Un ami photographe est venu dîner ce soir. Je l'ai connu il y a quelques
années, dès installé dans ce village, trou des Vosges où j'ai atterri un
jour, car il y faisait sa tournée comme facteur. Stéphane Renaux. Un grand
photographe, humain. On est devenu très copains, et le jour où il m'a montré
la série d'images qu'il avait faites des années auparavant des gens du
village, je ne me suis plus départi d'une grande admiration. Il avait
d'ailleurs eu le prix Ilford 1992 pour une de ces photos. Un peu l'ambiance
de Christophe Agou que nous a présenté Alph, "face au silence", en moins
sordide et tellement plus humain.
http://www.actu88.fr/exposition-les-clins-doeil-argentiques-de-stephane-renaux/
On discutait donc, en écoutant Arvo Pärt, et on commencait à léviter au
dessus de nos chaises, avec nos copines qui regardaient sur leurs Ipad les
photographes qu'on citait. Je leur parle de Alan Powdrill, que j'avais
découvert, toujours grâce à Alph, il me dit, ouais regardons ce que faisait
Bruce Gilden 30 ans avant = Faces :
http://www.brucegilden.com/
En continuant on tombe sur HAITI :
http://www.brucegilden.com/haiti/
Classique, mais alors sur le même sujet il nous dit, cela me fait penser à
une photographe extraordinaire, Cristina Garcia Rodero :
https://pro.magnumphotos.com/C.aspx?VP3=CMS3&VF=MAGO31_10_VForm&ERID=24KL53Z0AE#/CMS3&VF=MAGO31_10_VForm&ERID=24KL53Z0AE&POPUPIID=2TYRYDK6GNYH&POPUPPN=1
Il faut scroller en dessous et cliquer sur le livre "Rituales en Haiti"
Voilà, c'était une très agréable soirée.
Amitiés,
albert
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Photographies imaginaires
http://photo.imaginaire.free.fr
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... [Bruce Gliden] fait ce qu'il veut, mais je ne suis pas dupe. Benoit voit ça comme quelque chose qu'il voudrait faire mais qu'il n'ose pas faire alors il admire ce travail. Mais ce travail n'est pas sincère.
Encore une couche, un peu de lecture ne serait peut-être pas inutile pour mieux cerner la stature du bonhomme : http://www.telerama.fr/sortir/bruce-gilden-le-chasseur-de-tetes,128316.php http://erickimphotography.com/blog/2013/08/24/5-lessons-bruce-gilden-has-taught-me-about-street-photography/ charles
GhostRaider :
... [Bruce Gliden] fait ce qu'il veut, mais je ne suis pas
dupe. Benoit voit ça comme quelque chose qu'il voudrait faire
mais qu'il n'ose pas faire alors il admire ce travail. Mais
ce travail n'est pas sincère.
Encore une couche, un peu de lecture ne serait peut-être pas inutile
pour mieux cerner la stature du bonhomme :
... [Bruce Gliden] fait ce qu'il veut, mais je ne suis pas dupe. Benoit voit ça comme quelque chose qu'il voudrait faire mais qu'il n'ose pas faire alors il admire ce travail. Mais ce travail n'est pas sincère.
Encore une couche, un peu de lecture ne serait peut-être pas inutile pour mieux cerner la stature du bonhomme : http://www.telerama.fr/sortir/bruce-gilden-le-chasseur-de-tetes,128316.php http://erickimphotography.com/blog/2013/08/24/5-lessons-bruce-gilden-has-taught-me-about-street-photography/ charles
Charles Vassallo
Charles Vassallo a écrit :
GhostRaider :
... [Bruce Gliden] fait ce qu'il veut, mais je ne suis pas dupe. Benoit voit ça comme quelque chose qu'il voudrait faire mais qu'il n'ose pas faire alors il admire ce travail. Mais ce travail n'est pas sincère.
