Le Tue, 12 Jun 2007 23:54:20 +0200, Mihamina (R12y) Rakotomandimby a écrit :
Emmanuel Florac - :
Finlande, les pays les plus égalitaristes du monde,
Quoi? Je bosse dans une boite qui gère les contrats d'assurance des expatriés de Nokia. On doit renseigner le salaire pour calculer la cotisation: Entre le plus gros salaire et le plus petit, il y a un facteur de 100.
Et en quoi c'est contradictoire avec le fait que la Finlande est nettement plus égalitariste que le Brésil ou les USA, ou l'écart est de 4000?
Et on ne parle _que_ des salaires du personnel expatrié. Pas les hotesses d'accueil ni autres balayeurs.
Egalitaire tu parles...
Il s'agit de proportions. Je ne pense pas que la Suède soit suffisamment égalitaire : la preuve, le roi est obligé de se promener avec un garde du corps, ce qui était inutile il y a encore 20 ans.
-- Les défauts n'apparaissent qu'après que le programme a passé (avec succès) la phase d'intégration. Loi de Klipstein.
Le Tue, 12 Jun 2007 23:54:20 +0200, Mihamina (R12y) Rakotomandimby a
écrit :
Finlande, les pays les plus égalitaristes du monde,
Quoi?
Je bosse dans une boite qui gère les contrats d'assurance des expatriés
de Nokia. On doit renseigner le salaire pour calculer la cotisation: Entre
le plus gros salaire et le plus petit, il y a un facteur de 100.
Et en quoi c'est contradictoire avec le fait que la Finlande est nettement
plus égalitariste que le Brésil ou les USA, ou l'écart est de 4000?
Et on ne parle _que_ des salaires du personnel expatrié. Pas les hotesses
d'accueil ni autres balayeurs.
Egalitaire tu parles...
Il s'agit de proportions. Je ne pense pas que la Suède soit suffisamment
égalitaire : la preuve, le roi est obligé de se promener avec un garde
du corps, ce qui était inutile il y a encore 20 ans.
--
Les défauts n'apparaissent qu'après que le programme a passé (avec
succès) la phase d'intégration.
Loi de Klipstein.
Le Tue, 12 Jun 2007 23:54:20 +0200, Mihamina (R12y) Rakotomandimby a écrit :
Emmanuel Florac - :
Finlande, les pays les plus égalitaristes du monde,
Quoi? Je bosse dans une boite qui gère les contrats d'assurance des expatriés de Nokia. On doit renseigner le salaire pour calculer la cotisation: Entre le plus gros salaire et le plus petit, il y a un facteur de 100.
Et en quoi c'est contradictoire avec le fait que la Finlande est nettement plus égalitariste que le Brésil ou les USA, ou l'écart est de 4000?
Et on ne parle _que_ des salaires du personnel expatrié. Pas les hotesses d'accueil ni autres balayeurs.
Egalitaire tu parles...
Il s'agit de proportions. Je ne pense pas que la Suède soit suffisamment égalitaire : la preuve, le roi est obligé de se promener avec un garde du corps, ce qui était inutile il y a encore 20 ans.
-- Les défauts n'apparaissent qu'après que le programme a passé (avec succès) la phase d'intégration. Loi de Klipstein.
Emmanuel Florac
Le Wed, 13 Jun 2007 03:25:12 +0000, Stephane TOUGARD a écrit :
Je n'en sais rien pour le moment, je t'en dirai peut etre plus dans quelques mois si j'arrive enfin a trouver le temps pour une semaine la bas.
Chouette, surtout tiens nous au courant :)
-- Le livre, comme livre, appartient à l'auteur, mais comme pensée, il appartient - le mot n'est pas trop vaste - au genre humain. Toutes les intelligences y ont droit. Si l'un des deux droits, le droit de l'écrivain et le droit de l'esprit humain, devait être sacrifié, ce serait, certes, le droit de l'écrivain, car l'intérêt public est notre préoccupation unique, et tous, je le déclare, doivent passer avant nous. Victor Hugo.
Le Wed, 13 Jun 2007 03:25:12 +0000, Stephane TOUGARD a écrit :
Je n'en sais rien pour le moment, je t'en dirai peut etre plus dans
quelques mois si j'arrive enfin a trouver le temps pour une semaine la
bas.
