In article <1k8uycd.qjlmchtuydiiN%, (Florian) wrote:
J.P wrote:
> Le jour où les informaticiens seront payés en fonction de je ne sais > quel critère objectif de productivité apportée à l'utilsateur, on pourra > en reparler.
Il y a une anecdote sympa à ce sujet ou Andy Hertzfeld raconte que les managers d'Apple voulaient mesurer la productivité des développeurs à partir du nombre de lignes de codes écrites. Un jour Bill Atkinson à écrit sur sa fiche (-2000), parce qu'il avait optimisé du code Quickdraw qui lui avait permis de réduire globalement le code :-). A partir de cemoment là, plus personne ne lui a demandé de remplir une fiche...
Tu crois que les réducteurs de code existent encore ? :-)
-- Jean-Pierre
In article <1k8uycd.qjlmchtuydiiN%usenet@nachon.net>,
usenet@nachon.net (Florian) wrote:
J.P <jpp@gmail.com> wrote:
> Le jour où les informaticiens seront payés en fonction de je ne sais
> quel critère objectif de productivité apportée à l'utilsateur, on pourra
> en reparler.
Il y a une anecdote sympa à ce sujet ou Andy Hertzfeld raconte que les
managers d'Apple voulaient mesurer la productivité des développeurs à
partir du nombre de lignes de codes écrites.
Un jour Bill Atkinson à écrit sur sa fiche (-2000), parce qu'il avait
optimisé du code Quickdraw qui lui avait permis de réduire globalement
le code :-).
A partir de cemoment là, plus personne ne lui a demandé de remplir une
fiche...
In article <1k8uycd.qjlmchtuydiiN%, (Florian) wrote:
J.P wrote:
> Le jour où les informaticiens seront payés en fonction de je ne sais > quel critère objectif de productivité apportée à l'utilsateur, on pourra > en reparler.
Il y a une anecdote sympa à ce sujet ou Andy Hertzfeld raconte que les managers d'Apple voulaient mesurer la productivité des développeurs à partir du nombre de lignes de codes écrites. Un jour Bill Atkinson à écrit sur sa fiche (-2000), parce qu'il avait optimisé du code Quickdraw qui lui avait permis de réduire globalement le code :-). A partir de cemoment là, plus personne ne lui a demandé de remplir une fiche...
Tu crois que les réducteurs de code existent encore ? :-)
-- Jean-Pierre
Gerald
La Bete des Vosges (Francis Chartier) wrote:
C'était peut-être moins facile, il fallait bricoler par moment mais ça fonctionnait, et on pouvait tout à fait produire, et pour moins cher que sur Mac.
Cette phrase est éloquente : dans "moins facile" et dans "bricoler par moment" je comprends des pertes de temps. Naturellement si tu n'englobes pas le temps de travail dans le coût final tout un tas de choses deviennent "moins cher", mais le travail considéré comme gratuit ça s'appelle l'esclavage :-( -- Gérald
La Bete des Vosges (Francis Chartier) <francis@bete-des-vosges.org>
wrote:
C'était peut-être moins facile, il fallait bricoler par moment mais ça
fonctionnait, et on pouvait tout à fait produire, et pour moins cher que
sur Mac.
Cette phrase est éloquente : dans "moins facile" et dans "bricoler par
moment" je comprends des pertes de temps. Naturellement si tu n'englobes
pas le temps de travail dans le coût final tout un tas de choses
deviennent "moins cher", mais le travail considéré comme gratuit ça
s'appelle l'esclavage :-(
--
Gérald
C'était peut-être moins facile, il fallait bricoler par moment mais ça fonctionnait, et on pouvait tout à fait produire, et pour moins cher que sur Mac.