Encore une couche, un peu de lecture ne serait peut-être pas inutile pour mieux cerner la stature du bonhomme : http://www.telerama.fr/sortir/bruce-gilden-le-chasseur-de-tetes,128316.php http://erickimphotography.com/blog/2013/08/24/5-lessons-bruce-gilden-has-taught-me-about-street-photography/ https://www.theguardian.com/artanddesign/2015/aug/19/bruce-gilden-face-street-portraits-photographs-book charles
Charles Vassallo a écrit :
GhostRaider :
... [Bruce Gliden] fait ce qu'il veut, mais je ne suis pas
dupe. Benoit voit ça comme quelque chose qu'il voudrait faire
mais qu'il n'ose pas faire alors il admire ce travail. Mais
ce travail n'est pas sincère.
Encore une couche, un peu de lecture ne serait peut-être pas inutile
pour mieux cerner la stature du bonhomme :
... [Bruce Gliden] fait ce qu'il veut, mais je ne suis pas dupe. Benoit voit ça comme quelque chose qu'il voudrait faire mais qu'il n'ose pas faire alors il admire ce travail. Mais ce travail n'est pas sincère.
Encore une couche, un peu de lecture ne serait peut-être pas inutile pour mieux cerner la stature du bonhomme : http://www.telerama.fr/sortir/bruce-gilden-le-chasseur-de-tetes,128316.php http://erickimphotography.com/blog/2013/08/24/5-lessons-bruce-gilden-has-taught-me-about-street-photography/ https://www.theguardian.com/artanddesign/2015/aug/19/bruce-gilden-face-street-portraits-photographs-book charles
benoit
Charles Vassallo wrote:
GhostRaider :
... [Bruce Gliden] fait ce qu'il veut, mais je ne suis pas dupe. Benoit voit ça comme quelque chose qu'il voudrait faire mais qu'il n'ose pas faire alors il admire ce travail. Mais ce travail n'est pas sincère.
Encore une couche, un peu de lecture ne serait peut-être pas inutile pour mieux cerner la stature du bonhomme : http://www.telerama.fr/sortir/bruce-gilden-le-chasseur-de-tetes,128316.php
Entièrement d'accord : « Et du même coup, de mettre le spectateur face à une réalité sociale qu'habituellement, il refuse de voir. »
« Don't just create photos that tell the whole story. Show less, than showing more. » Tout est dit. -- On s'occupe de l'étiquette qu'une fois les vendanges terminées.
Charles Vassallo <cv@waou.fr> wrote:
>> GhostRaider :
>
>>> ... [Bruce Gliden] fait ce qu'il veut, mais je ne suis pas
>>> dupe. Benoit voit ça comme quelque chose qu'il voudrait faire
>>> mais qu'il n'ose pas faire alors il admire ce travail. Mais
>>> ce travail n'est pas sincère.
Encore une couche, un peu de lecture ne serait peut-être pas inutile
pour mieux cerner la stature du bonhomme :
... [Bruce Gliden] fait ce qu'il veut, mais je ne suis pas dupe. Benoit voit ça comme quelque chose qu'il voudrait faire mais qu'il n'ose pas faire alors il admire ce travail. Mais ce travail n'est pas sincère.
Encore une couche, un peu de lecture ne serait peut-être pas inutile pour mieux cerner la stature du bonhomme : http://www.telerama.fr/sortir/bruce-gilden-le-chasseur-de-tetes,128316.php
Entièrement d'accord : « Et du même coup, de mettre le spectateur face à une réalité sociale qu'habituellement, il refuse de voir. »
« Don't just create photos that tell the whole story. Show less, than showing more. » Tout est dit. -- On s'occupe de l'étiquette qu'une fois les vendanges terminées.
albert
"GhostRaider" a écrit :
Et tu veux voir comment il prend ses photos dans la rue ? Regarde la vidéo intitulée : WNYC Street Shots: Bruce Gilden Voilà comment il prend ses photos : http://www.cjoint.com/doc/17_02/GBtqHPgD6Ho_Gilden-NYC-Street-Shots-2.png Il ne portraiture pas ses sujets, il les viole. Et manifestement, l’agression qu'il commet et les conséquences pour sa victime, il s'en fiche complètement.
