Il est évident que quand un riche se fait construire une baraque à 2
million d'euros il paye 10 fois plus de TVA qu'un pauvre qui
s'achète un appart à 200 000 euros.
Il est évident que quand un riche se fait construire une baraque à 2
million d'euros il paye 10 fois plus de TVA qu'un pauvre qui
s'achète un appart à 200 000 euros.
Il est évident que quand un riche se fait construire une baraque à 2
million d'euros il paye 10 fois plus de TVA qu'un pauvre qui
s'achète un appart à 200 000 euros.
Question pour le débile libéraliste moyen : où est on plus heureux, en
général, en Suède ou en Finlande, les pays les plus égalitaristes du
monde, ou bien au Brésil, le plus inégalitaire?
Question pour le débile libéraliste moyen : où est on plus heureux, en
général, en Suède ou en Finlande, les pays les plus égalitaristes du
monde, ou bien au Brésil, le plus inégalitaire?
Question pour le débile libéraliste moyen : où est on plus heureux, en
général, en Suède ou en Finlande, les pays les plus égalitaristes du
monde, ou bien au Brésil, le plus inégalitaire?
Je suis entièrement d'accord avec toi. Sauf que si actuellement le but
des financiers est effectivement les retraites complémentaires, il
ne faut perdre de vue que le but ultime est le rendement pour en
retirer un argent facile en très peu de temps (grosso modo cinq
ans).
oui si tu veux mais la je ne suis pas d'accord sur l'utilisation de la
bourse le jour ou tu as un peu de temps je te propose de te pencher sur
l'histoire des glaces Hagendass
en gros et pour faire simple la bourse est un piège à la con
ou le but ultime consiste à se faire racheter par le plus gros
en l'occurrence Nestlé
tu peux aussi passer par la casse délocalisation mais à l'arrivée cela
ne change rien Arena se ferra probablement racheter par une autre
marque de sport a terme fond de pension oblige italien en l'occurrence
donc soit tu te fais baiser loi du plus fort oblige
soit tu restes dans ton coin meme si tu es le meilleur
et l'on sen fout royalement
Je suis entièrement d'accord avec toi. Sauf que si actuellement le but
des financiers est effectivement les retraites complémentaires, il
ne faut perdre de vue que le but ultime est le rendement pour en
retirer un argent facile en très peu de temps (grosso modo cinq
ans).
oui si tu veux mais la je ne suis pas d'accord sur l'utilisation de la
bourse le jour ou tu as un peu de temps je te propose de te pencher sur
l'histoire des glaces Hagendass
en gros et pour faire simple la bourse est un piège à la con
ou le but ultime consiste à se faire racheter par le plus gros
en l'occurrence Nestlé
tu peux aussi passer par la casse délocalisation mais à l'arrivée cela
ne change rien Arena se ferra probablement racheter par une autre
marque de sport a terme fond de pension oblige italien en l'occurrence
donc soit tu te fais baiser loi du plus fort oblige
soit tu restes dans ton coin meme si tu es le meilleur
et l'on sen fout royalement
Je suis entièrement d'accord avec toi. Sauf que si actuellement le but
des financiers est effectivement les retraites complémentaires, il
ne faut perdre de vue que le but ultime est le rendement pour en
retirer un argent facile en très peu de temps (grosso modo cinq
ans).
oui si tu veux mais la je ne suis pas d'accord sur l'utilisation de la
bourse le jour ou tu as un peu de temps je te propose de te pencher sur
l'histoire des glaces Hagendass
en gros et pour faire simple la bourse est un piège à la con
ou le but ultime consiste à se faire racheter par le plus gros
en l'occurrence Nestlé
tu peux aussi passer par la casse délocalisation mais à l'arrivée cela
ne change rien Arena se ferra probablement racheter par une autre
marque de sport a terme fond de pension oblige italien en l'occurrence
donc soit tu te fais baiser loi du plus fort oblige
soit tu restes dans ton coin meme si tu es le meilleur
et l'on sen fout royalement
Connard (désolé, cela m'a échappé). Ne trouves-tu pas aberrant de
voir des types manifester contre ci ou ça (que les raisons soient
bonnes ou non), alors que les mêmes types se contrefichent de leur
droit de vote ? Moi, ça me dérange un peu. À partir du moment où on
n'exerce pas son droit de vote (quitte à voter blanc), cela veut
dire qu'on se contrefiche de la vie politique, donc on se tait parce
qu'on ne s'est pas exprimé en temps et en heure.