Chouette, surtout tiens nous au courant :)
--
Le livre, comme livre, appartient à l'auteur, mais comme pensée, il
appartient - le mot n'est pas trop vaste - au genre humain. Toutes les
intelligences y ont droit. Si l'un des deux droits, le droit de
l'écrivain et le droit de l'esprit humain, devait être sacrifié, ce
serait, certes, le droit de l'écrivain, car l'intérêt public est notre
préoccupation unique, et tous, je le déclare, doivent passer avant nous.
Victor Hugo.
Le Wed, 13 Jun 2007 03:25:12 +0000, Stephane TOUGARD a écrit :
Je n'en sais rien pour le moment, je t'en dirai peut etre plus dans quelques mois si j'arrive enfin a trouver le temps pour une semaine la bas.
Chouette, surtout tiens nous au courant :)
-- Le livre, comme livre, appartient à l'auteur, mais comme pensée, il appartient - le mot n'est pas trop vaste - au genre humain. Toutes les intelligences y ont droit. Si l'un des deux droits, le droit de l'écrivain et le droit de l'esprit humain, devait être sacrifié, ce serait, certes, le droit de l'écrivain, car l'intérêt public est notre préoccupation unique, et tous, je le déclare, doivent passer avant nous. Victor Hugo.
JKB
Le 13-06-2007, à propos de Re: Il est faché contre Debian aussi, Emmanuel Florac écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le Wed, 13 Jun 2007 07:35:17 +0000, JKB a écrit :
On ne doit pas connaître les mêmes électeurs, c'est tout. Voir des types et des typesses qui votent pour untel (ou unetelle) parce que c'est une femme ou parce qu'il ou elle a une belle gueule, cela me dérange un petit peu. On vote d'abord pour des idées, et pas parce que trucmuche présente bien ou lance des promesses irréalisables.
Je suis d'accord à 2000% avec ce constat. Par contre je suis aussi en désaccord à 30000000% avec la solution que tu prônes. Conclure que les riches réfléchissent mieux que les pauvres n'est malheureusement pas le moins du monde vérifié par l'expérience.
Relis-moi attentivement. Je n'ai _jamais_ parlé de riche, mais de gens qui apportent la richesse. La richesse ne se mesure pas en brouzoufs contrairement aux discours populistes (qui ne sont souvent pas ceux qu'on croit) et simplificateurs voire simplistes, qu'on entend surtout d'un côté de l'échiquier politique.
Si les gens sont cons (ce qui se vérifie) et ne prennent pas la peine de s'intéresser suffisamment à la politique pour pouvoir voter en connaissance de cause et cèdent au contraire au plus démago, alors il faut 1) les éduquer
Ouaips. Façon Jules Ferry. Explique-moi un peu pourquoi l'école 'publique' est obligatoire, qu'on rigole un peu. J'attends tes arguments parce que je me suis penché sur le sujet il y a quelques années.
2) les mettre en mesure de participer directement.
C'est ça. La question est comment ? Maintenant, tu vas encore me traiter de fasciste, mais je pars d'un principe très con : à partir du moment où on ne prend pas la peine de se déplacer aux urnes sans avoir pour cela une _bonne_ raison, on ferme sa gueule (et ça inclut les manifestations, les grèves, et toutes les autres marques de déaccord.).
Il y a plusieurs façons pour cela, certaines approches sont intéressantes, voir par exemple ce qui se fait au Vénézuela, ou chez les anarchistes en particulier les anarchistes espagnols pendant les années 30.
C'est ça, et dans cinq minutes, tu vas me parler de ce qui s'est fait en Alsace fin novembre 1918.
JKB
-- Le cerveau, c'est un véritable scandale écologique. Il représente 2% de notre masse corporelle, mais disperse à lui seul 25% de l'énergie que nous consommons tous les jours.
Le 13-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
Emmanuel Florac écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le Wed, 13 Jun 2007 07:35:17 +0000, JKB a écrit :
On ne doit pas connaître les mêmes électeurs, c'est tout. Voir des
types et des typesses qui votent pour untel (ou unetelle) parce que c'est
une femme ou parce qu'il ou elle a une belle gueule, cela me dérange un
petit peu. On vote d'abord pour des idées, et pas parce que trucmuche
présente bien ou lance des promesses irréalisables.