Quelle horreur ! Voilà pourquoi il ne faut pas en vouloir à Alph des fois, il ne fait qu'informer et il est sans doute aussi choqué. J'ai fait pareil pour Bruce Gilden. Le soir en voyant les portraits, je me suis esclaffé, Ah! la vache ! Les tronches. En plus il te les photoshope à mort le fumier ! Après on a parlé d'autre chose, on était blindés, on a pas tardé à aller nous coucher dans nos cercueils. Le lendemain en revoyant le bonhomme j'ai la nausée. Surtout la video. Avec sa tête de vautour, il ricane comme une hyène tout le long, très fier de montrer comment il opère. Il se jette sur les gens, avec l'appareil et le flash décalé, à trente centimètres dans la gueule. Les gens sont complètement interloqués. Au début je pensais qu'il tenait l'appareil d'une main, le posemètre et le flash de l'autre. Mais non, avec le posemètre il prépare aux petits oignons ses réglages de lumière, juste après il attaque. Les gens ont vu du coin de l'oeil le posemètre, objet bizarre, qui fait office d'appât comme la petite lanterne que portent devant leur gueule certains poissons des grandes profondeur. La stratégie est très élaborée. Il faut reconnaître il est doué. Et dire qu'il enseigne cela dans ses workshops à des pauvres étudiants formatés. Il y a plein de stratagèmes pour photographier les gens dans la rue et se comporter comme un sale prédateur. Il n'y a que Diane Arbus qui a réussi à associer la monstruosité et l'humanité, elle est inatteignable, le reste c'est en général ignoble. Ou alors cela fonctionne car le but est autre. Par exemple dans le genre stratagème, quand j'ai envie d'introduire des personnes dans le premier plan, c'est rare, et que l'ambiance n'est pas au top, je fais semblant de ne m'intéresser qu'au paysage, en faisant une suite de photos comme pour un panoramique par assemblage. Je passe sur les gens avec une totale indifférence, cela marche à tous les coups. Par contre quand je vois le comportement de Bruce Gilden, ne souriez pas madame ! Shit ! Elle a sourit, c'est foutu. Il dit : Je photographie la réalité, l'angoisse sur les visages dans la rue. Avec un vieux bonhomme : It's perfect - I wanted to shoot. But not smiling! Don't smile. Walk! Walk! It's good. Finalement c'est peut-être une forme intéressante de sociologie urbaine, mais je n'y crois pas trop. Dommage pour la photographie. Si certains d'entre vous sont choqués, je m'excuse, je le suis tout autant. albert
"GhostRaider" <ghost-raider@compuserve.com> a écrit :
Et tu veux voir comment il prend ses photos dans la rue ?
Regarde la vidéo intitulée : WNYC Street Shots: Bruce Gilden
Voilà comment il prend ses photos :
http://www.cjoint.com/doc/17_02/GBtqHPgD6Ho_Gilden-NYC-Street-Shots-2.png
Il ne portraiture pas ses sujets, il les viole.
Et manifestement, l’agression qu'il commet et les conséquences pour sa
victime, il s'en fiche complètement.
Quelle horreur ! Voilà pourquoi il ne faut pas en vouloir à Alph des
fois, il ne fait qu'informer et il est sans doute aussi choqué. J'ai fait
pareil pour Bruce Gilden. Le soir en voyant les portraits, je me suis
esclaffé, Ah! la vache ! Les tronches. En plus il te les photoshope à mort
le fumier ! Après on a parlé d'autre chose, on était blindés, on a pas tardé
à aller nous coucher dans nos cercueils. Le lendemain en revoyant le
bonhomme j'ai la nausée. Surtout la video. Avec sa tête de vautour, il
ricane comme une hyène tout le long, très fier de montrer comment il opère.
Il se jette sur les gens, avec l'appareil et le flash décalé, à trente
centimètres dans la gueule. Les gens sont complètement interloqués. Au début
je pensais qu'il tenait l'appareil d'une main, le posemètre et le flash de
l'autre. Mais non, avec le posemètre il prépare aux petits oignons ses
réglages de lumière, juste après il attaque. Les gens ont vu du coin de
l'oeil le posemètre, objet bizarre, qui fait office d'appât comme la petite
lanterne que portent devant leur gueule certains poissons des grandes
profondeur. La stratégie est très élaborée. Il faut reconnaître il est doué.