Cette phrase est éloquente : dans "moins facile" et dans "bricoler par moment" je comprends des pertes de temps. Naturellement si tu n'englobes pas le temps de travail dans le coût final tout un tas de choses deviennent "moins cher", mais le travail considéré comme gratuit ça s'appelle l'esclavage :-( -- Gérald
Gerald
J.P wrote:
Pour avoir fréquenté quelque peu l'industrie, la rentabilité de l'informatique dans ce contexte m'a souvent paru discutable. "Rentabilité" pour les "vrais" informaticiens" qui "travaillaient" pour faire marcher le bouzin, c'est sûr. Pour l'entreprise, beaucoup moins.
En d'autres temps on avait proposé une explication de cette agressivité finalement disproportionnée du monde wintel face au monde mac qui, avec ses petits 5 % de parts de marché, n'aurait dû provoquer que du mépris ou de l'ignorance.
Au lieu de quoi on avait des volées de bois vert (et de pub gratuite, paradoxe !) à chaque sortie de nouveauté, et le mac était partout utilisé comme comparaison/repoussoir comme s'il fallait à tout prix éviter à l'utilisateur ou au lecteur un éventuel contact "contaminant". À base essentiellement de mensonges et désinformations ("Apple" est mort et en dépôt de bilan etc.) Et alors même que le risque était nul pour des tonnes de raisons économiques, de niveau d'utilisation et d'autonomie recherché, de piratage moins facile, et j'en passe et des meilleures.
Bois vert administré par : 1/ les journalistes (spécialisés ou pas), 2/ les vendeurs d'informatique, 3/ les techniciens de SAV, 4/ les formateurs, 5/ les éditeurs, 6/ surtout les "spécialistes" informatiques autodéclarés ou pas, considérant leur modèle d'utilisation en entreprise (compta/BDD) comme universel.
Le POINT COMMUN entre eux tous était simplement le manque à gagner qu'ils avaient à ce que les utilisateurs passent sur mac. Simple. Dans l'ordre : moins de budget pub, moins de marges, moins de SAV (et de bidouillage !), temps de formation divisé par deux pour un même logiciel, obligation de faire du code "propre" au lieu des bouses adressant directement le hardware que généraient les éditeurs de jeux sur PC, *et surtout*, pour les services informatiques, le risque que l'utilisateur se rende compte que dans un certain nombre de domaines il pouvait être autonome et se passer d'eux !
Je me souviens de la tronche que tiraient les gars du service informatique de la boîte où je travaillais quand ils m'ont vu monter (sur mon SE) ma première base 4D pour traiter des publipostages marketing... et faire mes premières présentations sur écran LCD rétroprojeté avec HyperCard (interactif via HyperMIDI, en plus !).
Et j'ai mis du temps à comprendre pourquoi ils faisaient la tronche ! -- Gérald
J.P <jpp@gmail.com> wrote:
Pour avoir fréquenté quelque peu l'industrie, la rentabilité de
l'informatique dans ce contexte m'a souvent paru discutable.
"Rentabilité" pour les "vrais" informaticiens" qui "travaillaient" pour
faire marcher le bouzin, c'est sûr. Pour l'entreprise, beaucoup moins.
En d'autres temps on avait proposé une explication de cette agressivité
finalement disproportionnée du monde wintel face au monde mac qui, avec
ses petits 5 % de parts de marché, n'aurait dû provoquer que du mépris
ou de l'ignorance.
Au lieu de quoi on avait des volées de bois vert (et de pub gratuite,
paradoxe !) à chaque sortie de nouveauté, et le mac était partout
utilisé comme comparaison/repoussoir comme s'il fallait à tout prix
éviter à l'utilisateur ou au lecteur un éventuel contact "contaminant".
À base essentiellement de mensonges et désinformations ("Apple" est mort
et en dépôt de bilan etc.) Et alors même que le risque était nul pour
des tonnes de raisons économiques, de niveau d'utilisation et
d'autonomie recherché, de piratage moins facile, et j'en passe et des
meilleures.
Bois vert administré par : 1/ les journalistes (spécialisés ou pas), 2/
les vendeurs d'informatique, 3/ les techniciens de SAV, 4/ les
formateurs, 5/ les éditeurs, 6/ surtout les "spécialistes" informatiques
autodéclarés ou pas, considérant leur modèle d'utilisation en entreprise
(compta/BDD) comme universel.
