On s'en fout, il prendra un crédit en cas de "besoin"...
Refuse car il a un CPE, et qu'un banquier ne prete pas a quelqu'un
qui risque de se faire lourder sans raison.
Et alors ? Les banquiers sont les seuls à proposer des crédits ?
Il reste les usuriers ou le loto. Bof.
-- Kevin
Jerome Lambert
On 2006-03-21, Pascal Cabaud wrote:
Le public c'est : - des ecoles avec des enseignants (et parfois un encadrement) pour que les enfants du prive aient un avenir (dans le prive), - des routes entretenues et des chemins de fers en etat de marche pour que les affaires (du prive) tournent, - des casernes de pompiers et des SAMU qui repondent lors des pots trop arroses (du prive), - des electriciens sur des poteaux 320 KV le 25 decembre sous la pluie et la neige pour que le prive passe un bon reveillon, - des metro le 1er janvier pour que le prive rentre du reveillon (meme bourre), - des hopitaux ouverts 24/7 pour soigner les petits bobos du prive, - un systeme juridique pour que prive ne rime pas avec jungle, - des flics et des militaires qui se font descendre pour proteger les interets (du) prive(s) - ... la liste est longue...
Tout ca pour dire qu'on a les inconvenients de ses avantages.
Oh mais si on payait que ca, ca serait fabuleux.
Euh, et il reste quoi, à part ce qui est mis la-dessus?
On 2006-03-21, Pascal Cabaud <pcNOSP@Meila.jussieu.fr> wrote:
Le public c'est :
- des ecoles avec des enseignants (et parfois un encadrement) pour que
les enfants du prive aient un avenir (dans le prive),
- des routes entretenues et des chemins de fers en etat de marche pour
que les affaires (du prive) tournent,
- des casernes de pompiers et des SAMU qui repondent lors des pots trop
arroses (du prive),
- des electriciens sur des poteaux 320 KV le 25 decembre sous la pluie
et la neige pour que le prive passe un bon reveillon,
- des metro le 1er janvier pour que le prive rentre du reveillon (meme
bourre),
- des hopitaux ouverts 24/7 pour soigner les petits bobos du prive,
- un systeme juridique pour que prive ne rime pas avec jungle,
- des flics et des militaires qui se font descendre pour proteger les
interets (du) prive(s)
- ... la liste est longue...
Tout ca pour dire qu'on a les inconvenients de ses avantages.
Oh mais si on payait que ca, ca serait fabuleux.
Euh, et il reste quoi, à part ce qui est mis la-dessus?
Le public c'est : - des ecoles avec des enseignants (et parfois un encadrement) pour que les enfants du prive aient un avenir (dans le prive), - des routes entretenues et des chemins de fers en etat de marche pour que les affaires (du prive) tournent, - des casernes de pompiers et des SAMU qui repondent lors des pots trop arroses (du prive), - des electriciens sur des poteaux 320 KV le 25 decembre sous la pluie et la neige pour que le prive passe un bon reveillon, - des metro le 1er janvier pour que le prive rentre du reveillon (meme bourre), - des hopitaux ouverts 24/7 pour soigner les petits bobos du prive, - un systeme juridique pour que prive ne rime pas avec jungle, - des flics et des militaires qui se font descendre pour proteger les interets (du) prive(s) - ... la liste est longue...
Tout ca pour dire qu'on a les inconvenients de ses avantages.
Oh mais si on payait que ca, ca serait fabuleux.
Euh, et il reste quoi, à part ce qui est mis la-dessus?
Patrice Karatchentzeff
Jerome Lambert writes:
On 2006-03-21, Pascal Cabaud wrote:
Le public c'est : - des ecoles avec des enseignants (et parfois un encadrement) pour que les enfants du prive aient un avenir (dans le prive),
Je n'ai pas bien compris là... les enseignants (du public) se battent pour aller enseigner « dans le privé ». L'État a tout intérêt à utiliser les écoles privées, vu que les résultats sont meilleurs pour un coût inférieur...
