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Informatique made in France

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ptilou
Bonjour,


Des pointures de la veille =E9conomique, parle d'un retard du =E0 un Etat
centralis=E9, et =E0 un corporatisme(Jacobinisme), qui entrave le bon
d=E9veloppement de nouvelle technologie!

D'autre ajoute, une administration et un secteur priv=E9 qui travail dos
=E0 dos et non main dans la main !

Quels sont les autres raison =E0 votre avis de ce retard ?
(Dans le LL)!


Ptilou

10 réponses

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sansflotusspam

"" writes:

Bonjour,


Des pointures de la veille économique, parle d'un retard du à un Etat
centralisé, et à un corporatisme(Jacobinisme), qui entrave le bon
développement de nouvelle technologie!

D'autre ajoute, une administration et un secteur privé qui travail dos
à dos et non main dans la main !


Excusez, mais pour le Plan Calcul, on a déjà donné.

"On" = le contribuable, pour Bull.

MB



les actionnaires aussi, surtout les petits ...
A+


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billaud
"" writes:


Pourquoi, t'es aux mauvais souvenirs ?
Y a Dassault système, qui est pour les brevets et qui est en bonne
santé finaciere !
Que propose tu toi le sentimental ?


Financer le développement de l'informatique en taxant les fautes
d'orthographe sur internet.

MB

--
Michel BILLAUD
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)

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billaud
(Michel Talon) writes:

Finalement le problème c'est de
savoir où on veut mettre le fric, parceque l'enveloppe globale n'est
pas extensible à l'infini. Soit on le met dans l'enseignement primaire et
secondaire comme en France, soit on le met dans l'enseignement supérieur
et la recherche comme en Angleterre et aux USA.


Dans l'enseignement supérieur, tu comptes les écoles d'ingénieurs ?

MB

--
Michel BILLAUD
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)

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Laurent BERNE
Les chercheurs qui vont travailler aux USA c'est pour gagner 3 ou 4 fois plus
(*) que ce qu'ils gagneraient en France. Aucune augmentation du budget de la
recherche publique ne pourrait avoir un effet de cet ordre. Le vrai problème
c'est qu'aucune industrie française ne recrute de chercheurs à ce niveau de
salaire, voire même ne recrute de chercheur tout court. Ce qui fait
qu'inévitablement les gens attirés par l'argent iront là où ça paye le mieux.

(*) dans le privé, ou alors 2 fois plus dans une université, mais autrement
plus prestigieuse, avec plus de crédits, plus de postdocs, etc. et donc
une liste de publications qui va grossir bien plus vite. On vient d'offrir
un poste de prof en Angleterre a la femme d'un de mes collègues. Déjà le
salaire est plus élevé, mais l'offre vient avec 5 postdocs, ce qui entraîne
mécaniquement une dizaine d'articles par an au bas mot sans autre boulot que
de cosigner ... Ce qui veut dire au bout de quelques années un dossier qui
permet de prétendre aux meilleurs postes. Finalement le problème c'est de
savoir où on veut mettre le fric, parceque l'enveloppe globale n'est
pas extensible à l'infini. Soit on le met dans l'enseignement primaire et
secondaire comme en France, soit on le met dans l'enseignement supérieur
et la recherche comme en Angleterre et aux USA.



Les chercheurs qui vont à l'étranger, c'est déjà pour avoir du boulot,
avant même de penser à gagner plus.
J'ai arrêter mes études à la licence pour cause de service militaire
(oui, je fais partie des derniers..), mais de toute manière, je
cherchais déjà une voie de recyclage (en 1997), et eventuellement mon
ambition n'était que éventuellement d'atteindre la maitrise, pour avoir
l'accès à l'APEC.

De ma "promotion".. il n'y en a qu'une qui continue dans cette voie
(biochimie), avec un poste en Angleterre.
Par exemple, une amie avec un DEA n'a trouver comme boulot.. que le
concours d'entrée de facteur, après une embauche à temps plein chez Mac
Do
Beaucoup (dont moi) se sont recyclés dans l'informatique, du fait que
ca fait partie du cursus et profitant de la "bulle internet" (et
certains commencent à découvrir le chomage aujourd'hui..). Résultat,
une "expat'" et 69 formations pointues de gaché.

