Donc, même une économie de guerre "relance" moins en économie ouverte qu'en économie fermée.
Comme quoi l'économie ouverte est une belle connerie décidément.
Ce n'est pas si simple, malheureusement. L'économie ouverte permet (en théorie) aux pays de se spécialiser dans la production de ce qu'ils font comparativement le mieux/le moins cher, donc de gagner plus d'argent, donc d'augmenter leur niveau de vie (je schématise à mort).
A mon sens, le problème vient surtout d'un déséquilibre flagrant dans les rémunérations du capital et du travail.
-- Arnaud
Emmanuel Florac wrote:
Donc, même une économie de
guerre "relance" moins en économie ouverte qu'en économie fermée.
Comme quoi l'économie ouverte est une belle connerie décidément.
Ce n'est pas si simple, malheureusement. L'économie ouverte permet (en
théorie) aux pays de se spécialiser dans la production de ce qu'ils
font comparativement le mieux/le moins cher, donc de gagner plus
d'argent, donc d'augmenter leur niveau de vie (je schématise à mort).
A mon sens, le problème vient surtout d'un déséquilibre flagrant
dans les rémunérations du capital et du travail.
Donc, même une économie de guerre "relance" moins en économie ouverte qu'en économie fermée.
Comme quoi l'économie ouverte est une belle connerie décidément.
Ce n'est pas si simple, malheureusement. L'économie ouverte permet (en théorie) aux pays de se spécialiser dans la production de ce qu'ils font comparativement le mieux/le moins cher, donc de gagner plus d'argent, donc d'augmenter leur niveau de vie (je schématise à mort).
A mon sens, le problème vient surtout d'un déséquilibre flagrant dans les rémunérations du capital et du travail.
-- Arnaud
Arnaud
Michel Talon wrote:
Sur Paris, il y a un nombre considérable d'étrangers qui achètent. C'est ça qui fait monter les prix quand les français ne peuvent plus payer. Ce n 'est pas pour rien que les jeunes qui sortent de HEC, Dauphine, etc. partent en masse à Londres pour travailler dans la finance. Là bas les salaires sont assez rapidement de 200 000 euros par an. La vérité c'est que le sala ire moyen et tous les autres salaires supérieurs sont incroyablement bas en
"supérieurs" ??? "incroyablement bas" ???
France. On est en train de tomber dans la misère et d'assister à l'ac hat de tout notre patrimoine par les étrangers.
-- Arnaud
Michel Talon wrote:
Sur Paris, il y a un nombre considérable d'étrangers qui achètent. C'est ça
qui fait monter les prix quand les français ne peuvent plus payer. Ce n 'est
pas pour rien que les jeunes qui sortent de HEC, Dauphine, etc. partent en
masse à Londres pour travailler dans la finance. Là bas les salaires sont
assez rapidement de 200 000 euros par an. La vérité c'est que le sala ire
moyen et tous les autres salaires supérieurs sont incroyablement bas en
"supérieurs" ??? "incroyablement bas" ???
France. On est en train de tomber dans la misère et d'assister à l'ac hat de
tout notre patrimoine par les étrangers.
Sur Paris, il y a un nombre considérable d'étrangers qui achètent. C'est ça qui fait monter les prix quand les français ne peuvent plus payer. Ce n 'est pas pour rien que les jeunes qui sortent de HEC, Dauphine, etc. partent en masse à Londres pour travailler dans la finance. Là bas les salaires sont assez rapidement de 200 000 euros par an. La vérité c'est que le sala ire moyen et tous les autres salaires supérieurs sont incroyablement bas en
"supérieurs" ??? "incroyablement bas" ???
France. On est en train de tomber dans la misère et d'assister à l'ac hat de tout notre patrimoine par les étrangers.
-- Arnaud
Ploc
R12y wrote:
On Tue, 21 Mar 2006 06:12:53 +0800, wrote:
Un etudiant en informatique qui sort d'une these, c'est un mec qui sert a rien dans le monde de l'entreprise
N'importe quoi. J'en ai croisé quelques-uns et ils font du bon boulot. Ils sont développeurs d'un logiciel libre, et tu vois la différence entre le code pondu par un BAC+2 et ce genre de type. Le style de programmation est légèrement orienté fonctionnel et tu vois qu'il y a un certain bagage mathématique derrière. Ne viens pas me dire que les Maths ne servent à rien. Sans compter la faculté de transmettre ses connaissances: un stagiaire (BAC+2) qui était brillant ne savait pas expliquer les choses comme le Docteur.
