'ouvrages religieux et de
monuments publics, je suis persuadé que la population de l'époque, aussi
inculte fut-elle, était beaucoup plus proche des oeuvres de leur temps que
la nôtre de celles des plasticiens contemporains.
Et pourtant, ce n'est pas faute d'en connaître. La culture de l'ensemble des
occidentaux est considérablement plus grande aujourd'hui qu'il y a 100 ans,
les livres, les magazines et la télé diffusent de plus en plus, les musées
ont ouvert leur portes, en France l'enseignement des Arts Plastiques est
obligatoire jusqu'en troisième, le Ministère de la Culture a mis en place
les Fonds Régionaux d'Art Contemporain qui, dans chaque région, sont
financés par les fonds publics et sont censé promouvoir les Arts Plastiques
et l'acquisition d'oeuvres contemporaines, etc. Alors ?
Malgré ce système le fossé ne me semble ni comblé ni en voie de l'être :
l'art et la culture ont beau être devenus un véritable business, les
doléances perdurent. Empreint lui aussi des valeurs bourgeoises du XIXème,
l'art ne veut pas - mais absolument pas - être rattrapé : être populaire
quelle horreur - on trouve dans ce fil maints traits qui l'indiquent.
Voilà. Cette obligation qui de nos jour anime l'art, et dont l'article-là se
fait l'écho - décidément de plus en plus révélateur d'un méprisable courant
de pensée, cet article - cette recherche perpétuelle, cette nouveauté
permanente, tu veux que je te dise ? C'est à la fois le moteur d'un
consumérisme colossal et la volonté à se dérober sans cesse. Beurk.
Zola croit en l'Éducation, il pense donc que plus le peuple sera cultivé,
plus il pourra apprécier l'art. Hélas, ça n'a pas du tout marché comme ça :
plus le peuple a été éduqué, plus l'art s'en est éloigné.
Voilà plus d'un
siècle maintenant que les états s'efforcent d'inculquer à l'ensemble de leur
population on va dire les valeurs bourgeoises du XIXème, voila plus d'un
siècle que l'art se dérobe des masses par des pirouettes en tout genre.
L'espace qui sépare le vulgum pecus de son art me paraît plus grand
maintenant qu'à la fin du XIXème. Vu la quantité d'ouvrages religieux et de
monuments publics, je suis persuadé que la population de l'époque, aussi
inculte fut-elle, était beaucoup plus proche des oeuvres de leur temps que
la nôtre de celles des plasticiens contemporains.
Et pourtant, ce n'est pas faute d'en connaître. La culture de l'ensemble des
occidentaux est considérablement plus grande aujourd'hui qu'il y a 100 ans,
les livres, les magazines et la télé diffusent de plus en plus, les musées
ont ouvert leur portes, en France l'enseignement des Arts Plastiques est
obligatoire jusqu'en troisième, le Ministère de la Culture a mis en place
les Fonds Régionaux d'Art Contemporain qui, dans chaque région, sont
financés par les fonds publics et sont censé promouvoir les Arts Plastiques
et l'acquisition d'oeuvres contemporaines, etc. Alors ?
Malgré ce système le fossé ne me semble ni comblé ni en voie de l'être :
l'art et la culture ont beau être devenus un véritable business, les
doléances perdurent. Empreint lui aussi des valeurs bourgeoises du XIXème,
l'art ne veut pas - mais absolument pas - être rattrapé : être populaire
quelle horreur - on trouve dans ce fil maints traits qui l'indiquent.
Voilà. Cette obligation qui de nos jour anime l'art, et dont l'article-là se
fait l'écho - décidément de plus en plus révélateur d'un méprisable courant
de pensée, cet article - cette recherche perpétuelle, cette nouveauté
permanente, tu veux que je te dise ? C'est à la fois le moteur d'un
consumérisme colossal et la volonté à se dérober sans cesse. Beurk.
Zola croit en l'Éducation, il pense donc que plus le peuple sera cultivé,
plus il pourra apprécier l'art. Hélas, ça n'a pas du tout marché comme ça :
plus le peuple a été éduqué, plus l'art s'en est éloigné.
Voilà plus d'un
siècle maintenant que les états s'efforcent d'inculquer à l'ensemble de leur
population on va dire les valeurs bourgeoises du XIXème, voila plus d'un
siècle que l'art se dérobe des masses par des pirouettes en tout genre.