De plus, les chercheurs, on les aime bien quand il s'agit de
légitimiser un coup de gueule auprès du gouvernement (tout le monde
soutient les chercheurs qui manifestent). Mais dès qu'on s'aperçoit que
la biologie moderne, c'est une grosse part de manipulation génétique,
et un physicien, ca aime bien jouer au niveau de l'atome, on devient
aux yeux des mêmes gens de "dangereux fous criminels apprentis
sorciers" qu'il faut à tout prix arrêter.

La recherche dans notre pays, elle a été sacrifiée, et pas seulement
par la volontée des divers gourvenements. Aussi parce qu'on érige en
culte l'ignorance.
Le résultat, c'est comme j'ai lu ici dans un autre fil, aucune
innovation marquante, ce qui entraine l'économie par le bas.

--
Ce n'est pas parce que tu touches le fond que tu dois t'arrêter de
creuser

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Arnaud
Finalement le problème c'est de
savoir où on veut mettre le fric, parceque l'enveloppe globale n'est
pas extensible à l'infini. Soit on le met dans l'enseignement primaire et
secondaire comme en France, soit on le met dans l'enseignement supérieur
et la recherche comme en Angleterre et aux USA.


Sauf qu'en France, l'argent de la recherche est en majeure partie
public, alors qu'il est en majeure partie privé aux USA.
La France pourrait (devrait ?) continuer à financer l'enseignement
primaire et secondaire par fonds publics, et inciter les entreprises à
financer l'enseignement supérieur via la recherche.

--
Arnaud

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talon
wrote:
(Michel Talon) writes:

Finalement le problème c'est de
savoir où on veut mettre le fric, parceque l'enveloppe globale n'est
pas extensible à l'infini. Soit on le met dans l'enseignement primaire et
secondaire comme en France, soit on le met dans l'enseignement supérieur
et la recherche comme en Angleterre et aux USA.


Dans l'enseignement supérieur, tu comptes les écoles d'ingénieurs ?


Je suppose, oui, pourquoi pas?


MB



--

Michel TALON


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talon
Laurent BERNE wrote:

La recherche dans notre pays, elle a été sacrifiée, et pas seulement
par la volontée des divers gourvenements. Aussi parce qu'on érige en
culte l'ignorance.
Le résultat, c'est comme j'ai lu ici dans un autre fil, aucune
innovation marquante, ce qui entraine l'économie par le bas.



Je ne sais pas si tu parles d'"innovations" au sens industriel du terme
ou de découvertes au sens de la recherche. La France fait des découvertes au
même rythme que les autres pays en fonction des moyens qu'elle y met. Si tu
prends le "classement des universités" Taiwanais, tu verras que Paris 6, Paris
11 occupent un rang trés raisonnable, on fait aussi bien que les concurrents
similaires, par exemple l'Allemagne. Par contre les USA et l'Angleterre
(Oxford, Cmabridge, Imperial College) trustent les premières places. De même
l'université de Tokyo qui est notoirement trés élitiste. A mon avis ceci est
la conséquence du fait que ces grandes universités sont inondées de moyens,
dans une proportion sans aucune commune mesure avec les notres. Il y a aussi
les ponts d'or qu'on y fait aux chercheurs des autres pays pour les attirer
quand ils ont déjà fait des découvertes importantes, bon moyen pour à la fois
assécher les ressources des autres et se procurer les meilleurs sans payer le
vivier dont ces meilleurs sortent. Si on veut faire la même chose chez nous ça
veut dire qu'il faut augmenter le budget de l'enseignement supérieur non pas
d'un certain nombre de %, mais par des facteurs 2, 3 ou plus, ce qui n'est
possible qu'en divisant au moins par 2 ceux de l'enseignement primaire et
secondaire. Qui veut ça chez nous quand les parents pleurent pour avoir des
licenciés comme instituteurs pour apprendre le B-A-BA (et plutôt ne pas
l'apprendre) et encore à 20 par classe au grand maximum, des agrégés au
collège pour apprendre le B-A-BA à ceux qui ne l'ont pas appris en primaire,
voire des enseignants de fac pour apprendre la règle de 3 aux bacheliers qui
ne la connaissent pas encore - ce qui vaut toujours autant que d'apprendre la
logique formelle à ceux qui simplifient (A+B)/(A+C) en B/C.



