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Il est faché contre Debian aussi

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Mihamina (R12y) Rakotomandimby
Bonjour,

On a trouvé un Yugo-like anglophone:
http://people.debian.org/~terpstra/message/20070530.171827.3ec9e833.en.html

En gros, il est (dit etre) un utilisateur Debian depuis 10 ans, et se plaint
de la politique de Debian concernant les licences.

10 réponses

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remy

« Ceux qui veulent le retour à une politique industricelle dans la
France d'aujourd'hui en attentend beaucoup trop, ils ont le même
comportement que ceux qui prônaient le retour à la campagen dans les
années 30 ».
Ce que je dis, c'est que ces changements font que le système de
répartition, de protection contre les violences économiques, de
régulation, etc. mis en place depuis 100 ans dans le cadre de l'État
providence et sous l'influence des partis socialistes et
sociaux-démocrates est rendu partiellement inefficace dans sa tâche de
protéger tout le monde contre la violence des rapports économiques
bruts, ce dont on voit bien les effets désastreux,


je suis completement d'accord avec toi
et comme je suis un vieux con je rajoute que les organes de regulation a
venir ne peuvent pas être appliqués dans un seul pays

je vois venir la sauvegarde de la planète comme pretexte au
protectionnisme /revenu

mais bon je n'arrive toujours pas a comprendre comment ce petit pays
que l'on appelle la France est reussie a bloquer l'EU
j'etais pret a parier qu'il
nous serait arrive la meme chose que ce que l'on a fait aux anglais
avec l'euro


remy

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SL
Le 13-06-2007, JKB a écrit :
Le 13-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 13-06-2007, JKB a écrit :

Elle est obligatoire parce qu'une démocratie suppose des citoyens, et
donc une formation.


Les hommes étaient cultivés _avant_ Jules Ferry. Si l'école _laïque_
a été rendu _obligatoire_, c'est pour une raison beaucoup plus
simple, et qui n'avait _strictement_ rien à voir avec l'éducation
des masses. Je te laisse te replonger dans tes manuels d'histoire du
XIXe siècle pour en trouver la raison. Quant à moi, fin de la
discussion.


Il faudrait remonter bien avant le XIXème siècle pour comprendre
pourquoi tous les programmes démocratiques ont été associé à des
programme d'éducation.

2) les mettre en mesure de participer directement.


C'est ça. La question est comment ? Maintenant, tu vas encore me
traiter de fasciste, mais je pars d'un principe très con : à partir
du moment où on ne prend pas la peine de se déplacer aux urnes sans
avoir pour cela une _bonne_ raison, on ferme sa gueule (et ça inclut
les manifestations, les grèves, et toutes les autres marques de
déaccord.).


Interdire les marques de désaccords... Ça va être gai. C'est
pratiquement le niveau du crétinisme là non ?


Je n'ai pas dit qu'il fallait interdire les grèves et autres
manifestations, simplement qu'on devrait ne pas avoir le droit
d'ouvrir sa gueule pour manifester à partir du moment où on n'est
pas allé voté. Ce n'est pas la même chose.


Oui, interdire de manifester si on a pas voté, je trouve ça marrant. Il
va falloir filtrer les manifs en demandant un justificatif de vote
donc ? Voilà qui va sans doute résoudre nos problèmes.




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SL
Le 13-06-2007, JKB a écrit :
Le 13-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 13-06-2007, JKB a écrit :

Pardon ? L'équité, c'est avoir les mêmes droits (et devoirs), moins
l'assistanat.


C'est très personnel comme définition.


Non, c'est aussi celle du Robert en cinq volumes. Je n'ai pas de
Larousse pour vérifier.


Tiens, mon édition ne dit pas ça.

1° Littéraire ou style soutenu. Notion de la justice naturelle dans
l'appréciation de ce qui est dû à chacun| ; vertu qui consiste à régler
sa conduite sur le sentiment naturel du juste et de l'injuste.

2° «| conception d'une justice qui n'est pas inspiré par les règles du
droit en vigueur et qui même peut être contraire à ces règles.| »

Au passage, j'y lis une belle citation| : «| La coutume fait toute
l'équité, pour cette seule raison qu'elle est reçue| ; c'est le
fondement mystique de son autorité.| » Pascal, Pensées, V, 294.

