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Il est faché contre Debian aussi

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Mihamina (R12y) Rakotomandimby
Bonjour,

On a trouvé un Yugo-like anglophone:
http://people.debian.org/~terpstra/message/20070530.171827.3ec9e833.en.html

En gros, il est (dit etre) un utilisateur Debian depuis 10 ans, et se plaint
de la politique de Debian concernant les licences.

10 réponses

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SL
Le 14-06-2007, Michel Talon a écrit :
SL wrote:

Ce que je dis, c'est que ces changements font que le système de
répartition, de protection contre les violences économiques, de
régulation, etc. mis en place depuis 100 ans dans le cadre de l'État
providence et sous l'influence des partis socialistes et
sociaux-démocrates est rendu partiellement inefficace dans sa tâche de
protéger tout le monde contre la violence des rapports économiques
bruts, ce dont on voit bien les effets désastreux, il me semble.


En fait ce qu'on voit, semble t'il, c'est que les mécanismes de
protection, loin de protéger les victimes du changement économique, les
enfoncent dans la misère.


Mais oui, aider les plus pauvres les pénalisent ; pour leur bien, mieux
vaut les mettre à poil. Ton discours est pourri de parti-pris
idéologiques. S'il y a autant de protections aujourd'hui, c'est également
parce les "pauvres", dans une certaine mesure, ont pris le pouvoir (ou
du moins des moyens de faire entendre leur intérêt). Pour aller au bout
de ton raisonnement, il faut commencer par leur retirer -- pour leur
bien naturellement -- tout pouvoir politique, et donc le suffrage
universel.

Pour parler brutalement comme certains
économistes néolibéraux américains, en l'absence de RMI, etc. les gens
se bougeraient le cul pour trouver un job, même un petit job, et petit à
petit sortiraient de la nasse.


Tout ça c'est rien de plus que de la psychologie de comptoir. Ca n'a
strictement aucun sens économique.

Inventer de nouvelle forme de régulartion de ce capitalisme-là est sans
doute une tâche qui va prendre un certain temps.


Il est probablement beaucoup plus efficace de ne pas le réguler du tout.


T'en es carrément au stade de la main invisible du marché, t'es
complètement contaminé par l'idéologie néo-libérale.


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talon
SL wrote:

Au fait, le grand mythomane, tu nous dis de quelle édition du Robert en
« cinq volumes » tu tires que équité c'est « avoir les mêmes droits
moins l'assistanat » ? C'est que j'aimerais bien ne pas mourir idiot
moi.


Si je peux me permettre d'interpréter sa pensée, j'ai l'impression qu'il
pense les choses de la manière suivante:
- l'équité, c'est "à chacun selon ses mérites", et donc, celui qui est plus
grand, plus fort, plus beau, a plus que les autres.
- l'égalité, c'est, "tout le monde pareil", pas une tête ne doit dépasser,
ni vers le haut ni vers le bas. En particulier ça implique
l'assistannat vers le bas et la taxation confiscatoire vers le haut.

Je ne sais pas si ces définitions sont dans le Robert sous cette forme
:-) mais il ne faut pas tirer beaucoup l'argument pour les mettre à
jour.

En général ce qu'on appelle "égalité" républicaine, c'est l'égalité de
droits, le fait qu'il n'y ait pas des catégories dotées de privilèges
juridiques (noblesse, clergé) et d'autres d'empêchements juridiques
(esclaves) mais ne préjuge en rien des différences de fortune basées sur
la chance et le mérite. Le principe libéral d'équité c'est que ces
différences peuvent exister et sont même une bonne chose. Le principe
socialiste de redistribution tend à les atténuer par une ponction sur
les riches au profit des pauvres dans le but d'augmenter la cohésion
sociale. Il est assez amusant que ce principe soit tellement incrusté
dans la psychologie des gens que lorsqu'on réduit l'ampleur de la
redistribution, ceci est décrit comme "prendre l'argent dans la poche
des pauvres pour le donner aux riches", alors que le flot a toujours
circulé dans la même direction.



--

Michel TALON

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SL
Le 20-06-2007, Michel Talon a écrit :
L wrote:

Au fait, le grand mythomane, tu nous dis de quelle édition du Robert
en
«| cinq volumes| » tu tires que équité c'est «| avoir les mêmes
droits
moins l'assistanat| »| ? C'est que j'aimerais bien ne pas mourir
idiot
moi.


