SL wrote:Ce que je dis, c'est que ces changements font que le système de
répartition, de protection contre les violences économiques, de
régulation, etc. mis en place depuis 100 ans dans le cadre de l'État
providence et sous l'influence des partis socialistes et
sociaux-démocrates est rendu partiellement inefficace dans sa tâche de
protéger tout le monde contre la violence des rapports économiques
bruts, ce dont on voit bien les effets désastreux, il me semble.
En fait ce qu'on voit, semble t'il, c'est que les mécanismes de
protection, loin de protéger les victimes du changement économique, les
enfoncent dans la misère.
Pour parler brutalement comme certains
économistes néolibéraux américains, en l'absence de RMI, etc. les gens
se bougeraient le cul pour trouver un job, même un petit job, et petit à
petit sortiraient de la nasse.
Inventer de nouvelle forme de régulartion de ce capitalisme-là est sans
doute une tâche qui va prendre un certain temps.
Il est probablement beaucoup plus efficace de ne pas le réguler du tout.
SL <nospam@nospam.fr> wrote:
Ce que je dis, c'est que ces changements font que le système de
répartition, de protection contre les violences économiques, de
régulation, etc. mis en place depuis 100 ans dans le cadre de l'État
providence et sous l'influence des partis socialistes et
sociaux-démocrates est rendu partiellement inefficace dans sa tâche de
protéger tout le monde contre la violence des rapports économiques
bruts, ce dont on voit bien les effets désastreux, il me semble.
En fait ce qu'on voit, semble t'il, c'est que les mécanismes de
protection, loin de protéger les victimes du changement économique, les
enfoncent dans la misère.
Pour parler brutalement comme certains
économistes néolibéraux américains, en l'absence de RMI, etc. les gens
se bougeraient le cul pour trouver un job, même un petit job, et petit à
petit sortiraient de la nasse.
Inventer de nouvelle forme de régulartion de ce capitalisme-là est sans
doute une tâche qui va prendre un certain temps.
Il est probablement beaucoup plus efficace de ne pas le réguler du tout.
SL wrote:Ce que je dis, c'est que ces changements font que le système de
répartition, de protection contre les violences économiques, de
régulation, etc. mis en place depuis 100 ans dans le cadre de l'État
providence et sous l'influence des partis socialistes et
sociaux-démocrates est rendu partiellement inefficace dans sa tâche de
protéger tout le monde contre la violence des rapports économiques
bruts, ce dont on voit bien les effets désastreux, il me semble.
En fait ce qu'on voit, semble t'il, c'est que les mécanismes de
protection, loin de protéger les victimes du changement économique, les
enfoncent dans la misère.
Pour parler brutalement comme certains
économistes néolibéraux américains, en l'absence de RMI, etc. les gens
se bougeraient le cul pour trouver un job, même un petit job, et petit à
petit sortiraient de la nasse.
Inventer de nouvelle forme de régulartion de ce capitalisme-là est sans
doute une tâche qui va prendre un certain temps.
Il est probablement beaucoup plus efficace de ne pas le réguler du tout.
Au fait, le grand mythomane, tu nous dis de quelle édition du Robert en
« cinq volumes » tu tires que équité c'est « avoir les mêmes droits
moins l'assistanat » ? C'est que j'aimerais bien ne pas mourir idiot
moi.
Au fait, le grand mythomane, tu nous dis de quelle édition du Robert en
« cinq volumes » tu tires que équité c'est « avoir les mêmes droits
moins l'assistanat » ? C'est que j'aimerais bien ne pas mourir idiot
moi.
Au fait, le grand mythomane, tu nous dis de quelle édition du Robert en
« cinq volumes » tu tires que équité c'est « avoir les mêmes droits
moins l'assistanat » ? C'est que j'aimerais bien ne pas mourir idiot
moi.
Au fait, le grand mythomane, tu nous dis de quelle édition du Robert
en
«| cinq volumes| » tu tires que équité c'est «| avoir les mêmes
droits
moins l'assistanat| »| ? C'est que j'aimerais bien ne pas mourir
idiot
moi.
Si je peux me permettre d'interpréter sa pensée, j'ai l'impression
qu'il
pense les choses de la manière suivante:
- l'équité, c'est "à chacun selon ses mérites", et donc, celui qui est
plus
grand, plus fort, plus beau, a plus que les autres.