Ici, on ne peut juger que sur les propos tenus, et c'est tout
l'intérêt.


Non, tu juges au travers de _tes_ opinions ce que tu _te_
figures
être les miennes.


Et oui. Ça s'appelle la lecture. C'est toujours mieux que de juger les
gens sur ce qu'ils prétendent penser, sans tenir compte de ce qu'ils
disent effectivement.



Avatar
Emmanuel Florac
Le Wed, 13 Jun 2007 23:38:00 +0200, izatis a écrit :


Marrant comme lapsus. Quelqu'un qui a tort est-il tordu ? Sinon
l'expression est liée au language, et le language n'arrive /jamais/ a
cerner la realité, qu'il soit formel ou informel.


Alors pourquoi tu causes? Tss...

--
Je suis riche des biens dont je sais me passer.
Louis-Jean-Baptiste Etienne Vigée.

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JKB
Le 14-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 13-06-2007, JKB a écrit :
Le 13-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 13-06-2007, JKB a écrit :
Le 13-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 12-06-2007, JKB a écrit :

Enfin, de toute façon c'est assez oiseux. Dans une société basée sur le
salariat, il est évident que se passer de cette structure est coûteux et
inimaginable. Dans tous les cas la question de savoir qui a besoin de
l'autre est un faux problème. La question est quels rapports de droit
établir sur ces rapports de force. Dans tous les cas ceux qui douillent
en France ce sont ni les salariés, ni les « patrons » dotés vraiment de
capital, qui ne doivent d'ailleurs plus représenter grand chose. Ce sont
les outsiders, les salariés aux statuts précaires voire et chômage d'un
côté, et de l'autre sans doute certaines catégories d'indépendants et de
commerçants assez exposés et précaires aussi -- mais probablement pas
la majorité des artisants, à ce que je vois, qui s'en sortent
financièrement très bien. Et il y a toujours, même si notre catégorie


C'est bizarre, on ne doit pas vivre dans le même monde. Dans le
mien, je connais beaucoup d'artisans, de patrons, qui gagnent moins
que certains de leurs salariés.


C'est la majorité ?


Tu serais surpris.


Tu as des informations crédibles sur la question à nous communiquer ?


Va faire un tour dans les CCI et les tribunaux de commerce (le
greffe suffit) et regarde les statistiques des entreprises. Tu auras
des surprises. Au passage, ces informations sont librement
accessibles par les CCI sous formes de statistiques.


Évidemment, je m'attendais à ce genre de réponse ridicule. C'est pas ce
que j'appelle apporter une information.


Excuse-moi de te le dire, mais tu es un cas irtrécupérable. Je vais
te donner un exemple : je gagne moins à la fin du mois (en absolu)
que l'un de mes salariés (pour deux fois plus de boulot). Mon
boulanger aussi, car avec deux salariés, il faut en vendre, des
baguettes pour les payer. Des exemples comme ça, j'en ai à la pelle.
Et je maintiens, va voir les motifs de fermeture d'entreprises
présentés aux tribunaux de commerce. Tu verras des types qui jettent
l'éponge parce qu'ils ont du boulot par dessus la tête et qu'il n'y
arrivent plus faute de ne pouvoir vivre à la fin du mois.

Je ne suis pas spécialiste, mais j'ai des bonnes sources. La place prise
par les mécanismes purement financiers est décrite par Jean Peyrelevade ou
Daniel Cohen. Il faudra plus qu'une pose cuistre pour me convaincre que
leur information est mauvaise ou que leurs raisonnements sont faux.


C'est ça, les mécanismes purement financiers. Et en pourcentage de
l'économie, les mécanismes purement financiers, ça fait combien ? Il
faut être sérieux un minimum.


Ce qui est certain c'est que le pourcentage, à supposer qu'il ne soit
pas élevé en plus, n'est qu'un aspect trivial du problème. Il faut voir
également la conséquence sur la direction des groupes (les dirigeants
sont mandatés pour le seul objectifs d'accroite la valeur à très court
terme, impossible d'imaginer une politique comme celle de Ford), sur les
moyens d'actions comme les banques, etc. qui ne controlent plus
l'investissement et étaient les partenaires naturel des États, sur les
nouveaux types de risques que ça produit (effondrement d'un fond
d'investissement), etc. etc. Je pense que tu seras d'accord pour dire
que c'est plus compliqué que le bon sens bistrotier du genre "quel
pourcentage ?".