Si je peux me permettre d'interpréter sa pensée, j'ai l'impression
qu'il
pense les choses de la manière suivante:
- l'équité, c'est "à chacun selon ses mérites", et donc, celui qui est
plus
grand, plus fort, plus beau, a plus que les autres.


Non, il me semble que ce n'est pas ça le sens d'équité, mais on s'en
fout après tout.

- l'égalité, c'est, "tout le monde pareil", pas une tête ne doit
dépasser,
ni vers le haut ni vers le bas. En particulier ça implique
l'assistannat vers le bas et la taxation confiscatoire vers le haut.


Non, ça n'implique rien de tout ça, c'est vraiment le grand n'importe
quoi, excuse moi de te le dire. "assistanat", ça n'a de sens qu'au
bistro du commerce.

Je ne sais pas si ces définitions sont dans le Robert sous cette forme
:-)


Tiens, non, bizarrement.

mais il ne faut pas tirer beaucoup l'argument pour les mettre à
jour.


Non, il faut juste tirer un peu fort au début, et après ça vient tout
seul. Essaye de redéfinir "libéralisme" en "vraie redistribution" par
exemple selon la même méthode, ça devrait être possible.

En général ce qu'on appelle "égalité" républicaine, c'est l'égalité de
droits, le fait qu'il n'y ait pas des catégories dotées de privilèges
juridiques (noblesse, clergé) et d'autres d'empêchements juridiques
(esclaves) mais ne préjuge en rien des différences de fortune basées
sur
la chance et le mérite. Le principe libéral d'équité c'est que ces
différences peuvent exister et sont même une bonne chose. Le principe
socialiste de redistribution tend à les atténuer par une ponction sur
les riches au profit des pauvres dans le but d'augmenter la cohésion
sociale. Il est assez amusant que ce principe soit tellement incrusté
dans la psychologie des gens que lorsqu'on réduit l'ampleur de la
redistribution, ceci est décrit comme "prendre l'argent dans la poche
des pauvres pour le donner aux riches", alors que le flot a toujours
circulé dans la même direction.


Tu prends pour naturel (en l'occurrence anti-naturel) ce qui est une
construction social (la redistribution), ça s'appelle naturaliser le
social, et c'est le signe le plus sûr du délire idéologique où on ne se
rend même plus compte qu'on confond les valeurs avec les faits.

Je comprends bien que en désespoir de cause et sous la pression ambiante
tu finis par ne plus croire qu'en une libéralisation massive, mais le
problème c'est qu'il faudrait avoir des garanties minimums que le remède
n'est pas pire que le mal, et puis il faudrait avoir d'autres arguments
que des dogmes. Aujourd'hui, je me demande si les "idéologues" sont du
côté qu'on croit -- au EU par exemple, ce n'est clairement plus le cas.


Avatar
yan
Michel Talon wrote:
SL wrote:
Au fait, le grand mythomane, tu nous dis de quelle édition du Robert en
« cinq volumes » tu tires que équité c'est « avoir les mêmes droits
moins l'assistanat » ? C'est que j'aimerais bien ne pas mourir idiot
moi.


Si je peux me permettre d'interpréter sa pensée, j'ai l'impression qu'il
pense les choses de la manière suivante:
- l'équité, c'est "à chacun selon ses mérites", et donc, celui qui est plus
grand, plus fort, plus beau, a plus que les autres.
- l'égalité, c'est, "tout le monde pareil", pas une tête ne doit dépasser,
ni vers le haut ni vers le bas. En particulier ça implique
l'assistannat vers le bas et la taxation confiscatoire vers le haut.

Je ne sais pas si ces définitions sont dans le Robert sous cette forme
:-) mais il ne faut pas tirer beaucoup l'argument pour les mettre à
jour.