- l'égalité, c'est, "tout le monde pareil", pas une tête ne doit
dépasser,
ni vers le haut ni vers le bas. En particulier ça implique
l'assistannat vers le bas et la taxation confiscatoire vers le haut.
Je ne sais pas si ces définitions sont dans le Robert sous cette forme
:-)
mais il ne faut pas tirer beaucoup l'argument pour les mettre à
jour.
En général ce qu'on appelle "égalité" républicaine, c'est l'égalité de
droits, le fait qu'il n'y ait pas des catégories dotées de privilèges
juridiques (noblesse, clergé) et d'autres d'empêchements juridiques
(esclaves) mais ne préjuge en rien des différences de fortune basées
sur
la chance et le mérite. Le principe libéral d'équité c'est que ces
différences peuvent exister et sont même une bonne chose. Le principe
socialiste de redistribution tend à les atténuer par une ponction sur
les riches au profit des pauvres dans le but d'augmenter la cohésion
sociale. Il est assez amusant que ce principe soit tellement incrusté
dans la psychologie des gens que lorsqu'on réduit l'ampleur de la
redistribution, ceci est décrit comme "prendre l'argent dans la poche
des pauvres pour le donner aux riches", alors que le flot a toujours
circulé dans la même direction.
Au fait, le grand mythomane, tu nous dis de quelle édition du Robert
en
«| cinq volumes| » tu tires que équité c'est «| avoir les mêmes
droits
moins l'assistanat| »| ? C'est que j'aimerais bien ne pas mourir
idiot
moi.
Si je peux me permettre d'interpréter sa pensée, j'ai l'impression
qu'il
pense les choses de la manière suivante:
- l'équité, c'est "à chacun selon ses mérites", et donc, celui qui est
plus
grand, plus fort, plus beau, a plus que les autres.
- l'égalité, c'est, "tout le monde pareil", pas une tête ne doit
dépasser,
ni vers le haut ni vers le bas. En particulier ça implique
l'assistannat vers le bas et la taxation confiscatoire vers le haut.
Je ne sais pas si ces définitions sont dans le Robert sous cette forme
:-)
mais il ne faut pas tirer beaucoup l'argument pour les mettre à
jour.
En général ce qu'on appelle "égalité" républicaine, c'est l'égalité de
droits, le fait qu'il n'y ait pas des catégories dotées de privilèges
juridiques (noblesse, clergé) et d'autres d'empêchements juridiques
(esclaves) mais ne préjuge en rien des différences de fortune basées
sur
la chance et le mérite. Le principe libéral d'équité c'est que ces
différences peuvent exister et sont même une bonne chose. Le principe
socialiste de redistribution tend à les atténuer par une ponction sur
les riches au profit des pauvres dans le but d'augmenter la cohésion
sociale. Il est assez amusant que ce principe soit tellement incrusté
dans la psychologie des gens que lorsqu'on réduit l'ampleur de la
redistribution, ceci est décrit comme "prendre l'argent dans la poche
des pauvres pour le donner aux riches", alors que le flot a toujours
circulé dans la même direction.
Au fait, le grand mythomane, tu nous dis de quelle édition du Robert
en
«| cinq volumes| » tu tires que équité c'est «| avoir les mêmes
droits
moins l'assistanat| »| ? C'est que j'aimerais bien ne pas mourir
idiot
moi.
Si je peux me permettre d'interpréter sa pensée, j'ai l'impression
qu'il
pense les choses de la manière suivante:
- l'équité, c'est "à chacun selon ses mérites", et donc, celui qui est
plus
grand, plus fort, plus beau, a plus que les autres.
- l'égalité, c'est, "tout le monde pareil", pas une tête ne doit
dépasser,
ni vers le haut ni vers le bas. En particulier ça implique
l'assistannat vers le bas et la taxation confiscatoire vers le haut.
Je ne sais pas si ces définitions sont dans le Robert sous cette forme
:-)
mais il ne faut pas tirer beaucoup l'argument pour les mettre à
jour.
En général ce qu'on appelle "égalité" républicaine, c'est l'égalité de
droits, le fait qu'il n'y ait pas des catégories dotées de privilèges
juridiques (noblesse, clergé) et d'autres d'empêchements juridiques
(esclaves) mais ne préjuge en rien des différences de fortune basées
sur
la chance et le mérite. Le principe libéral d'équité c'est que ces
différences peuvent exister et sont même une bonne chose. Le principe
socialiste de redistribution tend à les atténuer par une ponction sur
les riches au profit des pauvres dans le but d'augmenter la cohésion
sociale. Il est assez amusant que ce principe soit tellement incrusté
dans la psychologie des gens que lorsqu'on réduit l'ampleur de la
redistribution, ceci est décrit comme "prendre l'argent dans la poche
des pauvres pour le donner aux riches", alors que le flot a toujours
circulé dans la même direction.