Ouaips. Tu n'as encore rien compris. Si le fond d'investissement est
un jour arrivé à la tête d'une entreprise quelle que soit cette
entreprise, c'est que l'ancienne direction l'a bien voulu (soit en
étant assez conne pour perdre la minorité de blocage statutaire,
soit pour vendre au plus offrant). Je te laisse relire les textes de
loi régissant le droit des sociétés. Les fonds d'investissement sont
une _conséquence_ et non une _cause_ de la déconfiture d'une
entreprise.


Je vois pas trop ce que tu crois comprendre mais la financiarisation de
l'économie n'est certainement pas un simple problème de
« mal-gouvernance » d'entreprise. Il me semble que c'est toi qui ne
voit pas du tout de quoi on parle.


Est-ce que tu sais de quoi tu parles ? Il y deux problèmes de fond.
Le premier est qu'il est impossible pour une entreprise d'investir
actuellement de façon simple en dehors de la bourse (pour un tas de
raisons, dont le nantissement d'une partie d'un prêt bancaire), ce
qui fait qu'une PME, lorsqu'elle obtient un prêt bancaire, est
_obligée_ de nantir au moins les deux tiers de la somme prêtée. À
quoi bon faire un prêt dans ses conditions ? Le second problème
est un problème de gouvernance, que tu le veuilles ou non, et je
suis assez bien placé pour le savoir. Le choix est simple :
auto-financement, mais il faut se battre tous les jours, ou
financement externe, donc bourse (en simplifiant). L'avantage de la
bourse étant qu'on joue avec l'argent des autres et non avec le
sien, ce qui est confortable lorsqu'on ne sait pas trop où on va
et que pour faire vivre une PME, l'entrepreneur est _contraint_ de
jouer avec ses propres finances. Je te donne un scoop : j'ai demandé
un prêt de 50000 euros pour un investissement amortissable sur cinq
ans et entièrement financé sur une SARL en bonne santé, et la banque a
pris une hypothèque sur mon appartement (alors la responsabilité limitée,
je me marre...).

C'est donc parce que les entrepreneurs recherchent des financements
faciles que les fonds d'investissement prennent le pouvoir. Après,
il ne faut pas se plaindre du résultat. L'apparition des fonds
d'investissement est donc une conséquence et non une cause de la
déconfiture des entreprises.

Son arrêt de mort est signé bien avant que le fond
d'investissement n'arrive au capital. Et je maintiens que ce
problème est un problème mineur, le gros problème étant plutôt le
manque de vision à long terme dont a besoin n'importe quel chef
d'entreprise (stabilité des lois, de l'imposition...).


Evidemment, on parle de mutation du capitalisme, et tu ramènes ça à une
question de dirigeant qui feraient mal leur boulot. Je me demande si
c'est vraiment moi qui n'y comprends rien.


Mais oui. Je vis toute la journée dans ce monde et si je n'y
comprenais rien, il y a longtemps que j'aurais arrêté. L'aspect
strictement financier de l'économie est là uniquement parce qu'on le
veut bien. Je vais encore de donner un scoop : il n'y a aucun texte
de loi qui contraigne en France un actionnaire à vendre les parts
qu'il porte (même s'il est entravé), ce qui pose problème. Alors
explique-moi comment les financiers sont apparus à la tête des
entreprises, que je me marre. Une génération spontantée ? Il faut
être un minimum sérieux, ils sont là parce qu'on le veut bien.

JKB

--
Le cerveau, c'est un véritable scandale écologique. Il représente 2% de notre
masse corporelle, mais disperse à lui seul 25% de l'énergie que nous
consommons tous les jours.







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JKB
Le 14-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 13-06-2007, JKB a écrit :
Le 13-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 13-06-2007, JKB a écrit :

Elle est obligatoire parce qu'une démocratie suppose des citoyens, et
donc une formation.


Les hommes étaient cultivés _avant_ Jules Ferry. Si l'école _laïque_
a été rendu _obligatoire_, c'est pour une raison beaucoup plus
simple, et qui n'avait _strictement_ rien à voir avec l'éducation
des masses. Je te laisse te replonger dans tes manuels d'histoire du
XIXe siècle pour en trouver la raison. Quant à moi, fin de la
discussion.


