Le 13-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :Le 12-06-2007, Michel Talon a écrit :olive wrote:
Si on parle d'impôt sur le revenu uniquement, d'accord. Néanmoins, tout le
monde paye la TVA et contribue massivement au besoins de l'Etat. Et les
pauvres plus que les riches proportionnellement à leur revenu, dans la
mesure où ils n'épargent bien souvent qu'une toute petite part de leur
maigre revenus.
Il est évident que quand un riche se fait construire une baraque à 2
million d'euros il paye 10 fois plus de TVA qu'un pauvre qui s'achète un
appart à 200 000 euros. Idem quand il achète une bagnole à 100 000 euros
et que le pauvre en achète une à 10 000 euros. Donc cet argument ne vaut
pas grand chose en fait. La seule différence est que dans un cas (TVA) il
s'agit d'un choix libre (acheter un bien hors de prix) dans l'autre
d'une extortion forcée (impôt direct).
Ces complètement hallucinant comme point de vue. Dans un cas, il y a de
l'épargne, dans l'autre non. Acheter une baguette de pain n'est pas un
« choix libre », mais une nécessité vitale, acheter une bagnole à 200
000 euros non. La TVA est l'impot le plus injuste et inégalitaire qui
soit, il frappe les plus pauvres à proportion de la consomation du
nécessaire, et les plus riches à proportion de la consomation du
superflu.
Sauf que le superflu permet à d'autres d'avoir le nécessaire. C'est
assez myope comme point de vue.
Je vais aller graisser le couvercle de ma boitakon, moi...
Le 13-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 12-06-2007, Michel Talon <talon@lpthe.jussieu.fr> a écrit :
olive <oloc@alussinan.org> wrote:
Si on parle d'impôt sur le revenu uniquement, d'accord. Néanmoins, tout le
monde paye la TVA et contribue massivement au besoins de l'Etat. Et les
pauvres plus que les riches proportionnellement à leur revenu, dans la
mesure où ils n'épargent bien souvent qu'une toute petite part de leur
maigre revenus.
Il est évident que quand un riche se fait construire une baraque à 2
million d'euros il paye 10 fois plus de TVA qu'un pauvre qui s'achète un
appart à 200 000 euros. Idem quand il achète une bagnole à 100 000 euros
et que le pauvre en achète une à 10 000 euros. Donc cet argument ne vaut
pas grand chose en fait. La seule différence est que dans un cas (TVA) il
s'agit d'un choix libre (acheter un bien hors de prix) dans l'autre
d'une extortion forcée (impôt direct).
Ces complètement hallucinant comme point de vue. Dans un cas, il y a de
l'épargne, dans l'autre non. Acheter une baguette de pain n'est pas un
« choix libre », mais une nécessité vitale, acheter une bagnole à 200
000 euros non. La TVA est l'impot le plus injuste et inégalitaire qui
soit, il frappe les plus pauvres à proportion de la consomation du
nécessaire, et les plus riches à proportion de la consomation du
superflu.
Sauf que le superflu permet à d'autres d'avoir le nécessaire. C'est
assez myope comme point de vue.
Je vais aller graisser le couvercle de ma boitakon, moi...
Le 13-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :Le 12-06-2007, Michel Talon a écrit :olive wrote:
Si on parle d'impôt sur le revenu uniquement, d'accord. Néanmoins, tout le
monde paye la TVA et contribue massivement au besoins de l'Etat. Et les
pauvres plus que les riches proportionnellement à leur revenu, dans la
mesure où ils n'épargent bien souvent qu'une toute petite part de leur
maigre revenus.
Il est évident que quand un riche se fait construire une baraque à 2
million d'euros il paye 10 fois plus de TVA qu'un pauvre qui s'achète un
appart à 200 000 euros. Idem quand il achète une bagnole à 100 000 euros
et que le pauvre en achète une à 10 000 euros. Donc cet argument ne vaut
pas grand chose en fait. La seule différence est que dans un cas (TVA) il
s'agit d'un choix libre (acheter un bien hors de prix) dans l'autre
d'une extortion forcée (impôt direct).
Ces complètement hallucinant comme point de vue. Dans un cas, il y a de
l'épargne, dans l'autre non. Acheter une baguette de pain n'est pas un
« choix libre », mais une nécessité vitale, acheter une bagnole à 200
000 euros non. La TVA est l'impot le plus injuste et inégalitaire qui
soit, il frappe les plus pauvres à proportion de la consomation du
nécessaire, et les plus riches à proportion de la consomation du
superflu.
Sauf que le superflu permet à d'autres d'avoir le nécessaire. C'est
assez myope comme point de vue.
Je vais aller graisser le couvercle de ma boitakon, moi...
Le 13-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :Le 12-06-2007, JKB a écrit :Enfin, de toute façon c'est assez oiseux. Dans une société basée sur le
salariat, il est évident que se passer de cette structure est coûteux et
inimaginable. Dans tous les cas la question de savoir qui a besoin de
l'autre est un faux problème. La question est quels rapports de droit
établir sur ces rapports de force. Dans tous les cas ceux qui douillent
en France ce sont ni les salariés, ni les « patrons » dotés vraiment de
capital, qui ne doivent d'ailleurs plus représenter grand chose. Ce sont
les outsiders, les salariés aux statuts précaires voire et chômage d'un
côté, et de l'autre sans doute certaines catégories d'indépendants et de
commerçants assez exposés et précaires aussi -- mais probablement pas
la majorité des artisants, à ce que je vois, qui s'en sortent
financièrement très bien. Et il y a toujours, même si notre catégorie
C'est bizarre, on ne doit pas vivre dans le même monde. Dans le
mien, je connais beaucoup d'artisans, de patrons, qui gagnent moins
que certains de leurs salariés.