SL wrote:Au fait, le grand mythomane, tu nous dis de quelle édition du Robert en
« cinq volumes » tu tires que équité c'est « avoir les mêmes droits
moins l'assistanat » ? C'est que j'aimerais bien ne pas mourir idiot
moi.
Si je peux me permettre d'interpréter sa pensée, j'ai l'impression qu'il
pense les choses de la manière suivante:
- l'équité, c'est "à chacun selon ses mérites", et donc, celui qui est plus
grand, plus fort, plus beau, a plus que les autres.
- l'égalité, c'est, "tout le monde pareil", pas une tête ne doit dépasser,
ni vers le haut ni vers le bas. En particulier ça implique
l'assistannat vers le bas et la taxation confiscatoire vers le haut.
Je ne sais pas si ces définitions sont dans le Robert sous cette forme
:-) mais il ne faut pas tirer beaucoup l'argument pour les mettre à
jour.
En général ce qu'on appelle "égalité" républicaine, c'est l'égalité de
droits, le fait qu'il n'y ait pas des catégories dotées de privilèges
juridiques (noblesse, clergé) et d'autres d'empêchements juridiques
(esclaves) mais ne préjuge en rien des différences de fortune basées sur
la chance et le mérite. Le principe libéral d'équité c'est que ces
différences peuvent exister et sont même une bonne chose. Le principe
socialiste de redistribution tend à les atténuer par une ponction sur
les riches au profit des pauvres dans le but d'augmenter la cohésion
sociale. Il est assez amusant que ce principe soit tellement incrusté
dans la psychologie des gens que lorsqu'on réduit l'ampleur de la
redistribution, ceci est décrit comme "prendre l'argent dans la poche
des pauvres pour le donner aux riches", alors que le flot a toujours
circulé dans la même direction.
ça me semble un peu réducteur comme vision, les gens même dans un monde
SL <nospam@nospam.fr> wrote:
Au fait, le grand mythomane, tu nous dis de quelle édition du Robert en
« cinq volumes » tu tires que équité c'est « avoir les mêmes droits
moins l'assistanat » ? C'est que j'aimerais bien ne pas mourir idiot
moi.
Si je peux me permettre d'interpréter sa pensée, j'ai l'impression qu'il
pense les choses de la manière suivante:
- l'équité, c'est "à chacun selon ses mérites", et donc, celui qui est plus
grand, plus fort, plus beau, a plus que les autres.
- l'égalité, c'est, "tout le monde pareil", pas une tête ne doit dépasser,
ni vers le haut ni vers le bas. En particulier ça implique
l'assistannat vers le bas et la taxation confiscatoire vers le haut.
Je ne sais pas si ces définitions sont dans le Robert sous cette forme
:-) mais il ne faut pas tirer beaucoup l'argument pour les mettre à
jour.
En général ce qu'on appelle "égalité" républicaine, c'est l'égalité de
droits, le fait qu'il n'y ait pas des catégories dotées de privilèges
juridiques (noblesse, clergé) et d'autres d'empêchements juridiques
(esclaves) mais ne préjuge en rien des différences de fortune basées sur
la chance et le mérite. Le principe libéral d'équité c'est que ces
différences peuvent exister et sont même une bonne chose. Le principe
socialiste de redistribution tend à les atténuer par une ponction sur
les riches au profit des pauvres dans le but d'augmenter la cohésion
sociale. Il est assez amusant que ce principe soit tellement incrusté
dans la psychologie des gens que lorsqu'on réduit l'ampleur de la
redistribution, ceci est décrit comme "prendre l'argent dans la poche
des pauvres pour le donner aux riches", alors que le flot a toujours
circulé dans la même direction.
ça me semble un peu réducteur comme vision, les gens même dans un monde
SL wrote:Au fait, le grand mythomane, tu nous dis de quelle édition du Robert en
« cinq volumes » tu tires que équité c'est « avoir les mêmes droits
moins l'assistanat » ? C'est que j'aimerais bien ne pas mourir idiot
moi.
