«Fendre, ouvrir les mots, les phrases ou les propositions pour en
extraire les énoncés » (Gilles Deleuze). Tordre le matériau pictural,
photographique, musical : le triturer pour en briser les rigidités, les
pesanteurs, les n½uds afin de faire advenir des formes nouvelles,
c'est-à-dire des manières de voir différemment les choses, d'en produire
des visibilités, ces «évidences» propres à chaque époque : telle est la
mission d'un art contemporain.
Aussi, l'½uvre la plus réaliste, réputée la plus ressemblante, est-elle
le produit d'un travail avec le matériau. C'est une invention de formes,
une énonciation plutôt qu'un reflet d'état de choses.
Sa force de vérité, l'½uvre la puise dans ce travail d'énonciation avec
le matériau qui fait advenir des sens et des regards inouïs.
Nécessairement inactuels.
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Une toute petite minorité des artistes rencontrés ont quelque chose à exprimer et la technique nécessaire pour arriver à faire passer leurs idées, leur message.
D'autres ont des idées, qu'ils n'arrivent pas à exprimer correctement par manque d'aptitude technique.
Tu vois, je me demande si ce n'est pas là qu'il faut chercher la cause du ressentiment du plus grand nombre : ceux qui s'épuisent à acquérir une maîtrise technique passent aujourd'hui pour des besogneux, et ceux qui multiplient les installations éphémères et prétentieuses ont droit à la reconnaissance des milieux institutionnels.
Au final, je trouve que l'art rencontré dans ces foires internationales est trop souvent bien ennuyeux.
Et puis tous ces gens qui se prennent très au sérieux...
En plus.
Jean-Claude Ghislain a écrit
( 2q0qiaFpipe8U1@uni-berlin.de )
Une toute petite minorité des artistes rencontrés ont quelque chose à
exprimer et la technique nécessaire pour arriver à faire passer leurs
idées, leur message.
D'autres ont des idées, qu'ils n'arrivent pas à exprimer correctement par
manque d'aptitude technique.
Tu vois, je me demande si ce n'est pas là qu'il faut chercher la cause du
ressentiment du plus grand nombre : ceux qui s'épuisent à acquérir une
maîtrise technique passent aujourd'hui pour des besogneux, et ceux qui
multiplient les installations éphémères et prétentieuses ont droit à la
reconnaissance des milieux institutionnels.
Au final, je trouve que l'art rencontré dans ces foires internationales
est trop souvent bien ennuyeux.
Et puis tous ces gens qui se prennent très au sérieux...
Une toute petite minorité des artistes rencontrés ont quelque chose à exprimer et la technique nécessaire pour arriver à faire passer leurs idées, leur message.
D'autres ont des idées, qu'ils n'arrivent pas à exprimer correctement par manque d'aptitude technique.
Tu vois, je me demande si ce n'est pas là qu'il faut chercher la cause du ressentiment du plus grand nombre : ceux qui s'épuisent à acquérir une maîtrise technique passent aujourd'hui pour des besogneux, et ceux qui multiplient les installations éphémères et prétentieuses ont droit à la reconnaissance des milieux institutionnels.
Au final, je trouve que l'art rencontré dans ces foires internationales est trop souvent bien ennuyeux.
Et puis tous ces gens qui se prennent très au sérieux...
En plus.
pehache
"FiLH" a écrit dans le message de news: 1gjnbld.3kijbblx3zpdN%
En quoi l'art est différent des autres disciplines ?
Par exemple laisserait-on « la plupart des gens » définir ce qu'est la physique ?
Peut-être que je ne les connais pas, mais où sont les Hubert Reeves de l'art comtemporain, capables de rendre leur domaine accessible à tous, désireux de communiquer leur passion à des non-initiés ?
-- pehache enlever NOSPAM. etc... pour répondre / remove NOSPAM... to reply http://pehache.free.fr/public.html
"FiLH" <filh@filh.orgie> a écrit dans le message de news:
1gjnbld.3kijbblx3zpdN%filh@filh.orgie...
En quoi l'art est différent des autres disciplines ?
Par exemple laisserait-on « la plupart des gens » définir ce qu'est la
physique ?