JKB
Connard (désolé, cela m'a échappé). Ne trouves-tu pas aberrant de
voir des types manifester contre ci ou ça (que les raisons soient
bonnes ou non), alors que les mêmes types se contrefichent de leur
droit de vote ? Moi, ça me dérange un peu. À partir du moment où on
n'exerce pas son droit de vote (quitte à voter blanc), cela veut
dire qu'on se contrefiche de la vie politique, donc on se tait parce
qu'on ne s'est pas exprimé en temps et en heure.
JKB
Connard (désolé, cela m'a échappé). Ne trouves-tu pas aberrant de
voir des types manifester contre ci ou ça (que les raisons soient
bonnes ou non), alors que les mêmes types se contrefichent de leur
droit de vote ? Moi, ça me dérange un peu. À partir du moment où on
n'exerce pas son droit de vote (quitte à voter blanc), cela veut
dire qu'on se contrefiche de la vie politique, donc on se tait parce
qu'on ne s'est pas exprimé en temps et en heure.
JKB
Le 14-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
remy écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :Je suis entièrement d'accord avec toi. Sauf que si actuellement le but
des financiers est effectivement les retraites complémentaires, il
ne faut perdre de vue que le but ultime est le rendement pour en
retirer un argent facile en très peu de temps (grosso modo cinq
ans).
oui si tu veux mais la je ne suis pas d'accord sur l'utilisation de la
bourse le jour ou tu as un peu de temps je te propose de te pencher sur
l'histoire des glaces Hagendass
en gros et pour faire simple la bourse est un piège à la con
ou le but ultime consiste à se faire racheter par le plus gros
en l'occurrence Nestlé
C'est un piège pour tout le monde, y compris pour les gros, mais
comme ils répartissent les risques, la casse est moindre. Il y a un
très bon bouquin qui a été écrit là-dessus par Benoit Mandelbrot et
qui vaut son pesant de cacahuètes.tu peux aussi passer par la casse délocalisation mais à l'arrivée cela
ne change rien Arena se ferra probablement racheter par une autre
marque de sport a terme fond de pension oblige italien en l'occurrence
Nous sommes bien d'accord.donc soit tu te fais baiser loi du plus fort oblige
soit tu restes dans ton coin meme si tu es le meilleur
et l'on sen fout royalement
Là, nous ne le sommes plus. Aller en bourse est une chose, y perdre
son capital en est une autre.
JKB
Le 14-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
remy écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Je suis entièrement d'accord avec toi. Sauf que si actuellement le but
des financiers est effectivement les retraites complémentaires, il
ne faut perdre de vue que le but ultime est le rendement pour en
retirer un argent facile en très peu de temps (grosso modo cinq
ans).
oui si tu veux mais la je ne suis pas d'accord sur l'utilisation de la
bourse le jour ou tu as un peu de temps je te propose de te pencher sur
l'histoire des glaces Hagendass
en gros et pour faire simple la bourse est un piège à la con
ou le but ultime consiste à se faire racheter par le plus gros
en l'occurrence Nestlé
C'est un piège pour tout le monde, y compris pour les gros, mais
comme ils répartissent les risques, la casse est moindre. Il y a un
très bon bouquin qui a été écrit là-dessus par Benoit Mandelbrot et
qui vaut son pesant de cacahuètes.
tu peux aussi passer par la casse délocalisation mais à l'arrivée cela
ne change rien Arena se ferra probablement racheter par une autre
marque de sport a terme fond de pension oblige italien en l'occurrence
Nous sommes bien d'accord.
donc soit tu te fais baiser loi du plus fort oblige
soit tu restes dans ton coin meme si tu es le meilleur
et l'on sen fout royalement
Là, nous ne le sommes plus. Aller en bourse est une chose, y perdre
son capital en est une autre.