C'est la majorité ?
Tu serais surpris.
Je ne suis pas spécialiste, mais j'ai des bonnes sources. La place prise
par les mécanismes purement financiers est décrite par Jean Peyrelevade ou
Daniel Cohen. Il faudra plus qu'une pose cuistre pour me convaincre que
leur information est mauvaise ou que leurs raisonnements sont faux.
C'est ça, les mécanismes purement financiers. Et en pourcentage de
l'économie, les mécanismes purement financiers, ça fait combien ? Il
faut être sérieux un minimum.
Le 13-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 12-06-2007, JKB <knatschke@koenigsberg.fr> a écrit :
Enfin, de toute façon c'est assez oiseux. Dans une société basée sur le
salariat, il est évident que se passer de cette structure est coûteux et
inimaginable. Dans tous les cas la question de savoir qui a besoin de
l'autre est un faux problème. La question est quels rapports de droit
établir sur ces rapports de force. Dans tous les cas ceux qui douillent
en France ce sont ni les salariés, ni les « patrons » dotés vraiment de
capital, qui ne doivent d'ailleurs plus représenter grand chose. Ce sont
les outsiders, les salariés aux statuts précaires voire et chômage d'un
côté, et de l'autre sans doute certaines catégories d'indépendants et de
commerçants assez exposés et précaires aussi -- mais probablement pas
la majorité des artisants, à ce que je vois, qui s'en sortent
financièrement très bien. Et il y a toujours, même si notre catégorie
C'est bizarre, on ne doit pas vivre dans le même monde. Dans le
mien, je connais beaucoup d'artisans, de patrons, qui gagnent moins
que certains de leurs salariés.
C'est la majorité ?
Tu serais surpris.
Je ne suis pas spécialiste, mais j'ai des bonnes sources. La place prise
par les mécanismes purement financiers est décrite par Jean Peyrelevade ou
Daniel Cohen. Il faudra plus qu'une pose cuistre pour me convaincre que
leur information est mauvaise ou que leurs raisonnements sont faux.
C'est ça, les mécanismes purement financiers. Et en pourcentage de
l'économie, les mécanismes purement financiers, ça fait combien ? Il
faut être sérieux un minimum.
Le 13-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :Le 12-06-2007, JKB a écrit :Enfin, de toute façon c'est assez oiseux. Dans une société basée sur le
salariat, il est évident que se passer de cette structure est coûteux et
inimaginable. Dans tous les cas la question de savoir qui a besoin de
l'autre est un faux problème. La question est quels rapports de droit
établir sur ces rapports de force. Dans tous les cas ceux qui douillent
en France ce sont ni les salariés, ni les « patrons » dotés vraiment de
capital, qui ne doivent d'ailleurs plus représenter grand chose. Ce sont
les outsiders, les salariés aux statuts précaires voire et chômage d'un
côté, et de l'autre sans doute certaines catégories d'indépendants et de
commerçants assez exposés et précaires aussi -- mais probablement pas
la majorité des artisants, à ce que je vois, qui s'en sortent
financièrement très bien. Et il y a toujours, même si notre catégorie
C'est bizarre, on ne doit pas vivre dans le même monde. Dans le
mien, je connais beaucoup d'artisans, de patrons, qui gagnent moins
que certains de leurs salariés.
C'est la majorité ?
Tu serais surpris.
Je ne suis pas spécialiste, mais j'ai des bonnes sources. La place prise
par les mécanismes purement financiers est décrite par Jean Peyrelevade ou
Daniel Cohen. Il faudra plus qu'une pose cuistre pour me convaincre que
leur information est mauvaise ou que leurs raisonnements sont faux.
C'est ça, les mécanismes purement financiers. Et en pourcentage de
l'économie, les mécanismes purement financiers, ça fait combien ? Il
faut être sérieux un minimum.
Le 13-06-2007, JKB a écrit :
Elle est obligatoire parce qu'une démocratie suppose des citoyens, et
donc une formation.
2) les mettre en mesure de participer directement.
C'est ça. La question est comment ? Maintenant, tu vas encore me
traiter de fasciste, mais je pars d'un principe très con : à partir
du moment où on ne prend pas la peine de se déplacer aux urnes sans
avoir pour cela une _bonne_ raison, on ferme sa gueule (et ça inclut
les manifestations, les grèves, et toutes les autres marques de
déaccord.).
Interdire les marques de désaccords... Ça va être gai. C'est
pratiquement le niveau du crétinisme là non ?
Le 13-06-2007, JKB <knatschke@koenigsberg.fr> a écrit :
Elle est obligatoire parce qu'une démocratie suppose des citoyens, et
donc une formation.
2) les mettre en mesure de participer directement.
C'est ça. La question est comment ? Maintenant, tu vas encore me
traiter de fasciste, mais je pars d'un principe très con : à partir
du moment où on ne prend pas la peine de se déplacer aux urnes sans
avoir pour cela une _bonne_ raison, on ferme sa gueule (et ça inclut
les manifestations, les grèves, et toutes les autres marques de
déaccord.).