Je suis d'accord à 2000% avec ce constat. Par contre je suis aussi en
désaccord à 30000000% avec la solution que tu prônes. Conclure que les
riches réfléchissent mieux que les pauvres n'est malheureusement pas le
moins du monde vérifié par l'expérience.
Relis-moi attentivement. Je n'ai _jamais_ parlé de riche, mais de
gens qui apportent la richesse. La richesse ne se mesure pas en
brouzoufs contrairement aux discours populistes (qui ne sont souvent
pas ceux qu'on croit) et simplificateurs voire simplistes, qu'on
entend surtout d'un côté de l'échiquier politique.
Si les gens sont cons (ce qui se vérifie) et ne prennent pas la peine de
s'intéresser suffisamment à la politique pour pouvoir voter en
connaissance de cause et cèdent au contraire au plus démago, alors il
faut 1) les éduquer
Ouaips. Façon Jules Ferry. Explique-moi un peu pourquoi l'école
'publique' est obligatoire, qu'on rigole un peu. J'attends tes
arguments parce que je me suis penché sur le sujet il y a quelques
années.
2) les mettre en mesure de participer directement.
C'est ça. La question est comment ? Maintenant, tu vas encore me
traiter de fasciste, mais je pars d'un principe très con : à partir
du moment où on ne prend pas la peine de se déplacer aux urnes sans
avoir pour cela une _bonne_ raison, on ferme sa gueule (et ça inclut
les manifestations, les grèves, et toutes les autres marques de
déaccord.).
Il y a plusieurs façons pour cela, certaines approches sont
intéressantes, voir par exemple ce qui se fait au Vénézuela, ou chez
les anarchistes en particulier les anarchistes espagnols pendant les
années 30.
C'est ça, et dans cinq minutes, tu vas me parler de ce qui s'est
fait en Alsace fin novembre 1918.
JKB
--
Le cerveau, c'est un véritable scandale écologique. Il représente 2% de notre
masse corporelle, mais disperse à lui seul 25% de l'énergie que nous
consommons tous les jours.
Le 13-06-2007, à propos de Re: Il est faché contre Debian aussi, Emmanuel Florac écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le Wed, 13 Jun 2007 07:35:17 +0000, JKB a écrit :
On ne doit pas connaître les mêmes électeurs, c'est tout. Voir des types et des typesses qui votent pour untel (ou unetelle) parce que c'est une femme ou parce qu'il ou elle a une belle gueule, cela me dérange un petit peu. On vote d'abord pour des idées, et pas parce que trucmuche présente bien ou lance des promesses irréalisables.
Je suis d'accord à 2000% avec ce constat. Par contre je suis aussi en désaccord à 30000000% avec la solution que tu prônes. Conclure que les riches réfléchissent mieux que les pauvres n'est malheureusement pas le moins du monde vérifié par l'expérience.
Relis-moi attentivement. Je n'ai _jamais_ parlé de riche, mais de gens qui apportent la richesse. La richesse ne se mesure pas en brouzoufs contrairement aux discours populistes (qui ne sont souvent pas ceux qu'on croit) et simplificateurs voire simplistes, qu'on entend surtout d'un côté de l'échiquier politique.
Si les gens sont cons (ce qui se vérifie) et ne prennent pas la peine de s'intéresser suffisamment à la politique pour pouvoir voter en connaissance de cause et cèdent au contraire au plus démago, alors il faut 1) les éduquer
Ouaips. Façon Jules Ferry. Explique-moi un peu pourquoi l'école 'publique' est obligatoire, qu'on rigole un peu. J'attends tes arguments parce que je me suis penché sur le sujet il y a quelques années.
2) les mettre en mesure de participer directement.
C'est ça. La question est comment ? Maintenant, tu vas encore me traiter de fasciste, mais je pars d'un principe très con : à partir du moment où on ne prend pas la peine de se déplacer aux urnes sans avoir pour cela une _bonne_ raison, on ferme sa gueule (et ça inclut les manifestations, les grèves, et toutes les autres marques de déaccord.).
Il y a plusieurs façons pour cela, certaines approches sont intéressantes, voir par exemple ce qui se fait au Vénézuela, ou chez les anarchistes en particulier les anarchistes espagnols pendant les années 30.
C'est ça, et dans cinq minutes, tu vas me parler de ce qui s'est fait en Alsace fin novembre 1918.