Le POINT COMMUN entre eux tous était simplement le manque à gagner
qu'ils avaient à ce que les utilisateurs passent sur mac. Simple. Dans
l'ordre : moins de budget pub, moins de marges, moins de SAV (et de
bidouillage !), temps de formation divisé par deux pour un même
logiciel, obligation de faire du code "propre" au lieu des bouses
adressant directement le hardware que généraient les éditeurs de jeux
sur PC, *et surtout*, pour les services informatiques, le risque que
l'utilisateur se rende compte que dans un certain nombre de domaines il
pouvait être autonome et se passer d'eux !
Je me souviens de la tronche que tiraient les gars du service
informatique de la boîte où je travaillais quand ils m'ont vu monter
(sur mon SE) ma première base 4D pour traiter des publipostages
marketing... et faire mes premières présentations sur écran LCD
rétroprojeté avec HyperCard (interactif via HyperMIDI, en plus !).
Et j'ai mis du temps à comprendre pourquoi ils faisaient la tronche !
--
Gérald
Pour avoir fréquenté quelque peu l'industrie, la rentabilité de l'informatique dans ce contexte m'a souvent paru discutable. "Rentabilité" pour les "vrais" informaticiens" qui "travaillaient" pour faire marcher le bouzin, c'est sûr. Pour l'entreprise, beaucoup moins.
En d'autres temps on avait proposé une explication de cette agressivité finalement disproportionnée du monde wintel face au monde mac qui, avec ses petits 5 % de parts de marché, n'aurait dû provoquer que du mépris ou de l'ignorance.
Au lieu de quoi on avait des volées de bois vert (et de pub gratuite, paradoxe !) à chaque sortie de nouveauté, et le mac était partout utilisé comme comparaison/repoussoir comme s'il fallait à tout prix éviter à l'utilisateur ou au lecteur un éventuel contact "contaminant". À base essentiellement de mensonges et désinformations ("Apple" est mort et en dépôt de bilan etc.) Et alors même que le risque était nul pour des tonnes de raisons économiques, de niveau d'utilisation et d'autonomie recherché, de piratage moins facile, et j'en passe et des meilleures.
Bois vert administré par : 1/ les journalistes (spécialisés ou pas), 2/ les vendeurs d'informatique, 3/ les techniciens de SAV, 4/ les formateurs, 5/ les éditeurs, 6/ surtout les "spécialistes" informatiques autodéclarés ou pas, considérant leur modèle d'utilisation en entreprise (compta/BDD) comme universel.
Le POINT COMMUN entre eux tous était simplement le manque à gagner qu'ils avaient à ce que les utilisateurs passent sur mac. Simple. Dans l'ordre : moins de budget pub, moins de marges, moins de SAV (et de bidouillage !), temps de formation divisé par deux pour un même logiciel, obligation de faire du code "propre" au lieu des bouses adressant directement le hardware que généraient les éditeurs de jeux sur PC, *et surtout*, pour les services informatiques, le risque que l'utilisateur se rende compte que dans un certain nombre de domaines il pouvait être autonome et se passer d'eux !
Je me souviens de la tronche que tiraient les gars du service informatique de la boîte où je travaillais quand ils m'ont vu monter (sur mon SE) ma première base 4D pour traiter des publipostages marketing... et faire mes premières présentations sur écran LCD rétroprojeté avec HyperCard (interactif via HyperMIDI, en plus !).
Et j'ai mis du temps à comprendre pourquoi ils faisaient la tronche ! -- Gérald
Gerald
pehache wrote:
Ce n'est pas tout à fait ce que j'ai voulu dire. J'ai dit qu'ils ne s'étaient pas attaqués au marché de masse de manière cohérente. Pour entrer dans un autre segment de marché, il ne suffit pas de simplement faire des machines moins chères, c'est toute l'organisation et la philosophie de la boîte qu'il faut adapter.