JKB
Le 14-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
remy écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :Je suis entièrement d'accord avec toi. Sauf que si actuellement le but
des financiers est effectivement les retraites complémentaires, il
ne faut perdre de vue que le but ultime est le rendement pour en
retirer un argent facile en très peu de temps (grosso modo cinq
ans).
oui si tu veux mais la je ne suis pas d'accord sur l'utilisation de la
bourse le jour ou tu as un peu de temps je te propose de te pencher sur
l'histoire des glaces Hagendass
en gros et pour faire simple la bourse est un piège à la con
ou le but ultime consiste à se faire racheter par le plus gros
en l'occurrence Nestlé
C'est un piège pour tout le monde, y compris pour les gros, mais
comme ils répartissent les risques, la casse est moindre. Il y a un
très bon bouquin qui a été écrit là-dessus par Benoit Mandelbrot et
qui vaut son pesant de cacahuètes.tu peux aussi passer par la casse délocalisation mais à l'arrivée cela
ne change rien Arena se ferra probablement racheter par une autre
marque de sport a terme fond de pension oblige italien en l'occurrence
Nous sommes bien d'accord.donc soit tu te fais baiser loi du plus fort oblige
soit tu restes dans ton coin meme si tu es le meilleur
et l'on sen fout royalement
Là, nous ne le sommes plus. Aller en bourse est une chose, y perdre
son capital en est une autre.
JKB
Ce qui me fait penser à l'ancien régime c'est aussi croire que
l'emploi, c'est des plus riches qui donnent du travail aux plus pauvres,
sur le modèle simpliste de j'ai assez d'argent et pas le temps de
construire ma maison moi-même, donc j'emploie quelqu'un. On fait vivre
beaucoup plus de gens qu'on n'en emploie directement, en consommant
normalement, il me semble. Mais je me trompe : même dans l'ancien
régime, il me semble, les plus pauvres entre eux faisait fonctionner des
échanges économiques (achat de biens, etc.)
Ce qui me fait penser à l'ancien régime c'est aussi croire que
l'emploi, c'est des plus riches qui donnent du travail aux plus pauvres,
sur le modèle simpliste de j'ai assez d'argent et pas le temps de
construire ma maison moi-même, donc j'emploie quelqu'un. On fait vivre
beaucoup plus de gens qu'on n'en emploie directement, en consommant
normalement, il me semble. Mais je me trompe : même dans l'ancien
régime, il me semble, les plus pauvres entre eux faisait fonctionner des
échanges économiques (achat de biens, etc.)
Ce qui me fait penser à l'ancien régime c'est aussi croire que
l'emploi, c'est des plus riches qui donnent du travail aux plus pauvres,
sur le modèle simpliste de j'ai assez d'argent et pas le temps de
construire ma maison moi-même, donc j'emploie quelqu'un. On fait vivre
beaucoup plus de gens qu'on n'en emploie directement, en consommant
normalement, il me semble. Mais je me trompe : même dans l'ancien
régime, il me semble, les plus pauvres entre eux faisait fonctionner des
échanges économiques (achat de biens, etc.)
un autre sens que le tiens. Voici d'ailleurs un truc de, toujours lui,
Daniel Cohen que j'avais noté dans les Échos du 6 juin qui dit très bien
cela :
« Ceux qui veulent le retour à une politique industricelle dans la
France d'aujourd'hui en attentend beaucoup trop, ils ont le même
comportement que ceux qui prônaient le retour à la campagen dans les
années 30 ».
Ce que je dis, c'est que ces changements font que le système de
répartition, de protection contre les violences économiques, de
régulation, etc. mis en place depuis 100 ans dans le cadre de l'État
providence et sous l'influence des partis socialistes et
sociaux-démocrates est rendu partiellement inefficace dans sa tâche de
protéger tout le monde contre la violence des rapports économiques
bruts, ce dont on voit bien les effets désastreux, il me semble.
Inventer de nouvelle forme de régulartion de ce capitalisme-là est sans
doute une tâche qui va prendre un certain temps.
un autre sens que le tiens. Voici d'ailleurs un truc de, toujours lui,
Daniel Cohen que j'avais noté dans les Échos du 6 juin qui dit très bien
cela :
« Ceux qui veulent le retour à une politique industricelle dans la
France d'aujourd'hui en attentend beaucoup trop, ils ont le même
comportement que ceux qui prônaient le retour à la campagen dans les
années 30 ».