JKB
-- Le cerveau, c'est un véritable scandale écologique. Il représente 2% de notre masse corporelle, mais disperse à lui seul 25% de l'énergie que nous consommons tous les jours.
talon
Ed wrote:
Effectivement, de ce que je vois autour de moi, énormément de riches sont en découvert en fin de mois; on les voit, d'ailleurs, dans les supermarchés à bas prix, qui poussent leur caddies remplis de pâtes et de riz, jusqu'à leur 4x4 flambant neuf.
Je ne crois pas me tromper en disant que les Yvelines sont un des départements où il y a le plus de surendettés.
Evidemment, quand je parle de pauvre je ne parle pas de RMIste ou de SDF, il s'agit là de situations beaucoup plus graves qui ne devraient en aucun cas exister dans une société civilisée.
Eh bien, de ce que je vois autour de moi, ils existent, c'est ballot. C'est aussi un fait.
Bien sûr que c'est un fait, et justement s'il y a un problème qu'il faut impérativement résoudre c'est celui là. Comment, je me permets de te dire que je ne sais pas. La méthode consistant à verser des allocations à tout va a clairement montré qu'elle ne marchait pas, puisqu'il y a toujours autant de RMIstes. Le problème n°1 c'est d'avoir une activité économique vigoureuse pour donner du boulot aux gens. Le problème n°2 c'est qu'il faut qu'il y ait des riches pour donner du boulot aux pauvres, parceque si tu veux employer quelqu'un pour faire ton boulot à ta place, il faut que tu gagnes *beaucoup* plus que lui pour que ça vaille le coup.
--
Michel TALON
Ed <ed@invalid.org> wrote:
Effectivement, de ce que je vois autour de moi, énormément de riches sont
en découvert en fin de mois; on les voit, d'ailleurs, dans les
supermarchés à bas prix, qui poussent leur caddies remplis de pâtes et de
riz, jusqu'à leur 4x4 flambant neuf.
Je ne crois pas me tromper en disant que les Yvelines sont un des
départements où il y a le plus de surendettés.
Evidemment,
quand je parle de pauvre je ne parle pas de RMIste ou de SDF, il s'agit
là de situations beaucoup plus graves qui ne devraient en aucun cas
exister dans une société civilisée.
Eh bien, de ce que je vois autour de moi, ils existent, c'est ballot.
C'est aussi un fait.
Bien sûr que c'est un fait, et justement s'il y a un problème qu'il faut
impérativement résoudre c'est celui là. Comment, je me permets de te
dire que je ne sais pas. La méthode consistant à verser des allocations
à tout va a clairement montré qu'elle ne marchait pas, puisqu'il y a
toujours autant de RMIstes. Le problème n°1 c'est d'avoir une activité
économique vigoureuse pour donner du boulot aux gens. Le problème n°2
c'est qu'il faut qu'il y ait des riches pour donner du boulot aux
pauvres, parceque si tu veux employer quelqu'un pour faire ton boulot à
ta place, il faut que tu gagnes *beaucoup* plus que lui pour que ça
vaille le coup.
Effectivement, de ce que je vois autour de moi, énormément de riches sont en découvert en fin de mois; on les voit, d'ailleurs, dans les supermarchés à bas prix, qui poussent leur caddies remplis de pâtes et de riz, jusqu'à leur 4x4 flambant neuf.
Je ne crois pas me tromper en disant que les Yvelines sont un des départements où il y a le plus de surendettés.
Evidemment, quand je parle de pauvre je ne parle pas de RMIste ou de SDF, il s'agit là de situations beaucoup plus graves qui ne devraient en aucun cas exister dans une société civilisée.
Eh bien, de ce que je vois autour de moi, ils existent, c'est ballot. C'est aussi un fait.
Bien sûr que c'est un fait, et justement s'il y a un problème qu'il faut impérativement résoudre c'est celui là. Comment, je me permets de te dire que je ne sais pas. La méthode consistant à verser des allocations à tout va a clairement montré qu'elle ne marchait pas, puisqu'il y a toujours autant de RMIstes. Le problème n°1 c'est d'avoir une activité économique vigoureuse pour donner du boulot aux gens. Le problème n°2 c'est qu'il faut qu'il y ait des riches pour donner du boulot aux pauvres, parceque si tu veux employer quelqu'un pour faire ton boulot à ta place, il faut que tu gagnes *beaucoup* plus que lui pour que ça vaille le coup.