Peut-être que je ne les connais pas, mais où sont les Hubert Reeves de l'art
comtemporain, capables de rendre leur domaine accessible à tous, désireux de
communiquer leur passion à des non-initiés ?
--
pehache
enlever NOSPAM. etc... pour répondre / remove NOSPAM... to reply
http://pehache.free.fr/public.html
"FiLH" a écrit dans le message de news: 1gjnbld.3kijbblx3zpdN%
En quoi l'art est différent des autres disciplines ?
Par exemple laisserait-on « la plupart des gens » définir ce qu'est la physique ?
Peut-être que je ne les connais pas, mais où sont les Hubert Reeves de l'art comtemporain, capables de rendre leur domaine accessible à tous, désireux de communiquer leur passion à des non-initiés ?
-- pehache enlever NOSPAM. etc... pour répondre / remove NOSPAM... to reply http://pehache.free.fr/public.html
Jean-Claude Ghislain
Oui, mais le marché de l'art n'est pas l'art.
On y rencontre une partie de l'art.
Et, comme je le faisais remarquer, contrairement à ce qui s'est dit, avec internet on peut de plus en plus facilement rencontrer des artistes sans passer justement par ces intermédiaires.
Discussion très houleuse tenue récemment... En tant qu'internaute je pense comme toi, je vois avec Internet une possibilité de se passer de quelques parasites, j'appelle parasites les gens qui font monter les prix sans apporter le moindre service. Le café en est un bon exemple, si souvent racheté et revendu dans de simples spéculations boursières. Mais les mentalités ne semblent pas encore vraiment prêtes, je sens beaucoup de réticence, même dans les jeunes.
C'est pas parce que les tomates des super marchés sont mauvaises qu'il faut arracher les plants de tomate du monde entier.
Ce n'est pas parce qu'il y a une pomme pourrie dans le panier qu'il faut jeter tout la récolte. Oui, je connais, c'est moi qui l'ai écrit.
Les peintres de hall d'hôtel aussi d'ailleurs :)
Effectivement ;-))
-- Jean-Claude Ghislain www.grimart.com
Oui, mais le marché de l'art n'est pas l'art.
On y rencontre une partie de l'art.
Et, comme je le faisais remarquer, contrairement à ce qui s'est dit, avec
internet on peut de plus en plus facilement rencontrer des artistes sans
passer justement par ces intermédiaires.
Discussion très houleuse tenue récemment... En tant qu'internaute je pense
comme toi, je vois avec Internet une possibilité de se passer de quelques
parasites, j'appelle parasites les gens qui font monter les prix sans
apporter le moindre service. Le café en est un bon exemple, si souvent
racheté et revendu dans de simples spéculations boursières. Mais les
mentalités ne semblent pas encore vraiment prêtes, je sens beaucoup de
réticence, même dans les jeunes.
C'est pas parce que les tomates des super marchés sont mauvaises qu'il
faut arracher les plants de tomate du monde entier.
Ce n'est pas parce qu'il y a une pomme pourrie dans le panier qu'il faut
jeter tout la récolte. Oui, je connais, c'est moi qui l'ai écrit.
Et, comme je le faisais remarquer, contrairement à ce qui s'est dit, avec internet on peut de plus en plus facilement rencontrer des artistes sans passer justement par ces intermédiaires.
Discussion très houleuse tenue récemment... En tant qu'internaute je pense comme toi, je vois avec Internet une possibilité de se passer de quelques parasites, j'appelle parasites les gens qui font monter les prix sans apporter le moindre service. Le café en est un bon exemple, si souvent racheté et revendu dans de simples spéculations boursières. Mais les mentalités ne semblent pas encore vraiment prêtes, je sens beaucoup de réticence, même dans les jeunes.
C'est pas parce que les tomates des super marchés sont mauvaises qu'il faut arracher les plants de tomate du monde entier.
Ce n'est pas parce qu'il y a une pomme pourrie dans le panier qu'il faut jeter tout la récolte. Oui, je connais, c'est moi qui l'ai écrit.