Interdire les marques de désaccords... Ça va être gai. C'est
pratiquement le niveau du crétinisme là non ?
Le 13-06-2007, JKB a écrit :
Elle est obligatoire parce qu'une démocratie suppose des citoyens, et
donc une formation.
2) les mettre en mesure de participer directement.
C'est ça. La question est comment ? Maintenant, tu vas encore me
traiter de fasciste, mais je pars d'un principe très con : à partir
du moment où on ne prend pas la peine de se déplacer aux urnes sans
avoir pour cela une _bonne_ raison, on ferme sa gueule (et ça inclut
les manifestations, les grèves, et toutes les autres marques de
déaccord.).
Interdire les marques de désaccords... Ça va être gai. C'est
pratiquement le niveau du crétinisme là non ?
Le 13-06-2007, JKB a écrit :Le 13-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :Le 12-06-2007, JKB a écrit :Enfin, de toute façon c'est assez oiseux. Dans une société basée sur le
salariat, il est évident que se passer de cette structure est coûteux et
inimaginable. Dans tous les cas la question de savoir qui a besoin de
l'autre est un faux problème. La question est quels rapports de droit
établir sur ces rapports de force. Dans tous les cas ceux qui douillent
en France ce sont ni les salariés, ni les « patrons » dotés vraiment de
capital, qui ne doivent d'ailleurs plus représenter grand chose. Ce sont
les outsiders, les salariés aux statuts précaires voire et chômage d'un
côté, et de l'autre sans doute certaines catégories d'indépendants et de
commerçants assez exposés et précaires aussi -- mais probablement pas
la majorité des artisants, à ce que je vois, qui s'en sortent
financièrement très bien. Et il y a toujours, même si notre catégorie
C'est bizarre, on ne doit pas vivre dans le même monde. Dans le
mien, je connais beaucoup d'artisans, de patrons, qui gagnent moins
que certains de leurs salariés.
C'est la majorité ?
Tu serais surpris.
Tu as des informations crédibles sur la question à nous communiquer ?
Je ne suis pas spécialiste, mais j'ai des bonnes sources. La place prise
par les mécanismes purement financiers est décrite par Jean Peyrelevade ou
Daniel Cohen. Il faudra plus qu'une pose cuistre pour me convaincre que
leur information est mauvaise ou que leurs raisonnements sont faux.
C'est ça, les mécanismes purement financiers. Et en pourcentage de
l'économie, les mécanismes purement financiers, ça fait combien ? Il
faut être sérieux un minimum.
Ce qui est certain c'est que le pourcentage, à supposer qu'il ne soit
pas élevé en plus, n'est qu'un aspect trivial du problème. Il faut voir
également la conséquence sur la direction des groupes (les dirigeants
sont mandatés pour le seul objectifs d'accroite la valeur à très court
terme, impossible d'imaginer une politique comme celle de Ford), sur les
moyens d'actions comme les banques, etc. qui ne controlent plus
l'investissement et étaient les partenaires naturel des États, sur les
nouveaux types de risques que ça produit (effondrement d'un fond
d'investissement), etc. etc. Je pense que tu seras d'accord pour dire
que c'est plus compliqué que le bon sens bistrotier du genre "quel
pourcentage ?".
Le 13-06-2007, JKB <knatschke@koenigsberg.fr> a écrit :
Le 13-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 12-06-2007, JKB <knatschke@koenigsberg.fr> a écrit :
Enfin, de toute façon c'est assez oiseux. Dans une société basée sur le
salariat, il est évident que se passer de cette structure est coûteux et
inimaginable. Dans tous les cas la question de savoir qui a besoin de
l'autre est un faux problème. La question est quels rapports de droit
établir sur ces rapports de force. Dans tous les cas ceux qui douillent
en France ce sont ni les salariés, ni les « patrons » dotés vraiment de
capital, qui ne doivent d'ailleurs plus représenter grand chose. Ce sont
les outsiders, les salariés aux statuts précaires voire et chômage d'un
côté, et de l'autre sans doute certaines catégories d'indépendants et de
commerçants assez exposés et précaires aussi -- mais probablement pas
la majorité des artisants, à ce que je vois, qui s'en sortent
financièrement très bien. Et il y a toujours, même si notre catégorie
C'est bizarre, on ne doit pas vivre dans le même monde. Dans le
mien, je connais beaucoup d'artisans, de patrons, qui gagnent moins
que certains de leurs salariés.
C'est la majorité ?
Tu serais surpris.
Tu as des informations crédibles sur la question à nous communiquer ?
Je ne suis pas spécialiste, mais j'ai des bonnes sources. La place prise
par les mécanismes purement financiers est décrite par Jean Peyrelevade ou
Daniel Cohen. Il faudra plus qu'une pose cuistre pour me convaincre que
leur information est mauvaise ou que leurs raisonnements sont faux.
C'est ça, les mécanismes purement financiers. Et en pourcentage de
l'économie, les mécanismes purement financiers, ça fait combien ? Il
faut être sérieux un minimum.