Laisse tomber R12. Y'a des gens qui sont toujours en train de regretter qu'il y'ait de "microsoft" a la francaise, mais qui, en meme temps, disent que les gens qui sortent de these sont inutiles et fuient a l'etranger a la premiere occasion (qu'ils n'ont pas eue en France).
R12y wrote:
On Tue, 21 Mar 2006 06:12:53 +0800, stephane@unices.org wrote:
Un etudiant en informatique qui sort d'une these, c'est un mec qui sert
a rien dans le monde de l'entreprise
N'importe quoi.
J'en ai croisé quelques-uns et ils font du bon boulot.
Ils sont développeurs d'un logiciel libre, et tu vois la différence entre
le code pondu par un BAC+2 et ce genre de type.
Le style de programmation est légèrement orienté fonctionnel et tu vois
qu'il y a un certain bagage mathématique derrière. Ne viens pas me dire
que les Maths ne servent à rien.
Sans compter la faculté de transmettre ses connaissances: un stagiaire
(BAC+2) qui était brillant ne savait pas expliquer les choses comme le
Docteur.
Laisse tomber R12.
Y'a des gens qui sont toujours en train de regretter qu'il y'ait de
"microsoft" a la francaise, mais qui, en meme temps, disent que les gens
qui sortent de these sont inutiles et fuient a l'etranger a la premiere
occasion (qu'ils n'ont pas eue en France).
Un etudiant en informatique qui sort d'une these, c'est un mec qui sert a rien dans le monde de l'entreprise
N'importe quoi. J'en ai croisé quelques-uns et ils font du bon boulot. Ils sont développeurs d'un logiciel libre, et tu vois la différence entre le code pondu par un BAC+2 et ce genre de type. Le style de programmation est légèrement orienté fonctionnel et tu vois qu'il y a un certain bagage mathématique derrière. Ne viens pas me dire que les Maths ne servent à rien. Sans compter la faculté de transmettre ses connaissances: un stagiaire (BAC+2) qui était brillant ne savait pas expliquer les choses comme le Docteur.
Laisse tomber R12. Y'a des gens qui sont toujours en train de regretter qu'il y'ait de "microsoft" a la francaise, mais qui, en meme temps, disent que les gens qui sortent de these sont inutiles et fuient a l'etranger a la premiere occasion (qu'ils n'ont pas eue en France).
olive
Arnaud écrivait :
Ce n'est pas si simple, malheureusement. L'économie ouverte permet (en théorie) aux pays de se spécialiser dans la production de ce qu'ils font comparativement le mieux/le moins cher, donc de gagner plus d'argent, donc d'augmenter leur niveau de vie (je schématise à mort).
Ah. La vieille théorie ricardienne de l'avantage comparatif. Je crois qu'elle a sérieusement du plomb dans l'aile. Prenons le commerce des pays de l'Union Européenne. 90% des échanges se font à l'intérieur de la zone, entre des pays produisant la même chose et de niveau de développement comparable. Spécialisation nulle. (Ce qui fait largement relativiser les discours sur la mondialisation du commerce : l'économie du 19e siècle sous domination britannique était bien plus ouverte).
En fait, on échange des Peugeot contre des Volkswagen : c'est ça la modèle du commerce contemporain. Nous vivons de fait en économie quasi-fermée, au niveau du continent. C'est pourquoi une politique de relance évoquée plus haut serait possible, mais à condition qu'elle soit européenne.
Evidemment, le fondement théorique (j'allais écrire idéologique) des politiques économiques européennes se situe aux antitopdes de cette option.
A mon sens, le problème vient surtout d'un déséquilibre flagrant dans les rémunérations du capital et du travail.
Oui. Quand plus d'une dizaine de points de PIB a été transféré en 25 ans du travail vers le capital, il ne faut pas s'étonner qu'il y ait des mécontentements.
-- Olivier
Arnaud écrivait :
Ce n'est pas si simple, malheureusement. L'économie ouverte permet (en
théorie) aux pays de se spécialiser dans la production de ce qu'ils
font comparativement le mieux/le moins cher, donc de gagner plus
d'argent, donc d'augmenter leur niveau de vie (je schématise à mort).
