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Ho non!

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iDan
http://www.apple.com/ca/

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pehache
Le 09/10/11 09:28, J.P a écrit :

Je ne saurais mieux dire.

J'ajoute ceci extrait de PCImpact:
<http://www.pcinpact.com/actu/news/66269-edito-livres-histoire-informatiq
ue.htm>
"Bill Gates : pour avoir imposé son OS Windows dans plus de 90 % des
foyers et par conséquent imprimé une marque évidente dans l¹essor des
micro-ordinateurs. Peu importe les méthodes utilisées pour y arriver, ce
constat peut lui permettre d¹intégrer des livres d¹histoire."
J'aime bien le "peu importe les méthodes utilisées" ...



MS a conquis 90% du marché avec des méthodes pas toujours très nettes,
mais aussi grâce à l'incurie de ses concurrents, et à la politique
visionnaire de Bill Gates à certains moments.


Dans les milieux industriels que j'ai fréquenté, le PC/Windows est
arrivé par les cadres, exigeant d'avoir les mêmes machines "qu'à la
maison".



Le PC est arrivé en entreprise avant d'arriver dans les maisons...

Cela à littéralement mis la panique dans des services
informatiques parfaitement fonctionnels, le plus souvent avec des
configs VAX/VMS.



Ah oui, le changement, ça met souvent la panique :-)

--
pehache
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news
SbM wrote:

Gerald wrote:

> pehache wrote:
>
> Rétrospectivement, avec le bilan qu'on peut en faire aujourd'hui,
> peut-on vraiment dire qu'ils avaient tort ?

À l'époque, dans les années 1990 ? Oui, ils avaient clairement tort et
faisaient clairement fausse route, vu l'état de la boîte quand Jobs est
revenu. Lui a su "attaquer le marché de manière cohérente", mais
certainement pas ses prédécesseurs des années 1990.



Mon seul regret, c'est qu'il ai sabordé le Newton.

Bon en Franc-Euro constant un iPad est moins cher qu'un Newton 2100, je
vous l'accorde.

--
LR
NON est en trop dans mon adresse courriel
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usenet
Gilles Aurejac wrote:

Puis ils se sont lancés massivement dans le bas de gamme dès 1990 avec
le Classic, suivi des LC et les performa, et n'a arrêté le bas de gamme
que entre 98 (abandon des performa) et 2004 (mac mini).



Tu est passé à côté du point essentiel. Les performas et LC
correspondaient au haut de gamme des produits grand public du côté PC.
Je n'arrivais à convaincre des proches d'acheter des Mac que par
l'intuitivité de l'interface et la longévité des machines, pas sur le
prix qui était facilement 50% au dessus de l'entrée de gamme PC grand
public.

--
Florian
Alle Wahrheit durchläuft drei Stufen. Zuerst wird sie lächerlich
gemacht oder verzerrt. Dann wird sie bekämpft. Und schließlich wird
sie als selbstverständlich angenommen. - Arthur Schopenhauer
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usenet
J.P wrote:

Tu crois que les réducteurs de code existent encore ? :-)



Tu crois qu'il n'y a plus de programmeurs qui aiment l'élégance?

--
Florian
Alle Wahrheit durchläuft drei Stufen. Zuerst wird sie lächerlich
gemacht oder verzerrt. Dann wird sie bekämpft. Und schließlich wird
sie als selbstverständlich angenommen. - Arthur Schopenhauer
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sebastienmarty
Anne wrote:

SbM wrote:

>
> Mouais, enfin rapporté aux salaires de l'époque (SMIC à un peu plus de
> 4000 FRF), on ne peut pas vraiment dire que le Mac à 25000 FRF c'était
> de l'entrée de gamme (comparé par exemple à un Mini de 2010, à 599
> euros, avec un SMIC à un peu plus de 1000 euros net).

quand j'ai acheté le ][gs, j'ai fait ce choix sur deux critères : la
disponibilité d'une imprimante sur place au boulot, et un rapport
qualité prix difficilement battable : ajouter une carte graphique, une
souris et une connexion SCSI pour un DD externe (un rêve) me doublait la
facture du PC le moins cher à l'époque, et dépassait largement celui du
][gs.



Ça n'a pas grand rapport avec ce que je dis au-dessus, mais bon. Par
contre, je ne sais pas quand exactement tu as acheté un IIgs, mais à la
fin des années 1990 tu avais mieux pour moins cher ailleurs - notamment
du côté Amiga.

--
[SbM]
<http://sebastienmarty.free.fr> - <http://tradintosh.free.fr>
<http://sbm.ordinotheque.free.fr> - <http://palmiciel.free.fr>
"If the French were really intelligent, they'd speak English" (W. Sheed)
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sebastienmarty
pehache wrote:

Le 09/10/11 00:47, Anne G a écrit :
> Le 08/10/11 15:48, pehache a écrit :
>>> l'achat
>>> d'un Mac SE (d'occasion) avec quelques accessoires (imprimante
>>> matricielle, modem...) pour 20 000 F était un investissement réaliste si
>>> ton métier (ou ton futur métier) devait en dépendre.
>
>> Si c'est un usage professionnel c'est toujours pareil : ce qui compte
>> n'est pas tant le prix dans l'absolu, mais le prix par rapport à ce que
>> cela va rapporter.
>
> Question PAO, il y avait Mac, et rien d'autre. Ou peut-être des choses
> encore plus chères, utilisées dans les imprimeries.
>

Il y avait des solutions professionnelles dédiées, mais sans doute très
chères effectivement.