Les peintres de hall d'hôtel aussi d'ailleurs :)
Effectivement ;-))
-- Jean-Claude Ghislain www.grimart.com
filh
Bour-Brown wrote:
FiLH a écrit ( 1gjnbu1.1p8ixo41caen5gN% )
Ben oui mais tu dis aussi que tu n'es pas dupe de la prétendue confiscation.
Alors.. dupe ou pas ?
J'ai écrit ça, moi ?
Oui. Tu as écris que tu partageait ces idées. Et ces idées étaient précisément la dénonciation de cette prétendue duperie. Or pour dénoncer une duperie il faut ne plus être dupe (sinon on ne la voit pas la duperie puisqu'on est dupe).
Le reste n'est pas très intéressant le discours que tu as approuvé est tellement carricatural, enfilage de perles (microcomse, intellectuel, élitiste, intellectualiser, pseudo-esthète) que je ne vois pas comment finalement discuter sur un tas de conneries aussi grosses.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Bour-Brown <Bour-Brown@wanadoo.fr> wrote:
FiLH a écrit
( 1gjnbu1.1p8ixo41caen5gN%filh@filh.orgie )
Ben oui mais tu dis aussi que tu n'es pas dupe de la prétendue
confiscation.
Alors.. dupe ou pas ?
J'ai écrit ça, moi ?
Oui. Tu as écris que tu partageait ces idées. Et ces idées étaient
précisément la dénonciation de cette prétendue duperie. Or pour dénoncer
une duperie il faut ne plus être dupe (sinon on ne la voit pas la
duperie puisqu'on est dupe).
Le reste n'est pas très intéressant le discours que tu as approuvé est
tellement carricatural, enfilage de perles (microcomse, intellectuel,
élitiste, intellectualiser, pseudo-esthète) que je ne vois pas comment
finalement discuter sur un tas de conneries aussi grosses.
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Ben oui mais tu dis aussi que tu n'es pas dupe de la prétendue confiscation.
Alors.. dupe ou pas ?
J'ai écrit ça, moi ?
Oui. Tu as écris que tu partageait ces idées. Et ces idées étaient précisément la dénonciation de cette prétendue duperie. Or pour dénoncer une duperie il faut ne plus être dupe (sinon on ne la voit pas la duperie puisqu'on est dupe).
Le reste n'est pas très intéressant le discours que tu as approuvé est tellement carricatural, enfilage de perles (microcomse, intellectuel, élitiste, intellectualiser, pseudo-esthète) que je ne vois pas comment finalement discuter sur un tas de conneries aussi grosses.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
filh
Bour-Brown wrote:
FiLH a écrit ( 1gjnc45.o4uvgb3k60hzN% )
Je ne vois pas ce qui change. En quoi tu peux affirmer que les gens d'avant qui s'arrêtent à la surface de l'oeuvre sont différents des gens de maintenant qui s'arrêtent à la surface de l'oeuvre.
Je n'ai jamais laissé entendre que les gens étaient différents.
Mais si mais si...
On cherche encore la confiscation du complot des élites.
Ca, ce n'est pas mon invention.
Tu as dit que tu partageais ces idées en réponse au post de luisfrance.
Pas grave pas grave....
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Bour-Brown <Bour-Brown@wanadoo.fr> wrote:
FiLH a écrit
( 1gjnc45.o4uvgb3k60hzN%filh@filh.orgie )
Je ne vois pas ce qui change. En quoi tu peux affirmer que les gens
d'avant qui s'arrêtent à la surface de l'oeuvre sont différents des gens
de maintenant qui s'arrêtent à la surface de l'oeuvre.
Je n'ai jamais laissé entendre que les gens étaient différents.
Mais si mais si...
On cherche encore la confiscation du complot des élites.
Ca, ce n'est pas mon invention.
Tu as dit que tu partageais ces idées en réponse au post de luisfrance.
Pas grave pas grave....
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Je ne vois pas ce qui change. En quoi tu peux affirmer que les gens d'avant qui s'arrêtent à la surface de l'oeuvre sont différents des gens de maintenant qui s'arrêtent à la surface de l'oeuvre.
Je n'ai jamais laissé entendre que les gens étaient différents.
Mais si mais si...
On cherche encore la confiscation du complot des élites.
Ca, ce n'est pas mon invention.
Tu as dit que tu partageais ces idées en réponse au post de luisfrance.