--

Michel TALON

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talon
Arnaud wrote:
Finalement le problème c'est de
savoir où on veut mettre le fric, parceque l'enveloppe globale n'est
pas extensible à l'infini. Soit on le met dans l'enseignement primaire et
secondaire comme en France, soit on le met dans l'enseignement supérieur
et la recherche comme en Angleterre et aux USA.


Sauf qu'en France, l'argent de la recherche est en majeure partie
public, alors qu'il est en majeure partie privé aux USA.


Et surtout financé par les frais de scolarité: au moins 30 000$
par an pour un étudiant dans une université comme Princeton, Harvard,
etc. ça finit quand même par faire un sacré pactole pour payer les recherches,
sans parler de s "grants" fournis par le gouvernement américain, l'armée, etc.
Je suppose que tu désires payer ce genre de faris de scolarité ou le payer à
tes enfants?

La France pourrait (devrait ?) continuer à financer l'enseignement
primaire et secondaire par fonds publics, et inciter les entreprises à
financer l'enseignement supérieur via la recherche.



La meilleure que j'ai entendue. As tu des idées pour "inciter" les entreprises
à cracher au bassinet, comme tu dis, elles qui délocalisent à tour de bras
pour payer quelques epsilon de moins sur telle ou tel composant?


--

Michel TALON


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Laurent BERNE
Qui veut ça chez nous quand les parents pleurent pour avoir des
licenciés comme instituteurs pour apprendre le B-A-BA (et plutôt ne pas
l'apprendre) et encore à 20 par classe au grand maximum, des agrégés au
collège pour apprendre le B-A-BA à ceux qui ne l'ont pas appris en primaire,
voire des enseignants de fac pour apprendre la règle de 3 aux bacheliers qui
ne la connaissent pas encore - ce qui vaut toujours autant que d'apprendre la
logique formelle à ceux qui simplifient (A+B)/(A+C) en B/C.


Ca j'avoue que c'est ce qui m'a le plus attéré à la fac.
Les places en licence étaient comptées (70 pour 255 élèves de Deug en
2ème années, autant dire que c'était un concours officieux).
Et au final, les deux tiers faisant donc une licence de biochimie...
pour entrer à l'IUFM.
Ces élèves là prenaient les places de ceux qui voulaient poursuivre. La
rumeur veut que certains élèves ont patienter un an pour avoir leur
place en licence..

Quand on voit le fric que ca coute un élève en enseignement
scientifique.. Tout ça pour faire un(e) instit dont le plus haut niveau
de math qu'il enseignera ne dépassera la division.

--
Ce n'est pas parce que tu touches le fond que tu dois t'arrêter de
creuser

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talon
Stephane TOUGARD wrote:
Michel Talon wrote:
Pas si profond que ça. Dans la recherche industrielle il y a plusieurs phases,
l'une étant d'avoir l'"idée", puis de faire un prototype, puis de préparer la
production. Chacune coute énormément plus cher que la précédente. Donc même
si "avoir des idées" ne coute rien, ce qui déjà est faux, les exploiter coute
en fait beaucoup. Voilà pourquoi des grosses boites comme IBM qui ont
d'énormes laboratoires de recherche, exploitent trés peu de leurs découvertes
et prennent des brevêts sur les autres uniquement pour empêcher la concurrence
de les exploiter.


Et voila comment les brevets bloquent l'innovation.




Tout le monde sait ça depuis longtemps, non?


--

Michel TALON


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