Si je peux me permettre d'interpréter sa pensée, j'ai l'impression qu'il
pense les choses de la manière suivante:
- l'équité, c'est "à chacun selon ses mérites", et donc, celui qui est plus
grand, plus fort, plus beau, a plus que les autres.
- l'égalité, c'est, "tout le monde pareil", pas une tête ne doit dépasser,
ni vers le haut ni vers le bas. En particulier ça implique
l'assistannat vers le bas et la taxation confiscatoire vers le haut.
Je ne sais pas si ces définitions sont dans le Robert sous cette forme
:-) mais il ne faut pas tirer beaucoup l'argument pour les mettre à
jour.
En général ce qu'on appelle "égalité" républicaine, c'est l'égalité de
droits, le fait qu'il n'y ait pas des catégories dotées de privilèges
juridiques (noblesse, clergé) et d'autres d'empêchements juridiques
(esclaves) mais ne préjuge en rien des différences de fortune basées sur
la chance et le mérite. Le principe libéral d'équité c'est que ces
différences peuvent exister et sont même une bonne chose. Le principe
socialiste de redistribution tend à les atténuer par une ponction sur
les riches au profit des pauvres dans le but d'augmenter la cohésion
sociale. Il est assez amusant que ce principe soit tellement incrusté
dans la psychologie des gens que lorsqu'on réduit l'ampleur de la
redistribution, ceci est décrit comme "prendre l'argent dans la poche
des pauvres pour le donner aux riches", alors que le flot a toujours
circulé dans la même direction.
ça me semble un peu réducteur comme vision, les gens même dans un monde
Michel Talon wrote:SL wrote:Au fait, le grand mythomane, tu nous dis de quelle édition du Robert en
« cinq volumes » tu tires que équité c'est « avoir les mêmes droits
moins l'assistanat » ? C'est que j'aimerais bien ne pas mourir idiot
moi.
Si je peux me permettre d'interpréter sa pensée, j'ai l'impression qu'il
pense les choses de la manière suivante:
- l'équité, c'est "à chacun selon ses mérites", et donc, celui qui est plus
grand, plus fort, plus beau, a plus que les autres.
- l'égalité, c'est, "tout le monde pareil", pas une tête ne doit dépasser,
ni vers le haut ni vers le bas. En particulier ça implique
l'assistannat vers le bas et la taxation confiscatoire vers le haut.
Je ne sais pas si ces définitions sont dans le Robert sous cette forme
:-) mais il ne faut pas tirer beaucoup l'argument pour les mettre à
jour.
En général ce qu'on appelle "égalité" républicaine, c'est l'égalité de
droits, le fait qu'il n'y ait pas des catégories dotées de privilèges
juridiques (noblesse, clergé) et d'autres d'empêchements juridiques
(esclaves) mais ne préjuge en rien des différences de fortune basées sur
la chance et le mérite. Le principe libéral d'équité c'est que ces
différences peuvent exister et sont même une bonne chose. Le principe
socialiste de redistribution tend à les atténuer par une ponction sur
les riches au profit des pauvres dans le but d'augmenter la cohésion
sociale. Il est assez amusant que ce principe soit tellement incrusté
dans la psychologie des gens que lorsqu'on réduit l'ampleur de la
redistribution, ceci est décrit comme "prendre l'argent dans la poche
des pauvres pour le donner aux riches", alors que le flot a toujours
circulé dans la même direction.
ça me semble un peu réducteur comme vision, les gens même dans un monde
républicain dans lequel les égalités formelles sont respectées, ne
bénéficient pas des mêmes circonstances de départ (capital financier,
sociale, éducatif...) et l'équité doit prendre en considération ces
inégalités circonstancielles pour mesurer le mérite relatifs de ces
personnes.
M'enfin!
Michel Talon wrote:
SL <nospam@nospam.fr> wrote:
Au fait, le grand mythomane, tu nous dis de quelle édition du Robert en
« cinq volumes » tu tires que équité c'est « avoir les mêmes droits
moins l'assistanat » ? C'est que j'aimerais bien ne pas mourir idiot
moi.
Si je peux me permettre d'interpréter sa pensée, j'ai l'impression qu'il
pense les choses de la manière suivante:
- l'équité, c'est "à chacun selon ses mérites", et donc, celui qui est plus
grand, plus fort, plus beau, a plus que les autres.