Il faudrait remonter bien avant le XIXème siècle pour comprendre
pourquoi tous les programmes démocratiques ont été associé à des
programme d'éducation.


Bon, je vais te raffraîchir les idées, cela te fera du bien.
Jules Ferry était un partisan de l'ordre (et des colonies, il a même
écrit quelques textes amusants sur l'esclavage qui feraient rougir
Victor Schoelcher, mais passons...).

Il avait un gros problème de conscience. Comment peut-on condamner
quelqu'un qui ignore la loi. Simple, il suffit d'apprendre à lire à
tout le monde, en les forçant à aller à l'école, et comme nul n'est
censé ignorer la loi, cela règle son problème. Je ne dis pas que le
résultat n'a pas étré bon, je dis simplement que l'idée de base
était pour le moins malhonnête. Relis les minutes de la chambre
et les discours de Jules Ferry (et pas forcément ce qu'on en raconte
dans les livres d'histoire qui sont généralement très réducteurs sur
le personnage).

2) les mettre en mesure de participer directement.


C'est ça. La question est comment ? Maintenant, tu vas encore me
traiter de fasciste, mais je pars d'un principe très con : à partir
du moment où on ne prend pas la peine de se déplacer aux urnes sans
avoir pour cela une _bonne_ raison, on ferme sa gueule (et ça inclut
les manifestations, les grèves, et toutes les autres marques de
déaccord.).


Interdire les marques de désaccords... Ça va être gai. C'est
pratiquement le niveau du crétinisme là non ?


Je n'ai pas dit qu'il fallait interdire les grèves et autres
manifestations, simplement qu'on devrait ne pas avoir le droit
d'ouvrir sa gueule pour manifester à partir du moment où on n'est
pas allé voté. Ce n'est pas la même chose.


Oui, interdire de manifester si on a pas voté, je trouve ça marrant. Il
va falloir filtrer les manifs en demandant un justificatif de vote
donc ? Voilà qui va sans doute résoudre nos problèmes.


Connard (désolé, cela m'a échappé). Ne trouves-tu pas aberrant de
voir des types manifester contre ci ou ça (que les raisons soient
bonnes ou non), alors que les mêmes types se contrefichent de leur
droit de vote ? Moi, ça me dérange un peu. À partir du moment où on
n'exerce pas son droit de vote (quitte à voter blanc), cela veut
dire qu'on se contrefiche de la vie politique, donc on se tait parce
qu'on ne s'est pas exprimé en temps et en heure.

JKB

--
Le cerveau, c'est un véritable scandale écologique. Il représente 2% de notre
masse corporelle, mais disperse à lui seul 25% de l'énergie que nous
consommons tous les jours.





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remy
Le 14-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 13-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 13-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :

Enfin, de toute façon c'est assez oiseux. Dans une société basée sur le
salariat, il est évident que se passer de cette structure est coûteux et
inimaginable. Dans tous les cas la question de savoir qui a besoin de
l'autre est un faux problème. La question est quels rapports de droit
établir sur ces rapports de force. Dans tous les cas ceux qui douillent
en France ce sont ni les salariés, ni les « patrons » dotés vraiment de
capital, qui ne doivent d'ailleurs plus représenter grand chose. Ce sont
les outsiders, les salariés aux statuts précaires voire et chômage d'un
côté, et de l'autre sans doute certaines catégories d'indépendants et de
commerçants assez exposés et précaires aussi -- mais probablement pas
la majorité des artisants, à ce que je vois, qui s'en sortent
financièrement très bien. Et il y a toujours, même si notre catégorie
C'est bizarre, on ne doit pas vivre dans le même monde. Dans le

mien, je connais beaucoup d'artisans, de patrons, qui gagnent moins
que certains de leurs salariés.
C'est la majorité ?

Tu serais surpris.

Tu as des informations crédibles sur la question à nous communiquer ?

Va faire un tour dans les CCI et les tribunaux de commerce (le

greffe suffit) et regarde les statistiques des entreprises. Tu auras
des surprises. Au passage, ces informations sont librement
accessibles par les CCI sous formes de statistiques.
Évidemment, je m'attendais à ce genre de réponse ridicule. C'est pas ce

que j'appelle apporter une information.


