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Il est faché contre Debian aussi

491 réponses
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Mihamina (R12y) Rakotomandimby
Bonjour,

On a trouvé un Yugo-like anglophone:
http://people.debian.org/~terpstra/message/20070530.171827.3ec9e833.en.html

En gros, il est (dit etre) un utilisateur Debian depuis 10 ans, et se plaint
de la politique de Debian concernant les licences.

10 réponses

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Thierry B.
--{ JKB a plopé ceci: }--

Sans compter qu'engager une personne d'un certain âge (plus de 50
ans) est un pari juridique... qui peut coûter très cher à
l'entreprise, et là, il y a un véritable problème.


Tu peux expliquer, il y a là quelque chose que je ne connais pas du
tout?


Les vieux sont obsolètes ?


Non, il y a des pénalités lourdes en cas de rupture du contrat qui fait
qu'aucune PME ne prendra une telle personne.



Ah, me voici un peu (mais à peine) à moitié rassuré...

--
Le serveur ne comprend pas beaucoup de valeur numériques: ici,
il connait 1664, 51, 27, 11.5 et 43.










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SL
Le 14-06-2007, JKB a écrit :
Le 14-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 13-06-2007, JKB a écrit :
Le 13-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
SL écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 13-06-2007, JKB a écrit :

Pardon ? L'équité, c'est avoir les mêmes droits (et devoirs), moins
l'assistanat.


C'est très personnel comme définition.


Non, c'est aussi celle du Robert en cinq volumes. Je n'ai pas de
Larousse pour vérifier.


Tiens, mon édition ne dit pas ça.

1° Littéraire ou style soutenu. Notion de la justice naturelle dans
l'appréciation de ce qui est dû à chacun| ; vertu qui consiste à régler
sa conduite sur le sentiment naturel du juste et de l'injuste.

2° «| conception d'une justice qui n'est pas inspiré par les règles du
droit en vigueur et qui même peut être contraire à ces règles.| »

Au passage, j'y lis une belle citation| : «| La coutume fait toute
l'équité, pour cette seule raison qu'elle est reçue| ; c'est le
fondement mystique de son autorité.| » Pascal, Pensées, V, 294.


C'est ça, sors-moi une acception classique du mot pour noyer le
poisson. Et le nouveau code civil, crois-tu seulement qu'il utilise
le mot équité dans cette acception ?


Là désolé mais c'est toi qui ne répond pas et noie le poisson. Tu peux
montrer que tu n'es pas le seul à l'avoir ? Naturellement cette
citation est là uniquement parce qu'elle est belle (je trouve ; la
belle thématique "vérité en deça des Pyrénées, etc.", dont on avait parlé
il y a quelques temps je crois d'ailleurs). Celà dit dans cette citation
on retrouve l'idée commune à toutes les acceptions d'équité selon
laquelle, par opposition à l'égalité, il y a un aspect « substanciel »
dans l'équité.

Ici, on ne peut juger que sur les propos tenus, et c'est tout
l'intérêt.


Non, tu juges au travers de _tes_ opinions ce que tu _te_
figures
être les miennes.


Et oui. Ça s'appelle la lecture. C'est toujours mieux que de juger les
gens sur ce qu'ils prétendent penser, sans tenir compte de ce qu'ils
disent effectivement.


Mais oui, mais oui...


Ben oui ; tu parlais bien du devoir de voter en fonction de ce que
disent les candidats, et pas de leur cosmétique.





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SL
Le 14-06-2007, Michel Talon a écrit :
Emmanuel Florac wrote:
Le Thu, 14 Jun 2007 11:27:06 +0000, Michel Talon a écrit :

Expérimentalement, c'est une
évidence à l'heure actuelle que les pays qui ont la plus forte
croissance sont ceux où il y a le plus d'inégalités


Et à quoi sert cette putain de croissance? Voir ma signature...



A réduire le chômage, comme le démontrent toutes les statistiques.


Moi c'est à ce point du raisonnement que je ne sais plus quoi penser.
Certainement c'est dans les pays inégalitaires qu'il y a le plus de
croissance, puisqu'aujourd'hui la croissance est produite par des
mécanismes qui échappent à toute régulation (dont qui génèrent des
inégalités d'une violence inouïe). Il y a eu un modèle de société
égalitaire (tempérant la loi de la jungle) et compatible avec la
croissance, mais il est en voie de péremption (?), puisqu'il est bâtti
sur une régulation, acquise sur le long terme, de mécanismes qui
maintenant changent de nature et échappent à son contrôle.