Rétrospectivement, avec le bilan qu'on peut en faire aujourd'hui, peut-on vraiment dire qu'ils avaient tort ?
J'essaie d'imaginer un présent différent qui aurait résulté d'une orientation d'Apple selon tes souhaits, et ça n'arrive vraiment pas à m'enthousiasmer :-) -- Gérald
pehache <pehache.7@gmail.com> wrote:
Ce n'est pas tout à fait ce que j'ai voulu dire. J'ai dit qu'ils ne
s'étaient pas attaqués au marché de masse de manière cohérente. Pour
entrer dans un autre segment de marché, il ne suffit pas de simplement
faire des machines moins chères, c'est toute l'organisation et la
philosophie de la boîte qu'il faut adapter.
Rétrospectivement, avec le bilan qu'on peut en faire aujourd'hui,
peut-on vraiment dire qu'ils avaient tort ?
J'essaie d'imaginer un présent différent qui aurait résulté d'une
orientation d'Apple selon tes souhaits, et ça n'arrive vraiment pas à
m'enthousiasmer :-)
--
Gérald
Ce n'est pas tout à fait ce que j'ai voulu dire. J'ai dit qu'ils ne s'étaient pas attaqués au marché de masse de manière cohérente. Pour entrer dans un autre segment de marché, il ne suffit pas de simplement faire des machines moins chères, c'est toute l'organisation et la philosophie de la boîte qu'il faut adapter.
Rétrospectivement, avec le bilan qu'on peut en faire aujourd'hui, peut-on vraiment dire qu'ils avaient tort ?
J'essaie d'imaginer un présent différent qui aurait résulté d'une orientation d'Apple selon tes souhaits, et ça n'arrive vraiment pas à m'enthousiasmer :-) -- Gérald
anneleguennec
SbM wrote:
C'est le premier Windows qui a réellement commencé à être utilisable.
Et c'était en ?
Ailleurs, sur un forum, quelqu'un a parlé de Windows 2.0 comme étant tout à fait fonctionnel, enfin, son interface graphique.
A la même époque, j'utilisais un ][gs, et si les choix de formats étaient discutables, l'affichage était tout ce qu'il ya de graphique.
SbM <sebastienmarty@yahoo.fr> wrote:
C'est le premier Windows qui a réellement commencé à être utilisable.
Et c'était en ?
Ailleurs, sur un forum, quelqu'un a parlé de Windows 2.0 comme étant
tout à fait fonctionnel, enfin, son interface graphique.
A la même époque, j'utilisais un ][gs, et si les choix de formats
étaient discutables, l'affichage était tout ce qu'il ya de graphique.
C'est le premier Windows qui a réellement commencé à être utilisable.
Et c'était en ?
Ailleurs, sur un forum, quelqu'un a parlé de Windows 2.0 comme étant tout à fait fonctionnel, enfin, son interface graphique.
A la même époque, j'utilisais un ][gs, et si les choix de formats étaient discutables, l'affichage était tout ce qu'il ya de graphique.
sebastienmarty
Gerald wrote:
pehache wrote:
> Ce n'est pas tout à fait ce que j'ai voulu dire. J'ai dit qu'ils ne > s'étaient pas attaqués au marché de masse de manière cohérente. Pour > entrer dans un autre segment de marché, il ne suffit pas de simplement > faire des machines moins chères, c'est toute l'organisation et la > philosophie de la boîte qu'il faut adapter.
Rétrospectivement, avec le bilan qu'on peut en faire aujourd'hui, peut-on vraiment dire qu'ils avaient tort ?
À l'époque, dans les années 1990 ? Oui, ils avaient clairement tort et faisaient clairement fausse route, vu l'état de la boîte quand Jobs est revenu. Lui a su "attaquer le marché de manière cohérente", mais certainement pas ses prédécesseurs des années 1990.