Excuse-moi de te le dire, mais tu es un cas irtrécupérable. Je vais
te donner un exemple : je gagne moins à la fin du mois (en absolu)
que l'un de mes salariés (pour deux fois plus de boulot). Mon
boulanger aussi, car avec deux salariés, il faut en vendre, des
baguettes pour les payer. Des exemples comme ça, j'en ai à la pelle.
Et je maintiens, va voir les motifs de fermeture d'entreprises
présentés aux tribunaux de commerce. Tu verras des types qui jettent
l'éponge parce qu'ils ont du boulot par dessus la tête et qu'il n'y
arrivent plus faute de ne pouvoir vivre à la fin du mois.

Je ne suis pas spécialiste, mais j'ai des bonnes sources. La place prise
par les mécanismes purement financiers est décrite par Jean Peyrelevade ou
Daniel Cohen. Il faudra plus qu'une pose cuistre pour me convaincre que
leur information est mauvaise ou que leurs raisonnements sont faux.
C'est ça, les mécanismes purement financiers. Et en pourcentage de

l'économie, les mécanismes purement financiers, ça fait combien ? Il
faut être sérieux un minimum.
Ce qui est certain c'est que le pourcentage, à supposer qu'il ne soit

pas élevé en plus, n'est qu'un aspect trivial du problème. Il faut voir
également la conséquence sur la direction des groupes (les dirigeants
sont mandatés pour le seul objectifs d'accroite la valeur à très court
terme, impossible d'imaginer une politique comme celle de Ford), sur les
moyens d'actions comme les banques, etc. qui ne controlent plus
l'investissement et étaient les partenaires naturel des États, sur les
nouveaux types de risques que ça produit (effondrement d'un fond
d'investissement), etc. etc. Je pense que tu seras d'accord pour dire
que c'est plus compliqué que le bon sens bistrotier du genre "quel
pourcentage ?".
Ouaips. Tu n'as encore rien compris. Si le fond d'investissement est

un jour arrivé à la tête d'une entreprise quelle que soit cette
entreprise, c'est que l'ancienne direction l'a bien voulu (soit en
étant assez conne pour perdre la minorité de blocage statutaire,
soit pour vendre au plus offrant). Je te laisse relire les textes de
loi régissant le droit des sociétés. Les fonds d'investissement sont
une _conséquence_ et non une _cause_ de la déconfiture d'une
entreprise.
Je vois pas trop ce que tu crois comprendre mais la financiarisation de

l'économie n'est certainement pas un simple problème de
« mal-gouvernance » d'entreprise. Il me semble que c'est toi qui ne
voit pas du tout de quoi on parle.


Est-ce que tu sais de quoi tu parles ? Il y deux problèmes de fond.
Le premier est qu'il est impossible pour une entreprise d'investir
actuellement de façon simple en dehors de la bourse (pour un tas de
raisons, dont le nantissement d'une partie d'un prêt bancaire), ce
qui fait qu'une PME, lorsqu'elle obtient un prêt bancaire, est
_obligée_ de nantir au moins les deux tiers de la somme prêtée. À
quoi bon faire un prêt dans ses conditions ? Le second problème
est un problème de gouvernance, que tu le veuilles ou non, et je
suis assez bien placé pour le savoir. Le choix est simple :
auto-financement, mais il faut se battre tous les jours, ou
financement externe, donc bourse (en simplifiant). L'avantage de la
bourse étant qu'on joue avec l'argent des autres et non avec le
sien, ce qui est confortable lorsqu'on ne sait pas trop où on va
et que pour faire vivre une PME, l'entrepreneur est _contraint_ de
jouer avec ses propres finances. Je te donne un scoop : j'ai demandé
un prêt de 50000 euros pour un investissement amortissable sur cinq
ans et entièrement financé sur une SARL en bonne santé, et la banque a
pris une hypothèque sur mon appartement (alors la responsabilité limitée,
je me marre...).