Ce que je dis, c'est que ces changements font que le système de
répartition, de protection contre les violences économiques, de
régulation, etc. mis en place depuis 100 ans dans le cadre de l'État
providence et sous l'influence des partis socialistes et
sociaux-démocrates est rendu partiellement inefficace dans sa tâche de
protéger tout le monde contre la violence des rapports économiques
bruts, ce dont on voit bien les effets désastreux, il me semble.
Inventer de nouvelle forme de régulartion de ce capitalisme-là est sans
doute une tâche qui va prendre un certain temps.
un autre sens que le tiens. Voici d'ailleurs un truc de, toujours lui,
Daniel Cohen que j'avais noté dans les Échos du 6 juin qui dit très bien
cela :
« Ceux qui veulent le retour à une politique industricelle dans la
France d'aujourd'hui en attentend beaucoup trop, ils ont le même
comportement que ceux qui prônaient le retour à la campagen dans les
années 30 ».
Ce que je dis, c'est que ces changements font que le système de
répartition, de protection contre les violences économiques, de
régulation, etc. mis en place depuis 100 ans dans le cadre de l'État
providence et sous l'influence des partis socialistes et
sociaux-démocrates est rendu partiellement inefficace dans sa tâche de
protéger tout le monde contre la violence des rapports économiques
bruts, ce dont on voit bien les effets désastreux, il me semble.
Inventer de nouvelle forme de régulartion de ce capitalisme-là est sans
doute une tâche qui va prendre un certain temps.
(Michel Talon) a écrit :Il est évident que quand un riche se fait construire une baraque à 2
million d'euros il paye 10 fois plus de TVA qu'un pauvre qui
s'achète un appart à 200 000 euros.
J'aime beaucoup ta définition de pauvre : j'en connais plein qui
seraient ravis de s'acheter une chaumière à 200 000 ? :)
PK
talon@lpthe.jussieu.fr (Michel Talon) a écrit :
Il est évident que quand un riche se fait construire une baraque à 2
million d'euros il paye 10 fois plus de TVA qu'un pauvre qui
s'achète un appart à 200 000 euros.
J'aime beaucoup ta définition de pauvre : j'en connais plein qui
seraient ravis de s'acheter une chaumière à 200 000 ? :)
PK
(Michel Talon) a écrit :Il est évident que quand un riche se fait construire une baraque à 2
million d'euros il paye 10 fois plus de TVA qu'un pauvre qui
s'achète un appart à 200 000 euros.
J'aime beaucoup ta définition de pauvre : j'en connais plein qui
seraient ravis de s'acheter une chaumière à 200 000 ? :)
PK
SL wrote:Ce qui me fait penser à l'ancien régime c'est aussi croire que
l'emploi, c'est des plus riches qui donnent du travail aux plus pauvres,
sur le modèle simpliste de j'ai assez d'argent et pas le temps de
construire ma maison moi-même, donc j'emploie quelqu'un. On fait vivre
beaucoup plus de gens qu'on n'en emploie directement, en consommant
normalement, il me semble. Mais je me trompe : même dans l'ancien
régime, il me semble, les plus pauvres entre eux faisait fonctionner des
échanges économiques (achat de biens, etc.)
N'empêche que si tu dois travailler 2 heures pour payer un service de 1
heure, et que tu fais la somme de toutes ces inégalités sur tous les
acteurs économiques, tu rencontres un petit problème qui t'explique
pourquoi il n'y a pas de croissance. Expérimentalement, c'est une
évidence à l'heure actuelle que les pays qui ont la plus forte
croissance sont ceux où il y a le plus d'inégalités -
USA, Angleterre,
etc. ou à la rigueur, ceux qui ont des produits assez désirables pour
que l'étranger les achète même à un prix astronomique, exemple
l'Allemagne.