L'espace qui sépare le vulgum pecus de son art me paraît plus grand
maintenant qu'à la fin du XIXème. Vu la quantité d'ouvrages religieux et de
monuments publics, je suis persuadé que la population de l'époque, aussi
inculte fut-elle, était beaucoup plus proche des oeuvres de leur temps que
la nôtre de celles des plasticiens contemporains.
Et pourtant, ce n'est pas faute d'en connaître. La culture de l'ensemble des
occidentaux est considérablement plus grande aujourd'hui qu'il y a 100 ans,
les livres, les magazines et la télé diffusent de plus en plus, les musées
ont ouvert leur portes, en France l'enseignement des Arts Plastiques est
obligatoire jusqu'en troisième, le Ministère de la Culture a mis en place
les Fonds Régionaux d'Art Contemporain qui, dans chaque région, sont
financés par les fonds publics et sont censé promouvoir les Arts Plastiques
et l'acquisition d'oeuvres contemporaines, etc. Alors ?
Malgré ce système le fossé ne me semble ni comblé ni en voie de l'être :
l'art et la culture ont beau être devenus un véritable business, les
doléances perdurent. Empreint lui aussi des valeurs bourgeoises du XIXème,
l'art ne veut pas - mais absolument pas - être rattrapé : être populaire
quelle horreur - on trouve dans ce fil maints traits qui l'indiquent.
Voilà. Cette obligation qui de nos jour anime l'art, et dont l'article-là se
fait l'écho - décidément de plus en plus révélateur d'un méprisable courant
de pensée, cet article - cette recherche perpétuelle, cette nouveauté
permanente, tu veux que je te dise ? C'est à la fois le moteur d'un
consumérisme colossal et la volonté à se dérober sans cesse. Beurk.
"Bour-Brown" wrote in message news:<chl6o6$b8l$...L'espace qui sépare le vulgum pecus de son art me paraît plus grand
maintenant qu'à la fin du XIXème. Vu la quantité d'ouvrages religieux et de
monuments publics, je suis persuadé que la population de l'époque, aussi
inculte fut-elle, était beaucoup plus proche des oeuvres de leur temps que
la nôtre de celles des plasticiens contemporains.
J'en doute, j'en doute beaucoup... /L'assomoir/ toujours... La
population de la fin du XIXè savait au mieux lire, et n'avait pas non
plus un accès aisé à l'art, même religieux. Et les monuments publics,
dans les quartiers populaires, ...
"Bour-Brown" <Bour-Brown@wanadoo.fr> wrote in message news:<chl6o6$b8l$1@news-reader2.wanadoo.fr>...
L'espace qui sépare le vulgum pecus de son art me paraît plus grand
maintenant qu'à la fin du XIXème. Vu la quantité d'ouvrages religieux et de
monuments publics, je suis persuadé que la population de l'époque, aussi
inculte fut-elle, était beaucoup plus proche des oeuvres de leur temps que
la nôtre de celles des plasticiens contemporains.
J'en doute, j'en doute beaucoup... /L'assomoir/ toujours... La
population de la fin du XIXè savait au mieux lire, et n'avait pas non
plus un accès aisé à l'art, même religieux. Et les monuments publics,
dans les quartiers populaires, ...
"Bour-Brown" wrote in message news:<chl6o6$b8l$...L'espace qui sépare le vulgum pecus de son art me paraît plus grand
maintenant qu'à la fin du XIXème. Vu la quantité d'ouvrages religieux et de
monuments publics, je suis persuadé que la population de l'époque, aussi
inculte fut-elle, était beaucoup plus proche des oeuvres de leur temps que
la nôtre de celles des plasticiens contemporains.
J'en doute, j'en doute beaucoup... /L'assomoir/ toujours... La
population de la fin du XIXè savait au mieux lire, et n'avait pas non
plus un accès aisé à l'art, même religieux. Et les monuments publics,
dans les quartiers populaires, ...
FiLH wrote:Je foisonne de contre-exemples.
Foisonne mon grand foisonne...
Les quels au fait ?
Géricault a fait avancer la peinture vers le Réalisme, précurseur du
David a-t-il fait avancer la peinture ? Pourtant l'école qu'il
représente est connu pour son académisme. C'est pourtant le grand
peintre, référence du Neo-Classicisme.
Idem pour Ingres, grand peintre mais enfermé dans son carcan de
conventions et de préjugés académiques.