- l'égalité, c'est, "tout le monde pareil", pas une tête ne doit dépasser,
ni vers le haut ni vers le bas. En particulier ça implique
l'assistannat vers le bas et la taxation confiscatoire vers le haut.
Je ne sais pas si ces définitions sont dans le Robert sous cette forme
:-) mais il ne faut pas tirer beaucoup l'argument pour les mettre à
jour.
En général ce qu'on appelle "égalité" républicaine, c'est l'égalité de
droits, le fait qu'il n'y ait pas des catégories dotées de privilèges
juridiques (noblesse, clergé) et d'autres d'empêchements juridiques
(esclaves) mais ne préjuge en rien des différences de fortune basées sur
la chance et le mérite. Le principe libéral d'équité c'est que ces
différences peuvent exister et sont même une bonne chose. Le principe
socialiste de redistribution tend à les atténuer par une ponction sur
les riches au profit des pauvres dans le but d'augmenter la cohésion
sociale. Il est assez amusant que ce principe soit tellement incrusté
dans la psychologie des gens que lorsqu'on réduit l'ampleur de la
redistribution, ceci est décrit comme "prendre l'argent dans la poche
des pauvres pour le donner aux riches", alors que le flot a toujours
circulé dans la même direction.
ça me semble un peu réducteur comme vision, les gens même dans un monde
républicain dans lequel les égalités formelles sont respectées, ne
bénéficient pas des mêmes circonstances de départ (capital financier,
sociale, éducatif...) et l'équité doit prendre en considération ces
inégalités circonstancielles pour mesurer le mérite relatifs de ces
personnes.
M'enfin!
Michel Talon wrote:SL wrote:Au fait, le grand mythomane, tu nous dis de quelle édition du Robert en
« cinq volumes » tu tires que équité c'est « avoir les mêmes droits
moins l'assistanat » ? C'est que j'aimerais bien ne pas mourir idiot
moi.
Si je peux me permettre d'interpréter sa pensée, j'ai l'impression qu'il
pense les choses de la manière suivante:
- l'équité, c'est "à chacun selon ses mérites", et donc, celui qui est plus
grand, plus fort, plus beau, a plus que les autres.
- l'égalité, c'est, "tout le monde pareil", pas une tête ne doit dépasser,
ni vers le haut ni vers le bas. En particulier ça implique
l'assistannat vers le bas et la taxation confiscatoire vers le haut.
Je ne sais pas si ces définitions sont dans le Robert sous cette forme
:-) mais il ne faut pas tirer beaucoup l'argument pour les mettre à
jour.
En général ce qu'on appelle "égalité" républicaine, c'est l'égalité de
droits, le fait qu'il n'y ait pas des catégories dotées de privilèges
juridiques (noblesse, clergé) et d'autres d'empêchements juridiques
(esclaves) mais ne préjuge en rien des différences de fortune basées sur
la chance et le mérite. Le principe libéral d'équité c'est que ces
différences peuvent exister et sont même une bonne chose. Le principe
socialiste de redistribution tend à les atténuer par une ponction sur
les riches au profit des pauvres dans le but d'augmenter la cohésion
sociale. Il est assez amusant que ce principe soit tellement incrusté
dans la psychologie des gens que lorsqu'on réduit l'ampleur de la
redistribution, ceci est décrit comme "prendre l'argent dans la poche
des pauvres pour le donner aux riches", alors que le flot a toujours
circulé dans la même direction.
ça me semble un peu réducteur comme vision, les gens même dans un monde
républicain dans lequel les égalités formelles sont respectées, ne
bénéficient pas des mêmes circonstances de départ (capital financier,
sociale, éducatif...) et l'équité doit prendre en considération ces
inégalités circonstancielles pour mesurer le mérite relatifs de ces
personnes.
M'enfin!
Le Mon, 18 Jun 2007 15:37:53 +0200, sansflotusspam a écrit :heu, question très bête, vous parlez de "moyenne" ou de "modale" ? il
y a comme une différence ....
Je connais la moyenne et la médiane, la modale je n'en ai pas entendu
causer.
Le Mon, 18 Jun 2007 15:37:53 +0200, sansflotusspam a écrit :
heu, question très bête, vous parlez de "moyenne" ou de "modale" ? il
y a comme une différence ....
Je connais la moyenne et la médiane, la modale je n'en ai pas entendu
causer.
