Dans le cas qui nous intéresse, en l'occurence la freeboîte, le code serait utile si je voulais faire quelque chose de la freeboîte en dehors du réseau de Free
Ou pour exploiter un matériel similaire.
Nina Popravka , dans le message
<5guuj3h6fael6e18jkf93ec6m6knkd97i4@4ax.com>, a écrit :
Dans le cas qui nous intéresse, en l'occurence la freeboîte, le code
serait utile si je voulais faire quelque chose de la freeboîte en
dehors du réseau de Free
Dans le cas qui nous intéresse, en l'occurence la freeboîte, le code serait utile si je voulais faire quelque chose de la freeboîte en dehors du réseau de Free
Ou pour exploiter un matériel similaire.
Nicolas S.
Nicolas George <nicolas$ a écrit:
Révise le sens du mot « any ».
N'importe quel tiers ayant fait l'objet d'une distribution. Comment peux-tu inclure un tiers dont il n'est pas question dans la licence? Il n'est expressément question que de l'auteur, de l'émetteur et du destinataire.
Les engagements sont dirigés. Si je développe un programme et que je le « donne » à un tiers B, je ne m'engage qu'auprès de lui quant à l 'accès aux sources.
-- Nicolas S.
Nicolas George <nicolas$george@salle-s.org> a écrit:
Révise le sens du mot « any ».
N'importe quel tiers ayant fait l'objet d'une distribution. Comment
peux-tu inclure un tiers dont il n'est pas question dans la licence?
Il n'est expressément question que de l'auteur, de l'émetteur et du
destinataire.
Les engagements sont dirigés. Si je développe un programme et que je le
« donne » à un tiers B, je ne m'engage qu'auprès de lui quant à l 'accès
aux sources.
N'importe quel tiers ayant fait l'objet d'une distribution. Comment peux-tu inclure un tiers dont il n'est pas question dans la licence? Il n'est expressément question que de l'auteur, de l'émetteur et du destinataire.
Les engagements sont dirigés. Si je développe un programme et que je le « donne » à un tiers B, je ne m'engage qu'auprès de lui quant à l 'accès aux sources.
-- Nicolas S.
Nicolas S.
Xavier Niel a écrit:
savez vous comment en est élu le "responsable" en France ? ;-)
Qu'est-ce que ça change?
savez vous ce que pense la FSF Europe de la FSF France ? ;-)
Non. Qu'est-ce qu'elle en pense?
-- Nicolas S.
Xavier Niel <xniel@iliad.fr> a écrit:
savez vous comment en est élu le "responsable" en France ? ;-)
Qu'est-ce que ça change?
savez vous ce que pense la FSF Europe de la FSF France ? ;-)
Il n'y a rien qui montre que la FSF soit manipulée.
-- Nicolas S.
Nicolas S.
Nicolas George <nicolas$ a écrit:
La justice civile ne fonctionne pas comme ça, c'est tout.
Il n'y a pas que la réparation. Le juge demande aussi, par jugement, la cessation des actes entraînant le préjudice.
Dans les faits, un autre tiers (mon voisin) appuyé par la précédente décision, va donc pouvoir lui aussi demander réparation. Bref, ça peut durer longtemps comme ça. Seul l'ouverture du code concerné peut permettre de sortir de l'impasse.
-- Nicolas S.
Nicolas George <nicolas$george@salle-s.org> a écrit:
La justice civile ne fonctionne pas comme ça, c'est tout.
Il n'y a pas que la réparation. Le juge demande aussi, par jugement, la
cessation des actes entraînant le préjudice.
Dans les faits, un autre tiers (mon voisin) appuyé par la précédente
décision, va donc pouvoir lui aussi demander réparation. Bref, ça peut
durer longtemps comme ça. Seul l'ouverture du code concerné peut
permettre de sortir de l'impasse.
La justice civile ne fonctionne pas comme ça, c'est tout.
Il n'y a pas que la réparation. Le juge demande aussi, par jugement, la cessation des actes entraînant le préjudice.
Dans les faits, un autre tiers (mon voisin) appuyé par la précédente décision, va donc pouvoir lui aussi demander réparation. Bref, ça peut durer longtemps comme ça. Seul l'ouverture du code concerné peut permettre de sortir de l'impasse.
-- Nicolas S.
Nicolas George
"Nicolas S." , dans le message , a écrit :
Il n'y a pas que la réparation. Le juge demande aussi, par jugement, la cessation des actes entraînant le préjudice.