C'est donc parce que les entrepreneurs recherchent des financements
faciles que les fonds d'investissement prennent le pouvoir. Après,
il ne faut pas se plaindre du résultat. L'apparition des fonds
d'investissement est donc une conséquence et non une cause de la
déconfiture des entreprises.



cela se discute l'on peut voir cela comme une conséquence
lie au retraite complémentaire EU et retraite USA



Son arrêt de mort est signé bien avant que le fond
d'investissement n'arrive au capital. Et je maintiens que ce
problème est un problème mineur, le gros problème étant plutôt le
manque de vision à long terme dont a besoin n'importe quel chef
d'entreprise (stabilité des lois, de l'imposition...).
Evidemment, on parle de mutation du capitalisme, et tu ramènes ça à une

question de dirigeant qui feraient mal leur boulot. Je me demande si
c'est vraiment moi qui n'y comprends rien.


Mais oui. Je vis toute la journée dans ce monde et si je n'y
comprenais rien, il y a longtemps que j'aurais arrêté. L'aspect
strictement financier de l'économie est là uniquement parce qu'on le
veut bien. Je vais encore de donner un scoop : il n'y a aucun texte
de loi qui contraigne en France un actionnaire à vendre les parts
qu'il porte (même s'il est entravé), ce qui pose problème. Alors
explique-moi comment les financiers sont apparus à la tête des
entreprises, que je me marre. Une génération spontantée ? Il faut
être un minimum sérieux, ils sont là parce qu'on le veut bien.

JKB










Avatar
JKB
Le 14-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 13-06-2007, JKB a écrit :
Le 13-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 13-06-2007, JKB a écrit :

Pardon ? L'équité, c'est avoir les mêmes droits (et devoirs), moins
l'assistanat.


C'est très personnel comme définition.


Non, c'est aussi celle du Robert en cinq volumes. Je n'ai pas de
Larousse pour vérifier.


Tiens, mon édition ne dit pas ça.

1° Littéraire ou style soutenu. Notion de la justice naturelle dans
l'appréciation de ce qui est dû à chacun| ; vertu qui consiste à régler
sa conduite sur le sentiment naturel du juste et de l'injuste.

2° «| conception d'une justice qui n'est pas inspiré par les règles du
droit en vigueur et qui même peut être contraire à ces règles.| »

Au passage, j'y lis une belle citation| : «| La coutume fait toute
l'équité, pour cette seule raison qu'elle est reçue| ; c'est le
fondement mystique de son autorité.| » Pascal, Pensées, V, 294.


C'est ça, sors-moi une acception classique du mot pour noyer le
poisson. Et le nouveau code civil, crois-tu seulement qu'il utilise
le mot équité dans cette acception ?

Ici, on ne peut juger que sur les propos tenus, et c'est tout
l'intérêt.


Non, tu juges au travers de _tes_ opinions ce que tu _te_
figures
être les miennes.


Et oui. Ça s'appelle la lecture. C'est toujours mieux que de juger les
gens sur ce qu'ils prétendent penser, sans tenir compte de ce qu'ils
disent effectivement.


Mais oui, mais oui...

--
Le cerveau, c'est un véritable scandale écologique. Il représente 2% de notre
masse corporelle, mais disperse à lui seul 25% de l'énergie que nous
consommons tous les jours.




Avatar
JKB
Le 14-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
remy écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Est-ce que tu sais de quoi tu parles ? Il y deux problèmes de fond.
Le premier est qu'il est impossible pour une entreprise d'investir
actuellement de façon simple en dehors de la bourse (pour un tas de
raisons, dont le nantissement d'une partie d'un prêt bancaire), ce
qui fait qu'une PME, lorsqu'elle obtient un prêt bancaire, est
_obligée_ de nantir au moins les deux tiers de la somme prêtée. À
quoi bon faire un prêt dans ses conditions ? Le second problème
est un problème de gouvernance, que tu le veuilles ou non, et je
suis assez bien placé pour le savoir. Le choix est simple :
auto-financement, mais il faut se battre tous les jours, ou
financement externe, donc bourse (en simplifiant). L'avantage de la
bourse étant qu'on joue avec l'argent des autres et non avec le
sien, ce qui est confortable lorsqu'on ne sait pas trop où on va
et que pour faire vivre une PME, l'entrepreneur est _contraint_ de
jouer avec ses propres finances. Je te donne un scoop : j'ai demandé
un prêt de 50000 euros pour un investissement amortissable sur cinq
ans et entièrement financé sur une SARL en bonne santé, et la banque a
pris une hypothèque sur mon appartement (alors la responsabilité limitée,
je me marre...).

