On Wed, 26 Oct 2005 22:00:23 +0200, Jerome Lambert wrote:
> C'est dans ces cas-là qu'on se dit que les noyaux
> patchés/burnés/hackés par les distributions à tendance commerciale ont
> parfois du bon...
Au moins dans l'intention, ces patchs ont pour but d'améliorer le kernel.
Je me demande d'ailleurs pourquoi les mainteneurs du kernel n'adoptent pas
ces patches quand il s'avèrent utiles. Ben oui, si le patch existe et
est appliqué c'est qu'il n'est pas dans le mainline... Ou alors c'est
parceque les patcheurs ne proposent pas au mainline?
Michel Talon, dans le message <dkcmfu$2c5k$, a écrit :
Arrête de dire des conneries. Le sens de cette phrase c'est que dans le cas où il existe plusieurs manières d'obtenir un résultat, il faut un mécanisme pour choisir la manière optimale. Sinon il est bien possible qu'une manière inefficace de faire soit retenue. En particulier quand le choix est entre les mains de ceux qui font effectivement le travail, et qui n'ont pas forcément intérêt, loin de là, à choisir le procédé optimal. Des exemples comme ça, tu en vois tous les jours et c'était carrément la norme à l'est, avec les résultats que tu sais. Ca n'a absolument rien à voir avec la productivité de l'esclave ou du travailleur libre.
Tu oublies un élémént : la notion d'optimalité que voit le marché a très peu à voir avec la qualité du résultat.
Michel Talon, dans le message <dkcmfu$2c5k$1@asmodee.lpthe.jussieu.fr>,
a écrit :
Arrête de dire des conneries. Le sens de cette phrase c'est que dans le cas où
il existe plusieurs manières d'obtenir un résultat, il faut un mécanisme pour
choisir la manière optimale. Sinon il est bien possible qu'une manière
inefficace de faire soit retenue. En particulier quand le choix est entre les
mains de ceux qui font effectivement le travail, et qui n'ont pas forcément
intérêt, loin de là, à choisir le procédé optimal. Des exemples comme ça, tu en
vois tous les jours et c'était carrément la norme à l'est, avec les résultats
que tu sais. Ca n'a absolument rien à voir avec la productivité de l'esclave
ou du travailleur libre.
Tu oublies un élémént : la notion d'optimalité que voit le marché a très peu
à voir avec la qualité du résultat.
Michel Talon, dans le message <dkcmfu$2c5k$, a écrit :
Arrête de dire des conneries. Le sens de cette phrase c'est que dans le cas où il existe plusieurs manières d'obtenir un résultat, il faut un mécanisme pour choisir la manière optimale. Sinon il est bien possible qu'une manière inefficace de faire soit retenue. En particulier quand le choix est entre les mains de ceux qui font effectivement le travail, et qui n'ont pas forcément intérêt, loin de là, à choisir le procédé optimal. Des exemples comme ça, tu en vois tous les jours et c'était carrément la norme à l'est, avec les résultats que tu sais. Ca n'a absolument rien à voir avec la productivité de l'esclave ou du travailleur libre.
Tu oublies un élémént : la notion d'optimalité que voit le marché a très peu à voir avec la qualité du résultat.
talon
Benjamin FRANCOIS wrote:
Michel Talon s'est exprimé en ces termes:
Non. C'est un échec total, excuse moi de te le dire. Quand 10 ans aprés les débuts de Linux, ils en sont toujours aux environs de 1% d'utilisation sur le desktop, il n'y a absolument pas lieu de se féliciter du résultat. Le résultat en réalité est catastrophique.
Quand 10 ans après avoir été lancé, un programme amateur développé sur son temps libre par un étudiant finlandais complètement inconnu, un bout de code à l'avenir complètement incertain, est utilisé par des millions de gens à travers le monde et file des sueurs froides à des boîtes comme SCO, le résultat est tout sauf catastrophique, excuse moi de te le dire.