Oui : la cessation de la distribution.
Dans les faits, un autre tiers (mon voisin) appuyé par la précédente décision, va donc pouvoir lui aussi demander réparation. Bref, ça peut durer longtemps comme ça. Seul l'ouverture du code concerné peut permettre de sortir de l'impasse.
Le tiers qui peut porter plainte, c'est le titulaire des droits patrimoniaux des logiciels qui n'ont pas été respectés. Il y a peu de chances que ton voisin sont dans le lot.
"Nicolas S." , dans le message
<20071118024615.0998352e.ni.s-factice@laposte.net>, a écrit :
Il n'y a pas que la réparation. Le juge demande aussi, par jugement, la
cessation des actes entraînant le préjudice.
Oui : la cessation de la distribution.
Dans les faits, un autre tiers (mon voisin) appuyé par la précédente
décision, va donc pouvoir lui aussi demander réparation. Bref, ça peut
durer longtemps comme ça. Seul l'ouverture du code concerné peut
permettre de sortir de l'impasse.
Le tiers qui peut porter plainte, c'est le titulaire des droits patrimoniaux
des logiciels qui n'ont pas été respectés. Il y a peu de chances que ton
voisin sont dans le lot.
Il n'y a pas que la réparation. Le juge demande aussi, par jugement, la cessation des actes entraînant le préjudice.
Oui : la cessation de la distribution.
Dans les faits, un autre tiers (mon voisin) appuyé par la précédente décision, va donc pouvoir lui aussi demander réparation. Bref, ça peut durer longtemps comme ça. Seul l'ouverture du code concerné peut permettre de sortir de l'impasse.
Le tiers qui peut porter plainte, c'est le titulaire des droits patrimoniaux des logiciels qui n'ont pas été respectés. Il y a peu de chances que ton voisin sont dans le lot.
Nicolas George
"Nicolas S." , dans le message , a écrit :
N'importe quel tiers ayant fait l'objet d'une distribution. Comment peux-tu inclure un tiers dont il n'est pas question dans la licence? Il n'est expressément question que de l'auteur, de l'émetteur et du destinataire.
Mais scrogneugneu, tu sais lire, ou pas ? « any third party » : n'importe quel tiers, tout le monde.
Bon, on reprend depuis le début. La situation normale avec la GPL, c'est : on donne les sources. Éventuellement un binaire, mais les sources sont fournies _en même temps_. Sur le même CD, dans la même copie de fichier, etc. Dans ce cas-là, il n'y a pas d'autre obligation.
Mais ce n'est pas toujours pratique, de donner les sources comme ça : un CD live avec 700 Mo de programmes, c'est souvent plus utile qu'un CD live avec 350 Mo de programmes et 350 Mo de source de ces programmes. Et la GPL a été écrite en 1991, où CD-ROM se disait disquette.
Donc la GPL autorise à ne pas donner les sources, mais seulement promettre de les donner. Pour le moment, ça marche comme tu le prétends : A donne un binaire à B, à s'engage auprès de B à lui fournir les sources, à B lui-même et pas à un autre.
Mais B, une fois qu'il a reçu son binaire, il a le droit de le diffuser. Et il est tenu de fournir les sources également, alors qu'il ne les a pas. Si B devait se procurer les sources avant de pouvoir diffuser le binaire, il aurait souvent la flemme de le faire, et ça limiterait la diffusion, ce que la GPL ne veut pas. De même, quand le binaire est passé par une douzaine de personnes différentes, ce serait vraiment inefficace s'il fallait remonter la chaîne de cette douzaine de personnes pour demander les sources : K demande les sources à J dont il a obtenu le logiciel, J demande à I, etc., C demande à B, B demande à A, qui fournit les sources à B, qui fournit à C, etc. L'horreur.
Donc la clause plus haut est modifiée : si A fournit à B un binaire, il promet de fournir les sources à B, mais aussi à n'importe qui qui en fait la demande, parce qu'à partir du moment où B a le binaire, il peut le donner à n'importe qui.
Donc, « any third party », pas moins.
"Nicolas S." , dans le message
<20071118022955.9445ff8b.ni.s-factice@laposte.net>, a écrit :
N'importe quel tiers ayant fait l'objet d'une distribution. Comment
peux-tu inclure un tiers dont il n'est pas question dans la licence?