Ah. La vieille théorie ricardienne de l'avantage comparatif. Je crois
qu'elle a sérieusement du plomb dans l'aile. Prenons le commerce des pays
de l'Union Européenne. 90% des échanges se font à l'intérieur de la
zone, entre des pays produisant la même chose et de niveau de
développement comparable. Spécialisation nulle. (Ce qui fait largement
relativiser les discours sur la mondialisation du commerce : l'économie
du 19e siècle sous domination britannique était bien plus ouverte).
En fait, on échange des Peugeot contre des Volkswagen : c'est ça la
modèle du commerce contemporain. Nous vivons de fait en économie
quasi-fermée, au niveau du continent. C'est pourquoi une politique de
relance évoquée plus haut serait possible, mais à condition qu'elle
soit européenne.
Evidemment, le fondement théorique (j'allais écrire idéologique) des
politiques économiques européennes se situe aux antitopdes de cette
option.
A mon sens, le problème vient surtout d'un déséquilibre flagrant dans
les rémunérations du capital et du travail.
Oui. Quand plus d'une dizaine de points de PIB a été transféré en 25
ans du travail vers le capital, il ne faut pas s'étonner qu'il y ait des
mécontentements.
Ce n'est pas si simple, malheureusement. L'économie ouverte permet (en théorie) aux pays de se spécialiser dans la production de ce qu'ils font comparativement le mieux/le moins cher, donc de gagner plus d'argent, donc d'augmenter leur niveau de vie (je schématise à mort).
Ah. La vieille théorie ricardienne de l'avantage comparatif. Je crois qu'elle a sérieusement du plomb dans l'aile. Prenons le commerce des pays de l'Union Européenne. 90% des échanges se font à l'intérieur de la zone, entre des pays produisant la même chose et de niveau de développement comparable. Spécialisation nulle. (Ce qui fait largement relativiser les discours sur la mondialisation du commerce : l'économie du 19e siècle sous domination britannique était bien plus ouverte).
En fait, on échange des Peugeot contre des Volkswagen : c'est ça la modèle du commerce contemporain. Nous vivons de fait en économie quasi-fermée, au niveau du continent. C'est pourquoi une politique de relance évoquée plus haut serait possible, mais à condition qu'elle soit européenne.
Evidemment, le fondement théorique (j'allais écrire idéologique) des politiques économiques européennes se situe aux antitopdes de cette option.
A mon sens, le problème vient surtout d'un déséquilibre flagrant dans les rémunérations du capital et du travail.
Oui. Quand plus d'une dizaine de points de PIB a été transféré en 25 ans du travail vers le capital, il ne faut pas s'étonner qu'il y ait des mécontentements.
-- Olivier
Arnaud
olive wrote:
Ah. La vieille théorie ricardienne de l'avantage comparatif. Je crois qu'elle a sérieusement du plomb dans l'aile.
Je suis bien d'accord. Mais c'est en grande partie à cause d'/grâce à elle que la libéralisation des échanges a pu être justifiée.
-- Arnaud
olive wrote:
Ah. La vieille théorie ricardienne de l'avantage comparatif. Je crois
qu'elle a sérieusement du plomb dans l'aile.
Je suis bien d'accord. Mais c'est en grande partie à cause d'/grâce
à elle que la libéralisation des échanges a pu être justifiée.
Ah. La vieille théorie ricardienne de l'avantage comparatif. Je crois qu'elle a sérieusement du plomb dans l'aile.
Je suis bien d'accord. Mais c'est en grande partie à cause d'/grâce à elle que la libéralisation des échanges a pu être justifiée.
-- Arnaud
talon
Arnaud wrote:
"supérieurs" ??? "incroyablement bas" ???
Evidemment! Il règne une démagogie forcenée sur ce sujet. Je ne parle pas des PDG des boites du CAC 40, bien sûr, mais un jeune ingénieur gagne un salaire indigne du mal qu'il s'est donné. Grosso modo le double de ce que gagne un nullard qui ne sait ni lire ni écrire. Comment s'étonner qu'il se barre à l'étranger?
--
Michel TALON
Arnaud <alebret@gmail.com> wrote:
"supérieurs" ??? "incroyablement bas" ???