Ce qui est certain c'est que le pourcentage, à supposer qu'il ne soit
pas élevé en plus, n'est qu'un aspect trivial du problème. Il faut voir
également la conséquence sur la direction des groupes (les dirigeants
sont mandatés pour le seul objectifs d'accroite la valeur à très court
terme, impossible d'imaginer une politique comme celle de Ford), sur les
moyens d'actions comme les banques, etc. qui ne controlent plus
l'investissement et étaient les partenaires naturel des États, sur les
nouveaux types de risques que ça produit (effondrement d'un fond
d'investissement), etc. etc. Je pense que tu seras d'accord pour dire
que c'est plus compliqué que le bon sens bistrotier du genre "quel
pourcentage ?".
Le 13-06-2007, JKB a écrit :Le 13-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :Le 12-06-2007, JKB a écrit :Enfin, de toute façon c'est assez oiseux. Dans une société basée sur le
salariat, il est évident que se passer de cette structure est coûteux et
inimaginable. Dans tous les cas la question de savoir qui a besoin de
l'autre est un faux problème. La question est quels rapports de droit
établir sur ces rapports de force. Dans tous les cas ceux qui douillent
en France ce sont ni les salariés, ni les « patrons » dotés vraiment de
capital, qui ne doivent d'ailleurs plus représenter grand chose. Ce sont
les outsiders, les salariés aux statuts précaires voire et chômage d'un
côté, et de l'autre sans doute certaines catégories d'indépendants et de
commerçants assez exposés et précaires aussi -- mais probablement pas
la majorité des artisants, à ce que je vois, qui s'en sortent
financièrement très bien. Et il y a toujours, même si notre catégorie
C'est bizarre, on ne doit pas vivre dans le même monde. Dans le
mien, je connais beaucoup d'artisans, de patrons, qui gagnent moins
que certains de leurs salariés.
C'est la majorité ?
Tu serais surpris.
Tu as des informations crédibles sur la question à nous communiquer ?
Je ne suis pas spécialiste, mais j'ai des bonnes sources. La place prise
par les mécanismes purement financiers est décrite par Jean Peyrelevade ou
Daniel Cohen. Il faudra plus qu'une pose cuistre pour me convaincre que
leur information est mauvaise ou que leurs raisonnements sont faux.
C'est ça, les mécanismes purement financiers. Et en pourcentage de
l'économie, les mécanismes purement financiers, ça fait combien ? Il
faut être sérieux un minimum.
Ce qui est certain c'est que le pourcentage, à supposer qu'il ne soit
pas élevé en plus, n'est qu'un aspect trivial du problème. Il faut voir
également la conséquence sur la direction des groupes (les dirigeants
sont mandatés pour le seul objectifs d'accroite la valeur à très court
terme, impossible d'imaginer une politique comme celle de Ford), sur les
moyens d'actions comme les banques, etc. qui ne controlent plus
l'investissement et étaient les partenaires naturel des États, sur les
nouveaux types de risques que ça produit (effondrement d'un fond
d'investissement), etc. etc. Je pense que tu seras d'accord pour dire
que c'est plus compliqué que le bon sens bistrotier du genre "quel
pourcentage ?".
Pour toi le principe du plein emploi c'est qu'il y ait suffisamment de
très riches pour employer tous les très pauvres à des tâches
ménagères ? C'est carrément dans l'ancien régime que tu vis.
Pour toi le principe du plein emploi c'est qu'il y ait suffisamment de
très riches pour employer tous les très pauvres à des tâches
ménagères ? C'est carrément dans l'ancien régime que tu vis.
Pour toi le principe du plein emploi c'est qu'il y ait suffisamment de
très riches pour employer tous les très pauvres à des tâches
ménagères ? C'est carrément dans l'ancien régime que tu vis.
Ces complètement hallucinant comme point de vue. Dans un cas, il y a de
l'épargne, dans l'autre non. Acheter une baguette de pain n'est pas un
« choix libre », mais une nécessité vitale, acheter une bagnole à 200
000 euros non. La TVA est l'impot le plus injuste et inégalitaire qui
soit, il frappe les plus pauvres à proportion de la consomation du
nécessaire, et les plus riches à proportion de la consomation du
superflu.
Qui plus est la TVA frappe les
importations et non les exportations. Elle est donc très favorable pour
l'activité économique.
C'est un autre aspect.
Ségolène Royal peut être, le Parti socialiste peut être moins. Tout est
à refaire.
Ces complètement hallucinant comme point de vue. Dans un cas, il y a de
l'épargne, dans l'autre non. Acheter une baguette de pain n'est pas un
« choix libre », mais une nécessité vitale, acheter une bagnole à 200
000 euros non. La TVA est l'impot le plus injuste et inégalitaire qui
soit, il frappe les plus pauvres à proportion de la consomation du
nécessaire, et les plus riches à proportion de la consomation du
superflu.
Qui plus est la TVA frappe les
importations et non les exportations. Elle est donc très favorable pour
l'activité économique.
C'est un autre aspect.
Ségolène Royal peut être, le Parti socialiste peut être moins. Tout est
à refaire.
Ces complètement hallucinant comme point de vue. Dans un cas, il y a de
l'épargne, dans l'autre non. Acheter une baguette de pain n'est pas un
« choix libre », mais une nécessité vitale, acheter une bagnole à 200
000 euros non. La TVA est l'impot le plus injuste et inégalitaire qui
soit, il frappe les plus pauvres à proportion de la consomation du
nécessaire, et les plus riches à proportion de la consomation du
superflu.