--
Michel TALON
remy
Si c'est un fait, je veux bien le croire, mais il faut me le prouver. De ce que je vois autour de moi, je n'en crois pas un mot. Evidemment, quand je parle de pauvre je ne parle pas de RMIste ou de SDF, il s'agit là de situations beaucoup plus graves qui ne devraient en aucun cas exister dans une société civilisée.
Tu parles de quoi alors? De toi et moi, qui gagnons plusieurs milliers d'euros par mois, prenons l'avion pour partir en vacances, et ce genre de choses? Soyons sérieux, nous sommes riches et plus qu'assez.
1 foyer sur 2 ne part pas en vacances tous les ans je ne crois pas que cela soit un choix
et 4 enfants sur 10 d'un foyer monoparental arrete ses etudes apres le bac qd il peut y arriver
toujours par choix bien sur
De toute façon, les gens qui gagnent 3000 euros par mois n'économisent pas grnad chose non plus proportionnellement à ceux qui gagnent 300000.
Si c'est un fait, je veux bien le croire, mais il faut me le prouver. De
ce que je vois autour de moi, je n'en crois pas un mot. Evidemment, quand
je parle de pauvre je ne parle pas de RMIste ou de SDF, il s'agit là de
situations beaucoup plus graves qui ne devraient en aucun cas exister dans
une société civilisée.
Tu parles de quoi alors? De toi et moi, qui gagnons plusieurs milliers
d'euros par mois, prenons l'avion pour partir en vacances, et ce genre de
choses? Soyons sérieux, nous sommes riches et plus qu'assez.
1 foyer sur 2 ne part pas en vacances tous les ans
je ne crois pas que cela soit un choix
et 4 enfants sur 10 d'un foyer monoparental arrete ses etudes
apres le bac qd il peut y arriver
toujours par choix bien sur
De toute façon, les gens qui gagnent 3000 euros par mois n'économisent
pas grnad chose non plus proportionnellement à ceux qui gagnent 300000.
Si c'est un fait, je veux bien le croire, mais il faut me le prouver. De ce que je vois autour de moi, je n'en crois pas un mot. Evidemment, quand je parle de pauvre je ne parle pas de RMIste ou de SDF, il s'agit là de situations beaucoup plus graves qui ne devraient en aucun cas exister dans une société civilisée.
Tu parles de quoi alors? De toi et moi, qui gagnons plusieurs milliers d'euros par mois, prenons l'avion pour partir en vacances, et ce genre de choses? Soyons sérieux, nous sommes riches et plus qu'assez.
1 foyer sur 2 ne part pas en vacances tous les ans je ne crois pas que cela soit un choix
et 4 enfants sur 10 d'un foyer monoparental arrete ses etudes apres le bac qd il peut y arriver
toujours par choix bien sur
De toute façon, les gens qui gagnent 3000 euros par mois n'économisent pas grnad chose non plus proportionnellement à ceux qui gagnent 300000.
Le 12-06-2007, à propos de Re: Il est faché contre Debian aussi, Emmanuel Florac écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le Tue, 12 Jun 2007 16:31:00 +0000, JKB a écrit :
Tu remplaces égalité par équité et je suis d'accord avec toi. Tant qu'on parle d'"égalité", je serais en désaccord profond. Je te laisse réfléchir sur la subtile différence qu'il y a entre ces deux termes.
Il n'y a pas de république possible sans égalité, mon pote. L'équité, c'est la loi du plus fort (je suis plus fort que toi, je peux te casser la gueule sans danger, c'est équitable, non?).
Pardon ? L'équité, c'est avoir les mêmes droits (et devoirs), moins l'assistanat.
C'est très personnel comme définition.
Je te laisse méditer sur la subtile différence.
Encore !
Et je ne vois pas ce que la loi du plus fort fait là dedans.
Dans l'équité il y a toujours un contenu substantiel, non formel. On pourrait expliquer la phrase d'Emmanuel comme ça peut être.
En gros et pour simplifier : l'équité, c'est commence par t'aider et on t'aidera, alors que l'égalité, c'est le contraire : on commence par t'aider et si tu le veux bien, tu pourras t'aider, sinon, tu profites de la situation et personne n'en redira rien.