Evidemment! Il règne une démagogie forcenée sur ce sujet. Je ne parle pas des
PDG des boites du CAC 40, bien sûr, mais un jeune ingénieur gagne un salaire
indigne du mal qu'il s'est donné. Grosso modo le double de ce que gagne un
nullard qui ne sait ni lire ni écrire. Comment s'étonner qu'il se barre à
l'étranger?
Evidemment! Il règne une démagogie forcenée sur ce sujet. Je ne parle pas des PDG des boites du CAC 40, bien sûr, mais un jeune ingénieur gagne un salaire indigne du mal qu'il s'est donné. Grosso modo le double de ce que gagne un nullard qui ne sait ni lire ni écrire. Comment s'étonner qu'il se barre à l'étranger?
--
Michel TALON
Benjamin FRANCOIS
Michel Talon s'est exprimé en ces termes:
un jeune ingénieur gagne un salaire indigne du mal qu'il s'est donné. Grosso modo le double de ce que gagne un nullard qui ne sait ni lire ni écrire.
Ou cent fois moins si le nullard en question est, par exemple, le chanteur de Kyo.
-- Non.
Michel Talon s'est exprimé en ces termes:
un jeune ingénieur gagne un salaire
indigne du mal qu'il s'est donné. Grosso modo le double de ce que gagne un
nullard qui ne sait ni lire ni écrire.
Ou cent fois moins si le nullard en question est, par exemple, le
chanteur de Kyo.
un jeune ingénieur gagne un salaire indigne du mal qu'il s'est donné. Grosso modo le double de ce que gagne un nullard qui ne sait ni lire ni écrire.
Ou cent fois moins si le nullard en question est, par exemple, le chanteur de Kyo.
-- Non.
Arnaud
Michel Talon wrote:
Evidemment! Il règne une démagogie forcenée sur ce sujet. Je ne par le pas des PDG des boites du CAC 40, bien sûr, mais un jeune ingénieur gagne un salaire indigne du mal qu'il s'est donné. Grosso modo le double de ce que gagne un nullard qui ne sait ni lire ni écrire. Comment s'étonner qu'il se bar re à l'étranger?
De ce point de vue d'accord. Mais, àmha, le porblème est que les Français ont du mal à comprendre que le salaire ne doit pas être seulement fonction de l'âge. Quand mon ancien employeur a refusé de m'augmenter parce que j'étais trop jeune, alors même que j'avais plus de responsabilités que lors de mon embauche, je me suis barré. Résultat, j'ai été remplacé par un "vieux", mieux payé, qui fait le même boulot que moi.
-- Arnaud
Michel Talon wrote:
Evidemment! Il règne une démagogie forcenée sur ce sujet. Je ne par le pas des
PDG des boites du CAC 40, bien sûr, mais un jeune ingénieur gagne un salaire
indigne du mal qu'il s'est donné. Grosso modo le double de ce que gagne un
nullard qui ne sait ni lire ni écrire. Comment s'étonner qu'il se bar re à
l'étranger?
De ce point de vue d'accord. Mais, àmha, le porblème est que les
Français ont du mal à comprendre que le salaire ne doit pas être
seulement fonction de l'âge.
Quand mon ancien employeur a refusé de m'augmenter parce que j'étais
trop jeune, alors même que j'avais plus de responsabilités que lors
de mon embauche, je me suis barré.
Résultat, j'ai été remplacé par un "vieux", mieux payé, qui fait
le même boulot que moi.
Evidemment! Il règne une démagogie forcenée sur ce sujet. Je ne par le pas des PDG des boites du CAC 40, bien sûr, mais un jeune ingénieur gagne un salaire indigne du mal qu'il s'est donné. Grosso modo le double de ce que gagne un nullard qui ne sait ni lire ni écrire. Comment s'étonner qu'il se bar re à l'étranger?
De ce point de vue d'accord. Mais, àmha, le porblème est que les Français ont du mal à comprendre que le salaire ne doit pas être seulement fonction de l'âge. Quand mon ancien employeur a refusé de m'augmenter parce que j'étais trop jeune, alors même que j'avais plus de responsabilités que lors de mon embauche, je me suis barré. Résultat, j'ai été remplacé par un "vieux", mieux payé, qui fait le même boulot que moi.