Et dire qu'il enseigne cela dans ses workshops à des pauvres étudiants
formatés. Il y a plein de stratagèmes pour photographier les gens dans la
rue et se comporter comme un sale prédateur. Il n'y a que Diane Arbus qui a
réussi à associer la monstruosité et l'humanité, elle est inatteignable, le
reste c'est en général ignoble. Ou alors cela fonctionne car le but est
autre. Par exemple dans le genre stratagème, quand j'ai envie d'introduire
des personnes dans le premier plan, c'est rare, et que l'ambiance n'est pas
au top, je fais semblant de ne m'intéresser qu'au paysage, en faisant une
suite de photos comme pour un panoramique par assemblage. Je passe sur les
gens avec une totale indifférence, cela marche à tous les coups. Par contre
quand je vois le comportement de Bruce Gilden, ne souriez pas madame ! Shit
! Elle a sourit, c'est foutu. Il dit : Je photographie la réalité,
l'angoisse sur les visages dans la rue. Avec un vieux bonhomme : It's
perfect - I wanted to shoot. But not smiling! Don't smile. Walk! Walk! It's
good. Finalement c'est peut-être une forme intéressante de sociologie
urbaine, mais je n'y crois pas trop. Dommage pour la photographie. Si
certains d'entre vous sont choqués, je m'excuse, je le suis tout autant.
Et tu veux voir comment il prend ses photos dans la rue ? Regarde la vidéo intitulée : WNYC Street Shots: Bruce Gilden Voilà comment il prend ses photos : http://www.cjoint.com/doc/17_02/GBtqHPgD6Ho_Gilden-NYC-Street-Shots-2.png Il ne portraiture pas ses sujets, il les viole. Et manifestement, l’agression qu'il commet et les conséquences pour sa victime, il s'en fiche complètement.
Quelle horreur ! Voilà pourquoi il ne faut pas en vouloir à Alph des fois, il ne fait qu'informer et il est sans doute aussi choqué. J'ai fait pareil pour Bruce Gilden. Le soir en voyant les portraits, je me suis esclaffé, Ah! la vache ! Les tronches. En plus il te les photoshope à mort le fumier ! Après on a parlé d'autre chose, on était blindés, on a pas tardé à aller nous coucher dans nos cercueils. Le lendemain en revoyant le bonhomme j'ai la nausée. Surtout la video. Avec sa tête de vautour, il ricane comme une hyène tout le long, très fier de montrer comment il opère. Il se jette sur les gens, avec l'appareil et le flash décalé, à trente centimètres dans la gueule. Les gens sont complètement interloqués. Au début je pensais qu'il tenait l'appareil d'une main, le posemètre et le flash de l'autre. Mais non, avec le posemètre il prépare aux petits oignons ses réglages de lumière, juste après il attaque. Les gens ont vu du coin de l'oeil le posemètre, objet bizarre, qui fait office d'appât comme la petite lanterne que portent devant leur gueule certains poissons des grandes profondeur. La stratégie est très élaborée. Il faut reconnaître il est doué. Et dire qu'il enseigne cela dans ses workshops à des pauvres étudiants formatés. Il y a plein de stratagèmes pour photographier les gens dans la rue et se comporter comme un sale prédateur. Il n'y a que Diane Arbus qui a réussi à associer la monstruosité et l'humanité, elle est inatteignable, le reste c'est en général ignoble. Ou alors cela fonctionne car le but est autre. Par exemple dans le genre stratagème, quand j'ai envie d'introduire des personnes dans le premier plan, c'est rare, et que l'ambiance n'est pas au top, je fais semblant de ne m'intéresser qu'au paysage, en faisant une suite de photos comme pour un panoramique par assemblage. Je passe sur les gens avec une totale indifférence, cela marche à tous les coups. Par contre quand je vois le comportement de Bruce Gilden, ne souriez pas madame ! Shit ! Elle a sourit, c'est foutu. Il dit : Je photographie la réalité, l'angoisse sur les visages dans la rue. Avec un vieux bonhomme : It's perfect - I wanted to shoot. But not smiling! Don't smile. Walk! Walk! It's good. Finalement c'est peut-être une forme intéressante de sociologie urbaine, mais je n'y crois pas trop. Dommage pour la photographie. Si certains d'entre vous sont choqués, je m'excuse, je le suis tout autant. albert
GhostRaider
Le 19/02/2017 à 20:23, Charles Vassallo a écrit :
Charles Vassallo a écrit :
GhostRaider :
... [Bruce Gliden] fait ce qu'il veut, mais je ne suis pas dupe. Benoit voit ça comme quelque chose qu'il voudrait faire mais qu'il n'ose pas faire alors il admire ce travail. Mais ce travail n'est pas sincère.