C'est encore une fois très personnel. Tous les trucs à base de « profiter » et « assistanat » sont des signes évidents qu'on est dans le délire sans intérêt. Un peu comme ta phrase « le vote censitaire n'est ni de droite, ni de gauche ». Il suffit de lire ça, et on sait que c'est une opinion de droite.
Manifestement tu es un facho qui s'ignore, c'est très triste de voir un être intelligent devenir complètement dégénéré.
On m'aura déjà traité de pas mal de chose, mais pas encore de fasciste. C'est bien, voilà un début. Tu serais je pense surpris de connaître mes opinions politiques.
Ici, on ne peut juger que sur les propos tenus, et c'est tout l'intérêt.
Le 13-06-2007, JKB <knatschke@koenigsberg.fr> a écrit :
Le 12-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
Emmanuel Florac écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le Tue, 12 Jun 2007 16:31:00 +0000, JKB a écrit :
Tu remplaces égalité par équité et je suis d'accord avec toi. Tant
qu'on parle d'"égalité", je serais en désaccord profond. Je te laisse
réfléchir sur la subtile différence qu'il y a entre ces deux termes.
Il n'y a pas de république possible sans égalité, mon pote. L'équité,
c'est la loi du plus fort (je suis plus fort que toi, je peux te casser la
gueule sans danger, c'est équitable, non?).
Pardon ? L'équité, c'est avoir les mêmes droits (et devoirs), moins
l'assistanat.
C'est très personnel comme définition.
Je te laisse méditer sur la subtile différence.
Encore !
Et je
ne vois pas ce que la loi du plus fort fait là dedans.
Dans l'équité il y a toujours un contenu substantiel, non formel. On
pourrait expliquer la phrase d'Emmanuel comme ça peut être.
En gros et pour simplifier : l'équité, c'est commence par t'aider et
on t'aidera, alors que l'égalité, c'est le contraire : on commence
par t'aider et si tu le veux bien, tu pourras t'aider, sinon, tu
profites de la situation et personne n'en redira rien.
C'est encore une fois très personnel. Tous les trucs à base de
« profiter » et « assistanat » sont des signes évidents qu'on est
dans le délire sans intérêt. Un peu comme ta phrase « le vote
censitaire n'est ni de droite, ni de gauche ». Il suffit de lire ça, et
on sait que c'est une opinion de droite.
Manifestement tu es un facho
qui s'ignore, c'est très triste de voir un être intelligent devenir
complètement dégénéré.
On m'aura déjà traité de pas mal de chose, mais pas encore de
fasciste. C'est bien, voilà un début. Tu serais je pense surpris de
connaître mes opinions politiques.
Ici, on ne peut juger que sur les propos tenus, et c'est tout l'intérêt.
Le 12-06-2007, à propos de Re: Il est faché contre Debian aussi, Emmanuel Florac écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le Tue, 12 Jun 2007 16:31:00 +0000, JKB a écrit :
Tu remplaces égalité par équité et je suis d'accord avec toi. Tant qu'on parle d'"égalité", je serais en désaccord profond. Je te laisse réfléchir sur la subtile différence qu'il y a entre ces deux termes.
Il n'y a pas de république possible sans égalité, mon pote. L'équité, c'est la loi du plus fort (je suis plus fort que toi, je peux te casser la gueule sans danger, c'est équitable, non?).
Pardon ? L'équité, c'est avoir les mêmes droits (et devoirs), moins l'assistanat.
C'est très personnel comme définition.
Je te laisse méditer sur la subtile différence.
Encore !
Et je ne vois pas ce que la loi du plus fort fait là dedans.
Dans l'équité il y a toujours un contenu substantiel, non formel. On pourrait expliquer la phrase d'Emmanuel comme ça peut être.
En gros et pour simplifier : l'équité, c'est commence par t'aider et on t'aidera, alors que l'égalité, c'est le contraire : on commence par t'aider et si tu le veux bien, tu pourras t'aider, sinon, tu profites de la situation et personne n'en redira rien.
C'est encore une fois très personnel. Tous les trucs à base de « profiter » et « assistanat » sont des signes évidents qu'on est dans le délire sans intérêt. Un peu comme ta phrase « le vote censitaire n'est ni de droite, ni de gauche ». Il suffit de lire ça, et on sait que c'est une opinion de droite.