J'essaie d'imaginer un présent différent qui aurait résulté d'une orientation d'Apple selon tes souhaits, et ça n'arrive vraiment pas à m'enthousiasmer :-)
Sauf que personne ne peut savoir comment ça aurait tourné, vois-tu.
-- [SbM] <http://sebastienmarty.free.fr> - <http://tradintosh.free.fr> <http://sbm.ordinotheque.free.fr> - <http://palmiciel.free.fr> "If the French were really intelligent, they'd speak English" (W. Sheed)
Gerald <Gerald@alussinan.org> wrote:
pehache <pehache.7@gmail.com> wrote:
> Ce n'est pas tout à fait ce que j'ai voulu dire. J'ai dit qu'ils ne
> s'étaient pas attaqués au marché de masse de manière cohérente. Pour
> entrer dans un autre segment de marché, il ne suffit pas de simplement
> faire des machines moins chères, c'est toute l'organisation et la
> philosophie de la boîte qu'il faut adapter.
Rétrospectivement, avec le bilan qu'on peut en faire aujourd'hui,
peut-on vraiment dire qu'ils avaient tort ?
À l'époque, dans les années 1990 ? Oui, ils avaient clairement tort et
faisaient clairement fausse route, vu l'état de la boîte quand Jobs est
revenu. Lui a su "attaquer le marché de manière cohérente", mais
certainement pas ses prédécesseurs des années 1990.
J'essaie d'imaginer un présent différent qui aurait résulté d'une
orientation d'Apple selon tes souhaits, et ça n'arrive vraiment pas à
m'enthousiasmer :-)
Sauf que personne ne peut savoir comment ça aurait tourné, vois-tu.
--
[SbM]
<http://sebastienmarty.free.fr> - <http://tradintosh.free.fr>
<http://sbm.ordinotheque.free.fr> - <http://palmiciel.free.fr>
"If the French were really intelligent, they'd speak English" (W. Sheed)
> Ce n'est pas tout à fait ce que j'ai voulu dire. J'ai dit qu'ils ne > s'étaient pas attaqués au marché de masse de manière cohérente. Pour > entrer dans un autre segment de marché, il ne suffit pas de simplement > faire des machines moins chères, c'est toute l'organisation et la > philosophie de la boîte qu'il faut adapter.
Rétrospectivement, avec le bilan qu'on peut en faire aujourd'hui, peut-on vraiment dire qu'ils avaient tort ?
À l'époque, dans les années 1990 ? Oui, ils avaient clairement tort et faisaient clairement fausse route, vu l'état de la boîte quand Jobs est revenu. Lui a su "attaquer le marché de manière cohérente", mais certainement pas ses prédécesseurs des années 1990.
J'essaie d'imaginer un présent différent qui aurait résulté d'une orientation d'Apple selon tes souhaits, et ça n'arrive vraiment pas à m'enthousiasmer :-)
Sauf que personne ne peut savoir comment ça aurait tourné, vois-tu.
-- [SbM] <http://sebastienmarty.free.fr> - <http://tradintosh.free.fr> <http://sbm.ordinotheque.free.fr> - <http://palmiciel.free.fr> "If the French were really intelligent, they'd speak English" (W. Sheed)
sebastienmarty
J.P wrote:
In article <1k8slyb.b3k0k9kpbtkqN%, (Gilles Aurejac) wrote:
> pehache wrote: > > > La principale est sans doute que Apple a fait le choix de se > > positionner exclusivement sur le haut de gamme, ce qui représente > > forcément un "faible" volume en nombre de machines, mais avec de > > grosses marges. > > > > A l'époque des premiers Mac et jusqu'au milieu des années 90, Apple > > aurait pu choisir de s'attaquer au marché de masse et aurait eu de > > bonnes chance alors de tailler des croupières à MS. Maintenant ce ne > > serait plus possible je pense. > > Désolé, mais tu parles vraiment de choses que tu ne connais pas.. > > dire qu'Apple a positionné le Mac "exclusivement sur du haut de gamme" > c'est une grossière erreur... ...