Maintenant, entre accepter des règles du jeu qui ne sont absolument pas
nécessaires et qui sont socialement désastreuse, et souhaiter d'autres
règles du jeu, ce qui est peut être pas réaliste ni réalisable, je ne
sais pas quoi penser. Et il n'est peut être pas dit que l'État social
démocrate a dit son dernier mot, il ne se porte pas si mal dans les pays
scandinaves, sauf erreur. Quitte à changer, pourquoi vers la première
solution plutôt que vers la seconde ?



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SL
Le 15-06-2007, Michel Talon a écrit :
Emmanuel Florac wrote:
Le Thu, 14 Jun 2007 20:31:24 +0000, Michel Talon a écrit :

A réduire le chômage, comme le démontrent toutes les statistiques.


Connerie concentrée. La France est aujourd'hui 4 fois plus riche qu'il y
a trente ans, avec bien plus de pauvres et de chômeurs. Il faut arrêter
de croire des théories économiques sans aucun fondement réel mais
purement idéologiques.



Mon cher ami, je sias bien que tu es de formation littéraire, mais il
faudrait arrêter de confondre une fonction et sa dérivée. La croissance,
c'est la dérivée de la richesse, et elle n'a donc aucun rapport avec la
richesse. Ce qui créé des emplois, c'est la croissance, pas la richesse.
En l'absence de croissance, les employeurs ne voient *aucune* raison
d'augmenter leurs effectifs pour faire plus de boulot, puisqu'il n'y en
a pas plus. En fait il y a régulièrement une augmentation de la
productivité qui fait qu'il faut *moins* de travailleurs pour faire le
boulot. Donc seule une croissance supérieure à un certain seuil crée
un besoin d'emploi et donc des emplois.


Mais ce qu'il nous faut, en définitive, c'est des conditions de vie
heureuse, de quoi manger, etc., c'est à dire de la richesse, ou bien
travailler tous le plus longtemps possible ? Il me semble que l'emploi
n'est que le moyen, c'est bien la richesse la fin, non ?



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SL
Le 14-06-2007, Michel Talon a écrit :
Thierry B. wrote:
--{ Michel Talon a plopé ceci: }--

économistes néolibéraux américains, en l'absence de RMI, etc. les gens
se bougeraient le cul pour trouver un job, même un petit job, et petit à
petit sortiraient de la nasse. Les aides leur permettent de repousser
la nécessité de se remuer, et du coup les maintiennent dans la misère.


Oui, mais bon, en ce moment, j'en cherche du boulot, et crois-moi,
à mon age, avec mes diplômes, c'est pas très facile. Pourtant, je
me bouge. Hélas, si je veux rester près de mes enfants, je ne suis
pas si mobile que ça... Je vais te dire: ces aides, elles m'aident
quand même à survivre, même dans la misère. Et je vois autour de
moi des gens dans la même situation: ils cherchent du travail, pas
seulement pour retrouver un salaire, mais aussi pour retrouver une
vie sociale "normale". Dans mon entourage, j'en connais des chômdus,
mais il n'y en a aucun qui se complaise dans l'assistanat.

Au bout d'un certain temps de chomage, les gens perdent leur
confiance en soi, et le respect d'eux même. C'est ça surtout
le vrai problème du manque de travail.



Ce que tu dis est évidemment ce qui rend le problème si compliqué. Mais
je pense que tu peux tomber d'accord sur le fait que, dans la catégorie
des RMIstes (j'essaye de ne pas parler d'assistannat, parceque je trouve
ce vocabulaire immonde)


Ça fait plaisir de te l'entendre dire.

emplois ternes et ordinaires des gens "normaux". Que dire des doctorats à
rallonge, suivis de postdocs divers et variés alors qu'on sait qu'on n'a
aucune chance d'obtenir un poste?


Arrête, tu m'angoisses.

Combien de gens de ma connaissance
sont tombés dans ce genre d'erreurs et se retrouvent RMIstes à 40 ans,
sans perspective, sans espoir, intermittents du spectacle ayant de loin
en loin un petit engagement ou que sais-je.


Mais finalement, à quel titre peux-tu dire à leur place que leur choix
de vie est mauvais ? Parce que si je vois aussi des gens devant
lesquels je me dis que je préfèrerais faire n'importe quel boulot
prétendu « manuel » plutôt qu'être dans leur situation, je les vois
très rarement se plaindre de s'être fait avoir et souhaiter revenir sur
leur choix.



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SL
Le 15-06-2007, JKB a écrit :
Le 14-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
Jerome Lambert écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Jerome Lambert wrote:
Jerome Lambert wrote:
(...)