Il n'est expressément question que de l'auteur, de l'émetteur et du
destinataire.
Mais scrogneugneu, tu sais lire, ou pas ? « any third party » : n'importe
quel tiers, tout le monde.
Bon, on reprend depuis le début. La situation normale avec la GPL, c'est :
on donne les sources. Éventuellement un binaire, mais les sources sont
fournies _en même temps_. Sur le même CD, dans la même copie de fichier,
etc. Dans ce cas-là, il n'y a pas d'autre obligation.
Mais ce n'est pas toujours pratique, de donner les sources comme ça : un CD
live avec 700 Mo de programmes, c'est souvent plus utile qu'un CD live avec
350 Mo de programmes et 350 Mo de source de ces programmes. Et la GPL a été
écrite en 1991, où CD-ROM se disait disquette.
Donc la GPL autorise à ne pas donner les sources, mais seulement promettre
de les donner. Pour le moment, ça marche comme tu le prétends : A donne un
binaire à B, à s'engage auprès de B à lui fournir les sources, à B lui-même
et pas à un autre.
Mais B, une fois qu'il a reçu son binaire, il a le droit de le diffuser. Et
il est tenu de fournir les sources également, alors qu'il ne les a pas. Si B
devait se procurer les sources avant de pouvoir diffuser le binaire, il
aurait souvent la flemme de le faire, et ça limiterait la diffusion, ce que
la GPL ne veut pas. De même, quand le binaire est passé par une douzaine de
personnes différentes, ce serait vraiment inefficace s'il fallait remonter
la chaîne de cette douzaine de personnes pour demander les sources : K
demande les sources à J dont il a obtenu le logiciel, J demande à I, etc., C
demande à B, B demande à A, qui fournit les sources à B, qui fournit à C,
etc. L'horreur.
Donc la clause plus haut est modifiée : si A fournit à B un binaire, il
promet de fournir les sources à B, mais aussi à n'importe qui qui en fait la
demande, parce qu'à partir du moment où B a le binaire, il peut le donner à
n'importe qui.
N'importe quel tiers ayant fait l'objet d'une distribution. Comment peux-tu inclure un tiers dont il n'est pas question dans la licence? Il n'est expressément question que de l'auteur, de l'émetteur et du destinataire.
Mais scrogneugneu, tu sais lire, ou pas ? « any third party » : n'importe quel tiers, tout le monde.
Bon, on reprend depuis le début. La situation normale avec la GPL, c'est : on donne les sources. Éventuellement un binaire, mais les sources sont fournies _en même temps_. Sur le même CD, dans la même copie de fichier, etc. Dans ce cas-là, il n'y a pas d'autre obligation.
Mais ce n'est pas toujours pratique, de donner les sources comme ça : un CD live avec 700 Mo de programmes, c'est souvent plus utile qu'un CD live avec 350 Mo de programmes et 350 Mo de source de ces programmes. Et la GPL a été écrite en 1991, où CD-ROM se disait disquette.
Donc la GPL autorise à ne pas donner les sources, mais seulement promettre de les donner. Pour le moment, ça marche comme tu le prétends : A donne un binaire à B, à s'engage auprès de B à lui fournir les sources, à B lui-même et pas à un autre.
Mais B, une fois qu'il a reçu son binaire, il a le droit de le diffuser. Et il est tenu de fournir les sources également, alors qu'il ne les a pas. Si B devait se procurer les sources avant de pouvoir diffuser le binaire, il aurait souvent la flemme de le faire, et ça limiterait la diffusion, ce que la GPL ne veut pas. De même, quand le binaire est passé par une douzaine de personnes différentes, ce serait vraiment inefficace s'il fallait remonter la chaîne de cette douzaine de personnes pour demander les sources : K demande les sources à J dont il a obtenu le logiciel, J demande à I, etc., C demande à B, B demande à A, qui fournit les sources à B, qui fournit à C, etc. L'horreur.
Donc la clause plus haut est modifiée : si A fournit à B un binaire, il promet de fournir les sources à B, mais aussi à n'importe qui qui en fait la demande, parce qu'à partir du moment où B a le binaire, il peut le donner à n'importe qui.
Donc, « any third party », pas moins.
Patrice Karatchentzeff
Nina Popravka a écrit :
Ce que j'arrive pas à comprendre, à ce moment, c'est pourquoi tant de boxes diverses sont basées sur Linux. Je ne crois même pas qu'il y en ait sous BSD, si ?