- des routes entretenues et des chemins de fers en etat de marche pour que les affaires (du prive) tournent,
Mouarf. Ici (en montagne), la DDE - des copains en plus - dégagent (la neige) dix fois moins que les communes qui, a bien des égards, fonctionnent comme des privés et non comme des fonctionnaires...
- des casernes de pompiers et des SAMU qui repondent lors des pots trop arroses (du prive),
Re-Mouarf. 90% des pompiers sont des volontaires, c'est-à-dire des gars ayant un métier à côté. Personnellement, dans ma caserne, il n'y a aucun fonctionnaire... ha si, un gars de la DDE :) donc 3% des effectifs !
Le SAMU est inexistant sur le territoire...
- des electriciens sur des poteaux 320 KV le 25 decembre sous la pluie et la neige pour que le prive passe un bon reveillon,
Si le réseau avait été bien construit, on ne serait peut-être pas en train de remettre les câbles tout le temps, non ? Enterré partout où c'est posssible et hop, plus de soucis de vents, de neige, de verglas...
Évidemment, il aurait fallu faire les travaux avec les sous qui rentrait, plutôt que de les dépenser pour des conneries...
- des metro le 1er janvier pour que le prive rentre du reveillon (meme bourre),
Des grèves à foison pour des problèmes spécieux, une conception anachroniques des transports en commun et une absence totale de service public....
- des hopitaux ouverts 24/7 pour soigner les petits bobos du prive,
des hôpitaux surchargés avec des scènes dignes du tiers-monde, des encadrements faits justement par des toubibs du tiers-monde...
- un systeme juridique pour que prive ne rime pas avec jungle,
qui protège essentiellement les fonctionnaires en place. T'as déjà vu un fonctionnaire morflé pour une faute professionnelle ?
- des flics et des militaires qui se font descendre pour proteger les interets (du) prive(s)
On 2006-03-21, Pascal Cabaud <pcNOSP@Meila.jussieu.fr> wrote:
Le public c'est :
- des ecoles avec des enseignants (et parfois un encadrement) pour
que les enfants du prive aient un avenir (dans le prive),
Je n'ai pas bien compris là... les enseignants (du public) se battent
pour aller enseigner « dans le privé ». L'État a tout intérêt à
utiliser les écoles privées, vu que les résultats sont meilleurs pour
un coût inférieur...
- des routes entretenues et des chemins de fers en etat de marche
pour que les affaires (du prive) tournent,
Mouarf. Ici (en montagne), la DDE - des copains en plus - dégagent (la
neige) dix fois moins que les communes qui, a bien des égards,
fonctionnent comme des privés et non comme des fonctionnaires...
- des casernes de pompiers et des SAMU qui repondent lors des pots
trop arroses (du prive),
Re-Mouarf. 90% des pompiers sont des volontaires, c'est-à-dire des
gars ayant un métier à côté. Personnellement, dans ma caserne, il n'y
a aucun fonctionnaire... ha si, un gars de la DDE :) donc 3% des
effectifs !
Le SAMU est inexistant sur le territoire...
- des electriciens sur des poteaux 320 KV le 25 decembre sous la
pluie et la neige pour que le prive passe un bon reveillon,
Si le réseau avait été bien construit, on ne serait peut-être pas en
train de remettre les câbles tout le temps, non ? Enterré partout où
c'est posssible et hop, plus de soucis de vents, de neige, de
verglas...
Évidemment, il aurait fallu faire les travaux avec les sous qui
rentrait, plutôt que de les dépenser pour des conneries...
- des metro le 1er janvier pour que le prive rentre du reveillon
(meme bourre),
Des grèves à foison pour des problèmes spécieux, une conception
anachroniques des transports en commun et une absence totale de
service public....
- des hopitaux ouverts 24/7 pour soigner les petits bobos du prive,
des hôpitaux surchargés avec des scènes dignes du tiers-monde, des
encadrements faits justement par des toubibs du tiers-monde...
- un systeme juridique pour que prive ne rime pas avec jungle,
qui protège essentiellement les fonctionnaires en place. T'as déjà vu
un fonctionnaire morflé pour une faute professionnelle ?