Qui plus est la TVA frappe les
importations et non les exportations. Elle est donc très favorable pour
l'activité économique.
C'est un autre aspect.
Ségolène Royal peut être, le Parti socialiste peut être moins. Tout est
à refaire.
La verité est quelque chose de si relatif qu'on peu dire que personne n'a
tord,
On dit tort. La vérité n'est pas si relative que ça, elle est liée à
l'expression de la réalité.
mais on peu cepandant attribuer le tord a l'expression de la
revendication. Il faut reconnaitre que celle des terroriste manque un poil
d'esthetique.
Pas dans un monde aussi moche.
La verité est quelque chose de si relatif qu'on peu dire que personne n'a
tord,
On dit tort. La vérité n'est pas si relative que ça, elle est liée à
l'expression de la réalité.
mais on peu cepandant attribuer le tord a l'expression de la
revendication. Il faut reconnaitre que celle des terroriste manque un poil
d'esthetique.
Pas dans un monde aussi moche.
La verité est quelque chose de si relatif qu'on peu dire que personne n'a
tord,
On dit tort. La vérité n'est pas si relative que ça, elle est liée à
l'expression de la réalité.
mais on peu cepandant attribuer le tord a l'expression de la
revendication. Il faut reconnaitre que celle des terroriste manque un poil
d'esthetique.
Pas dans un monde aussi moche.
SL wrote:
Ces complètement hallucinant comme point de vue. Dans un cas, il y a de
l'épargne, dans l'autre non. Acheter une baguette de pain n'est pas un
« choix libre », mais une nécessité vitale, acheter une bagnole à 200
000 euros non. La TVA est l'impot le plus injuste et inégalitaire qui
soit, il frappe les plus pauvres à proportion de la consomation du
nécessaire, et les plus riches à proportion de la consomation du
superflu.
Et qu'est ce qu'on en a à faire? On n'est pas en train de faire de la
morale, mais de savoir ce qui est juste ou injuste.
Il est parfaitement
juste qu'on soit taxé exactement proportionnellement à ce qu'on
consomme.
Ségolène Royal peut être, le Parti socialiste peut être moins. Tout est
à refaire.
En effet, et ta propre attitude montre que les réflexes pavloviens n'ont
pas disparu au parti socialiste. D'ailleurs pas plus à droite avec les
conneries sur le "travailler plus pour gagner plus" ou les lamentations
sur les 35 heures. Il est parfaitement évident que le progrès technique
doit servir à *diminuer* la quantité de travail fournie par l'homme, et
donc que la réduction de cette quantité est un objectif souhaitable.
Ce qui suppose que l'activité économique se nourrisse d'autre chose que
de travail, en particulier de spéculation. Deux pays europééns qui font
l'admiration de leur voisin pour leur prospérité, l'espagne et
l'angleterre, ont une croissance de leur PIB due en grande partie à la
spéculation immobilière. Encore une chose que les socialistes anglais et
espagnols ont compris, que Ségolène a compris, mais que la masse des
moutons de droite et de gauche refuse obstinément d'accepter.
SL <nospam@nospam.fr> wrote:
Ces complètement hallucinant comme point de vue. Dans un cas, il y a de
l'épargne, dans l'autre non. Acheter une baguette de pain n'est pas un
« choix libre », mais une nécessité vitale, acheter une bagnole à 200
000 euros non. La TVA est l'impot le plus injuste et inégalitaire qui
soit, il frappe les plus pauvres à proportion de la consomation du
nécessaire, et les plus riches à proportion de la consomation du
superflu.
Et qu'est ce qu'on en a à faire? On n'est pas en train de faire de la
morale, mais de savoir ce qui est juste ou injuste.
Il est parfaitement
juste qu'on soit taxé exactement proportionnellement à ce qu'on
consomme.
Ségolène Royal peut être, le Parti socialiste peut être moins. Tout est
à refaire.
En effet, et ta propre attitude montre que les réflexes pavloviens n'ont
pas disparu au parti socialiste. D'ailleurs pas plus à droite avec les
conneries sur le "travailler plus pour gagner plus" ou les lamentations
sur les 35 heures. Il est parfaitement évident que le progrès technique
doit servir à *diminuer* la quantité de travail fournie par l'homme, et
donc que la réduction de cette quantité est un objectif souhaitable.
Ce qui suppose que l'activité économique se nourrisse d'autre chose que
de travail, en particulier de spéculation. Deux pays europééns qui font
l'admiration de leur voisin pour leur prospérité, l'espagne et
l'angleterre, ont une croissance de leur PIB due en grande partie à la
spéculation immobilière. Encore une chose que les socialistes anglais et
espagnols ont compris, que Ségolène a compris, mais que la masse des
moutons de droite et de gauche refuse obstinément d'accepter.
SL wrote:
Ces complètement hallucinant comme point de vue. Dans un cas, il y a de
l'épargne, dans l'autre non. Acheter une baguette de pain n'est pas un
« choix libre », mais une nécessité vitale, acheter une bagnole à 200
000 euros non. La TVA est l'impot le plus injuste et inégalitaire qui
soit, il frappe les plus pauvres à proportion de la consomation du
nécessaire, et les plus riches à proportion de la consomation du
superflu.