C'est l'Histoire qui attribue un peintre phare à chaque courant
artistique. Celà ne signifie pas forcement que le peintre a fait avancer
la peinture. C'est même présomptueux d'affirmer qu'un peintre représente
un courant artistique et le tire vers une constante évolution.
FiLH <filh@filh.org> wrote:
Je foisonne de contre-exemples.
Foisonne mon grand foisonne...
Les quels au fait ?
Géricault a fait avancer la peinture vers le Réalisme, précurseur du
David a-t-il fait avancer la peinture ? Pourtant l'école qu'il
représente est connu pour son académisme. C'est pourtant le grand
peintre, référence du Neo-Classicisme.
Idem pour Ingres, grand peintre mais enfermé dans son carcan de
conventions et de préjugés académiques.
C'est l'Histoire qui attribue un peintre phare à chaque courant
artistique. Celà ne signifie pas forcement que le peintre a fait avancer
la peinture. C'est même présomptueux d'affirmer qu'un peintre représente
un courant artistique et le tire vers une constante évolution.
FiLH wrote:Je foisonne de contre-exemples.
Foisonne mon grand foisonne...
Les quels au fait ?
Géricault a fait avancer la peinture vers le Réalisme, précurseur du
David a-t-il fait avancer la peinture ? Pourtant l'école qu'il
représente est connu pour son académisme. C'est pourtant le grand
peintre, référence du Neo-Classicisme.
Idem pour Ingres, grand peintre mais enfermé dans son carcan de
conventions et de préjugés académiques.
C'est l'Histoire qui attribue un peintre phare à chaque courant
artistique. Celà ne signifie pas forcement que le peintre a fait avancer
la peinture. C'est même présomptueux d'affirmer qu'un peintre représente
un courant artistique et le tire vers une constante évolution.
Fais comme tout le monde, vas-y au bluff :)
Est-il vraiment nécessaire de comprendre ce qu'un auteur à voulu
exprimer ?
Pour prendre du plaisir à contempler une oeuvre, non, pas
nécessairement.
Comprendre ce que l'auteur a voulu exprimer, c'est plus le boulot du
critique que du spectateur, et on peut vouloir n'être "que"
spectateur.
Après, chacun a sa manière de regarder, et même de "comprendre", une
oeuvre.
Comprendre le travail de l'artiste, c'est surtout intéressant quand,
justement, on ne "comprend" pas intuitivement une oeuvre, quand elle
laisse indifférent,
ou à contrario quand on a envie d'aller plus loin
dans la découverte d'une oeuvre qui nous a spontanément fasciné.
Comprendre, ça n'enlève pas la magie.
Je trouve plus utile de comprendre ce que je ressens devant telle
oeuvre.
En général, sauf peut-être pour des oeuvres conçues expressément pour
cela, ce que l'on ressent devant une oeuvre c'est ce que l'auteur
voulait qu'on ressente, donc c'est un peu la même chose.
Par exemple, les peintures rupestres de Lascaux, ont un retentissement
émotionnel (j'y reviens!) considérable chez moi. Je sais ne pas être le
seul.
Là, c'est un peu de la triche, parce que en plus de l'oeuvre en
elle-même il y a l'histoire.
Question intéressante d'ailleurs...
Pour les oeuvres "majeures" de l'humanité, style Joconde, Lascaux,
Venus de Milo, etc... , peut-on considérer la part mythique, qui est
maintenant une part prépondérante de l'admiration qu'on a pour ces
oeuvres, comme faisant partie de l'oeuvre ?
Regarderait-on la Joconde de la même manière sans la légende afférente
?
Et cette légende, peut-on maintenant la considérer comme "appartenant
à l'oeuvre" ou comme un parasitage de celle-ci ?
Que les puristes pardonnent mon intervention peut-être inconoclaste aux
yeux
de certains....
Au contraire, plus on est de fous et plus on rit et on échange.
Je ne pense pas que le but du débat (là ou il en est maintenant en
tout cas) soit d'amener une vérité officielle issue des puristes pour
éduquer les ignorant qui viennent d'acheter un APN...
Fais comme tout le monde, vas-y au bluff :)
Est-il vraiment nécessaire de comprendre ce qu'un auteur à voulu
exprimer ?
Pour prendre du plaisir à contempler une oeuvre, non, pas
nécessairement.