- des flics et des militaires qui se font descendre pour proteger
les interets (du) prive(s)
Le public c'est : - des ecoles avec des enseignants (et parfois un encadrement) pour que les enfants du prive aient un avenir (dans le prive),
Je n'ai pas bien compris là... les enseignants (du public) se battent pour aller enseigner « dans le privé ». L'État a tout intérêt à utiliser les écoles privées, vu que les résultats sont meilleurs pour un coût inférieur...
- des routes entretenues et des chemins de fers en etat de marche pour que les affaires (du prive) tournent,
Mouarf. Ici (en montagne), la DDE - des copains en plus - dégagent (la neige) dix fois moins que les communes qui, a bien des égards, fonctionnent comme des privés et non comme des fonctionnaires...
- des casernes de pompiers et des SAMU qui repondent lors des pots trop arroses (du prive),
Re-Mouarf. 90% des pompiers sont des volontaires, c'est-à-dire des gars ayant un métier à côté. Personnellement, dans ma caserne, il n'y a aucun fonctionnaire... ha si, un gars de la DDE :) donc 3% des effectifs !
Le SAMU est inexistant sur le territoire...
- des electriciens sur des poteaux 320 KV le 25 decembre sous la pluie et la neige pour que le prive passe un bon reveillon,
Si le réseau avait été bien construit, on ne serait peut-être pas en train de remettre les câbles tout le temps, non ? Enterré partout où c'est posssible et hop, plus de soucis de vents, de neige, de verglas...
Évidemment, il aurait fallu faire les travaux avec les sous qui rentrait, plutôt que de les dépenser pour des conneries...
- des metro le 1er janvier pour que le prive rentre du reveillon (meme bourre),
Des grèves à foison pour des problèmes spécieux, une conception anachroniques des transports en commun et une absence totale de service public....
- des hopitaux ouverts 24/7 pour soigner les petits bobos du prive,
des hôpitaux surchargés avec des scènes dignes du tiers-monde, des encadrements faits justement par des toubibs du tiers-monde...
- un systeme juridique pour que prive ne rime pas avec jungle,
qui protège essentiellement les fonctionnaires en place. T'as déjà vu un fonctionnaire morflé pour une faute professionnelle ?
- des flics et des militaires qui se font descendre pour proteger les interets (du) prive(s)
Le recrutement sur le nombre de publications, on sait ce que ça vaut...
Oui. A la fac, j'ai eu une prof qui venait de l'étranger. Donc, son diplôme n'était pas comparable. Ils ont juste regardé le nombre de publications. Ils ont été impressionnés, ils l'ont préférée à un autre qui était bon mais qui n'avait pas beaucoup de publications. Ensuite, une fois qu'elle était embauchée, ils ont regardé ses publications par curiosité. Et là, ils ont pleuré.
D'après ce que j'ai vu, elle ne devait pas avoir le niveau bac.
Stéphane
--
Pour me répondre, traduire gratuit en anglais et virer le .invalid.
Le recrutement sur le nombre de publications, on sait ce que ça vaut...
Oui. A la fac, j'ai eu une prof qui venait de l'étranger. Donc, son
diplôme n'était pas comparable. Ils ont juste regardé le nombre de
publications. Ils ont été impressionnés, ils l'ont préférée à un
autre qui était bon mais qui n'avait pas beaucoup de publications.
Ensuite, une fois qu'elle était embauchée, ils ont regardé ses
publications par curiosité. Et là, ils ont pleuré.
D'après ce que j'ai vu, elle ne devait pas avoir le niveau bac.
Stéphane
--
Pour me répondre, traduire gratuit en anglais et virer le .invalid.
Le recrutement sur le nombre de publications, on sait ce que ça vaut...
Oui. A la fac, j'ai eu une prof qui venait de l'étranger. Donc, son diplôme n'était pas comparable. Ils ont juste regardé le nombre de publications. Ils ont été impressionnés, ils l'ont préférée à un autre qui était bon mais qui n'avait pas beaucoup de publications. Ensuite, une fois qu'elle était embauchée, ils ont regardé ses publications par curiosité. Et là, ils ont pleuré.