Pas grave pas grave....
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
filh
Bour-Brown wrote:
FiLH a écrit
qui serait «élitiste», je suis intervenu quand un participant a dit qu'actuellement l'art est hermétique au plus grand nombre et qu'on lui dit
Non il a dit « est devenu ».
C'est là toute la différence.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Bour-Brown <Bour-Brown@wanadoo.fr> wrote:
FiLH a écrit
qui serait «élitiste», je suis intervenu quand un participant a dit
qu'actuellement l'art est hermétique au plus grand nombre et qu'on lui dit
Non il a dit « est devenu ».
C'est là toute la différence.
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
qui serait «élitiste», je suis intervenu quand un participant a dit qu'actuellement l'art est hermétique au plus grand nombre et qu'on lui dit
Non il a dit « est devenu ».
C'est là toute la différence.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Denis Vanneste
Au final, je trouve que l'art rencontré dans ces foires internationales est trop souvent bien ennuyeux.
Et puis tous ces gens qui se prennent très au sérieux...
Il faut peut-être aller le rencontrer ailleurs, l'art. Un exemple : quand je vais traîner mes guêtres au Quai de la Batterie, petit atelier-galerie d'art contemporain à Arras, je ne m'ennuie jamais et les artistes que j'y croise ne se prennent pas tous au sérieux, loin s'en faut. Je pourrais parler aussi de l'incroyable site des Petites Vitrines, au coeur du port de Dunkerque, et où j'ai passé une soirée follement amusante lors du vernissage de l'expo « Dieu sauve les grues ». On est loin du tralala des foires internationales, mais je pense que c'est dans ces petites structures que l'on a le plus de chances de rencontrer un art vivant, jubilatoire, et d'autant plus accessible qu'on peut y discuter avec les artistes...
-- Denis Vanneste
Au final, je trouve que l'art rencontré dans ces foires
internationales est trop souvent bien ennuyeux.
Et puis tous ces gens qui se prennent très au sérieux...
Il faut peut-être aller le rencontrer ailleurs, l'art. Un exemple :
quand je vais traîner mes guêtres au Quai de la Batterie, petit
atelier-galerie d'art contemporain à Arras, je ne m'ennuie jamais et
les artistes que j'y croise ne se prennent pas tous au sérieux, loin
s'en faut. Je pourrais parler aussi de l'incroyable site des Petites
Vitrines, au coeur du port de Dunkerque, et où j'ai passé une soirée
follement amusante lors du vernissage de l'expo « Dieu sauve les
grues ». On est loin du tralala des foires internationales, mais je
pense que c'est dans ces petites structures que l'on a le plus de
chances de rencontrer un art vivant, jubilatoire, et d'autant plus
accessible qu'on peut y discuter avec les artistes...
Au final, je trouve que l'art rencontré dans ces foires internationales est trop souvent bien ennuyeux.
Et puis tous ces gens qui se prennent très au sérieux...
Il faut peut-être aller le rencontrer ailleurs, l'art. Un exemple : quand je vais traîner mes guêtres au Quai de la Batterie, petit atelier-galerie d'art contemporain à Arras, je ne m'ennuie jamais et les artistes que j'y croise ne se prennent pas tous au sérieux, loin s'en faut. Je pourrais parler aussi de l'incroyable site des Petites Vitrines, au coeur du port de Dunkerque, et où j'ai passé une soirée follement amusante lors du vernissage de l'expo « Dieu sauve les grues ». On est loin du tralala des foires internationales, mais je pense que c'est dans ces petites structures que l'on a le plus de chances de rencontrer un art vivant, jubilatoire, et d'autant plus accessible qu'on peut y discuter avec les artistes...
-- Denis Vanneste
filh
Jean-Claude Ghislain wrote:
Oui, mais le marché de l'art n'est pas l'art.
On y rencontre une partie de l'art.
Ce qui m'épatte toujours c'est que malgrés tout on y trouve un certain nombre de bons artistes :)
Et, comme je le faisais remarquer, contrairement à ce qui s'est dit, avec internet on peut de plus en plus facilement rencontrer des artistes sans passer justement par ces intermédiaires.