Comprendre ce que l'auteur a voulu exprimer, c'est plus le boulot du
critique que du spectateur, et on peut vouloir n'être "que"
spectateur.
Après, chacun a sa manière de regarder, et même de "comprendre", une
oeuvre.
Comprendre le travail de l'artiste, c'est surtout intéressant quand,
justement, on ne "comprend" pas intuitivement une oeuvre, quand elle
laisse indifférent,
ou à contrario quand on a envie d'aller plus loin
dans la découverte d'une oeuvre qui nous a spontanément fasciné.
Comprendre, ça n'enlève pas la magie.
Je trouve plus utile de comprendre ce que je ressens devant telle
oeuvre.
En général, sauf peut-être pour des oeuvres conçues expressément pour
cela, ce que l'on ressent devant une oeuvre c'est ce que l'auteur
voulait qu'on ressente, donc c'est un peu la même chose.
Par exemple, les peintures rupestres de Lascaux, ont un retentissement
émotionnel (j'y reviens!) considérable chez moi. Je sais ne pas être le
seul.
Là, c'est un peu de la triche, parce que en plus de l'oeuvre en
elle-même il y a l'histoire.
Question intéressante d'ailleurs...
Pour les oeuvres "majeures" de l'humanité, style Joconde, Lascaux,
Venus de Milo, etc... , peut-on considérer la part mythique, qui est
maintenant une part prépondérante de l'admiration qu'on a pour ces
oeuvres, comme faisant partie de l'oeuvre ?
Regarderait-on la Joconde de la même manière sans la légende afférente
?
Et cette légende, peut-on maintenant la considérer comme "appartenant
à l'oeuvre" ou comme un parasitage de celle-ci ?
Que les puristes pardonnent mon intervention peut-être inconoclaste aux
yeux
de certains....
Au contraire, plus on est de fous et plus on rit et on échange.
Je ne pense pas que le but du débat (là ou il en est maintenant en
tout cas) soit d'amener une vérité officielle issue des puristes pour
éduquer les ignorant qui viennent d'acheter un APN...
Fais comme tout le monde, vas-y au bluff :)
Est-il vraiment nécessaire de comprendre ce qu'un auteur à voulu
exprimer ?
Pour prendre du plaisir à contempler une oeuvre, non, pas
nécessairement.
Comprendre ce que l'auteur a voulu exprimer, c'est plus le boulot du
critique que du spectateur, et on peut vouloir n'être "que"
spectateur.
Après, chacun a sa manière de regarder, et même de "comprendre", une
oeuvre.
Comprendre le travail de l'artiste, c'est surtout intéressant quand,
justement, on ne "comprend" pas intuitivement une oeuvre, quand elle
laisse indifférent,
ou à contrario quand on a envie d'aller plus loin
dans la découverte d'une oeuvre qui nous a spontanément fasciné.
Comprendre, ça n'enlève pas la magie.
Je trouve plus utile de comprendre ce que je ressens devant telle
oeuvre.
En général, sauf peut-être pour des oeuvres conçues expressément pour
cela, ce que l'on ressent devant une oeuvre c'est ce que l'auteur
voulait qu'on ressente, donc c'est un peu la même chose.
Par exemple, les peintures rupestres de Lascaux, ont un retentissement
émotionnel (j'y reviens!) considérable chez moi. Je sais ne pas être le
seul.
Là, c'est un peu de la triche, parce que en plus de l'oeuvre en
elle-même il y a l'histoire.
Question intéressante d'ailleurs...
Pour les oeuvres "majeures" de l'humanité, style Joconde, Lascaux,
Venus de Milo, etc... , peut-on considérer la part mythique, qui est
maintenant une part prépondérante de l'admiration qu'on a pour ces
oeuvres, comme faisant partie de l'oeuvre ?
Regarderait-on la Joconde de la même manière sans la légende afférente
?
Et cette légende, peut-on maintenant la considérer comme "appartenant
à l'oeuvre" ou comme un parasitage de celle-ci ?
Que les puristes pardonnent mon intervention peut-être inconoclaste aux
yeux
de certains....
Au contraire, plus on est de fous et plus on rit et on échange.
Je ne pense pas que le but du débat (là ou il en est maintenant en
tout cas) soit d'amener une vérité officielle issue des puristes pour
éduquer les ignorant qui viennent d'acheter un APN...