Ça fait du bien de lire de temps en temps quelqu'un qui sait de quoi il parle. Merci Gilles.
Mouais, enfin rapporté aux salaires de l'époque (SMIC à un peu plus de 4000 FRF), on ne peut pas vraiment dire que le Mac à 25000 FRF c'était de l'entrée de gamme (comparé par exemple à un Mini de 2010, à 599 euros, avec un SMIC à un peu plus de 1000 euros net).
-- [SbM] <http://sebastienmarty.free.fr> - <http://tradintosh.free.fr> <http://sbm.ordinotheque.free.fr> - <http://palmiciel.free.fr> "If the French were really intelligent, they'd speak English" (W. Sheed)
J.P <jpp@gmail.com> wrote:
In article <1k8slyb.b3k0k9kpbtkqN%gilles@alussinan.org>,
gilles@alussinan.org (Gilles Aurejac) wrote:
> pehache <pehache.7@gmail.com> wrote:
>
> > La principale est sans doute que Apple a fait le choix de se
> > positionner exclusivement sur le haut de gamme, ce qui représente
> > forcément un "faible" volume en nombre de machines, mais avec de
> > grosses marges.
> >
> > A l'époque des premiers Mac et jusqu'au milieu des années 90, Apple
> > aurait pu choisir de s'attaquer au marché de masse et aurait eu de
> > bonnes chance alors de tailler des croupières à MS. Maintenant ce ne
> > serait plus possible je pense.
>
> Désolé, mais tu parles vraiment de choses que tu ne connais pas..
>
> dire qu'Apple a positionné le Mac "exclusivement sur du haut de gamme"
> c'est une grossière erreur...
...
Ça fait du bien de lire de temps en temps quelqu'un qui sait de quoi il
parle.
Merci Gilles.
Mouais, enfin rapporté aux salaires de l'époque (SMIC à un peu plus de
4000 FRF), on ne peut pas vraiment dire que le Mac à 25000 FRF c'était
de l'entrée de gamme (comparé par exemple à un Mini de 2010, à 599
euros, avec un SMIC à un peu plus de 1000 euros net).
--
[SbM]
<http://sebastienmarty.free.fr> - <http://tradintosh.free.fr>
<http://sbm.ordinotheque.free.fr> - <http://palmiciel.free.fr>
"If the French were really intelligent, they'd speak English" (W. Sheed)
In article <1k8slyb.b3k0k9kpbtkqN%, (Gilles Aurejac) wrote:
> pehache wrote: > > > La principale est sans doute que Apple a fait le choix de se > > positionner exclusivement sur le haut de gamme, ce qui représente > > forcément un "faible" volume en nombre de machines, mais avec de > > grosses marges. > > > > A l'époque des premiers Mac et jusqu'au milieu des années 90, Apple > > aurait pu choisir de s'attaquer au marché de masse et aurait eu de > > bonnes chance alors de tailler des croupières à MS. Maintenant ce ne > > serait plus possible je pense. > > Désolé, mais tu parles vraiment de choses que tu ne connais pas.. > > dire qu'Apple a positionné le Mac "exclusivement sur du haut de gamme" > c'est une grossière erreur... ...
Ça fait du bien de lire de temps en temps quelqu'un qui sait de quoi il parle. Merci Gilles.
Mouais, enfin rapporté aux salaires de l'époque (SMIC à un peu plus de 4000 FRF), on ne peut pas vraiment dire que le Mac à 25000 FRF c'était de l'entrée de gamme (comparé par exemple à un Mini de 2010, à 599 euros, avec un SMIC à un peu plus de 1000 euros net).
-- [SbM] <http://sebastienmarty.free.fr> - <http://tradintosh.free.fr> <http://sbm.ordinotheque.free.fr> - <http://palmiciel.free.fr> "If the French were really intelligent, they'd speak English" (W. Sheed)
sebastienmarty
Anne wrote:
SbM wrote:
> > C'est le premier Windows qui a réellement commencé à être utilisable.