Par contre au début des années 1990 (je n'ai plus la date exacte en
tête, j'ai vu Quark XPress tourner sur un PC dans une imprimerie. On en
revient toujours à ce tournant du début des années 90 : avant ça, le Mac
était très en avance et Apple aurait eu l'opportunité d'enfoncer le
clou, ce qu'ils n'ont pas fait.



Sans oublier les solutions sur Atari ST et Amiga (pour info, le magazine
AmigaNews était entièrement conçu et mis en page sur Amiga, y compris la
séparation couleurs à partir de 1988).

--
[SbM]
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"If the French were really intelligent, they'd speak English" (W. Sheed)
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geeks
J.P wrote:

Les reflets, dans la vitre derrière le bureau, de je ne sais quel jeu de
cartes livré en standard avec Windows ... terrible !



La semaine dernière j'ai pris le tram à une heure de faible affluence,
il y avait un ado affalé affairé avec un iPad, je regarde discrètement
l'écran... et il jouait à ça... au solitaire façon Windows 3.11 !

--
F
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patrick.1200RTcazaux
pehache wrote:

Quelle est l'explication ?

La principale est sans doute que Apple a fait le choix de se
positionner exclusivement sur le haut de gamme, ce qui représente
forcément un "faible" volume en nombre de machines, mais avec de
grosses marges.



C'est surtout le génie commercial de Bill Gates. Il a obtenu d'IBM un
contrat pour MS-DOS qui lui laissait le loisir de vendre des licenses à
qui en voudrait, au lieu d'en réserver l'exclusivité à IBM, et il a
réédité le coup avec Windows (IBM professait le plsu grand mépris pour
les orfdinateurs personnels au début, et surtout il ne fallait pas
qu'ils puissent faire de l'ombre à leurs minis d'entrée de gamme, d'où
les faibles performances techniques, volontaires, des premiers modèles.
Il leur a fallu des années pour admttre que c'était un vrai marché).

Quand on se rappelle que les ordis de l'époque se définissaient comme
compatibles ou pas avec le PC d'IBM (y'avait même au début des
pourcentages de compatibilité, et des machines bi-compatibles MS-DOS et
CP/M), on comprend tout de suite la puissance commerciale qu'a ainsi
acquis Microsoft, qui devenait de fait le fournisseur obligé de tout
fabricant de compatible PC. De leur côté, les industriels préféraient
fabriquer des compatibles PC, qu'ils étaient sûrs de vendre, vu qu'il
était assez facile de faire des machines plus performantes et moins
chèques qu'IBM pour le même boulot, que de se lancer dans des voies
incertaines avec des OS et des logiciels confidentiels.

Il faut bien comprendre qu'à l'époque, un ordi se vendait uniquement en
entreprise, et que les grosses entreprises étaient presque toutes
clientes d'IBM. Un "PC" devait donc soit être IBM soit faire comme IBM.
L'informatique personnelle n'a démarré réellement que plus tard, lorsque
les cadres ont commencé à vouloir avoir un ordi à la maison, voire un
portable, et que, comme la machine à écrire 50 ans plus tôt, le
mouvement a commencé à imprégner toute la société. (Les Apple II ont
réussi à pénétrer les entreprises grâce aux cadres, qui en avaient marre
d'attendre que le service informatique voulût bien leur fournir les
chiffres demandés, et qui ont amené leur Apple II personnel, sur
lesquesl tournait Visical, le premier tableur, qui leur permettait
d'obtenir les mêmes chiffres en direct live.)

Le marché a été écrasé par la compatibilité, et quasiment tous les
pionniers ont disparu à plus ou moins brève échéance, certains ne
survivant que sur des marchés de niche, comme Atari. Cette écrasante
victoir est due à MS-DOS (puis Windows) mais aussi à Lotus 1-2-3, le
tableur qui a pris la palce de Visicals sur le bureau des cadres, et qui
tournait (comme une fusée) sous DOS. C'set au moins autant l'appartion
d'une appli "tueuse" que le suivisme IBM qui a consacré cette victoire.

Dans le monde du graphisme, l'appli tueuse fut la combinaison écran
graphique-PageMaker-LaserWriter-Postscript, qui a donné à Apple 10 à 15
ans de domination sans partage dans ce domaine.


--
Tardigradus
e^iπ=-1 c'est magnifique
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patrick.1200RTcazaux
La Bete des Vosges (Francis Chartier)
wrote:

Je dirai plutôt que la PAO est née grâce à l'aveuglement de Xerox



Ce n'était pas de l'aveuglement, juste un genre de stupidité. Le Parc
n'existait que parce qu'un ponte de Xerox s'était imaginé que le papier
allait disparaître dans les 10 ans et qu'il ne voulait pas que sa boîte
se fasse griller quand ça arriverait. Mais comme ça n'arrivait pas, ils
se foutaient quand même pas mal des délires qui occupaient les journées
des petits génies qu'ils payaient sans s'intéresser à leurs travaux. Et
y'avait pas que les fondateurs d'Adobe, mais quasiment tous les gens qui
ont compté par la suite, et même ceux qui ont compté avant, comme
DOuglas Englebart, l'inventeur de la souris. La plupart ont été
débauchés par des boîtes comme Apple ou Microsoft.

--
Tardigradus
e^iπ=-1 c'est magnifique
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anneleguennec
SbM wrote:


Ça n'a pas grand rapport avec ce que je dis au-dessus, mais bon. Par
contre, je ne sais pas quand exactement tu as acheté un IIgs, mais à la
fin des années 1990 tu avais mieux pour moins cher ailleurs - notamment
du côté Amiga.



87, arrivé à la maisonle jour d'un ouragan snobé par les médias
parisiens.

en 91, j'ai migré vers un LC en jouant sur les reprises.