La femme de ma vie, par exemple, [...] peut rester 20 minutes, fascinée, à
contempler la beauté d'un tableau blanc (et attention, elle sait
reconnaître un bon tableau blanc d'un sans intérêt) et elle se fait
profondément chier devant une peinture figurative, même les chefs d'oeuvre
du genre.
Je veux bien le croire. On a tous nos fascinations pour quelque chose qui
aux autres paraît dérisoire, quelque chose qui nous émeut mais dont nous ne
pouvons pas exprimer la sensation juste.
Disons que c'est un mouvement perpétuel, et que donc si tu trouve que
cette critique de "l'art contemporain est abscons" a un sens tu devras
nécessairement te limiter à l'art pariétal, qui est à peu près le
seul pour lequel on n'aie pas de traces écrites de polémiques entre
"anciens" et "modernes".
Bon, je veux bien que la structure des échanges sur un forum conduise aux
formules lapidaires, mais là, c'est carrément :
Critique raisonnée du culte de l'hermétisme ? => préhistoire.
La femme de ma vie, par exemple, [...] peut rester 20 minutes, fascinée, à
contempler la beauté d'un tableau blanc (et attention, elle sait
reconnaître un bon tableau blanc d'un sans intérêt) et elle se fait
profondément chier devant une peinture figurative, même les chefs d'oeuvre
du genre.
Je veux bien le croire. On a tous nos fascinations pour quelque chose qui
aux autres paraît dérisoire, quelque chose qui nous émeut mais dont nous ne
pouvons pas exprimer la sensation juste.
Disons que c'est un mouvement perpétuel, et que donc si tu trouve que
cette critique de "l'art contemporain est abscons" a un sens tu devras
nécessairement te limiter à l'art pariétal, qui est à peu près le
seul pour lequel on n'aie pas de traces écrites de polémiques entre
"anciens" et "modernes".
Bon, je veux bien que la structure des échanges sur un forum conduise aux
formules lapidaires, mais là, c'est carrément :
Critique raisonnée du culte de l'hermétisme ? => préhistoire.
La femme de ma vie, par exemple, [...] peut rester 20 minutes, fascinée, à
contempler la beauté d'un tableau blanc (et attention, elle sait
reconnaître un bon tableau blanc d'un sans intérêt) et elle se fait
profondément chier devant une peinture figurative, même les chefs d'oeuvre
du genre.
Je veux bien le croire. On a tous nos fascinations pour quelque chose qui
aux autres paraît dérisoire, quelque chose qui nous émeut mais dont nous ne
pouvons pas exprimer la sensation juste.
Disons que c'est un mouvement perpétuel, et que donc si tu trouve que
cette critique de "l'art contemporain est abscons" a un sens tu devras
nécessairement te limiter à l'art pariétal, qui est à peu près le
seul pour lequel on n'aie pas de traces écrites de polémiques entre
"anciens" et "modernes".
Bon, je veux bien que la structure des échanges sur un forum conduise aux
formules lapidaires, mais là, c'est carrément :
Critique raisonnée du culte de l'hermétisme ? => préhistoire.
Fais comme tout le monde, vas-y au bluff :)
Est-il vraiment nécessaire de comprendre ce qu'un auteur à voulu
exprimer ?
Pour prendre du plaisir à contempler une oeuvre, non, pas
nécessairement.
Comprendre ce que l'auteur a voulu exprimer, c'est plus le boulot du
critique que du spectateur, et on peut vouloir n'être "que"
spectateur.
Après, chacun a sa manière de regarder, et même de "comprendre", une
oeuvre.
Comprendre le travail de l'artiste, c'est surtout intéressant quand,
justement, on ne "comprend" pas intuitivement une oeuvre, quand elle
laisse indifférent,
ou à contrario quand on a envie d'aller plus loin
dans la découverte d'une oeuvre qui nous a spontanément fasciné.
Comprendre, ça n'enlève pas la magie.
Je trouve plus utile de comprendre ce que je ressens devant telle
oeuvre.
En général, sauf peut-être pour des oeuvres conçues expressément pour
cela, ce que l'on ressent devant une oeuvre c'est ce que l'auteur
voulait qu'on ressente, donc c'est un peu la même chose.
Par exemple, les peintures rupestres de Lascaux, ont un retentissement
émotionnel (j'y reviens!) considérable chez moi. Je sais ne pas être le
seul.