Et c'était en ?
Comme le disait pehache, début des années 1990. 18 mars 1992 exactement, même, d'après Wikipedia.
Ailleurs, sur un forum, quelqu'un a parlé de Windows 2.0 comme étant tout à fait fonctionnel, enfin, son interface graphique.
Windows 2.0, jamais utilisé, mais j'ai l'impression qu'il fallait quand même avoir envie de se faire du mal...
A la même époque, j'utilisais un ][gs, et si les choix de formats étaient discutables, l'affichage était tout ce qu'il ya de graphique.
L'Apple IIgs était une très chouette machine, malheureusement pas assez soutenue par Apple.
-- [SbM] <http://sebastienmarty.free.fr> - <http://tradintosh.free.fr> <http://sbm.ordinotheque.free.fr> - <http://palmiciel.free.fr> "If the French were really intelligent, they'd speak English" (W. Sheed)
Anne <anneleguennec@free.fr> wrote:
SbM <sebastienmarty@yahoo.fr> wrote:
>
> C'est le premier Windows qui a réellement commencé à être utilisable.
Et c'était en ?
Comme le disait pehache, début des années 1990. 18 mars 1992 exactement,
même, d'après Wikipedia.
Ailleurs, sur un forum, quelqu'un a parlé de Windows 2.0 comme étant
tout à fait fonctionnel, enfin, son interface graphique.
Windows 2.0, jamais utilisé, mais j'ai l'impression qu'il fallait quand
même avoir envie de se faire du mal...
A la même époque, j'utilisais un ][gs, et si les choix de formats
étaient discutables, l'affichage était tout ce qu'il ya de graphique.
L'Apple IIgs était une très chouette machine, malheureusement pas assez
soutenue par Apple.
--
[SbM]
<http://sebastienmarty.free.fr> - <http://tradintosh.free.fr>
<http://sbm.ordinotheque.free.fr> - <http://palmiciel.free.fr>
"If the French were really intelligent, they'd speak English" (W. Sheed)
> > C'est le premier Windows qui a réellement commencé à être utilisable.
Et c'était en ?
Comme le disait pehache, début des années 1990. 18 mars 1992 exactement, même, d'après Wikipedia.
Ailleurs, sur un forum, quelqu'un a parlé de Windows 2.0 comme étant tout à fait fonctionnel, enfin, son interface graphique.
Windows 2.0, jamais utilisé, mais j'ai l'impression qu'il fallait quand même avoir envie de se faire du mal...
A la même époque, j'utilisais un ][gs, et si les choix de formats étaient discutables, l'affichage était tout ce qu'il ya de graphique.
L'Apple IIgs était une très chouette machine, malheureusement pas assez soutenue par Apple.
-- [SbM] <http://sebastienmarty.free.fr> - <http://tradintosh.free.fr> <http://sbm.ordinotheque.free.fr> - <http://palmiciel.free.fr> "If the French were really intelligent, they'd speak English" (W. Sheed)
La Bete des Vosges (Francis Chartier)
Le Sun, 09 Oct 2011 07:23:44 +0200, Gerald a écrit :
Cette phrase est éloquente : dans "moins facile" et dans "bricoler par moment" je comprends des pertes de temps.
Ca demandait certainement plus de boulot de mise en place au départ, mais pas à l'utilisation.
Naturellement si tu n'englobes pas le temps de travail dans le coût final tout un tas de choses deviennent "moins cher", mais le travail considéré comme gratuit ça s'appelle l'esclavage :-(
Voilà, l'exemple type des discours qu'on entendait dans le milieu des arts graphiques à l'époque, tout droit issu de la pub Apple de 1984.
-- La Bête des Vosges
Le Sun, 09 Oct 2011 07:23:44 +0200, Gerald a écrit :
Cette phrase est éloquente : dans "moins facile" et dans "bricoler par
moment" je comprends des pertes de temps.
Ca demandait certainement plus de boulot de mise en place au départ, mais
pas à l'utilisation.