Quand un système d'exploitation qui est développé par des centaines de gens rémunérés par les plus grosses boites et qui est fourni *gratuitement* se fait tailler des croupières année aprés année par un système fourni par une boite dont tout le monde dit pis que pendre et qui est *payant* c'est un résultat calamiteux, excuse moi de te le dire. Ne pas savoir distinguer un succés d'un échec c'est la première étape dans le fait de se planter complètement. Si tu disais que Linux est un succés dans le monde des serveurs, alors là d'accord, et encore pas un succés mirobolant, il a trés peu déplacé les versions serveur de Windows, et a surtout mordu sur les Unix propriétaires, ce qui n'a rien de trés surprenant dans la mesure où il ne coute rien et tourne sur du matériel bon marché, là où les Unix propriétaires coutent cher et tournent sur du matériel cher.
--
Michel TALON
Benjamin FRANCOIS <kwyxz@kwyxz.org> wrote:
Michel Talon s'est exprimé en ces termes:
Non. C'est un échec total, excuse moi de te le dire. Quand 10 ans aprés
les débuts de Linux, ils en sont toujours aux environs de 1% d'utilisation
sur le desktop, il n'y a absolument pas lieu de se féliciter du résultat.
Le résultat en réalité est catastrophique.
Quand 10 ans après avoir été lancé, un programme amateur développé sur
son temps libre par un étudiant finlandais complètement inconnu, un bout
de code à l'avenir complètement incertain, est utilisé par des millions
de gens à travers le monde et file des sueurs froides à des boîtes comme
SCO, le résultat est tout sauf catastrophique, excuse moi de te le dire.
Quand un système d'exploitation qui est développé par des centaines de gens
rémunérés par les plus grosses boites et qui est fourni *gratuitement*
se fait tailler des croupières année aprés année par un système fourni
par une boite dont tout le monde dit pis que pendre et qui est *payant*
c'est un résultat calamiteux, excuse moi de te le dire. Ne pas savoir
distinguer un succés d'un échec c'est la première étape dans le fait de se
planter complètement. Si tu disais que Linux est un succés dans le monde des
serveurs, alors là d'accord, et encore pas un succés mirobolant, il a trés peu
déplacé les versions serveur de Windows, et a surtout mordu sur les Unix
propriétaires, ce qui n'a rien de trés surprenant dans la mesure où il ne
coute rien et tourne sur du matériel bon marché, là où les Unix propriétaires
coutent cher et tournent sur du matériel cher.
Non. C'est un échec total, excuse moi de te le dire. Quand 10 ans aprés les débuts de Linux, ils en sont toujours aux environs de 1% d'utilisation sur le desktop, il n'y a absolument pas lieu de se féliciter du résultat. Le résultat en réalité est catastrophique.
Quand 10 ans après avoir été lancé, un programme amateur développé sur son temps libre par un étudiant finlandais complètement inconnu, un bout de code à l'avenir complètement incertain, est utilisé par des millions de gens à travers le monde et file des sueurs froides à des boîtes comme SCO, le résultat est tout sauf catastrophique, excuse moi de te le dire.
Quand un système d'exploitation qui est développé par des centaines de gens rémunérés par les plus grosses boites et qui est fourni *gratuitement* se fait tailler des croupières année aprés année par un système fourni par une boite dont tout le monde dit pis que pendre et qui est *payant* c'est un résultat calamiteux, excuse moi de te le dire. Ne pas savoir distinguer un succés d'un échec c'est la première étape dans le fait de se planter complètement. Si tu disais que Linux est un succés dans le monde des serveurs, alors là d'accord, et encore pas un succés mirobolant, il a trés peu déplacé les versions serveur de Windows, et a surtout mordu sur les Unix propriétaires, ce qui n'a rien de trés surprenant dans la mesure où il ne coute rien et tourne sur du matériel bon marché, là où les Unix propriétaires coutent cher et tournent sur du matériel cher.
--
Michel TALON
talon
Richard Delorme wrote:
Un des problèmes du libre est la faiblesse marketing. Dur de rivaliser avec Microsoft.
La plus grande faiblesse du libre c'est la sottise de ses avocats. Quand tu entends que KDE et Gnome sont des trucs à jeter par dessus bord, que rien ne vaut un bon petit fvwm, et un shell script bien senti de derrière les fagots, style Stéphane Chazelas, et bien tu sais pourquoi Linux reste à 1% de taux d'utilisation. Ce n'est pas en 10 ans c'est en un tout petit nombre d'éannées que Mac OS X a réussi à prendre, et avec le handicap que ça coute cher et que les machines sont des veaux.
--
Michel TALON
Richard Delorme <abulmo@nospam.fr> wrote:
Un des problèmes du libre est la faiblesse marketing. Dur de rivaliser
avec Microsoft.