D'après ce que j'ai vu, elle ne devait pas avoir le niveau bac.
Stéphane
--
Pour me répondre, traduire gratuit en anglais et virer le .invalid.
Stéphane CARPENTIER
Donc les recrutements ne se font pas dans la brume la plus complète et sous l'effet de magouilles de baronnies comme tu le dis. Ca c'est encore une spécificité de certains domaines qui n'ont pas encore pris un rythme de croisière convenable, et dont l'informtique est un des exemples les plus évidents.
Quand j'en parle avec un couple de profs de fac, ce n'est pas forcément ce qu'il a écrit, mais ce n'est pas toujours fondamentalement différent non plus. Ce sont deux profs de maths de plus de 45 ans. Donc, ni des débutants dans la fac, ni des profs d'une filière nouvelle.
Stéphane
--
Pour me répondre, traduire gratuit en anglais et virer le .invalid.
Donc les
recrutements ne se font pas dans la brume la plus complète et sous l'effet
de magouilles de baronnies comme tu le dis. Ca c'est encore une
spécificité de certains domaines qui n'ont pas encore pris un rythme de
croisière convenable, et dont l'informtique est un des exemples les plus
évidents.
Quand j'en parle avec un couple de profs de fac, ce n'est pas forcément ce
qu'il a écrit, mais ce n'est pas toujours fondamentalement différent non
plus. Ce sont deux profs de maths de plus de 45 ans. Donc, ni des débutants
dans la fac, ni des profs d'une filière nouvelle.
Stéphane
--
Pour me répondre, traduire gratuit en anglais et virer le .invalid.
Donc les recrutements ne se font pas dans la brume la plus complète et sous l'effet de magouilles de baronnies comme tu le dis. Ca c'est encore une spécificité de certains domaines qui n'ont pas encore pris un rythme de croisière convenable, et dont l'informtique est un des exemples les plus évidents.
Quand j'en parle avec un couple de profs de fac, ce n'est pas forcément ce qu'il a écrit, mais ce n'est pas toujours fondamentalement différent non plus. Ce sont deux profs de maths de plus de 45 ans. Donc, ni des débutants dans la fac, ni des profs d'une filière nouvelle.
Stéphane
--
Pour me répondre, traduire gratuit en anglais et virer le .invalid.
Pascal Cabaud
Patrice Karatchentzeff wrote:
- ... la liste est longue...
T'arrête pas qu'on rigole...
- des services qui te permettent de mettre un bulletin dans une urne pour changer les choses ?
-- Pascal Cabaud
Patrice Karatchentzeff wrote:
- ... la liste est longue...
T'arrête pas qu'on rigole...
- des services qui te permettent de mettre un bulletin dans une urne
pour changer les choses ?
- des services qui te permettent de mettre un bulletin dans une urne pour changer les choses ?
-- Pascal Cabaud
talon
Stéphane CARPENTIER wrote:
Donc les recrutements ne se font pas dans la brume la plus complète et sous l'effet de magouilles de baronnies comme tu le dis. Ca c'est encore une spécificité de certains domaines qui n'ont pas encore pris un rythme de croisière convenable, et dont l'informtique est un des exemples les plus évidents.
Quand j'en parle avec un couple de profs de fac, ce n'est pas forcément ce qu'il a écrit, mais ce n'est pas toujours fondamentalement différent non plus. Ce sont deux profs de maths de plus de 45 ans. Donc, ni des débutants dans la fac, ni des profs d'une filière nouvelle.
Les matheux sont des élitistes, ils te disent que les recrutement sont mauvais quand en fait ils sont bons. C'est en maths que la concurrence est la plus forte pour chaque poste, et tous les gens qui sont pris sont forts. Je n'en veux comme exemple que le classement des départements de maths qui a été fait dans le monde il y a quelque temps (ça se trouve sur google, je ne sais pas où mais je l'y ai vu). L'institut de maths Paris VI-Paris VII se trouve classé premier dans le monde, devant Harvard et les autres universités les plus prestigieuses. J'aimerais pouvoir en dire autant pour ma propre discipline, mais ce n'est pas le cas. Et dans ma propre discipline je peux t'assurer que les recrutements sont féroces, même en province (ce qui n'était certainement pas le cas autrefois). le recrutement local, c'est fini, c'est même radicalement exclu, et un bon nombre de postes vont à des étrangers, en fait aux meilleurs.