Et qu'est ce qu'on en a à faire? On n'est pas en train de faire de la
morale, mais de savoir ce qui est juste ou injuste.
Il est parfaitement
juste qu'on soit taxé exactement proportionnellement à ce qu'on
consomme.
Ségolène Royal peut être, le Parti socialiste peut être moins. Tout est
à refaire.
En effet, et ta propre attitude montre que les réflexes pavloviens n'ont
pas disparu au parti socialiste. D'ailleurs pas plus à droite avec les
conneries sur le "travailler plus pour gagner plus" ou les lamentations
sur les 35 heures. Il est parfaitement évident que le progrès technique
doit servir à *diminuer* la quantité de travail fournie par l'homme, et
donc que la réduction de cette quantité est un objectif souhaitable.
Ce qui suppose que l'activité économique se nourrisse d'autre chose que
de travail, en particulier de spéculation. Deux pays europééns qui font
l'admiration de leur voisin pour leur prospérité, l'espagne et
l'angleterre, ont une croissance de leur PIB due en grande partie à la
spéculation immobilière. Encore une chose que les socialistes anglais et
espagnols ont compris, que Ségolène a compris, mais que la masse des
moutons de droite et de gauche refuse obstinément d'accepter.
SL wrote:
Pour toi le principe du plein emploi c'est qu'il y ait suffisamment de
très riches pour employer tous les très pauvres à des tâches
ménagères ? C'est carrément dans l'ancien régime que tu vis.
Bien sûr que non. Simplement il est clair que tu ne comprends rien à des
mécanismes économiques évidents. Quand tu fais construire une maison, je
prends cet exemple car c'est l'un des plus gros postes de dépense, tu ne
vas pas louer toi même les services d'ouvriers, tu passes par
l'intermédiaire de leur employeur, mais ça ne change rien au fait que ce
que tu vas payer est proportionnel à ce qu'ils gagnent, et que tu ne
peux le faire que si tu gagnes suffisamment. Ce qui est valable là l'est
partout, tu ne peux payer un service que si tu gagnes beaucoup plus que
celui qui rend le service, vu que sa prestation est assortie de beaucoup
de charges, bénéfices d'intermédiaires, etc.
tandis que ton propre
salaire est assorti d'impôts. En bref dans une société où les écarts de
salaire sont réduits, la quantité de travail que les uns peuvent acheter
aux autres est aussi réduite, mécaniquement.
se passe en France actuellement. En outre il existe au moins une
catégorie de services appelée à se développer et qui dépend fortement de
la possibilité pour une personne d'en payer directement une autre, ce
que tu appelles pratiques d'ancien régime.
SL <nospam@nospam.fr> wrote:
Pour toi le principe du plein emploi c'est qu'il y ait suffisamment de
très riches pour employer tous les très pauvres à des tâches
ménagères ? C'est carrément dans l'ancien régime que tu vis.
Bien sûr que non. Simplement il est clair que tu ne comprends rien à des
mécanismes économiques évidents. Quand tu fais construire une maison, je
prends cet exemple car c'est l'un des plus gros postes de dépense, tu ne
vas pas louer toi même les services d'ouvriers, tu passes par
l'intermédiaire de leur employeur, mais ça ne change rien au fait que ce
que tu vas payer est proportionnel à ce qu'ils gagnent, et que tu ne
peux le faire que si tu gagnes suffisamment. Ce qui est valable là l'est
partout, tu ne peux payer un service que si tu gagnes beaucoup plus que
celui qui rend le service, vu que sa prestation est assortie de beaucoup
de charges, bénéfices d'intermédiaires, etc.
tandis que ton propre
salaire est assorti d'impôts. En bref dans une société où les écarts de
salaire sont réduits, la quantité de travail que les uns peuvent acheter
aux autres est aussi réduite, mécaniquement.
se passe en France actuellement. En outre il existe au moins une
catégorie de services appelée à se développer et qui dépend fortement de
la possibilité pour une personne d'en payer directement une autre, ce
que tu appelles pratiques d'ancien régime.
SL wrote:
Pour toi le principe du plein emploi c'est qu'il y ait suffisamment de
très riches pour employer tous les très pauvres à des tâches
ménagères ? C'est carrément dans l'ancien régime que tu vis.
Bien sûr que non. Simplement il est clair que tu ne comprends rien à des
mécanismes économiques évidents. Quand tu fais construire une maison, je
prends cet exemple car c'est l'un des plus gros postes de dépense, tu ne
vas pas louer toi même les services d'ouvriers, tu passes par
l'intermédiaire de leur employeur, mais ça ne change rien au fait que ce
que tu vas payer est proportionnel à ce qu'ils gagnent, et que tu ne
peux le faire que si tu gagnes suffisamment. Ce qui est valable là l'est
partout, tu ne peux payer un service que si tu gagnes beaucoup plus que
celui qui rend le service, vu que sa prestation est assortie de beaucoup
de charges, bénéfices d'intermédiaires, etc.
tandis que ton propre
salaire est assorti d'impôts. En bref dans une société où les écarts de
salaire sont réduits, la quantité de travail que les uns peuvent acheter
aux autres est aussi réduite, mécaniquement.
se passe en France actuellement. En outre il existe au moins une
catégorie de services appelée à se développer et qui dépend fortement de
la possibilité pour une personne d'en payer directement une autre, ce
que tu appelles pratiques d'ancien régime.