Encore une couche, un peu de lecture ne serait peut-être pas inutile pour mieux cerner la stature du bonhomme : http://www.telerama.fr/sortir/bruce-gilden-le-chasseur-de-tetes,128316.php http://erickimphotography.com/blog/2013/08/24/5-lessons-bruce-gilden-has-taught-me-about-street-photography/ https://www.theguardian.com/artanddesign/2015/aug/19/bruce-gilden-face-street-portraits-photographs-book
Pour Télérama, c'est un humaniste. Pour le Guardian, il déshumanise ses sujets. En réalité, il ne s'est jamais remis du suicide de sa mère.
Le 19/02/2017 à 20:23, Charles Vassallo a écrit :
Charles Vassallo a écrit :
GhostRaider :
... [Bruce Gliden] fait ce qu'il veut, mais je ne suis pas
dupe. Benoit voit ça comme quelque chose qu'il voudrait faire
mais qu'il n'ose pas faire alors il admire ce travail. Mais
ce travail n'est pas sincère.
Encore une couche, un peu de lecture ne serait peut-être pas inutile
pour mieux cerner la stature du bonhomme :
... [Bruce Gliden] fait ce qu'il veut, mais je ne suis pas dupe. Benoit voit ça comme quelque chose qu'il voudrait faire mais qu'il n'ose pas faire alors il admire ce travail. Mais ce travail n'est pas sincère.
Encore une couche, un peu de lecture ne serait peut-être pas inutile pour mieux cerner la stature du bonhomme : http://www.telerama.fr/sortir/bruce-gilden-le-chasseur-de-tetes,128316.php http://erickimphotography.com/blog/2013/08/24/5-lessons-bruce-gilden-has-taught-me-about-street-photography/ https://www.theguardian.com/artanddesign/2015/aug/19/bruce-gilden-face-street-portraits-photographs-book
Pour Télérama, c'est un humaniste. Pour le Guardian, il déshumanise ses sujets. En réalité, il ne s'est jamais remis du suicide de sa mère.
Stephane Legras-Decussy
Le 19/02/2017 20:29, Benoit a écrit :
Entièrement d'accord : « Et du même coup, de mettre le spectateur face à une réalité sociale qu'habituellement, il refuse de voir. »
c'est juste totalement faux. La photographie de la misère c'est un thème habituel en photo, c'est même totalement classique.
Le 19/02/2017 20:29, Benoit a écrit :
Entièrement d'accord : « Et du même coup, de mettre le spectateur face à
une réalité sociale qu'habituellement, il refuse de voir. »
c'est juste totalement faux. La photographie de la misère c'est
un thème habituel en photo, c'est même totalement classique.
"René" a écrit : Même incapable de faire ainsi je ne m'oppose pas à voir ces images qui montrent une face (les faces) volontairement ignorée de l'humanité... On fait de même si facilement dans les pays pauvres! René C'est tellement triste ce que tu dis. albert
"René" a écrit :
Même incapable de faire ainsi je ne m'oppose pas à voir ces images qui
montrent une face (les faces) volontairement ignorée de l'humanité... On
fait de même si facilement dans les pays pauvres!
René
"René" a écrit : Même incapable de faire ainsi je ne m'oppose pas à voir ces images qui montrent une face (les faces) volontairement ignorée de l'humanité... On fait de même si facilement dans les pays pauvres! René C'est tellement triste ce que tu dis. albert
benoit
Stephane Legras-Decussy wrote:
Le 19/02/2017 20:29, Benoit a écrit :
Entièrement d'accord : « Et du même coup, de mettre le spectateur face à une réalité sociale qu'habituellement, il refuse de voir. »
c'est juste totalement faux. La photographie de la misère c'est un thème habituel en photo, c'est même totalement classique.