SL <nospam@nospam.fr> wrote:
Ce qui me fait penser à l'ancien régime c'est aussi croire que
l'emploi, c'est des plus riches qui donnent du travail aux plus pauvres,
sur le modèle simpliste de j'ai assez d'argent et pas le temps de
construire ma maison moi-même, donc j'emploie quelqu'un. On fait vivre
beaucoup plus de gens qu'on n'en emploie directement, en consommant
normalement, il me semble. Mais je me trompe : même dans l'ancien
régime, il me semble, les plus pauvres entre eux faisait fonctionner des
échanges économiques (achat de biens, etc.)
N'empêche que si tu dois travailler 2 heures pour payer un service de 1
heure, et que tu fais la somme de toutes ces inégalités sur tous les
acteurs économiques, tu rencontres un petit problème qui t'explique
pourquoi il n'y a pas de croissance. Expérimentalement, c'est une
évidence à l'heure actuelle que les pays qui ont la plus forte
croissance sont ceux où il y a le plus d'inégalités -
USA, Angleterre,
etc. ou à la rigueur, ceux qui ont des produits assez désirables pour
que l'étranger les achète même à un prix astronomique, exemple
l'Allemagne.
SL wrote:Ce qui me fait penser à l'ancien régime c'est aussi croire que
l'emploi, c'est des plus riches qui donnent du travail aux plus pauvres,
sur le modèle simpliste de j'ai assez d'argent et pas le temps de
construire ma maison moi-même, donc j'emploie quelqu'un. On fait vivre
beaucoup plus de gens qu'on n'en emploie directement, en consommant
normalement, il me semble. Mais je me trompe : même dans l'ancien
régime, il me semble, les plus pauvres entre eux faisait fonctionner des
échanges économiques (achat de biens, etc.)
N'empêche que si tu dois travailler 2 heures pour payer un service de 1
heure, et que tu fais la somme de toutes ces inégalités sur tous les
acteurs économiques, tu rencontres un petit problème qui t'explique
pourquoi il n'y a pas de croissance. Expérimentalement, c'est une
évidence à l'heure actuelle que les pays qui ont la plus forte
croissance sont ceux où il y a le plus d'inégalités -
USA, Angleterre,
etc. ou à la rigueur, ceux qui ont des produits assez désirables pour
que l'étranger les achète même à un prix astronomique, exemple
l'Allemagne.
SL wrote:un autre sens que le tiens. Voici d'ailleurs un truc de, toujours lui,
Daniel Cohen que j'avais noté dans les Échos du 6 juin qui dit très bien
cela :
« Ceux qui veulent le retour à une politique industricelle dans la
France d'aujourd'hui en attentend beaucoup trop, ils ont le même
comportement que ceux qui prônaient le retour à la campagen dans les
années 30 ».
Il a bien raison.Ce que je dis, c'est que ces changements font que le système de
répartition, de protection contre les violences économiques, de
régulation, etc. mis en place depuis 100 ans dans le cadre de l'État
providence et sous l'influence des partis socialistes et
sociaux-démocrates est rendu partiellement inefficace dans sa tâche de
protéger tout le monde contre la violence des rapports économiques
bruts, ce dont on voit bien les effets désastreux, il me semble.
En fait ce qu'on voit, semble t'il, c'est que les mécanismes de
protection, loin de protéger les victimes du changement économique, les
enfoncent dans la misère. Pour parler brutalement comme certains
économistes néolibéraux américains, en l'absence de RMI, etc. les gens
se bougeraient le cul pour trouver un job, même un petit job, et petit à
petit sortiraient de la nasse.
Les aides leur permettent de repousser
la nécessité de se remuer, et du coup les maintiennent dans la misère.
Pour prendre un autre exemple les "emplois jeunes" de l'"idiot de l'île
de Ré", ont incité des tas de jeunes (et j'en ai connu) à se contenter
de situations misérables et à vieillir dans cette médiocrité au lieu de
se lancer tout de suite dans une véritable recherche d'emploi qu'ils
auraient eu beaucoup plus de chance de concrétiser en profitant de leur
jeunesse. Combien de RMIstes actuels sont ils les victimes de cette pente
douce vers l'exclusion?
Inventer de nouvelle forme de régulartion de ce capitalisme-là est sans
doute une tâche qui va prendre un certain temps.