Le 13-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :Le 13-06-2007, JKB a écrit :Le 13-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :Le 12-06-2007, JKB a écrit :Enfin, de toute façon c'est assez oiseux. Dans une société basée sur le
salariat, il est évident que se passer de cette structure est coûteux et
inimaginable. Dans tous les cas la question de savoir qui a besoin de
l'autre est un faux problème. La question est quels rapports de droit
établir sur ces rapports de force. Dans tous les cas ceux qui douillent
en France ce sont ni les salariés, ni les « patrons » dotés vraiment de
capital, qui ne doivent d'ailleurs plus représenter grand chose. Ce sont
les outsiders, les salariés aux statuts précaires voire et chômage d'un
côté, et de l'autre sans doute certaines catégories d'indépendants et de
commerçants assez exposés et précaires aussi -- mais probablement pas
la majorité des artisants, à ce que je vois, qui s'en sortent
financièrement très bien. Et il y a toujours, même si notre catégorie
C'est bizarre, on ne doit pas vivre dans le même monde. Dans le
mien, je connais beaucoup d'artisans, de patrons, qui gagnent moins
que certains de leurs salariés.
C'est la majorité ?
Tu serais surpris.
Tu as des informations crédibles sur la question à nous communiquer ?
Va faire un tour dans les CCI et les tribunaux de commerce (le
greffe suffit) et regarde les statistiques des entreprises. Tu auras
des surprises. Au passage, ces informations sont librement
accessibles par les CCI sous formes de statistiques.
Je ne suis pas spécialiste, mais j'ai des bonnes sources. La place prise
par les mécanismes purement financiers est décrite par Jean Peyrelevade ou
Daniel Cohen. Il faudra plus qu'une pose cuistre pour me convaincre que
leur information est mauvaise ou que leurs raisonnements sont faux.
C'est ça, les mécanismes purement financiers. Et en pourcentage de
l'économie, les mécanismes purement financiers, ça fait combien ? Il
faut être sérieux un minimum.
Ce qui est certain c'est que le pourcentage, à supposer qu'il ne soit
pas élevé en plus, n'est qu'un aspect trivial du problème. Il faut voir
également la conséquence sur la direction des groupes (les dirigeants
sont mandatés pour le seul objectifs d'accroite la valeur à très court
terme, impossible d'imaginer une politique comme celle de Ford), sur les
moyens d'actions comme les banques, etc. qui ne controlent plus
l'investissement et étaient les partenaires naturel des États, sur les
nouveaux types de risques que ça produit (effondrement d'un fond
d'investissement), etc. etc. Je pense que tu seras d'accord pour dire
que c'est plus compliqué que le bon sens bistrotier du genre "quel
pourcentage ?".
Ouaips. Tu n'as encore rien compris. Si le fond d'investissement est
un jour arrivé à la tête d'une entreprise quelle que soit cette
entreprise, c'est que l'ancienne direction l'a bien voulu (soit en
étant assez conne pour perdre la minorité de blocage statutaire,
soit pour vendre au plus offrant). Je te laisse relire les textes de
loi régissant le droit des sociétés. Les fonds d'investissement sont
une _conséquence_ et non une _cause_ de la déconfiture d'une
entreprise.
Son arrêt de mort est signé bien avant que le fond
d'investissement n'arrive au capital. Et je maintiens que ce
problème est un problème mineur, le gros problème étant plutôt le
manque de vision à long terme dont a besoin n'importe quel chef
d'entreprise (stabilité des lois, de l'imposition...).
Le 13-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 13-06-2007, JKB <knatschke@koenigsberg.fr> a écrit :
Le 13-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 12-06-2007, JKB <knatschke@koenigsberg.fr> a écrit :
Enfin, de toute façon c'est assez oiseux. Dans une société basée sur le
salariat, il est évident que se passer de cette structure est coûteux et
inimaginable. Dans tous les cas la question de savoir qui a besoin de
l'autre est un faux problème. La question est quels rapports de droit
établir sur ces rapports de force. Dans tous les cas ceux qui douillent
en France ce sont ni les salariés, ni les « patrons » dotés vraiment de
capital, qui ne doivent d'ailleurs plus représenter grand chose. Ce sont
les outsiders, les salariés aux statuts précaires voire et chômage d'un
côté, et de l'autre sans doute certaines catégories d'indépendants et de
commerçants assez exposés et précaires aussi -- mais probablement pas
la majorité des artisants, à ce que je vois, qui s'en sortent
financièrement très bien. Et il y a toujours, même si notre catégorie
C'est bizarre, on ne doit pas vivre dans le même monde. Dans le
mien, je connais beaucoup d'artisans, de patrons, qui gagnent moins
que certains de leurs salariés.
C'est la majorité ?
Tu serais surpris.
Tu as des informations crédibles sur la question à nous communiquer ?
Va faire un tour dans les CCI et les tribunaux de commerce (le
greffe suffit) et regarde les statistiques des entreprises. Tu auras
des surprises. Au passage, ces informations sont librement
accessibles par les CCI sous formes de statistiques.
Je ne suis pas spécialiste, mais j'ai des bonnes sources. La place prise
par les mécanismes purement financiers est décrite par Jean Peyrelevade ou
Daniel Cohen. Il faudra plus qu'une pose cuistre pour me convaincre que
leur information est mauvaise ou que leurs raisonnements sont faux.