Le Mon, 18 Jun 2007 15:37:53 +0200, sansflotusspam a écrit :heu, question très bête, vous parlez de "moyenne" ou de "modale" ? il
y a comme une différence ....
Je connais la moyenne et la médiane, la modale je n'en ai pas entendu
causer.
--{ sansflotusspam a plopé ceci: }--en gros, et en simplifiant abusivement, la doctrine officielle depuis
26 ans est que les vieux (on est passé des "plus de 60 ans" aux "plus
de 40 ans" ....) bouffent abusivement la place des jeunes.
Ah ben voilà. C'est donc de ma faute si la France va mal.
Je bouffe la place des jeunes, et je contribue aux mauvais
chiffres de l'emploi. Merci de cette simplification, qui
me permet de renforcer abusivement ma parano.
Il y a 15 ans, quand j'étais dans les manifs face aux CRS,
au milieu de tous ces petits jeunes à qui je devais expliquer
que j'étais avec eux parce que "si les petits jeunes peuvent
se vendre avec 20% de promo, il restera rien pour les petits
vieux", je pensais pas que ça durerait jusqu'au moment ou
je serais moi même petit vieux.Pas plus tard que la semaine dernière, j'ai entendu nombre d'
"économistes" de gauche nous expliquer qu'il suffisait de 10
bacheliers ignorants pour remplacer avantageusement 1 ingénieur de 50
ans, et pour beaucoup moins cher.
Tu rigoles, de nos jours, même le grouillot qui change les
galettes sur les dérouleurs, on lui demande bac+5 & grandes
écoles...
--{ sansflotusspam a plopé ceci: }--
en gros, et en simplifiant abusivement, la doctrine officielle depuis
26 ans est que les vieux (on est passé des "plus de 60 ans" aux "plus
de 40 ans" ....) bouffent abusivement la place des jeunes.
Ah ben voilà. C'est donc de ma faute si la France va mal.
Je bouffe la place des jeunes, et je contribue aux mauvais
chiffres de l'emploi. Merci de cette simplification, qui
me permet de renforcer abusivement ma parano.
Il y a 15 ans, quand j'étais dans les manifs face aux CRS,
au milieu de tous ces petits jeunes à qui je devais expliquer
que j'étais avec eux parce que "si les petits jeunes peuvent
se vendre avec 20% de promo, il restera rien pour les petits
vieux", je pensais pas que ça durerait jusqu'au moment ou
je serais moi même petit vieux.
Pas plus tard que la semaine dernière, j'ai entendu nombre d'
"économistes" de gauche nous expliquer qu'il suffisait de 10
bacheliers ignorants pour remplacer avantageusement 1 ingénieur de 50
ans, et pour beaucoup moins cher.
Tu rigoles, de nos jours, même le grouillot qui change les
galettes sur les dérouleurs, on lui demande bac+5 & grandes
écoles...
--{ sansflotusspam a plopé ceci: }--en gros, et en simplifiant abusivement, la doctrine officielle depuis
26 ans est que les vieux (on est passé des "plus de 60 ans" aux "plus
de 40 ans" ....) bouffent abusivement la place des jeunes.
Ah ben voilà. C'est donc de ma faute si la France va mal.
Je bouffe la place des jeunes, et je contribue aux mauvais
chiffres de l'emploi. Merci de cette simplification, qui
me permet de renforcer abusivement ma parano.
Il y a 15 ans, quand j'étais dans les manifs face aux CRS,
au milieu de tous ces petits jeunes à qui je devais expliquer
que j'étais avec eux parce que "si les petits jeunes peuvent
se vendre avec 20% de promo, il restera rien pour les petits
vieux", je pensais pas que ça durerait jusqu'au moment ou
je serais moi même petit vieux.Pas plus tard que la semaine dernière, j'ai entendu nombre d'
"économistes" de gauche nous expliquer qu'il suffisait de 10
bacheliers ignorants pour remplacer avantageusement 1 ingénieur de 50
ans, et pour beaucoup moins cher.
Tu rigoles, de nos jours, même le grouillot qui change les
galettes sur les dérouleurs, on lui demande bac+5 & grandes
écoles...
Le Tue, 19 Jun 2007 09:12:45 +0200, Patrice Karatchentzeff a écrit :
Pour info, un « pauvre » aux USA doit gagner deux fois plus qu'un
salaire moyen en France...