La plus grande faiblesse du libre c'est la sottise de ses avocats. Quand
tu entends que KDE et Gnome sont des trucs à jeter par dessus bord, que
rien ne vaut un bon petit fvwm, et un shell script bien senti de derrière les
fagots, style Stéphane Chazelas, et bien tu sais pourquoi Linux reste à 1%
de taux d'utilisation. Ce n'est pas en 10 ans c'est en un tout petit nombre
d'éannées que Mac OS X a réussi à prendre, et avec le handicap que ça coute
cher et que les machines sont des veaux.
Un des problèmes du libre est la faiblesse marketing. Dur de rivaliser avec Microsoft.
La plus grande faiblesse du libre c'est la sottise de ses avocats. Quand tu entends que KDE et Gnome sont des trucs à jeter par dessus bord, que rien ne vaut un bon petit fvwm, et un shell script bien senti de derrière les fagots, style Stéphane Chazelas, et bien tu sais pourquoi Linux reste à 1% de taux d'utilisation. Ce n'est pas en 10 ans c'est en un tout petit nombre d'éannées que Mac OS X a réussi à prendre, et avec le handicap que ça coute cher et que les machines sont des veaux.
--
Michel TALON
Michel Billaud
(Michel Talon) writes:
que dans le cas où il existe plusieurs manières d'obtenir un résultat, il faut un mécanisme pour choisir la manière optimale. Sinon il est bien possible qu'une manière inefficace de faire soit retenue.
Il nous faut aussi un mécanisme pour choisir efficacement le mécanisme.
Enfin bon, tout ça repose de façons flagrante sur deux illusions
- celle que l'optimimum est bien défini, et commun à tous les acteurs - celle qu'il existe "one best way" pour réaliser un optimum.
MB
-- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
talon@lpthe.jussieu.fr (Michel Talon) writes:
que dans
le cas où il existe plusieurs manières d'obtenir un résultat, il
faut un mécanisme pour choisir la manière optimale. Sinon il est
bien possible qu'une manière inefficace de faire soit retenue.
Il nous faut aussi un mécanisme pour choisir efficacement le
mécanisme.
Enfin bon, tout ça repose de façons flagrante sur deux illusions
- celle que l'optimimum est bien défini, et commun à tous les acteurs
- celle qu'il existe "one best way" pour réaliser un optimum.
MB
--
Michel BILLAUD billaud@labri.fr
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)
que dans le cas où il existe plusieurs manières d'obtenir un résultat, il faut un mécanisme pour choisir la manière optimale. Sinon il est bien possible qu'une manière inefficace de faire soit retenue.
Il nous faut aussi un mécanisme pour choisir efficacement le mécanisme.
Enfin bon, tout ça repose de façons flagrante sur deux illusions
- celle que l'optimimum est bien défini, et commun à tous les acteurs - celle qu'il existe "one best way" pour réaliser un optimum.
MB
-- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
stephane
On 2005-11-03, Michel Talon wrote:
Quand un système d'exploitation qui est développé par des centaines de gens rémunérés par les plus grosses boites et qui est fourni *gratuitement* se fait tailler des croupières année aprés année par un système fourni par une boite dont tout le monde dit pis que pendre et qui est *payant* c'est un résultat calamiteux, excuse moi de te le dire. Ne pas savoir
C'est a dire que tu pars du principe que pour qu'un systeme soit un succes, il faut qu'un max de gens l'utilisent et qu'il reussisse selon une logique de marche.
Alors que la plupart des gens ici on un regard technique et considerent deja qu'un systeme techniquement fiable est deja une reussite en soit.
Ne gagnant pas ma vie en vendant Linux, je continuerai a considerer qu'une reussite technique est deja un succes en soit.
-- http://www.unices.org Photos, humour et autres blogueries
On 2005-11-03, Michel Talon <talon@lpthe.jussieu.fr> wrote:
Quand un système d'exploitation qui est développé par des centaines de gens
rémunérés par les plus grosses boites et qui est fourni *gratuitement*
se fait tailler des croupières année aprés année par un système fourni
par une boite dont tout le monde dit pis que pendre et qui est *payant*
c'est un résultat calamiteux, excuse moi de te le dire. Ne pas savoir
C'est a dire que tu pars du principe que pour qu'un systeme soit un
succes, il faut qu'un max de gens l'utilisent et qu'il reussisse selon
une logique de marche.