Là, c'est un peu de la triche, parce que en plus de l'oeuvre en
elle-même il y a l'histoire.
Question intéressante d'ailleurs...
Pour les oeuvres "majeures" de l'humanité, style Joconde, Lascaux,
Venus de Milo, etc... , peut-on considérer la part mythique, qui est
maintenant une part prépondérante de l'admiration qu'on a pour ces
oeuvres, comme faisant partie de l'oeuvre ?
Regarderait-on la Joconde de la même manière sans la légende afférente
?
Et cette légende, peut-on maintenant la considérer comme "appartenant
à l'oeuvre" ou comme un parasitage de celle-ci ?
Que les puristes pardonnent mon intervention peut-être inconoclaste aux
yeux
de certains....
Au contraire, plus on est de fous et plus on rit et on échange.
Je ne pense pas que le but du débat (là ou il en est maintenant en
tout cas) soit d'amener une vérité officielle issue des puristes pour
éduquer les ignorant qui viennent d'acheter un APN...
Fais comme tout le monde, vas-y au bluff :)
Est-il vraiment nécessaire de comprendre ce qu'un auteur à voulu
exprimer ?
Pour prendre du plaisir à contempler une oeuvre, non, pas
nécessairement.
Comprendre ce que l'auteur a voulu exprimer, c'est plus le boulot du
critique que du spectateur, et on peut vouloir n'être "que"
spectateur.
Après, chacun a sa manière de regarder, et même de "comprendre", une
oeuvre.
Comprendre le travail de l'artiste, c'est surtout intéressant quand,
justement, on ne "comprend" pas intuitivement une oeuvre, quand elle
laisse indifférent,
ou à contrario quand on a envie d'aller plus loin
dans la découverte d'une oeuvre qui nous a spontanément fasciné.
Comprendre, ça n'enlève pas la magie.
Je trouve plus utile de comprendre ce que je ressens devant telle
oeuvre.
En général, sauf peut-être pour des oeuvres conçues expressément pour
cela, ce que l'on ressent devant une oeuvre c'est ce que l'auteur
voulait qu'on ressente, donc c'est un peu la même chose.
Par exemple, les peintures rupestres de Lascaux, ont un retentissement
émotionnel (j'y reviens!) considérable chez moi. Je sais ne pas être le
seul.
Là, c'est un peu de la triche, parce que en plus de l'oeuvre en
elle-même il y a l'histoire.
Question intéressante d'ailleurs...
Pour les oeuvres "majeures" de l'humanité, style Joconde, Lascaux,
Venus de Milo, etc... , peut-on considérer la part mythique, qui est
maintenant une part prépondérante de l'admiration qu'on a pour ces
oeuvres, comme faisant partie de l'oeuvre ?
Regarderait-on la Joconde de la même manière sans la légende afférente
?
Et cette légende, peut-on maintenant la considérer comme "appartenant
à l'oeuvre" ou comme un parasitage de celle-ci ?
Que les puristes pardonnent mon intervention peut-être inconoclaste aux
yeux
de certains....
Au contraire, plus on est de fous et plus on rit et on échange.
Je ne pense pas que le but du débat (là ou il en est maintenant en
tout cas) soit d'amener une vérité officielle issue des puristes pour
éduquer les ignorant qui viennent d'acheter un APN...
Fais comme tout le monde, vas-y au bluff :)
Est-il vraiment nécessaire de comprendre ce qu'un auteur à voulu
exprimer ?
Pour prendre du plaisir à contempler une oeuvre, non, pas
nécessairement.
Comprendre ce que l'auteur a voulu exprimer, c'est plus le boulot du
critique que du spectateur, et on peut vouloir n'être "que"
spectateur.
Après, chacun a sa manière de regarder, et même de "comprendre", une
oeuvre.
Comprendre le travail de l'artiste, c'est surtout intéressant quand,
justement, on ne "comprend" pas intuitivement une oeuvre, quand elle
laisse indifférent,
ou à contrario quand on a envie d'aller plus loin
dans la découverte d'une oeuvre qui nous a spontanément fasciné.
Comprendre, ça n'enlève pas la magie.
Je trouve plus utile de comprendre ce que je ressens devant telle
oeuvre.
En général, sauf peut-être pour des oeuvres conçues expressément pour
cela, ce que l'on ressent devant une oeuvre c'est ce que l'auteur
voulait qu'on ressente, donc c'est un peu la même chose.