Manifestement tu es un facho qui s'ignore, c'est très triste de voir un être intelligent devenir complètement dégénéré.
On m'aura déjà traité de pas mal de chose, mais pas encore de fasciste. C'est bien, voilà un début. Tu serais je pense surpris de connaître mes opinions politiques.
Ici, on ne peut juger que sur les propos tenus, et c'est tout l'intérêt.
SL
Le 12-06-2007, JKB a écrit :
Enfin, de toute façon c'est assez oiseux. Dans une société basée sur le salariat, il est évident que se passer de cette structure est coûteux et inimaginable. Dans tous les cas la question de savoir qui a besoin de l'autre est un faux problème. La question est quels rapports de droit établir sur ces rapports de force. Dans tous les cas ceux qui douillent en France ce sont ni les salariés, ni les « patrons » dotés vraiment de capital, qui ne doivent d'ailleurs plus représenter grand chose. Ce sont les outsiders, les salariés aux statuts précaires voire et chômage d'un côté, et de l'autre sans doute certaines catégories d'indépendants et de commerçants assez exposés et précaires aussi -- mais probablement pas la majorité des artisants, à ce que je vois, qui s'en sortent financièrement très bien. Et il y a toujours, même si notre catégorie
C'est bizarre, on ne doit pas vivre dans le même monde. Dans le mien, je connais beaucoup d'artisans, de patrons, qui gagnent moins que certains de leurs salariés.
C'est la majorité ?
« patronat » est plus du tout à jour, une catégorie scandaleusement non intégrée aux mécanismes de redistribution et qui « exploitent » au sens non périmable du terme, ceux qui reposent sur la spéculation, et qui sont le vrai problème pour tout le monde.
Mais oui, mais oui, mais oui... Vous avez un zéro pointé en économie politique...
Je ne suis pas spécialiste, mais j'ai des bonnes sources. La place prise par les mécanismes purement financiers est décrite par Jean Peyrelevade ou Daniel Cohen. Il faudra plus qu'une pose cuistre pour me convaincre que leur information est mauvaise ou que leurs raisonnements sont faux.
Le 12-06-2007, JKB <knatschke@koenigsberg.fr> a écrit :
Enfin, de toute façon c'est assez oiseux. Dans une société basée sur le
salariat, il est évident que se passer de cette structure est coûteux et
inimaginable. Dans tous les cas la question de savoir qui a besoin de
l'autre est un faux problème. La question est quels rapports de droit
établir sur ces rapports de force. Dans tous les cas ceux qui douillent
en France ce sont ni les salariés, ni les « patrons » dotés vraiment de
capital, qui ne doivent d'ailleurs plus représenter grand chose. Ce sont
les outsiders, les salariés aux statuts précaires voire et chômage d'un
côté, et de l'autre sans doute certaines catégories d'indépendants et de
commerçants assez exposés et précaires aussi -- mais probablement pas
la majorité des artisants, à ce que je vois, qui s'en sortent
financièrement très bien. Et il y a toujours, même si notre catégorie
C'est bizarre, on ne doit pas vivre dans le même monde. Dans le
mien, je connais beaucoup d'artisans, de patrons, qui gagnent moins
que certains de leurs salariés.
C'est la majorité ?
« patronat » est plus du tout à jour, une catégorie scandaleusement
non intégrée aux mécanismes de redistribution et qui « exploitent » au
sens non périmable du terme, ceux qui reposent sur la spéculation, et qui
sont le vrai problème pour tout le monde.
Mais oui, mais oui, mais oui... Vous avez un zéro pointé en économie
politique...
Je ne suis pas spécialiste, mais j'ai des bonnes sources. La place prise
par les mécanismes purement financiers est décrite par Jean Peyrelevade ou
Daniel Cohen. Il faudra plus qu'une pose cuistre pour me convaincre que
leur information est mauvaise ou que leurs raisonnements sont faux.
