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herbes

97 réponses
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Octave
Bonsoir,
Encore un chapître.
Qu'en pensez-vous ?



http://perso.wanadoo.fr/octave/1/herbes.htm

10 réponses

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filh
Noëlle Adam wrote:

Octave wrote:
Et je ne peux m'empêcher de penser que ces
questions sont complètements débiles, qu'elles n'ont plus de sens, que le
problème n'est plus là depuis des lustres.


Je ne suis pas sûre que la photographie soit si différente des autres
médium. L'objet d'art et son contexte sont liés, il ne vit pas tout seul.



Si si... la photo est le médium le plus versatile et le plus fin qui n'a
jamais existé. Fin, dans le sens sans épaisseur, une pellicule (sic) qui
adhére partout.

Le plus verstaile : n'importe qui peut faire des photos, c'est plus
facile que de tenir un crayon, je ne parle pas de dessiner, ou écrire
dans une langue compréhensible, ou n'importe quoi d'autre, on fait des
photos pour tout et n'importe quoi.

On a un objet ici totalement unique et nouveau.

FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org


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filh
"Octave" wrote:

En même temps, ces images me font peur parce qu'elles sont trop belles.
Difficile de dire si derrière se cache autre chose, la beauté empli tout mon
oeil.


Le double jeu de la beauté comme une lumière : révéler ou aveugler.


Octave



--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org

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filh
"Octave" wrote:

Je me pose beaucoup de questions sur le mur qui existe entre, la
photographie d'art des photographes, et, la photographie des artistes.
(voir "La photographie" d'André Rouillé, en folio. Très bonne réflexion sur
la photo et son rapport au monde de l'art, et cela depuis les origines.)


J'avoue que j'ai un peu zappé les subtiles différences de Rouillé sur
ces points. Ils me semblent intéressant d'un point de vue de l'analyse
du déjà fait, mais je crois que maintenant on peut faire des choses au
delà de ces grandes catégories. Ce que j'ai retenu de ce bouquin c'est
que la richesse des utilisations ne permet pas d'en consacrer une comme
exclusive.


Personnellement, dans ce que je fais, je me pose des questions sur le
cadrage, sur la tenue d'une image, sur sa vie, qui doit devenir indépendante
de ce qu'elle représente.


Moui... il y a des choses qu'on ne peut casser non plus qui sont
intrinsèque à la photo. Autrement dit, il y a eu un truc devant une
surface sensible à un moment donné.


En ce moment, j'ai comme une seule assurance. C'est la photo ne peut se
dépêtrer de l'objet. Le flou, la multiplicité des vues, la prise en macro
pour brouiller, la prise de matière seule, ou quoi... , tous les artifices
pour échapper à l'objet ne servent à rien.


Sot dit en passant, je n'utilise pas le flou pour échaper !'objet. Mais
probablement pour mieux m'en rapprocher.

FiLH

--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org

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Noëlle Adam
Octave wrote:



Qu'est ce qui te gêne, le sens de la dynamique, le cadrage ?


C'est imprecis, sans doute le cadrage oui. Et pourtant j'aime les
cadrages en déséquilibre leger. Peut-être qu'en vertical elle tiendrait,
mais alors trop stable. Ca m'intrigue, la sensation que je ne suis pas
très loin de ce qui me plairait.

Pour moi, toute l'image tourne parce que le sujet prend du poids à gauche et
que le fond prend du poids à gauche de façon absolument symétrique. L'oeil
est attiré par le point de netteté qui peut être trouvé trop à gauche, mais
surtout rien ne retient l'oeil à droite, c'est très gênant.


Pourquoi ce site est-il aussi lent ?


Cà ! C'est un très gros site et il est lent. Je n'y suis pour rien.

Noëlle.

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jean-daniel dodin
Aigle bavard wrote:

A une époque, j'avais gagné un concours photo (royal : une roll-cuve
Cibachrome et une bouteille de champ') sur le thème "sables de
Fort-Mahon". J'étais spécialement fier d'un gros noeud de cordage rejeté
par la mer (filtre orange, masquage et papier dur autorisés) que presque
personne n'a apprécié. En revanche, j'ai gagné sur une photo de relief
de sable de dix centimètres de haut qui ressemblait à une falaise (alors
que je voulais juste encadrer une barque qui passait au loin).
Comme quoi, des fois, on est complètement à côté de la plaque...


tu parle des juges, bien sur?

:-)
jdd
--
pour m'écrire, aller sur:
http://www.dodin.net

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jean-daniel dodin
FiLH wrote:

Le plus verstaile : n'importe qui peut faire des photos, c'est plus
facile que de tenir un crayon, je ne parle pas de dessiner, ou écrire
dans une langue compréhensible, ou n'importe quoi d'autre, on fait des
photos pour tout et n'importe quoi.

On a un objet ici totalement unique et nouveau.


s'il s'agit de faire n'importe quoi, un doigt et de la m...
permet d'écrire sur les murs...

l'art n'est-il pas défini par la volonté de l'artiste de
faire une oeuvre? ensuite l'oeuvre est oubliée ou non...

jdd

--
pour m'écrire, aller sur:
http://www.dodin.net

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Noëlle Adam
FiLH wrote:

Sot dit en passant, je n'utilise pas le flou pour échaper !'objet. Mais
probablement pour mieux m'en rapprocher.