Donc les
recrutements ne se font pas dans la brume la plus complète et sous l'effet
de magouilles de baronnies comme tu le dis. Ca c'est encore une
spécificité de certains domaines qui n'ont pas encore pris un rythme de
croisière convenable, et dont l'informtique est un des exemples les plus
évidents.
Quand j'en parle avec un couple de profs de fac, ce n'est pas forcément ce
qu'il a écrit, mais ce n'est pas toujours fondamentalement différent non
plus. Ce sont deux profs de maths de plus de 45 ans. Donc, ni des débutants
dans la fac, ni des profs d'une filière nouvelle.
Les matheux sont des élitistes, ils te disent que les recrutement sont mauvais
quand en fait ils sont bons. C'est en maths que la concurrence est la plus
forte pour chaque poste, et tous les gens qui sont pris sont forts. Je n'en
veux comme exemple que le classement des départements de maths qui a été fait
dans le monde il y a quelque temps (ça se trouve sur google, je ne sais pas
où mais je l'y ai vu). L'institut de maths Paris VI-Paris VII se trouve
classé premier dans le monde, devant Harvard et les autres universités les
plus prestigieuses. J'aimerais pouvoir en dire autant pour ma propre
discipline, mais ce n'est pas le cas. Et dans ma propre discipline je peux
t'assurer que les recrutements sont féroces, même en province (ce qui n'était
certainement pas le cas autrefois). le recrutement local, c'est fini, c'est
même radicalement exclu, et un bon nombre de postes vont à des étrangers,
en fait aux meilleurs.
Donc les recrutements ne se font pas dans la brume la plus complète et sous l'effet de magouilles de baronnies comme tu le dis. Ca c'est encore une spécificité de certains domaines qui n'ont pas encore pris un rythme de croisière convenable, et dont l'informtique est un des exemples les plus évidents.
Quand j'en parle avec un couple de profs de fac, ce n'est pas forcément ce qu'il a écrit, mais ce n'est pas toujours fondamentalement différent non plus. Ce sont deux profs de maths de plus de 45 ans. Donc, ni des débutants dans la fac, ni des profs d'une filière nouvelle.
Les matheux sont des élitistes, ils te disent que les recrutement sont mauvais quand en fait ils sont bons. C'est en maths que la concurrence est la plus forte pour chaque poste, et tous les gens qui sont pris sont forts. Je n'en veux comme exemple que le classement des départements de maths qui a été fait dans le monde il y a quelque temps (ça se trouve sur google, je ne sais pas où mais je l'y ai vu). L'institut de maths Paris VI-Paris VII se trouve classé premier dans le monde, devant Harvard et les autres universités les plus prestigieuses. J'aimerais pouvoir en dire autant pour ma propre discipline, mais ce n'est pas le cas. Et dans ma propre discipline je peux t'assurer que les recrutements sont féroces, même en province (ce qui n'était certainement pas le cas autrefois). le recrutement local, c'est fini, c'est même radicalement exclu, et un bon nombre de postes vont à des étrangers, en fait aux meilleurs.
Stéphane
--
Michel TALON
talon
Stéphane CARPENTIER wrote:
Le recrutement sur le nombre de publications, on sait ce que ça vaut...
Oui. A la fac, j'ai eu une prof qui venait de l'étranger. Donc, son diplôme n'était pas comparable. Ils ont juste regardé le nombre de publications. Ils ont été impressionnés, ils l'ont préférée à un autre qui était bon mais qui n'avait pas beaucoup de publications. Ensuite, une fois qu'elle était embauchée, ils ont regardé ses publications par curiosité. Et là, ils ont pleuré.
