Un etudiant en informatique qui sort d'une these, c'est un mec qui sert a rien dans le monde de l'entreprise
J'en ai croisé quelques-uns et ils font du bon boulot.
Et j'ai croise des auto-didactes qui font un boulot de merde, ca parait incroyable, mais c'est vrai. Quelques cas ne font pas une generalisation.
Ils sont développeurs d'un logiciel libre, et tu vois la différence entre le code pondu par un BAC+2 et ce genre de type.
On ne developpe pas du logiciel Libre dans le monde de l'entreprise, on ne cherche pas a faire du beau code, on cherche a avoir des ingenieurs qui font un code rapide, qui savent ce qu'est un business, un client ... bref tout le contraire d'un thesard ... la plupart du temps.
Le style de programmation est légèrement orienté fonctionnel et tu vois qu'il y a un certain bagage mathématique derrière. Ne viens pas me dire que les Maths ne servent à rien. Sans compter la faculté de transmettre ses connaissances: un stagiaire (BAC+2) qui était brillant ne savait pas expliquer les choses comme le Docteur.
Ce ne sont que des choses qui ne servent strictement a rien dans la plupart des cas dans le monde de l'entreprise.
-- http://www.unices.org Photos, humour et autres blogueries
On 2006-03-21, R12y <mihamina.rakotomandimby@etu.univ-orleans.fr> wrote:
Un etudiant en informatique qui sort d'une these, c'est un mec qui sert
a rien dans le monde de l'entreprise
J'en ai croisé quelques-uns et ils font du bon boulot.
Et j'ai croise des auto-didactes qui font un boulot de merde, ca parait
incroyable, mais c'est vrai. Quelques cas ne font pas une
generalisation.
Ils sont développeurs d'un logiciel libre, et tu vois la différence entre
le code pondu par un BAC+2 et ce genre de type.
On ne developpe pas du logiciel Libre dans le monde de l'entreprise, on
ne cherche pas a faire du beau code, on cherche a avoir des ingenieurs
qui font un code rapide, qui savent ce qu'est un business, un client ...
bref tout le contraire d'un thesard ... la plupart du temps.
Le style de programmation est légèrement orienté fonctionnel et tu vois
qu'il y a un certain bagage mathématique derrière. Ne viens pas me dire
que les Maths ne servent à rien.
Sans compter la faculté de transmettre ses connaissances: un stagiaire
(BAC+2) qui était brillant ne savait pas expliquer les choses comme le
Docteur.
Ce ne sont que des choses qui ne servent strictement a rien dans la
plupart des cas dans le monde de l'entreprise.
--
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Un etudiant en informatique qui sort d'une these, c'est un mec qui sert a rien dans le monde de l'entreprise
J'en ai croisé quelques-uns et ils font du bon boulot.
Et j'ai croise des auto-didactes qui font un boulot de merde, ca parait incroyable, mais c'est vrai. Quelques cas ne font pas une generalisation.
Ils sont développeurs d'un logiciel libre, et tu vois la différence entre le code pondu par un BAC+2 et ce genre de type.
On ne developpe pas du logiciel Libre dans le monde de l'entreprise, on ne cherche pas a faire du beau code, on cherche a avoir des ingenieurs qui font un code rapide, qui savent ce qu'est un business, un client ... bref tout le contraire d'un thesard ... la plupart du temps.
Le style de programmation est légèrement orienté fonctionnel et tu vois qu'il y a un certain bagage mathématique derrière. Ne viens pas me dire que les Maths ne servent à rien. Sans compter la faculté de transmettre ses connaissances: un stagiaire (BAC+2) qui était brillant ne savait pas expliquer les choses comme le Docteur.
Ce ne sont que des choses qui ne servent strictement a rien dans la plupart des cas dans le monde de l'entreprise.
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stephane
On 2006-03-21, olive wrote:
En fait, on échange des Peugeot contre des Volkswagen : c'est ça la modèle du commerce contemporain. Nous vivons de fait en économie quasi-fermée, au niveau du continent. C'est pourquoi une politique de relance évoquée plus haut serait possible, mais à condition qu'elle soit européenne.