En général ce qu'on appelle "égalité" républicaine, c'est l'égalité de
droits, le fait qu'il n'y ait pas des catégories dotées de privilèges
juridiques (noblesse, clergé) et d'autres d'empêchements juridiques
(esclaves) mais ne préjuge en rien des différences de fortune basées sur
la chance et le mérite. Le principe libéral d'équité c'est que ces
différences peuvent exister et sont même une bonne chose. Le principe
socialiste de redistribution tend à les atténuer par une ponction sur
les riches au profit des pauvres dans le but d'augmenter la cohésion
sociale. Il est assez amusant que ce principe soit tellement incrusté
dans la psychologie des gens que lorsqu'on réduit l'ampleur de la
redistribution, ceci est décrit comme "prendre l'argent dans la poche
des pauvres pour le donner aux riches", alors que le flot a toujours
circulé dans la même direction.



ça me semble un peu réducteur comme vision, les gens même dans un monde

républicain dans lequel les égalités formelles sont respectées, ne
bénéficient pas des mêmes circonstances de départ (capital financier,
sociale, éducatif...) et l'équité doit prendre en considération ces
inégalités circonstancielles pour mesurer le mérite relatifs de ces
personnes.
M'enfin!


Avatar
remy
Michel Talon wrote:
SL wrote:
Au fait, le grand mythomane, tu nous dis de quelle édition du Robert en
« cinq volumes » tu tires que équité c'est « avoir les mêmes droits
moins l'assistanat » ? C'est que j'aimerais bien ne pas mourir idiot
moi.
Si je peux me permettre d'interpréter sa pensée, j'ai l'impression qu'il

pense les choses de la manière suivante:
- l'équité, c'est "à chacun selon ses mérites", et donc, celui qui est plus
grand, plus fort, plus beau, a plus que les autres.
- l'égalité, c'est, "tout le monde pareil", pas une tête ne doit dépasser,
ni vers le haut ni vers le bas. En particulier ça implique
l'assistannat vers le bas et la taxation confiscatoire vers le haut.

Je ne sais pas si ces définitions sont dans le Robert sous cette forme
:-) mais il ne faut pas tirer beaucoup l'argument pour les mettre à
jour.

En général ce qu'on appelle "égalité" républicaine, c'est l'égalité de
droits, le fait qu'il n'y ait pas des catégories dotées de privilèges
juridiques (noblesse, clergé) et d'autres d'empêchements juridiques
(esclaves) mais ne préjuge en rien des différences de fortune basées sur
la chance et le mérite. Le principe libéral d'équité c'est que ces
différences peuvent exister et sont même une bonne chose. Le principe
socialiste de redistribution tend à les atténuer par une ponction sur
les riches au profit des pauvres dans le but d'augmenter la cohésion
sociale. Il est assez amusant que ce principe soit tellement incrusté
dans la psychologie des gens que lorsqu'on réduit l'ampleur de la
redistribution, ceci est décrit comme "prendre l'argent dans la poche
des pauvres pour le donner aux riches", alors que le flot a toujours
circulé dans la même direction.



ça me semble un peu réducteur comme vision, les gens même dans un monde

républicain dans lequel les égalités formelles sont respectées, ne
bénéficient pas des mêmes circonstances de départ (capital financier,
sociale, éducatif...) et l'équité doit prendre en considération ces
inégalités circonstancielles pour mesurer le mérite relatifs de ces
personnes.
M'enfin!


connerie oui c'est la société dans sa pluralité qui fait tendre vers le
haut l'ensemble

en gros l'école républicaine quant à la redistribution le libéralisme
est lui aussi basé sur le principe de la redistribution le hic est que
pour que cela fct la redistribution ne doit pas être égalitaire

c'est un peu le constat actuel de la Chine
pour maintenir le pouvoir il ne faut pas qu'il y est de classe moyenne

remy qui va essayer de changer de boite
une histoire de réalité économique by



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sansflotusspam
Emmanuel Florac a commis :

Le Mon, 18 Jun 2007 15:37:53 +0200, sansflotusspam a écrit :

heu, question très bête, vous parlez de "moyenne" ou de "modale" ? il
y a comme une différence ....


Je connais la moyenne et la médiane, la modale je n'en ai pas entendu
causer.



c'est la classe qui a le plus grand effectif d'une population


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sansflotusspam
Thierry B. a commis :

--{ sansflotusspam a plopé ceci: }--

en gros, et en simplifiant abusivement, la doctrine officielle depuis
26 ans est que les vieux (on est passé des "plus de 60 ans" aux "plus
de 40 ans" ....) bouffent abusivement la place des jeunes.