C'est donc parce que les entrepreneurs recherchent des financements
faciles que les fonds d'investissement prennent le pouvoir. Après,
il ne faut pas se plaindre du résultat. L'apparition des fonds
d'investissement est donc une conséquence et non une cause de la
déconfiture des entreprises.



cela se discute l'on peut voir cela comme une conséquence
lie au retraite complémentaire EU et retraite USA


Je suis entièrement d'accord avec toi. Sauf que si actuellement le but
des financiers est effectivement les retraites complémentaires, il
ne faut perdre de vue que le but ultime est le rendement pour en
retirer un argent facile en très peu de temps (grosso modo cinq
ans). Le financier est une création imoderne d'un système bancaire et du
capitalisme traditionnel qui avait besoin d'un fil directeur à long
terme, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.

Lorsqu'on retrouvera une stabilité permettant une vision à long
terme (et donc une stabilité des capitaux qui fera que les
entreprises ne seront plus gérées à la petite semaine), la situation
s'assainira d'elle même.

JKB

--
Le cerveau, c'est un véritable scandale écologique. Il représente 2% de notre
masse corporelle, mais disperse à lui seul 25% de l'énergie que nous
consommons tous les jours.


Avatar
remy
Le 14-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
remy écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Est-ce que tu sais de quoi tu parles ? Il y deux problèmes de fond.
Le premier est qu'il est impossible pour une entreprise d'investir
actuellement de façon simple en dehors de la bourse (pour un tas de
raisons, dont le nantissement d'une partie d'un prêt bancaire), ce
qui fait qu'une PME, lorsqu'elle obtient un prêt bancaire, est
_obligée_ de nantir au moins les deux tiers de la somme prêtée. À
quoi bon faire un prêt dans ses conditions ? Le second problème
est un problème de gouvernance, que tu le veuilles ou non, et je
suis assez bien placé pour le savoir. Le choix est simple :
auto-financement, mais il faut se battre tous les jours, ou
financement externe, donc bourse (en simplifiant). L'avantage de la
bourse étant qu'on joue avec l'argent des autres et non avec le
sien, ce qui est confortable lorsqu'on ne sait pas trop où on va
et que pour faire vivre une PME, l'entrepreneur est _contraint_ de
jouer avec ses propres finances. Je te donne un scoop : j'ai demandé
un prêt de 50000 euros pour un investissement amortissable sur cinq
ans et entièrement financé sur une SARL en bonne santé, et la banque a
pris une hypothèque sur mon appartement (alors la responsabilité limitée,
je me marre...).

C'est donc parce que les entrepreneurs recherchent des financements
faciles que les fonds d'investissement prennent le pouvoir. Après,
il ne faut pas se plaindre du résultat. L'apparition des fonds
d'investissement est donc une conséquence et non une cause de la
déconfiture des entreprises.


cela se discute l'on peut voir cela comme une conséquence
lie au retraite complémentaire EU et retraite USA


Je suis entièrement d'accord avec toi. Sauf que si actuellement le but
des financiers est effectivement les retraites complémentaires, il
ne faut perdre de vue que le but ultime est le rendement pour en
retirer un argent facile en très peu de temps (grosso modo cinq
ans).



oui si tu veux mais la je ne suis pas d'accord sur l'utilisation de la
bourse le jour ou tu as un peu de temps je te propose de te pencher sur
l'histoire des glaces Hagendass

en gros et pour faire simple la bourse est un piège à la con
ou le but ultime consiste à se faire racheter par le plus gros
en l'occurrence Nestlé

tu peux aussi passer par la casse délocalisation mais à l'arrivée cela
ne change rien Arena se ferra probablement racheter par une autre
marque de sport a terme fond de pension oblige italien en l'occurrence


donc soit tu te fais baiser loi du plus fort oblige
soit tu restes dans ton coin meme si tu es le meilleur
et l'on sen fout royalement

mais il existe des boites comme Microsoft qui ont un cul pas possible
il ne compte pas sur la bourse et on la chance d'avoir des coups de
production quasi nuls



il ne leur reste plus qu'à tuer la concurrence
et là coucou linux retour in charte
remy