Puis c'est vrai que rien ne vient de Chine.
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On 2006-03-21, olive <oloc@alussinan.org> wrote:
En fait, on échange des Peugeot contre des Volkswagen : c'est ça la
modèle du commerce contemporain. Nous vivons de fait en économie
quasi-fermée, au niveau du continent. C'est pourquoi une politique de
relance évoquée plus haut serait possible, mais à condition qu'elle
soit européenne.
Puis c'est vrai que rien ne vient de Chine.
--
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En fait, on échange des Peugeot contre des Volkswagen : c'est ça la modèle du commerce contemporain. Nous vivons de fait en économie quasi-fermée, au niveau du continent. C'est pourquoi une politique de relance évoquée plus haut serait possible, mais à condition qu'elle soit européenne.
Puis c'est vrai que rien ne vient de Chine.
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stephane
On 2006-03-21, Arnaud wrote:
Si mon salaire (en suivant tout de même l'inflation, faut pas déconner non plus) restait le même pendant 40 ans, *et* si mes responsabilités, ma charge de travail, etc, restaient les mêmes pendant 40 ans, je n'y trouverais rien à redire. Du moment que le salaire de départ est correctement évalué. Désolé, les augmentations "à l'ancienneté", je trouve ça débile.
Tu es peut etre encore un peu jeune, mais tu sais, la maturite ca a un sens.
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On 2006-03-21, Arnaud <alebret@gmail.com> wrote:
Si mon salaire (en suivant tout de même l'inflation, faut pas
déconner non plus) restait le même pendant 40 ans, *et* si mes
responsabilités, ma charge de travail, etc, restaient les mêmes
pendant 40 ans, je n'y trouverais rien à redire.
Du moment que le salaire de départ est correctement évalué.
Désolé, les augmentations "à l'ancienneté", je trouve ça débile.
Tu es peut etre encore un peu jeune, mais tu sais, la maturite ca a un
sens.
--
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Si mon salaire (en suivant tout de même l'inflation, faut pas déconner non plus) restait le même pendant 40 ans, *et* si mes responsabilités, ma charge de travail, etc, restaient les mêmes pendant 40 ans, je n'y trouverais rien à redire. Du moment que le salaire de départ est correctement évalué. Désolé, les augmentations "à l'ancienneté", je trouve ça débile.
Tu es peut etre encore un peu jeune, mais tu sais, la maturite ca a un sens.
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stephane
On 2006-03-21, Pascal Cabaud wrote:
- des services qui te permettent de mettre un bulletin dans une urne pour changer les choses ?
Mettre un Chirac au pouvoir ? tu parles d'une honte.
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On 2006-03-21, Pascal Cabaud <pcNOSP@Meila.jussieu.fr> wrote:
- des services qui te permettent de mettre un bulletin dans une urne
pour changer les choses ?
Mettre un Chirac au pouvoir ? tu parles d'une honte.
--
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- des services qui te permettent de mettre un bulletin dans une urne pour changer les choses ?
Mettre un Chirac au pouvoir ? tu parles d'une honte.
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Patrice Karatchentzeff
(Michel Talon) writes:
[...]
Maintenant il est possible qu'il n'y ait que des nuls dans les candidats et qu'il faille néanmoins attribuer le poste. Ca arrive malheureusement, parceque les salaires sont *lamentables* et qu'on a du mal à attirer des candidats de qualité de l'étranger.
T'aime quand même bien te contredire :)
Pas plus haut, tu encensais le système en disant que la sélection était impitoyable et qu'il écrémait l'élite de l'élite et là tu avoues penaud que dans l'élite, on trouve aussi des tocards !
Maintenant il est possible qu'il n'y ait que des nuls dans les
candidats et qu'il faille néanmoins attribuer le poste. Ca arrive
malheureusement, parceque les salaires sont *lamentables* et qu'on a
du mal à attirer des candidats de qualité de l'étranger.