Alors que la plupart des gens ici on un regard technique et considerent
deja qu'un systeme techniquement fiable est deja une reussite en soit.
Ne gagnant pas ma vie en vendant Linux, je continuerai a considerer
qu'une reussite technique est deja un succes en soit.
--
http://www.unices.org Photos, humour et autres blogueries
Quand un système d'exploitation qui est développé par des centaines de gens rémunérés par les plus grosses boites et qui est fourni *gratuitement* se fait tailler des croupières année aprés année par un système fourni par une boite dont tout le monde dit pis que pendre et qui est *payant* c'est un résultat calamiteux, excuse moi de te le dire. Ne pas savoir
C'est a dire que tu pars du principe que pour qu'un systeme soit un succes, il faut qu'un max de gens l'utilisent et qu'il reussisse selon une logique de marche.
Alors que la plupart des gens ici on un regard technique et considerent deja qu'un systeme techniquement fiable est deja une reussite en soit.
Ne gagnant pas ma vie en vendant Linux, je continuerai a considerer qu'une reussite technique est deja un succes en soit.
-- http://www.unices.org Photos, humour et autres blogueries
talon
Nicolas George <nicolas$ wrote:
Michel Talon, dans le message <dkcmfu$2c5k$, a écrit :
Arrête de dire des conneries. Le sens de cette phrase c'est que dans le cas où il existe plusieurs manières d'obtenir un résultat, il faut un mécanisme pour choisir la manière optimale. Sinon il est bien possible qu'une manière inefficace de faire soit retenue. En particulier quand le choix est entre les mains de ceux qui font effectivement le travail, et qui n'ont pas forcément intérêt, loin de là, à choisir le procédé optimal. Des exemples comme ça, tu en vois tous les jours et c'était carrément la norme à l'est, avec les résultats que tu sais. Ca n'a absolument rien à voir avec la productivité de l'esclave ou du travailleur libre.
Tu oublies un élémént : la notion d'optimalité que voit le marché a très peu à voir avec la qualité du résultat.
Et bien là tu es au centre du problème. Le problème central est celui de savoir qui doit apprécier l'optimalité. Le système du marché c'est que c'est l'utilisateur final qui apprécie le produit, en votant avec son portefeuille. Le système planifié c'est que c'est une autorité centrale qui choisit, en fonction de la "qualité" comme tu dis, et de toutes sortes d'autres considérations. Le système autogestionnaire c'est plutôt le producteur qui choisit, en fonction de *sa* perception de la qualité. En fait il n'y a aucune raison que les différents acteurs aient la *même* perception de la qualité, ou même qu'ils y attachent la même importance. L'expérience historique semble montrer que de manière générale, le système où l'utilisateur final décide de ce qui lui plait ou non est plus efficace que les autres.
--
Michel TALON
Nicolas George <nicolas$george@salle-s.org> wrote:
Michel Talon, dans le message <dkcmfu$2c5k$1@asmodee.lpthe.jussieu.fr>,
a écrit :
Arrête de dire des conneries. Le sens de cette phrase c'est que dans le cas où
il existe plusieurs manières d'obtenir un résultat, il faut un mécanisme pour
choisir la manière optimale. Sinon il est bien possible qu'une manière
inefficace de faire soit retenue. En particulier quand le choix est entre les
mains de ceux qui font effectivement le travail, et qui n'ont pas forcément
intérêt, loin de là, à choisir le procédé optimal. Des exemples comme ça, tu en
vois tous les jours et c'était carrément la norme à l'est, avec les résultats
que tu sais. Ca n'a absolument rien à voir avec la productivité de l'esclave
ou du travailleur libre.
Tu oublies un élémént : la notion d'optimalité que voit le marché a très peu
à voir avec la qualité du résultat.
Et bien là tu es au centre du problème. Le problème central est celui de
savoir qui doit apprécier l'optimalité. Le système du marché c'est que c'est
l'utilisateur final qui apprécie le produit, en votant avec son portefeuille.