Il est probablement beaucoup plus efficace de ne pas le réguler du tout.
SL <nospam@nospam.fr> wrote:
un autre sens que le tiens. Voici d'ailleurs un truc de, toujours lui,
Daniel Cohen que j'avais noté dans les Échos du 6 juin qui dit très bien
cela :
« Ceux qui veulent le retour à une politique industricelle dans la
France d'aujourd'hui en attentend beaucoup trop, ils ont le même
comportement que ceux qui prônaient le retour à la campagen dans les
années 30 ».
Il a bien raison.
Ce que je dis, c'est que ces changements font que le système de
répartition, de protection contre les violences économiques, de
régulation, etc. mis en place depuis 100 ans dans le cadre de l'État
providence et sous l'influence des partis socialistes et
sociaux-démocrates est rendu partiellement inefficace dans sa tâche de
protéger tout le monde contre la violence des rapports économiques
bruts, ce dont on voit bien les effets désastreux, il me semble.
En fait ce qu'on voit, semble t'il, c'est que les mécanismes de
protection, loin de protéger les victimes du changement économique, les
enfoncent dans la misère. Pour parler brutalement comme certains
économistes néolibéraux américains, en l'absence de RMI, etc. les gens
se bougeraient le cul pour trouver un job, même un petit job, et petit à
petit sortiraient de la nasse.
Les aides leur permettent de repousser
la nécessité de se remuer, et du coup les maintiennent dans la misère.
Pour prendre un autre exemple les "emplois jeunes" de l'"idiot de l'île
de Ré", ont incité des tas de jeunes (et j'en ai connu) à se contenter
de situations misérables et à vieillir dans cette médiocrité au lieu de
se lancer tout de suite dans une véritable recherche d'emploi qu'ils
auraient eu beaucoup plus de chance de concrétiser en profitant de leur
jeunesse. Combien de RMIstes actuels sont ils les victimes de cette pente
douce vers l'exclusion?
Inventer de nouvelle forme de régulartion de ce capitalisme-là est sans
doute une tâche qui va prendre un certain temps.
Il est probablement beaucoup plus efficace de ne pas le réguler du tout.
SL wrote:un autre sens que le tiens. Voici d'ailleurs un truc de, toujours lui,
Daniel Cohen que j'avais noté dans les Échos du 6 juin qui dit très bien
cela :
« Ceux qui veulent le retour à une politique industricelle dans la
France d'aujourd'hui en attentend beaucoup trop, ils ont le même
comportement que ceux qui prônaient le retour à la campagen dans les
années 30 ».
Il a bien raison.Ce que je dis, c'est que ces changements font que le système de
répartition, de protection contre les violences économiques, de
régulation, etc. mis en place depuis 100 ans dans le cadre de l'État
providence et sous l'influence des partis socialistes et
sociaux-démocrates est rendu partiellement inefficace dans sa tâche de
protéger tout le monde contre la violence des rapports économiques
bruts, ce dont on voit bien les effets désastreux, il me semble.
En fait ce qu'on voit, semble t'il, c'est que les mécanismes de
protection, loin de protéger les victimes du changement économique, les
enfoncent dans la misère. Pour parler brutalement comme certains
économistes néolibéraux américains, en l'absence de RMI, etc. les gens
se bougeraient le cul pour trouver un job, même un petit job, et petit à
petit sortiraient de la nasse.
Les aides leur permettent de repousser
la nécessité de se remuer, et du coup les maintiennent dans la misère.
Pour prendre un autre exemple les "emplois jeunes" de l'"idiot de l'île
de Ré", ont incité des tas de jeunes (et j'en ai connu) à se contenter
de situations misérables et à vieillir dans cette médiocrité au lieu de
se lancer tout de suite dans une véritable recherche d'emploi qu'ils
auraient eu beaucoup plus de chance de concrétiser en profitant de leur
jeunesse. Combien de RMIstes actuels sont ils les victimes de cette pente
douce vers l'exclusion?
Inventer de nouvelle forme de régulartion de ce capitalisme-là est sans
doute une tâche qui va prendre un certain temps.
Il est probablement beaucoup plus efficace de ne pas le réguler du tout.