Comme la beauté, l'architecture, les zoizeaux, les 'tites bébètes, les sports, les paysages, ..., et les mariages. Donne-moi un thème non-classique. Ensuite, chacun traite un thème à sa façon. Je ne ferais pas comme lui (ni ne saurais). Ce serait plutôt buste ou de pied en studio, façon photo de mariage avec le fond gris froissé. -- On s'occupe de l'étiquette qu'une fois les vendanges terminées.
> Entièrement d'accord : « Et du même coup, de mettre le spectateur face à
> une réalité sociale qu'habituellement, il refuse de voir. »
c'est juste totalement faux. La photographie de la misère c'est
un thème habituel en photo, c'est même totalement classique.
Comme la beauté, l'architecture, les zoizeaux, les 'tites bébètes, les
sports, les paysages, ..., et les mariages. Donne-moi un thème
non-classique.
Ensuite, chacun traite un thème à sa façon. Je ne ferais pas comme lui
(ni ne saurais). Ce serait plutôt buste ou de pied en studio, façon
photo de mariage avec le fond gris froissé.
--
On s'occupe de l'étiquette qu'une fois les vendanges terminées.
Entièrement d'accord : « Et du même coup, de mettre le spectateur face à une réalité sociale qu'habituellement, il refuse de voir. »
c'est juste totalement faux. La photographie de la misère c'est un thème habituel en photo, c'est même totalement classique.
Comme la beauté, l'architecture, les zoizeaux, les 'tites bébètes, les sports, les paysages, ..., et les mariages. Donne-moi un thème non-classique. Ensuite, chacun traite un thème à sa façon. Je ne ferais pas comme lui (ni ne saurais). Ce serait plutôt buste ou de pied en studio, façon photo de mariage avec le fond gris froissé. -- On s'occupe de l'étiquette qu'une fois les vendanges terminées.
Charles Vassallo
René a écrit :
Il a l'avantage d'être plus grand et fort que les gens qu'il photographie ce qui le protège d'avoir le nez cassé. Il dit aussi n'avoir rien à faire de l'éthique. Photographier des gens particulièrement laids est-ce leur faire honneur ou insulte? Diane Arbus avait la décence de faire connaissance avec les gens qu'elle photographiait.
Petit bémol, il en était tout à fait capable : sa série la plus pathologique (Face) aurait été faite avec l'assentiment des gens photographiés, selon l'article que j'ai cité du Guardian : Gilden’s new book is called Face. Even by his standards, it’s extreme. [...] And, unusually, he gained permission from all his subjects. charles
René a écrit :
Il a l'avantage d'être plus grand et fort que les gens qu'il
photographie ce qui le protège d'avoir le nez cassé. Il dit
aussi n'avoir rien à faire de l'éthique. Photographier des
gens particulièrement laids est-ce leur faire honneur ou insulte?
Diane Arbus avait la décence de faire connaissance avec les
gens qu'elle photographiait.
Petit bémol, il en était tout à fait capable : sa série la plus
pathologique (Face) aurait été faite avec l'assentiment des gens
photographiés, selon l'article que j'ai cité du Guardian :
Gilden’s new book is called Face. Even by his standards,
it’s extreme. [...] And, unusually, he gained permission
from all his subjects.
Il a l'avantage d'être plus grand et fort que les gens qu'il photographie ce qui le protège d'avoir le nez cassé. Il dit aussi n'avoir rien à faire de l'éthique. Photographier des gens particulièrement laids est-ce leur faire honneur ou insulte? Diane Arbus avait la décence de faire connaissance avec les gens qu'elle photographiait.
Petit bémol, il en était tout à fait capable : sa série la plus pathologique (Face) aurait été faite avec l'assentiment des gens photographiés, selon l'article que j'ai cité du Guardian : Gilden’s new book is called Face. Even by his standards, it’s extreme. [...] And, unusually, he gained permission from all his subjects. charles