Le système planifié c'est que c'est une autorité centrale qui choisit, en
fonction de la "qualité" comme tu dis, et de toutes sortes d'autres
considérations. Le système autogestionnaire c'est plutôt le producteur qui
choisit, en fonction de *sa* perception de la qualité. En fait il n'y a aucune
raison que les différents acteurs aient la *même* perception de la qualité, ou
même qu'ils y attachent la même importance. L'expérience historique semble
montrer que de manière générale, le système où l'utilisateur final décide de
ce qui lui plait ou non est plus efficace que les autres.
Michel Talon, dans le message <dkcmfu$2c5k$, a écrit :
Arrête de dire des conneries. Le sens de cette phrase c'est que dans le cas où il existe plusieurs manières d'obtenir un résultat, il faut un mécanisme pour choisir la manière optimale. Sinon il est bien possible qu'une manière inefficace de faire soit retenue. En particulier quand le choix est entre les mains de ceux qui font effectivement le travail, et qui n'ont pas forcément intérêt, loin de là, à choisir le procédé optimal. Des exemples comme ça, tu en vois tous les jours et c'était carrément la norme à l'est, avec les résultats que tu sais. Ca n'a absolument rien à voir avec la productivité de l'esclave ou du travailleur libre.
Tu oublies un élémént : la notion d'optimalité que voit le marché a très peu à voir avec la qualité du résultat.
Et bien là tu es au centre du problème. Le problème central est celui de savoir qui doit apprécier l'optimalité. Le système du marché c'est que c'est l'utilisateur final qui apprécie le produit, en votant avec son portefeuille. Le système planifié c'est que c'est une autorité centrale qui choisit, en fonction de la "qualité" comme tu dis, et de toutes sortes d'autres considérations. Le système autogestionnaire c'est plutôt le producteur qui choisit, en fonction de *sa* perception de la qualité. En fait il n'y a aucune raison que les différents acteurs aient la *même* perception de la qualité, ou même qu'ils y attachent la même importance. L'expérience historique semble montrer que de manière générale, le système où l'utilisateur final décide de ce qui lui plait ou non est plus efficace que les autres.
--
Michel TALON
talon
Julien BLACHE wrote:
Benjamin FRANCOIS wrote:
Ce n'est pas non plus ce que je dis, je suis juste complètement en désaccord avec le catastrophisme de Michel. Il y a certainement un paquet de trucs à changer, mais de là à parler de ratage complet...
Ce qui est bien avec ce que dit Michel, c'est que l'équivalent pour les BSD divers et avariés est encore pire (selon son point de vue).
En effet.
JB.
--
Michel TALON
Julien BLACHE <jb@jblache.org> wrote:
Benjamin FRANCOIS <kwyxz@kwyxz.org> wrote:
Ce n'est pas non plus ce que je dis, je suis juste complètement en
désaccord avec le catastrophisme de Michel. Il y a certainement un
paquet de trucs à changer, mais de là à parler de ratage complet...
Ce qui est bien avec ce que dit Michel, c'est que l'équivalent pour
les BSD divers et avariés est encore pire (selon son point de vue).
Ce n'est pas non plus ce que je dis, je suis juste complètement en désaccord avec le catastrophisme de Michel. Il y a certainement un paquet de trucs à changer, mais de là à parler de ratage complet...
Ce qui est bien avec ce que dit Michel, c'est que l'équivalent pour les BSD divers et avariés est encore pire (selon son point de vue).
En effet.
JB.
--
Michel TALON
Benjamin FRANCOIS
Michel Talon s'est exprimé en ces termes:
Quand un système d'exploitation qui est développé par des centaines de gens rémunérés par les plus grosses boites et qui est fourni *gratuitement*
Oui enfin, la rémunération des gens pour bosser sur Linux, elle a quand même un peu moins de dix ans.
Ne pas savoir distinguer un succés d'un échec c'est la première étape dans le fait de se planter complètement.
Reste à définir les notions de "succès" et "d'échec".
Si tu disais que Linux est un succés dans le monde des serveurs, alors là d'accord, et encore pas un succés mirobolant, il a trés peu déplacé les versions serveur de Windows, et a surtout mordu sur les Unix propriétaires, ce qui n'a rien de trés surprenant dans la mesure où il ne coute rien et tourne sur du matériel bon marché, là où les Unix propriétaires coutent cher et tournent sur du matériel cher.