C'est pourtant simple : on prend
1) ce qui marche 2) ce qui est connu 3) ce qui a une communauté forte et réactive
Les BSD sont supers mais à cause de leur licence, et surtout de leur mode de développement, resteront toujours confidentiels. Cela ne peut intéresser que des barbus...
L'erreur de Michel est de croire que la licence fermée peut plaire à une boîte : une boîte n'en a rien à secouer : elle veut un truc qui marche, ne lui posera pas de problème et dans la plupart des cas, le logiciel n'étant pas son coeur de métier, un truc qui pérennisera l'investissement.
Linux ne sera jamais détrône aujourd'hui en l'état de la concurrence. À 99% à cause de son mode de développement.
Ce que j'arrive pas à comprendre, à ce moment, c'est pourquoi tant de
boxes diverses sont basées sur Linux.
Je ne crois même pas qu'il y en ait sous BSD, si ?
C'est pourtant simple : on prend
1) ce qui marche
2) ce qui est connu
3) ce qui a une communauté forte et réactive
Les BSD sont supers mais à cause de leur licence, et surtout de leur
mode de développement, resteront toujours confidentiels. Cela ne peut
intéresser que des barbus...
L'erreur de Michel est de croire que la licence fermée peut plaire à
une boîte : une boîte n'en a rien à secouer : elle veut un truc qui
marche, ne lui posera pas de problème et dans la plupart des cas, le
logiciel n'étant pas son coeur de métier, un truc qui pérennisera
l'investissement.
Linux ne sera jamais détrône aujourd'hui en l'état de la concurrence.
À 99% à cause de son mode de développement.
Ce que j'arrive pas à comprendre, à ce moment, c'est pourquoi tant de boxes diverses sont basées sur Linux. Je ne crois même pas qu'il y en ait sous BSD, si ?
C'est pourtant simple : on prend
1) ce qui marche 2) ce qui est connu 3) ce qui a une communauté forte et réactive
Les BSD sont supers mais à cause de leur licence, et surtout de leur mode de développement, resteront toujours confidentiels. Cela ne peut intéresser que des barbus...
L'erreur de Michel est de croire que la licence fermée peut plaire à une boîte : une boîte n'en a rien à secouer : elle veut un truc qui marche, ne lui posera pas de problème et dans la plupart des cas, le logiciel n'étant pas son coeur de métier, un truc qui pérennisera l'investissement.
Linux ne sera jamais détrône aujourd'hui en l'état de la concurrence. À 99% à cause de son mode de développement.
Le Sat, 17 Nov 2007 21:19:14 +0100, Xavier Niel a écrit :
il n'existe pas un FAI en France donnant l'ensemble sources permettant de compiler une version marchant sur sa box,
Neuf donne les sources des logiciels tournant sur sa neufbox : http://www.efixo.com/neufbox4/freesoftware/
c'est ça la demande de la "FSF" ? uniquement cela ? vous arrivez à faire
marcher une box avec cela ? et il en manque en plus, de gros bouts écrits par des gens bossant sur la Freebox, je crois que le plus simple serait de demander a la partie adverse ce
qu'elle demande et vous serez fixé non ?
Le Sat, 17 Nov 2007 21:19:14 +0100, Xavier Niel a écrit :
il n'existe pas un FAI en France donnant l'ensemble sources permettant
de compiler une version marchant sur sa box,
Neuf donne les sources des logiciels tournant sur sa neufbox :
http://www.efixo.com/neufbox4/freesoftware/
c'est ça la demande de la "FSF" ? uniquement cela ? vous arrivez à faire
marcher une box avec cela ? et il en manque en plus, de gros bouts
écrits par des gens bossant sur la Freebox,
je crois que le plus simple serait de demander a la partie adverse ce
Le Sat, 17 Nov 2007 21:19:14 +0100, Xavier Niel a écrit :
il n'existe pas un FAI en France donnant l'ensemble sources permettant de compiler une version marchant sur sa box,
Neuf donne les sources des logiciels tournant sur sa neufbox : http://www.efixo.com/neufbox4/freesoftware/
c'est ça la demande de la "FSF" ? uniquement cela ? vous arrivez à faire
marcher une box avec cela ? et il en manque en plus, de gros bouts écrits par des gens bossant sur la Freebox, je crois que le plus simple serait de demander a la partie adverse ce