Discussion très houleuse tenue récemment... En tant qu'internaute je pense comme toi, je vois avec Internet une possibilité de se passer de quelques parasites, j'appelle parasites les gens qui font monter les prix sans apporter le moindre service. Le café en est un bon exemple, si souvent racheté et revendu dans de simples spéculations boursières. Mais les mentalités ne semblent pas encore vraiment prêtes, je sens beaucoup de réticence, même dans les jeunes.
Un des problème de cette prise directe est qu'il n'y a personne pour valider ce que tu vois. Il y a tellement de choses produites qu'il est finalement difficile de savoir si ce qu'on voit c'est bien ou pas. Il faut une certaine force de caractère pour dire ça c'est bien, ça c'est nul.
C'est pas parce que les tomates des super marchés sont mauvaises qu'il faut arracher les plants de tomate du monde entier.
Ce n'est pas parce qu'il y a une pomme pourrie dans le panier qu'il faut jeter tout la récolte. Oui, je connais, c'est moi qui l'ai écrit.
C'est pour ça que ces attaques contre l'art en tant qu'objet monolithique m'agacent toujours.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Jean-Claude Ghislain <jcg@grimart.com> wrote:
Oui, mais le marché de l'art n'est pas l'art.
On y rencontre une partie de l'art.
Ce qui m'épatte toujours c'est que malgrés tout on y trouve un certain
nombre de bons artistes :)
Et, comme je le faisais remarquer, contrairement à ce qui s'est dit, avec
internet on peut de plus en plus facilement rencontrer des artistes sans
passer justement par ces intermédiaires.
Discussion très houleuse tenue récemment... En tant qu'internaute je pense
comme toi, je vois avec Internet une possibilité de se passer de quelques
parasites, j'appelle parasites les gens qui font monter les prix sans
apporter le moindre service. Le café en est un bon exemple, si souvent
racheté et revendu dans de simples spéculations boursières. Mais les
mentalités ne semblent pas encore vraiment prêtes, je sens beaucoup de
réticence, même dans les jeunes.
Un des problème de cette prise directe est qu'il n'y a personne pour
valider ce que tu vois. Il y a tellement de choses produites qu'il est
finalement difficile de savoir si ce qu'on voit c'est bien ou pas. Il
faut une certaine force de caractère pour dire ça c'est bien, ça c'est
nul.
C'est pas parce que les tomates des super marchés sont mauvaises qu'il
faut arracher les plants de tomate du monde entier.
Ce n'est pas parce qu'il y a une pomme pourrie dans le panier qu'il faut
jeter tout la récolte. Oui, je connais, c'est moi qui l'ai écrit.
C'est pour ça que ces attaques contre l'art en tant qu'objet
monolithique m'agacent toujours.
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Ce qui m'épatte toujours c'est que malgrés tout on y trouve un certain nombre de bons artistes :)
Et, comme je le faisais remarquer, contrairement à ce qui s'est dit, avec internet on peut de plus en plus facilement rencontrer des artistes sans passer justement par ces intermédiaires.
Discussion très houleuse tenue récemment... En tant qu'internaute je pense comme toi, je vois avec Internet une possibilité de se passer de quelques parasites, j'appelle parasites les gens qui font monter les prix sans apporter le moindre service. Le café en est un bon exemple, si souvent racheté et revendu dans de simples spéculations boursières. Mais les mentalités ne semblent pas encore vraiment prêtes, je sens beaucoup de réticence, même dans les jeunes.
Un des problème de cette prise directe est qu'il n'y a personne pour valider ce que tu vois. Il y a tellement de choses produites qu'il est finalement difficile de savoir si ce qu'on voit c'est bien ou pas. Il faut une certaine force de caractère pour dire ça c'est bien, ça c'est nul.
C'est pas parce que les tomates des super marchés sont mauvaises qu'il faut arracher les plants de tomate du monde entier.
Ce n'est pas parce qu'il y a une pomme pourrie dans le panier qu'il faut jeter tout la récolte. Oui, je connais, c'est moi qui l'ai écrit.