Ah ben voilà. C'est donc de ma faute si la France va mal.
Je bouffe la place des jeunes, et je contribue aux mauvais
chiffres de l'emploi. Merci de cette simplification, qui
me permet de renforcer abusivement ma parano.

Il y a 15 ans, quand j'étais dans les manifs face aux CRS,
au milieu de tous ces petits jeunes à qui je devais expliquer
que j'étais avec eux parce que "si les petits jeunes peuvent
se vendre avec 20% de promo, il restera rien pour les petits
vieux", je pensais pas que ça durerait jusqu'au moment ou
je serais moi même petit vieux.

Pas plus tard que la semaine dernière, j'ai entendu nombre d'
"économistes" de gauche nous expliquer qu'il suffisait de 10
bacheliers ignorants pour remplacer avantageusement 1 ingénieur de 50
ans, et pour beaucoup moins cher.


Tu rigoles, de nos jours, même le grouillot qui change les
galettes sur les dérouleurs, on lui demande bac+5 & grandes
écoles...




rappel : ce n'est pas ma théorie, mais celle du système (régimes de
retraite, aides au non-emploi, réglementations, etc)

quant à ce qu'on peut en penser, nous sommes parfaitement d'accord


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sansflotusspam
Emmanuel Florac a commis :

Le Tue, 19 Jun 2007 09:12:45 +0200, Patrice Karatchentzeff a écrit :


Pour info, un « pauvre » aux USA doit gagner deux fois plus qu'un
salaire moyen en France...


Ça ne correspond pas du tout à ce que j'en ai vu là-bas. En général,
les gens touchent des salaires nets relativement plus élevés, mais la
protection sociale est _nulle_ pour tous les gens qui gagnent moins
que 2500$ par mois qui ne bossent pas dans une grande entreprise; et
si tu as eu une maladie grave (genre un cancer) tu n'as aucune
protection sociale même si tu gagnes bien ta vie (5000$ par mois).



dans la même famille d'objectivité, la CCCP avait dépassé les USA en
1953, même les économistes français du PCF l'avait prouvé.
et c'étaient des gens sérieux, pas des propagandiste du capitalisme
monopolistique impérialiste !


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sansflotusspam
Thierry B. a commis :

--{ Patrice Karatchentzeff a plopé ceci: }--

Tiens, premier lien sur Google :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pauvret%C3%A9_aux_%C3%89tats-Unis

"la vérité est dans Wikipedia".

"la vérité est dans Wikipedia".
"la vérité est dans Wikipedia".
"la vérité est dans Wikipedia".
"la vérité est dans Wikipedia".

Compare maintenant les « pauvres » aux États-Unis et nos classes
populaires...


Je n'ai pas envie de comparer, mais je peux te dire que
la vie des pauvres, en France, c'est pas facile.


surtout si, en plus, on est cocu et malade !


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talon
yan wrote:
ça me semble un peu réducteur comme vision, les gens même dans un monde
républicain dans lequel les égalités formelles sont respectées, ne
bénéficient pas des mêmes circonstances de départ (capital financier,
sociale, éducatif...) et l'équité doit prendre en considération ces
inégalités circonstancielles pour mesurer le mérite relatifs de ces
personnes.


Je n'en suis pas convaincu. Avec cet argument très précisément, pour
assurer l'équité tu dois traîter aussi bien l'idiot du village qui n'a
pas eu la "chance" d'avoir un bon départ et Einstein. Je crois que même
les socialistes les plus extrêmes ne pourraient pas te suivre sur cette
voie. Le système redistributif qui consiste à aider les plus
"malchanceux" en prélevant sur les plus "chanceux" (ce que certains
appellent l'assitannat) ne va pas jusque là. Il faut bien se faire à
l'idée que la réussite d'une personne, même à conditions initiales,
éducatives, etc. identiques dépend essentiellement du facteur chance.
Vouloir égaliser les mérites sur la base d'une évaluation morale comme
tu le demandes, va directement à l'encontre de cette situation de fait.
Tu en as des exemples évidents avec ces jeunes personnes qui se trouvent
propulsées instantanément d'un statut très ordinaire au statut de
ministre parcequ'elles sont tombées au bon moment au bon endroit. Vas
tu leur reprocher de ne pas avoir mérité cette situation?

M'enfin!


--

Michel TALON