-- Arnaud
talon
Arnaud wrote:
De ce point de vue d'accord. Mais, àmha, le porblème est que les Français ont du mal à comprendre que le salaire ne doit pas être seulement fonction de l'âge.
Qu'est-ce que tu dirais si tu gagnais exactement le même salaire de 25 ans à 65 ans? Toi, ton salaire. C'est facile de toujours trouver que les autres gagnent trop, tout en souhaitant soi-même que sa propre situation s'améliore. Le vrai problème c'est exactement ce que j'ai dit, que tous les salaires moyens et supérieurs sont scandaleusement bas, en particulier par rapport à la hausse tellement plus rapide des revenus du capital, de l'immobilier, etc.
--
Michel TALON
Arnaud <alebret@gmail.com> wrote:
De ce point de vue d'accord. Mais, àmha, le porblème est que les
Français ont du mal à comprendre que le salaire ne doit pas être
seulement fonction de l'âge.
Qu'est-ce que tu dirais si tu gagnais exactement le même salaire de
25 ans à 65 ans? Toi, ton salaire. C'est facile de toujours trouver
que les autres gagnent trop, tout en souhaitant soi-même que sa propre
situation s'améliore. Le vrai problème c'est exactement ce que j'ai dit, que
tous les salaires moyens et supérieurs sont scandaleusement bas, en
particulier par rapport à la hausse tellement plus rapide des revenus
du capital, de l'immobilier, etc.
De ce point de vue d'accord. Mais, àmha, le porblème est que les Français ont du mal à comprendre que le salaire ne doit pas être seulement fonction de l'âge.
Qu'est-ce que tu dirais si tu gagnais exactement le même salaire de 25 ans à 65 ans? Toi, ton salaire. C'est facile de toujours trouver que les autres gagnent trop, tout en souhaitant soi-même que sa propre situation s'améliore. Le vrai problème c'est exactement ce que j'ai dit, que tous les salaires moyens et supérieurs sont scandaleusement bas, en particulier par rapport à la hausse tellement plus rapide des revenus du capital, de l'immobilier, etc.
--
Michel TALON
Arnaud
Michel Talon wrote:
Arnaud wrote:
De ce point de vue d'accord. Mais, àmha, le porblème est que les Français ont du mal à comprendre que le salaire ne doit pas être seulement fonction de l'âge.
Qu'est-ce que tu dirais si tu gagnais exactement le même salaire de 25 ans à 65 ans?
Si mon salaire (en suivant tout de même l'inflation, faut pas déconner non plus) restait le même pendant 40 ans, *et* si mes responsabilités, ma charge de travail, etc, restaient les mêmes pendant 40 ans, je n'y trouverais rien à redire. Du moment que le salaire de départ est correctement évalué. Désolé, les augmentations "à l'ancienneté", je trouve ça débile.
-- Arnaud
Michel Talon wrote:
Arnaud <alebret@gmail.com> wrote:
De ce point de vue d'accord. Mais, àmha, le porblème est que les
Français ont du mal à comprendre que le salaire ne doit pas être
seulement fonction de l'âge.
Qu'est-ce que tu dirais si tu gagnais exactement le même salaire de
25 ans à 65 ans?
Si mon salaire (en suivant tout de même l'inflation, faut pas
déconner non plus) restait le même pendant 40 ans, *et* si mes
responsabilités, ma charge de travail, etc, restaient les mêmes
pendant 40 ans, je n'y trouverais rien à redire.
Du moment que le salaire de départ est correctement évalué.
Désolé, les augmentations "à l'ancienneté", je trouve ça débile.
De ce point de vue d'accord. Mais, àmha, le porblème est que les Français ont du mal à comprendre que le salaire ne doit pas être seulement fonction de l'âge.
Qu'est-ce que tu dirais si tu gagnais exactement le même salaire de 25 ans à 65 ans?
Si mon salaire (en suivant tout de même l'inflation, faut pas déconner non plus) restait le même pendant 40 ans, *et* si mes responsabilités, ma charge de travail, etc, restaient les mêmes pendant 40 ans, je n'y trouverais rien à redire. Du moment que le salaire de départ est correctement évalué. Désolé, les augmentations "à l'ancienneté", je trouve ça débile.