C'est pour ça que ces attaques contre l'art en tant qu'objet monolithique m'agacent toujours.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
jpw
"FiLH" a écrit
Enfin, je pense que les boitiers genre D70 tendent à ramener le numérique vers la photo argentique, mais que l'évolution photographique ne se fera pas ici. Elle se fera avec les petits compacts, les téléphones, les choses qui finalement exploitent au mieux les nouveautés du numérique (miniaturisation, légereté, coût très réduit).
tiens je pense comme toi
ça mérite d'être souligné
jpw
"FiLH" <filh@filh.orgie> a écrit
Enfin, je pense que les boitiers genre D70 tendent à ramener le
numérique vers la photo argentique, mais que l'évolution photographique
ne se fera pas ici. Elle se fera avec les petits compacts, les
téléphones, les choses qui finalement exploitent au mieux les nouveautés
du numérique (miniaturisation, légereté, coût très réduit).
Enfin, je pense que les boitiers genre D70 tendent à ramener le numérique vers la photo argentique, mais que l'évolution photographique ne se fera pas ici. Elle se fera avec les petits compacts, les téléphones, les choses qui finalement exploitent au mieux les nouveautés du numérique (miniaturisation, légereté, coût très réduit).
tiens je pense comme toi
ça mérite d'être souligné
jpw
Bartleby
On Sun, 5 Sep 2004 18:38:49 +0200, (FiLH) wrote:
Bartleby wrote:
Pour la prise de vue, le numérique n'apporte pas grand'chose par rapport à l'argentique, mais pour le post traitement, c'est un monde à découvrir
Tiens c'est amusant je pense exactement le contraire.
Enfin, je pense que les boitiers genre D70 tendent à ramener le numérique vers la photo argentique, mais que l'évolution photographique ne se fera pas ici. Elle se fera avec les petits compacts, les téléphones, les choses qui finalement exploitent au mieux les nouveautés du numérique (miniaturisation, légereté, coût très réduit).
Peut-être.
Encore que passé l'attrait de la découverte, ou bien l'utilisateur d'un compact ou pourquoi pas d'un téléphone passe à la vitesse supérieure ou reste dans la photo souvenir.
Mais bien entendu il ne s'agit que d'une hypothèse.
Les concepteurs du minitel n'avaien tsans doute pas idée des utilisations inattendues qui en ont été faites.
On Sun, 5 Sep 2004 18:38:49 +0200, filh@filh.orgie (FiLH) wrote:
Bartleby <nono@na.net> wrote:
Pour la prise de vue, le numérique n'apporte pas grand'chose par
rapport à l'argentique, mais pour le post traitement, c'est un monde à
découvrir
Tiens c'est amusant je pense exactement le contraire.
Enfin, je pense que les boitiers genre D70 tendent à ramener le
numérique vers la photo argentique, mais que l'évolution photographique
ne se fera pas ici. Elle se fera avec les petits compacts, les
téléphones, les choses qui finalement exploitent au mieux les nouveautés
du numérique (miniaturisation, légereté, coût très réduit).
Peut-être.
Encore que passé l'attrait de la découverte, ou bien l'utilisateur
d'un compact ou pourquoi pas d'un téléphone passe à la vitesse
supérieure ou reste dans la photo souvenir.
Mais bien entendu il ne s'agit que d'une hypothèse.
Les concepteurs du minitel n'avaien tsans doute pas idée des
utilisations inattendues qui en ont été faites.
Pour la prise de vue, le numérique n'apporte pas grand'chose par rapport à l'argentique, mais pour le post traitement, c'est un monde à découvrir
Tiens c'est amusant je pense exactement le contraire.
Enfin, je pense que les boitiers genre D70 tendent à ramener le numérique vers la photo argentique, mais que l'évolution photographique ne se fera pas ici. Elle se fera avec les petits compacts, les téléphones, les choses qui finalement exploitent au mieux les nouveautés du numérique (miniaturisation, légereté, coût très réduit).
Peut-être.
Encore que passé l'attrait de la découverte, ou bien l'utilisateur d'un compact ou pourquoi pas d'un téléphone passe à la vitesse supérieure ou reste dans la photo souvenir.
Mais bien entendu il ne s'agit que d'une hypothèse.
Les concepteurs du minitel n'avaien tsans doute pas idée des utilisations inattendues qui en ont été faites.