Naturellement si tu n'englobes
pas le temps de travail dans le coût final tout un tas de choses
deviennent "moins cher", mais le travail considéré comme gratuit ça
s'appelle l'esclavage :-(
Voilà, l'exemple type des discours qu'on entendait dans le milieu des
arts graphiques à l'époque, tout droit issu de la pub Apple de 1984.
Le Sun, 09 Oct 2011 07:23:44 +0200, Gerald a écrit :
Cette phrase est éloquente : dans "moins facile" et dans "bricoler par moment" je comprends des pertes de temps.
Ca demandait certainement plus de boulot de mise en place au départ, mais pas à l'utilisation.
Naturellement si tu n'englobes pas le temps de travail dans le coût final tout un tas de choses deviennent "moins cher", mais le travail considéré comme gratuit ça s'appelle l'esclavage :-(
Voilà, l'exemple type des discours qu'on entendait dans le milieu des arts graphiques à l'époque, tout droit issu de la pub Apple de 1984.
-- La Bête des Vosges
sebastienmarty
La Bete des Vosges (Francis Chartier) wrote:
Le Sun, 09 Oct 2011 07:23:44 +0200, Gerald a écrit :
> Cette phrase est éloquente : dans "moins facile" et dans "bricoler par > moment" je comprends des pertes de temps.
Ca demandait certainement plus de boulot de mise en place au départ, mais pas à l'utilisation.
> Naturellement si tu n'englobes > pas le temps de travail dans le coût final tout un tas de choses > deviennent "moins cher", mais le travail considéré comme gratuit ça > s'appelle l'esclavage :-(
Voilà, l'exemple type des discours qu'on entendait dans le milieu des arts graphiques à l'époque, tout droit issu de la pub Apple de 1984.
Et Gerald s'y connaît en "esclavage", il est PR bénévole pour Apple :)
-- [SbM] <http://sebastienmarty.free.fr> - <http://tradintosh.free.fr> <http://sbm.ordinotheque.free.fr> - <http://palmiciel.free.fr> "If the French were really intelligent, they'd speak English" (W. Sheed)
La Bete des Vosges (Francis Chartier) <francis@bete-des-vosges.org>
wrote:
Le Sun, 09 Oct 2011 07:23:44 +0200, Gerald a écrit :
> Cette phrase est éloquente : dans "moins facile" et dans "bricoler par
> moment" je comprends des pertes de temps.
Ca demandait certainement plus de boulot de mise en place au départ, mais
pas à l'utilisation.
> Naturellement si tu n'englobes
> pas le temps de travail dans le coût final tout un tas de choses
> deviennent "moins cher", mais le travail considéré comme gratuit ça
> s'appelle l'esclavage :-(
Voilà, l'exemple type des discours qu'on entendait dans le milieu des
arts graphiques à l'époque, tout droit issu de la pub Apple de 1984.
Et Gerald s'y connaît en "esclavage", il est PR bénévole pour Apple :)
--
[SbM]
<http://sebastienmarty.free.fr> - <http://tradintosh.free.fr>
<http://sbm.ordinotheque.free.fr> - <http://palmiciel.free.fr>
"If the French were really intelligent, they'd speak English" (W. Sheed)
Le Sun, 09 Oct 2011 07:23:44 +0200, Gerald a écrit :
> Cette phrase est éloquente : dans "moins facile" et dans "bricoler par > moment" je comprends des pertes de temps.
Ca demandait certainement plus de boulot de mise en place au départ, mais pas à l'utilisation.
> Naturellement si tu n'englobes > pas le temps de travail dans le coût final tout un tas de choses > deviennent "moins cher", mais le travail considéré comme gratuit ça > s'appelle l'esclavage :-(
Voilà, l'exemple type des discours qu'on entendait dans le milieu des arts graphiques à l'époque, tout droit issu de la pub Apple de 1984.
Et Gerald s'y connaît en "esclavage", il est PR bénévole pour Apple :)
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