Allons donc, s'ils se plaignent ils n'avaient qu'à regarder les articles. Excuse moi, mais je suis dans une commission de spécialistes et j'ai passé une vingtaine d'heures à regarder les articles du mec que je devais rapporter. En plus il y a une audition, un candidat nul ça se voit tout de suite dans une audition ou alors le jury est composé de *méga* toquards. Distinguer entre deux bons candidats je veux bien croire qu'on puisse se planter, mais prendre un super nul pour un bon, je n'y crois pas une seconde. Maintenant il est possible qu'il n'y ait que des nuls dans les candidats et qu'il faille néanmoins attribuer le poste. Ca arrive malheureusement, parceque les salaires sont *lamentables* et qu'on a du mal à attirer des candidats de qualité de l'étranger.
Le recrutement sur le nombre de publications, on sait ce que ça vaut...
Oui. A la fac, j'ai eu une prof qui venait de l'étranger. Donc, son
diplôme n'était pas comparable. Ils ont juste regardé le nombre de
publications. Ils ont été impressionnés, ils l'ont préférée à un
autre qui était bon mais qui n'avait pas beaucoup de publications.
Ensuite, une fois qu'elle était embauchée, ils ont regardé ses
publications par curiosité. Et là, ils ont pleuré.
Allons donc, s'ils se plaignent ils n'avaient qu'à regarder les articles.
Excuse moi, mais je suis dans une commission de spécialistes et j'ai passé une
vingtaine d'heures à regarder les articles du mec que je devais rapporter.
En plus il y a une audition, un candidat nul ça se voit tout de suite dans une
audition ou alors le jury est composé de *méga* toquards. Distinguer entre
deux bons candidats je veux bien croire qu'on puisse se planter, mais prendre
un super nul pour un bon, je n'y crois pas une seconde.
Maintenant il est possible qu'il n'y ait que des nuls dans les candidats et
qu'il faille néanmoins attribuer le poste. Ca arrive malheureusement, parceque
les salaires sont *lamentables* et qu'on a du mal à attirer des candidats de
qualité de l'étranger.
Le recrutement sur le nombre de publications, on sait ce que ça vaut...
Oui. A la fac, j'ai eu une prof qui venait de l'étranger. Donc, son diplôme n'était pas comparable. Ils ont juste regardé le nombre de publications. Ils ont été impressionnés, ils l'ont préférée à un autre qui était bon mais qui n'avait pas beaucoup de publications. Ensuite, une fois qu'elle était embauchée, ils ont regardé ses publications par curiosité. Et là, ils ont pleuré.
Allons donc, s'ils se plaignent ils n'avaient qu'à regarder les articles. Excuse moi, mais je suis dans une commission de spécialistes et j'ai passé une vingtaine d'heures à regarder les articles du mec que je devais rapporter. En plus il y a une audition, un candidat nul ça se voit tout de suite dans une audition ou alors le jury est composé de *méga* toquards. Distinguer entre deux bons candidats je veux bien croire qu'on puisse se planter, mais prendre un super nul pour un bon, je n'y crois pas une seconde. Maintenant il est possible qu'il n'y ait que des nuls dans les candidats et qu'il faille néanmoins attribuer le poste. Ca arrive malheureusement, parceque les salaires sont *lamentables* et qu'on a du mal à attirer des candidats de qualité de l'étranger.
--
Michel TALON
Emmanuel Florac
Le Tue, 21 Mar 2006 04:55:29 -0800, Arnaud a écrit :
Je suis bien d'accord. Mais c'est en grande partie à cause d'/grâce à elle que la libéralisation des échanges a pu être justifiée.
ce qui ne la rend pas plus valide pour autant.
-- Pluralitas non est ponenda sine necessitate. Guillaume d'Ockham.
Le Tue, 21 Mar 2006 04:55:29 -0800, Arnaud a écrit :
Je suis bien d'accord. Mais c'est en grande partie à cause d'/grâce
à elle que la libéralisation des échanges a pu être justifiée.
ce qui ne la rend pas plus valide pour autant.
--
Pluralitas non est ponenda sine necessitate.
Guillaume d'Ockham.