Par exemple, les peintures rupestres de Lascaux, ont un retentissement
émotionnel (j'y reviens!) considérable chez moi. Je sais ne pas être le
seul.
Là, c'est un peu de la triche, parce que en plus de l'oeuvre en
elle-même il y a l'histoire.
Question intéressante d'ailleurs...
Pour les oeuvres "majeures" de l'humanité, style Joconde, Lascaux,
Venus de Milo, etc... , peut-on considérer la part mythique, qui est
maintenant une part prépondérante de l'admiration qu'on a pour ces
oeuvres, comme faisant partie de l'oeuvre ?
Regarderait-on la Joconde de la même manière sans la légende afférente
?
Et cette légende, peut-on maintenant la considérer comme "appartenant
à l'oeuvre" ou comme un parasitage de celle-ci ?
Que les puristes pardonnent mon intervention peut-être inconoclaste aux
yeux
de certains....
Au contraire, plus on est de fous et plus on rit et on échange.
Je ne pense pas que le but du débat (là ou il en est maintenant en
tout cas) soit d'amener une vérité officielle issue des puristes pour
éduquer les ignorant qui viennent d'acheter un APN...
Y a t'il toujours quelque chose à comprendre dans une oeuvre d'art ?
Est ce toujours important de la "comprendre" ?
En voilà une question qu'elle est bonne !
Entre une oeuvre qui se suffit à elle-même et une autre qui ne tient que par
les [nombreuses] explications *a priori* qu'on lui donnerait... notamment
par une rhétorique des plus complexes possibles. On en revient à la
comparaison entre art et philosophie (voire psychanalyse !).
En ce qui me concerne j'aime répondre non à ta question, mis à part quelques
exemples typiques comme par exemple Mondrian, dont l'oeuvre finale mérite
qu'on s'attarde au cheminement* dans lequel on trouvera des explications.
Y a t'il toujours quelque chose à comprendre dans une oeuvre d'art ?
Est ce toujours important de la "comprendre" ?
En voilà une question qu'elle est bonne !
Entre une oeuvre qui se suffit à elle-même et une autre qui ne tient que par
les [nombreuses] explications *a priori* qu'on lui donnerait... notamment
par une rhétorique des plus complexes possibles. On en revient à la
comparaison entre art et philosophie (voire psychanalyse !).
En ce qui me concerne j'aime répondre non à ta question, mis à part quelques
exemples typiques comme par exemple Mondrian, dont l'oeuvre finale mérite
qu'on s'attarde au cheminement* dans lequel on trouvera des explications.
Y a t'il toujours quelque chose à comprendre dans une oeuvre d'art ?
Est ce toujours important de la "comprendre" ?
En voilà une question qu'elle est bonne !
Entre une oeuvre qui se suffit à elle-même et une autre qui ne tient que par
les [nombreuses] explications *a priori* qu'on lui donnerait... notamment
par une rhétorique des plus complexes possibles. On en revient à la
comparaison entre art et philosophie (voire psychanalyse !).
En ce qui me concerne j'aime répondre non à ta question, mis à part quelques
exemples typiques comme par exemple Mondrian, dont l'oeuvre finale mérite
qu'on s'attarde au cheminement* dans lequel on trouvera des explications.
La nouveauté permanente est une constante de l'esprit humain que ce soit
dans l'art contemporain, les voitures, ou n'importe quoi d'autre.
La nouveauté permanente est une constante de l'esprit humain que ce soit
dans l'art contemporain, les voitures, ou n'importe quoi d'autre.
La nouveauté permanente est une constante de l'esprit humain que ce soit
dans l'art contemporain, les voitures, ou n'importe quoi d'autre.
Reste que, comme ce discours *est* une constante du discours
intellectuel humain, loin d'être toujours justifié, et même plus
souvent faux que vrai, il faut pouvoir le *démontrer* , que ce n'est
pas une réaction atavique contre le progrès.
Reste que, comme ce discours *est* une constante du discours
intellectuel humain, loin d'être toujours justifié, et même plus
souvent faux que vrai, il faut pouvoir le *démontrer* , que ce n'est
pas une réaction atavique contre le progrès.
Reste que, comme ce discours *est* une constante du discours
intellectuel humain, loin d'être toujours justifié, et même plus
souvent faux que vrai, il faut pouvoir le *démontrer* , que ce n'est
pas une réaction atavique contre le progrès.