Souvent, le flou gomme les détails anecdotiques et rend la structure,
l'espace, une certaine essence de l'objet oui.
Il n'y a pas que le flou : j'utilise la surimpression de 2 images
proches dans ce sens aussi.
Parfois, et même dans ce que tu fais je trouve, l'objet s'évanouit
totalement dans ses propriétés plastiques. Il reste une abstraction qui
méne tout à fait ailleurs.
Octave à raison, ces discussions ça m'éclaircit, ça m'aide à comprendre
ce que je trouve important ou pas.
L'expérience montre d'ailleurs qu'il a des objets qui resistent
à l'évanouissement, qui même se révèlent en perdant du détail, et
d'autres non. Les objets vivants ou fonctionnels ont leur structure
dictée de l'intérieur. Un arbre, un chien, un escalier flous restent
très et plus arbre, chien, escalier. Un tas de vêtements, un emballage,
perdent vite leurs propriétés.
A l'opposé il y l'approche macro bien précise, qui donne à voir une
réalité plastique qui crève les yeux, et fait disparaître aussi l'objet
en l'extirpant pour l'instant du connu.

Noëlle.

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Octave
"FiLH" a écrit dans le message de news:
1h5zgzm.xc6uwv1no1jfaN%
"Octave" wrote:

Je me pose beaucoup de questions sur le mur qui existe entre, la
photographie d'art des photographes, et, la photographie des artistes.
(voir "La photographie" d'André Rouillé, en folio. Très bonne réflexion
sur
la photo et son rapport au monde de l'art, et cela depuis les origines.)


J'avoue que j'ai un peu zappé les subtiles différences de Rouillé sur
ces points. Ils me semblent intéressant d'un point de vue de l'analyse
du déjà fait, mais je crois que maintenant on peut faire des choses au
delà de ces grandes catégories. Ce que j'ai retenu de ce bouquin c'est
que la richesse des utilisations ne permet pas d'en consacrer une comme
exclusive.



Je pense au contraire que le mur entre ces deux catégories existe bel et
bien. Peut-être que l'avenir sera dans la destruction de ce mur,
peut-être... Moi, ça me plairait bien puisque j'aime bien me balader d'un
côté et de l'autre.




Personnellement, dans ce que je fais, je me pose des questions sur le
cadrage, sur la tenue d'une image, sur sa vie, qui doit devenir
indépendante
de ce qu'elle représente.


Moui... il y a des choses qu'on ne peut casser non plus qui sont
intrinsèque à la photo. Autrement dit, il y a eu un truc devant une
surface sensible à un moment donné.



Oui. Et en même temps, est-ce que le but ce n'est pas de faire oublier le
truc devant pour mettre en avant l'objet "photo" ?



En ce moment, j'ai comme une seule assurance. C'est la photo ne peut se
dépêtrer de l'objet. Le flou, la multiplicité des vues, la prise en macro
pour brouiller, la prise de matière seule, ou quoi... , tous les
artifices
pour échapper à l'objet ne servent à rien.


Sot dit en passant, je n'utilise pas le flou pour échaper !'objet. Mais
probablement pour mieux m'en rapprocher.



Sot... lapsus révélateur ?!
Je pense que le flou est souvent utilisé pour atténuer l'impact du réalisme,
pour mettre en valeur la surface.


FiLH

Octave



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Noëlle Adam
jean-daniel dodin wrote:
FiLH wrote:

Le plus verstaile : n'importe qui peut faire des photos, c'est plus
facile que de tenir un crayon, je ne parle pas de dessiner, ou écrire
dans une langue compréhensible, ou n'importe quoi d'autre, on fait des
photos pour tout et n'importe quoi.

On a un objet ici totalement unique et nouveau.



s'il s'agit de faire n'importe quoi, un doigt et de la m... permet
d'écrire sur les murs...

l'art n'est-il pas défini par la volonté de l'artiste de faire une
oeuvre? ensuite l'oeuvre est oubliée ou non...


Je ne sais si c'est ce que voulais dire filh, mais en tous cas la photo
peut être placée dans le domaine de l'art par un volonté, mais elle
partage avec l'écrit par exemple le fait d'avoir de multiples usages et
contextes possibles, qui ne sont pas et loin s'en faut tous artistiques.

Noëlle.


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Noëlle Adam
Octave wrote:

Sot dit en passant, je n'utilise pas le flou pour échaper !'objet. Mais
probablement pour mieux m'en rapprocher.




Sot... lapsus révélateur ?!
Je pense que le flou est souvent utilisé pour atténuer l'impact du réalisme,
pour mettre en valeur la surface.


Ca doit dépendre quel flou alors.
Je trouve plutôt que ça creuse voir mon autre réponse, ou alors c'est du
flou pour faire rêveur, Hamilton quoi, je n'aime pas trop ça mais ça
existe, comme les filtres à portrait et les petites étoiles cokin.
J'aime bien quand ça simplifie, un peu d'abrasion...
D'un autre coté j'aime bien aussi les photos nettes et fouillées jusqu'à
l'hallucination, les gros trucs à la chambre, irréalistes aussi parce
qu'on ne voit jamais comme ça. En fait j'aime bien des choses différentes.

Noëlle