Ce qui n'a rien de très surprenant ?! Un OS développé dans son garage en 1991 par un finlandais que personne ne connaissait, un truc qui dès sa sortie a suscité la critique d'un spécialiste sur la question, un machin qui tournait sur une machine et demie quand il a été rendu public, il taille des croupières à Sun et à SCO et ça n'a rien de très surprenant ?! Tu te moques de qui, là ? Dans ce cas-là, pourquoi ce n'est pas BSD qui cartonne alors, c'est gratuit aussi, et c'était dispo avant...
-- [16:56] <van|go`eagles> btw your gf sucks at cs [16:57] <en4cer> shes better at other things [16:57] <Grifter-> like quake?
Michel Talon s'est exprimé en ces termes:
Quand un système d'exploitation qui est développé par des centaines de gens
rémunérés par les plus grosses boites et qui est fourni *gratuitement*
Oui enfin, la rémunération des gens pour bosser sur Linux, elle a quand
même un peu moins de dix ans.
Ne pas savoir
distinguer un succés d'un échec c'est la première étape dans le fait de se
planter complètement.
Reste à définir les notions de "succès" et "d'échec".
Si tu disais que Linux est un succés dans le monde des
serveurs, alors là d'accord, et encore pas un succés mirobolant, il a trés peu
déplacé les versions serveur de Windows, et a surtout mordu sur les Unix
propriétaires, ce qui n'a rien de trés surprenant dans la mesure où il ne
coute rien et tourne sur du matériel bon marché, là où les Unix propriétaires
coutent cher et tournent sur du matériel cher.
Ce qui n'a rien de très surprenant ?! Un OS développé dans son garage en
1991 par un finlandais que personne ne connaissait, un truc qui dès sa
sortie a suscité la critique d'un spécialiste sur la question, un machin
qui tournait sur une machine et demie quand il a été rendu public,
il taille des croupières à Sun et à SCO et ça n'a rien de très
surprenant ?! Tu te moques de qui, là ? Dans ce cas-là, pourquoi ce
n'est pas BSD qui cartonne alors, c'est gratuit aussi, et c'était dispo
avant...
--
[16:56] <van|go`eagles> btw your gf sucks at cs
[16:57] <en4cer> shes better at other things
[16:57] <Grifter-> like quake?
Quand un système d'exploitation qui est développé par des centaines de gens rémunérés par les plus grosses boites et qui est fourni *gratuitement*
Oui enfin, la rémunération des gens pour bosser sur Linux, elle a quand même un peu moins de dix ans.
Ne pas savoir distinguer un succés d'un échec c'est la première étape dans le fait de se planter complètement.
Reste à définir les notions de "succès" et "d'échec".
Si tu disais que Linux est un succés dans le monde des serveurs, alors là d'accord, et encore pas un succés mirobolant, il a trés peu déplacé les versions serveur de Windows, et a surtout mordu sur les Unix propriétaires, ce qui n'a rien de trés surprenant dans la mesure où il ne coute rien et tourne sur du matériel bon marché, là où les Unix propriétaires coutent cher et tournent sur du matériel cher.
Ce qui n'a rien de très surprenant ?! Un OS développé dans son garage en 1991 par un finlandais que personne ne connaissait, un truc qui dès sa sortie a suscité la critique d'un spécialiste sur la question, un machin qui tournait sur une machine et demie quand il a été rendu public, il taille des croupières à Sun et à SCO et ça n'a rien de très surprenant ?! Tu te moques de qui, là ? Dans ce cas-là, pourquoi ce n'est pas BSD qui cartonne alors, c'est gratuit aussi, et c'était dispo avant...
-- [16:56] <van|go`eagles> btw your gf sucks at cs [16:57] <en4cer> shes better at other things [16:57] <Grifter-> like quake?
Nicolas George
Michel Talon, dans le message <dkd0n7$2ern$, a écrit :
Le système du marché c'est que c'est l'utilisateur final qui apprécie le produit, en votant avec son portefeuille.
Tu te rends compte que cette affirmation est pire que simpliste, au point d'en être essentiellement fausse ?
Michel Talon, dans le message <dkd0n7$2ern$1@asmodee.lpthe.jussieu.fr>,
a écrit :
Le système du marché c'est que c'est
l'utilisateur final qui apprécie le produit, en votant avec son portefeuille.
Tu te rends compte que cette affirmation est pire que simpliste, au point
d'en être essentiellement fausse ?