C'est ça, les mécanismes purement financiers. Et en pourcentage de
l'économie, les mécanismes purement financiers, ça fait combien ? Il
faut être sérieux un minimum.
Ce qui est certain c'est que le pourcentage, à supposer qu'il ne soit
pas élevé en plus, n'est qu'un aspect trivial du problème. Il faut voir
également la conséquence sur la direction des groupes (les dirigeants
sont mandatés pour le seul objectifs d'accroite la valeur à très court
terme, impossible d'imaginer une politique comme celle de Ford), sur les
moyens d'actions comme les banques, etc. qui ne controlent plus
l'investissement et étaient les partenaires naturel des États, sur les
nouveaux types de risques que ça produit (effondrement d'un fond
d'investissement), etc. etc. Je pense que tu seras d'accord pour dire
que c'est plus compliqué que le bon sens bistrotier du genre "quel
pourcentage ?".
Ouaips. Tu n'as encore rien compris. Si le fond d'investissement est
un jour arrivé à la tête d'une entreprise quelle que soit cette
entreprise, c'est que l'ancienne direction l'a bien voulu (soit en
étant assez conne pour perdre la minorité de blocage statutaire,
soit pour vendre au plus offrant). Je te laisse relire les textes de
loi régissant le droit des sociétés. Les fonds d'investissement sont
une _conséquence_ et non une _cause_ de la déconfiture d'une
entreprise.
Son arrêt de mort est signé bien avant que le fond
d'investissement n'arrive au capital. Et je maintiens que ce
problème est un problème mineur, le gros problème étant plutôt le
manque de vision à long terme dont a besoin n'importe quel chef
d'entreprise (stabilité des lois, de l'imposition...).
Le 13-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :Le 13-06-2007, JKB a écrit :Le 13-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :Le 12-06-2007, JKB a écrit :Enfin, de toute façon c'est assez oiseux. Dans une société basée sur le
salariat, il est évident que se passer de cette structure est coûteux et
inimaginable. Dans tous les cas la question de savoir qui a besoin de
l'autre est un faux problème. La question est quels rapports de droit
établir sur ces rapports de force. Dans tous les cas ceux qui douillent
en France ce sont ni les salariés, ni les « patrons » dotés vraiment de
capital, qui ne doivent d'ailleurs plus représenter grand chose. Ce sont
les outsiders, les salariés aux statuts précaires voire et chômage d'un
côté, et de l'autre sans doute certaines catégories d'indépendants et de
commerçants assez exposés et précaires aussi -- mais probablement pas
la majorité des artisants, à ce que je vois, qui s'en sortent
financièrement très bien. Et il y a toujours, même si notre catégorie
C'est bizarre, on ne doit pas vivre dans le même monde. Dans le
mien, je connais beaucoup d'artisans, de patrons, qui gagnent moins
que certains de leurs salariés.
C'est la majorité ?
Tu serais surpris.
Tu as des informations crédibles sur la question à nous communiquer ?
Va faire un tour dans les CCI et les tribunaux de commerce (le
greffe suffit) et regarde les statistiques des entreprises. Tu auras
des surprises. Au passage, ces informations sont librement
accessibles par les CCI sous formes de statistiques.
Je ne suis pas spécialiste, mais j'ai des bonnes sources. La place prise
par les mécanismes purement financiers est décrite par Jean Peyrelevade ou
Daniel Cohen. Il faudra plus qu'une pose cuistre pour me convaincre que
leur information est mauvaise ou que leurs raisonnements sont faux.
C'est ça, les mécanismes purement financiers. Et en pourcentage de
l'économie, les mécanismes purement financiers, ça fait combien ? Il
faut être sérieux un minimum.
Ce qui est certain c'est que le pourcentage, à supposer qu'il ne soit
pas élevé en plus, n'est qu'un aspect trivial du problème. Il faut voir
également la conséquence sur la direction des groupes (les dirigeants
sont mandatés pour le seul objectifs d'accroite la valeur à très court
terme, impossible d'imaginer une politique comme celle de Ford), sur les
moyens d'actions comme les banques, etc. qui ne controlent plus
l'investissement et étaient les partenaires naturel des États, sur les
nouveaux types de risques que ça produit (effondrement d'un fond
d'investissement), etc. etc. Je pense que tu seras d'accord pour dire
que c'est plus compliqué que le bon sens bistrotier du genre "quel
pourcentage ?".
Ouaips. Tu n'as encore rien compris. Si le fond d'investissement est
un jour arrivé à la tête d'une entreprise quelle que soit cette
entreprise, c'est que l'ancienne direction l'a bien voulu (soit en
étant assez conne pour perdre la minorité de blocage statutaire,
soit pour vendre au plus offrant). Je te laisse relire les textes de
loi régissant le droit des sociétés. Les fonds d'investissement sont
une _conséquence_ et non une _cause_ de la déconfiture d'une
entreprise.
Son arrêt de mort est signé bien avant que le fond
d'investissement n'arrive au capital. Et je maintiens que ce
problème est un problème mineur, le gros problème étant plutôt le
manque de vision à long terme dont a besoin n'importe quel chef
d'entreprise (stabilité des lois, de l'imposition...).