Remarque que ce n'est pas la panacée. Ici, on discute d'ailleurs
régulièrement de l'abolition de l'obligation de voter, le principal
argument étant que le gens votent de manière "automatique" pour les
mêmes partis, sans prendre le temps de comparer.


Il reste toujours le vote blanc ou nul.


Ce qui revient au même que s'abstenir dans un système non-obligatoire,
les calculs étant basés sur les votes *valables*...


Pas tout à fait car les votes blancs et nuls sont comptabilisés.


Mais ils n'interviennent pas dans les calculs, donc l'intérêt de voter
blanc est nul... ;-)


La démarche n'est pas la même. D'un côté, on a le "je m'en fous", et
de l'autre le "personne ne correspond à mes attentes", ce qui est
tout de même légèrement différent.


J'ai presque tendance au contraire a assimiler ces deux catégories, pour
les opposer ensemble au suffrage exprimé. Je sais bien que le vote blanc
fait très noble, mais enfin le problème est de prendre parti en fonction
d'une alternative réelle, de se salir les mains, de choisir l'optimum et
pas l'idéal, et dire "le choix me convient pas, améliorez l'offre et je
repasserai plus tard", je trouve que c'est un peu comme s'abstenir.






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SL
Le 15-06-2007, JKB a écrit :
Le 15-06-2007, à propos de
Re: Il est faché contre Debian aussi,
Kevin Denis écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le suffrage universel est le pire des régimes à long terme parce
qu'il est la dictature de la majorité sur la minorité, et que pour
avoir une majorité, toutes les bassesses sont permises.


Je n'aime pas cet enchainement d'idees. La bassesse doit elle etre la
seule solution pour avoir une majorite?


L'homme (ou la femme) qui a le pouvoir entend bien le conserver
(c'est en ça que Platon disait qu'on ne doit jamais donner le
pouvoir à celui qui le demande). La fin justifiant les moyens encore
pour un bon bout de temps, cela génère obligatoirement toute la
bassesse possible. Il suffit pour cela de voir ce qui se passe
actuellement. Un homme politique prend le petit bout de la vérité
qui l'arrange, oublie consciencieusement le reste et le monte en
épingle (au hasard, la fameuse TVA sociale, les handicapés, bientôt
les deux sans papiers qui travaillaient à Versailles à la
Lanterne...).


On ne peut pas ramener la logique d'un régime démocratique à cette
psychologie simpliste.



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olive
Emmanuel Florac écrivait

Tu es fou. Le salaire moyen en France est autour de 1700 euros, tu te
rappelles? La classe moyenne inférieure, c'est les gens qui gagnent
autour de 1500 euros par mois et crois moi, ils n'achètent pas de baraque
à 200keuros.


Et le salaire médian est encore bien plus bas, de l'ordre de 1300 euros.

--
Olivier

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talon
SL wrote:

Mais ce qu'il nous faut, en définitive, c'est des conditions de vie
heureuse, de quoi manger, etc., c'est à dire de la richesse, ou bien
travailler tous le plus longtemps possible ? Il me semble que l'emploi
n'est que le moyen, c'est bien la richesse la fin, non ?


Absolument. Mais toutes choses égales d'ailleurs, seule la croissance
permet de résorber le chômage, fait expérimentalement vérifié de façon
surabondante. Evidemment si on change les conditions, il y a probablement
d'autres méthodes, comme une réduction *drastique* de la durée du
travail. Je suis de ceux qui pensent que 35 heures était insuffisant, et
qu'il fallait passer à 30 ou 32 heures, tout de suite et partout,
autoritairement. Celà aurait *obligé* les patrons à embaucher pour
compenser la perte de force de travail. Avec tous leurs atermoiments
et demi-mesures, les socialistes ont cumulé *tous* les inconvénients des
35 heures, aussi bien ne pas créér d'emplois, les patrons se sont
adaptés en douceur, que détruire la compétitivité des entreprises. Un
seul des deux maux aurait amplement suffi.


--

Michel TALON

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talon
SL wrote:
sais pas quoi penser. Et il n'est peut être pas dit que l'État social
démocrate a dit son dernier mot, il ne se porte pas si mal dans les pays
scandinaves, sauf erreur. Quitte à changer, pourquoi vers la première
solution plutôt que vers la seconde ?


Tu connais beaucoup de gens qui ont envie d'émigrer vers le paradis sur
terre, la Scandinavie? J'en connais beaucoup plus qui émigrent en
Angleterre ou aux USA. Nous mentirait-on sur ce sujet?


--

Michel TALON