T'aime quand même bien te contredire :)
Pas plus haut, tu encensais le système en disant que la sélection
était impitoyable et qu'il écrémait l'élite de l'élite et là tu avoues
penaud que dans l'élite, on trouve aussi des tocards !
Maintenant il est possible qu'il n'y ait que des nuls dans les candidats et qu'il faille néanmoins attribuer le poste. Ca arrive malheureusement, parceque les salaires sont *lamentables* et qu'on a du mal à attirer des candidats de qualité de l'étranger.
T'aime quand même bien te contredire :)
Pas plus haut, tu encensais le système en disant que la sélection était impitoyable et qu'il écrémait l'élite de l'élite et là tu avoues penaud que dans l'élite, on trouve aussi des tocards !
Pas plus haut, tu encensais le système en disant que la sélection était impitoyable et qu'il écrémait l'élite de l'élite et là tu avoues penaud que dans l'élite, on trouve aussi des tocards !
Contrairement à d'autres j'aime dire la *vérité*. Dans la plupart des cas, la sélection est impitoyable. L'an dernier j'étais dans une commission de spécialistes à Montpellier pour un poste de Maître de conférences, sur un sujet appelé "physique au delà du modèle standard". Il y avait une quinzaine de candidats, tous ayant entre 10 et 30 publications. C'est un sujet qui est largement pratiqué en France et en Europe, donc il y a du monde qui se presse au portillon. Par contre on a recruté au niveau Prof à Jussieu sur le sujet "Théorie des cordes", et il est vrai que là on a eu du mal à avoir des candidats crédibles. C'est un sujet qui est beaucoup plus pratiqué aux USA qu'en Europe, et à fortiori en France, ceux qui le pratiquent veulent un poste aux USA, en général l'obtiennent, et la perspective d'être prof en France (que ce soit le salaire ou les charges d'enseignement) n'est pas capable d'attirer des gens de premier plan sur ce sujet. C'est un fait, qui en dit long sur le délabrement des carrières ici. Ca n'empêche pas qu'en moyenne trés peu de brêles arrivent à passer à travers les mailles du filet.
Pas plus haut, tu encensais le système en disant que la sélection
était impitoyable et qu'il écrémait l'élite de l'élite et là tu avoues
penaud que dans l'élite, on trouve aussi des tocards !
Contrairement à d'autres j'aime dire la *vérité*. Dans la plupart des cas,
la sélection est impitoyable. L'an dernier j'étais dans une commission de
spécialistes à Montpellier pour un poste de Maître de conférences, sur un
sujet appelé "physique au delà du modèle standard". Il y avait une quinzaine
de candidats, tous ayant entre 10 et 30 publications. C'est un sujet qui est
largement pratiqué en France et en Europe, donc il y a du monde qui se presse
au portillon. Par contre on a recruté au niveau Prof à Jussieu sur le sujet
"Théorie des cordes", et il est vrai que là on a eu du mal à avoir des
candidats crédibles. C'est un sujet qui est beaucoup plus pratiqué aux USA
qu'en Europe, et à fortiori en France, ceux qui le pratiquent veulent un poste
aux USA, en général l'obtiennent, et la perspective d'être prof en France
(que ce soit le salaire ou les charges d'enseignement) n'est pas capable
d'attirer des gens de premier plan sur ce sujet. C'est un fait, qui en dit
long sur le délabrement des carrières ici. Ca n'empêche pas qu'en moyenne trés
peu de brêles arrivent à passer à travers les mailles du filet.
Pas plus haut, tu encensais le système en disant que la sélection était impitoyable et qu'il écrémait l'élite de l'élite et là tu avoues penaud que dans l'élite, on trouve aussi des tocards !