Enfin, de toute façon c'est assez oiseux. Dans une société basée sur le salariat, il est évident que se passer de cette structure est coûteux et inimaginable. Dans tous les cas la question de savoir qui a besoin de l'autre est un faux problème. La question est quels rapports de droit établir sur ces rapports de force. Dans tous les cas ceux qui douillent en France ce sont ni les salariés, ni les « patrons » dotés vraiment de capital, qui ne doivent d'ailleurs plus représenter grand chose. Ce sont les outsiders, les salariés aux statuts précaires voire et chômage d'un côté, et de l'autre sans doute certaines catégories d'indépendants et de commerçants assez exposés et précaires aussi -- mais probablement pas la majorité des artisants, à ce que je vois, qui s'en sortent financièrement très bien. Et il y a toujours, même si notre catégorie
C'est bizarre, on ne doit pas vivre dans le même monde. Dans le mien, je connais beaucoup d'artisans, de patrons, qui gagnent moins que certains de leurs salariés.
C'est la majorité ?
« patronat » est plus du tout à jour, une catégorie scandaleusement non intégrée aux mécanismes de redistribution et qui « exploitent » au sens non périmable du terme, ceux qui reposent sur la spéculation, et qui sont le vrai problème pour tout le monde.
Mais oui, mais oui, mais oui... Vous avez un zéro pointé en économie politique...
Je ne suis pas spécialiste, mais j'ai des bonnes sources. La place prise par les mécanismes purement financiers est décrite par Jean Peyrelevade ou Daniel Cohen. Il faudra plus qu'une pose cuistre pour me convaincre que leur information est mauvaise ou que leurs raisonnements sont faux.
SL
Le 12-06-2007, olive a écrit :
Sur la notion de redistribution, il y aurait aussi matière à discuter. Quand on sait qu'en 25 ans, une part significative du PIB, de l'ordre de 20% (en gros, j'ai le flemme de chercher les chiffres) est passé de la rémunération du travail à celle du au capital, on pourrait se dire que si redistribution il y a, elle s'est largement faite au profit des possédants.
Ce sont des faits, à l'approximation de chiffrage prêt.
J'ai exactement les mêmes informations : les structures de types fonds d'investissements qui impose des directions d'entreprise dont le seul mandat est de faire fructifier le capital. Ces nouveaux mécanismes capitalistes rendent échappent aux mécanismes de redistributions et de régulations du capitalisme industriel qu'ont établis les États sociaux-démocrates -- tout en rendant ces mécanismes de redistributions plus douloureux pour ceux qui y contribuent. C'est ça le vrai problème politique aujourd'hui, certainement pas d'opposer certaines catégories de la population à d'autre.
Le 12-06-2007, olive <oloc@alussinan.org> a écrit :
Sur la notion de redistribution, il y aurait aussi matière à discuter.
Quand on sait qu'en 25 ans, une part significative du PIB, de l'ordre de
20% (en gros, j'ai le flemme de chercher les chiffres) est passé de la
rémunération du travail à celle du au capital, on pourrait se dire que si
redistribution il y a, elle s'est largement faite au profit des possédants.
Ce sont des faits, à l'approximation de chiffrage prêt.
J'ai exactement les mêmes informations : les structures de types fonds
d'investissements qui impose des directions d'entreprise dont le seul
mandat est de faire fructifier le capital. Ces nouveaux mécanismes
capitalistes rendent échappent aux mécanismes de redistributions et de
régulations du capitalisme industriel qu'ont établis les États
sociaux-démocrates -- tout en rendant ces mécanismes de redistributions
plus douloureux pour ceux qui y contribuent. C'est ça le vrai problème
politique aujourd'hui, certainement pas d'opposer certaines catégories
de la population à d'autre.
Sur la notion de redistribution, il y aurait aussi matière à discuter. Quand on sait qu'en 25 ans, une part significative du PIB, de l'ordre de 20% (en gros, j'ai le flemme de chercher les chiffres) est passé de la rémunération du travail à celle du au capital, on pourrait se dire que si redistribution il y a, elle s'est largement faite au profit des possédants.
Ce sont des faits, à l'approximation de chiffrage prêt.
J'ai exactement les mêmes informations : les structures de types fonds d'investissements qui impose des directions d'entreprise dont le seul mandat est de faire fructifier le capital. Ces nouveaux mécanismes capitalistes rendent échappent aux mécanismes de redistributions et de régulations du capitalisme industriel qu'ont établis les États sociaux-démocrates -- tout en rendant ces mécanismes de redistributions plus douloureux pour ceux qui y contribuent. C'est ça le vrai problème politique aujourd'hui, certainement pas d'opposer certaines catégories de la population à d'autre.