Ça ne correspond pas du tout à ce que j'en ai vu là-bas. En général,
les gens touchent des salaires nets relativement plus élevés, mais la
protection sociale est _nulle_ pour tous les gens qui gagnent moins
que 2500$ par mois qui ne bossent pas dans une grande entreprise; et
si tu as eu une maladie grave (genre un cancer) tu n'as aucune
protection sociale même si tu gagnes bien ta vie (5000$ par mois).
Le Tue, 19 Jun 2007 09:12:45 +0200, Patrice Karatchentzeff a écrit :
Pour info, un « pauvre » aux USA doit gagner deux fois plus qu'un
salaire moyen en France...
Ça ne correspond pas du tout à ce que j'en ai vu là-bas. En général,
les gens touchent des salaires nets relativement plus élevés, mais la
protection sociale est _nulle_ pour tous les gens qui gagnent moins
que 2500$ par mois qui ne bossent pas dans une grande entreprise; et
si tu as eu une maladie grave (genre un cancer) tu n'as aucune
protection sociale même si tu gagnes bien ta vie (5000$ par mois).
Le Tue, 19 Jun 2007 09:12:45 +0200, Patrice Karatchentzeff a écrit :
Pour info, un « pauvre » aux USA doit gagner deux fois plus qu'un
salaire moyen en France...
Ça ne correspond pas du tout à ce que j'en ai vu là-bas. En général,
les gens touchent des salaires nets relativement plus élevés, mais la
protection sociale est _nulle_ pour tous les gens qui gagnent moins
que 2500$ par mois qui ne bossent pas dans une grande entreprise; et
si tu as eu une maladie grave (genre un cancer) tu n'as aucune
protection sociale même si tu gagnes bien ta vie (5000$ par mois).
--{ Patrice Karatchentzeff a plopé ceci: }--Tiens, premier lien sur Google :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pauvret%C3%A9_aux_%C3%89tats-Unis
"la vérité est dans Wikipedia".
"la vérité est dans Wikipedia".
"la vérité est dans Wikipedia".
"la vérité est dans Wikipedia".
"la vérité est dans Wikipedia".Compare maintenant les « pauvres » aux États-Unis et nos classes
populaires...
Je n'ai pas envie de comparer, mais je peux te dire que
la vie des pauvres, en France, c'est pas facile.
--{ Patrice Karatchentzeff a plopé ceci: }--
Tiens, premier lien sur Google :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pauvret%C3%A9_aux_%C3%89tats-Unis
"la vérité est dans Wikipedia".
"la vérité est dans Wikipedia".
"la vérité est dans Wikipedia".
"la vérité est dans Wikipedia".
"la vérité est dans Wikipedia".
Compare maintenant les « pauvres » aux États-Unis et nos classes
populaires...
Je n'ai pas envie de comparer, mais je peux te dire que
la vie des pauvres, en France, c'est pas facile.
--{ Patrice Karatchentzeff a plopé ceci: }--Tiens, premier lien sur Google :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pauvret%C3%A9_aux_%C3%89tats-Unis
"la vérité est dans Wikipedia".
"la vérité est dans Wikipedia".
"la vérité est dans Wikipedia".
"la vérité est dans Wikipedia".
"la vérité est dans Wikipedia".Compare maintenant les « pauvres » aux États-Unis et nos classes
populaires...
Je n'ai pas envie de comparer, mais je peux te dire que
la vie des pauvres, en France, c'est pas facile.
ça me semble un peu réducteur comme vision, les gens même dans un monde
républicain dans lequel les égalités formelles sont respectées, ne
bénéficient pas des mêmes circonstances de départ (capital financier,
sociale, éducatif...) et l'équité doit prendre en considération ces
inégalités circonstancielles pour mesurer le mérite relatifs de ces
personnes.
M'enfin!
ça me semble un peu réducteur comme vision, les gens même dans un monde
républicain dans lequel les égalités formelles sont respectées, ne
bénéficient pas des mêmes circonstances de départ (capital financier,
sociale, éducatif...) et l'équité doit prendre en considération ces
inégalités circonstancielles pour mesurer le mérite relatifs de ces
personnes.
M'enfin!
ça me semble un peu réducteur comme vision, les gens même dans un monde
républicain dans lequel les égalités formelles sont respectées, ne
bénéficient pas des mêmes circonstances de départ (capital financier,
sociale, éducatif...) et l'équité doit prendre en considération ces
inégalités circonstancielles pour mesurer le mérite relatifs de ces
personnes.
M'enfin!