Contrairement à d'autres j'aime dire la *vérité*. Dans la plupart des cas, la sélection est impitoyable. L'an dernier j'étais dans une commission de spécialistes à Montpellier pour un poste de Maître de conférences, sur un sujet appelé "physique au delà du modèle standard". Il y avait une quinzaine de candidats, tous ayant entre 10 et 30 publications. C'est un sujet qui est largement pratiqué en France et en Europe, donc il y a du monde qui se presse au portillon. Par contre on a recruté au niveau Prof à Jussieu sur le sujet "Théorie des cordes", et il est vrai que là on a eu du mal à avoir des candidats crédibles. C'est un sujet qui est beaucoup plus pratiqué aux USA qu'en Europe, et à fortiori en France, ceux qui le pratiquent veulent un poste aux USA, en général l'obtiennent, et la perspective d'être prof en France (que ce soit le salaire ou les charges d'enseignement) n'est pas capable d'attirer des gens de premier plan sur ce sujet. C'est un fait, qui en dit long sur le délabrement des carrières ici. Ca n'empêche pas qu'en moyenne trés peu de brêles arrivent à passer à travers les mailles du filet.
--
Michel TALON
olive
écrivait :
En fait, on échange des Peugeot contre des Volkswagen : c'est ça la modèle du commerce contemporain. Nous vivons de fait en économie quasi-fermée, au niveau du continent. C'est pourquoi une politique de relance évoquée plus haut serait possible, mais à condition qu'elle soit européenne.
Puis c'est vrai que rien ne vient de Chine.
Je n'ai pas écrit rien, j'ai écrit peu de choses. On en fait beaucoup sur la Chine, mais la part des importations chinoises dans le commerce extérieur est faible. Ça changera peut-être dans l'avenir, et peut-être pas.
Le discours sur la mondialisation et la concurrence du travailleur chinois est plutôt destiné à un usage interne : pression sur les salaires, démantèlement de l'Etat providence (tellement ringard !), éloge d'une "modernité" qui sent le 19ème siècle.
-- Olivier
stephane@unices.org écrivait :
En fait, on échange des Peugeot contre des Volkswagen : c'est ça la
modèle du commerce contemporain. Nous vivons de fait en économie
quasi-fermée, au niveau du continent. C'est pourquoi une politique de
relance évoquée plus haut serait possible, mais à condition qu'elle
soit européenne.
Puis c'est vrai que rien ne vient de Chine.
Je n'ai pas écrit rien, j'ai écrit peu de choses. On en fait beaucoup
sur la Chine, mais la part des importations chinoises dans le commerce
extérieur est faible. Ça changera peut-être dans l'avenir, et
peut-être pas.
Le discours sur la mondialisation et la concurrence du travailleur chinois
est plutôt destiné à un usage interne : pression sur les salaires,
démantèlement de l'Etat providence (tellement ringard !), éloge d'une
"modernité" qui sent le 19ème siècle.
En fait, on échange des Peugeot contre des Volkswagen : c'est ça la modèle du commerce contemporain. Nous vivons de fait en économie quasi-fermée, au niveau du continent. C'est pourquoi une politique de relance évoquée plus haut serait possible, mais à condition qu'elle soit européenne.
Puis c'est vrai que rien ne vient de Chine.
Je n'ai pas écrit rien, j'ai écrit peu de choses. On en fait beaucoup sur la Chine, mais la part des importations chinoises dans le commerce extérieur est faible. Ça changera peut-être dans l'avenir, et peut-être pas.
Le discours sur la mondialisation et la concurrence du travailleur chinois est plutôt destiné à un usage interne : pression sur les salaires, démantèlement de l'Etat providence (tellement ringard !), éloge d'une "modernité" qui sent le 19ème siècle.
-- Olivier
Emmanuel Florac
Le Wed, 22 Mar 2006 08:36:03 +0100, Patrice Karatchentzeff a écrit :
Je ne discute pas du fait : je trouve amusant ton évolution simplement :)
J'ai pas bien suivi. Ça fait longtemps que je pense qu'on devait renvoyer tous les politiciens professionnels, j'ai même je pense mentionné ici le fait que la démocratie était morte et qu'il faudrait trouver autre chose, par exemple désigner au hasard les représentants du peuple parmi les inscrits sur les listes électorales.
-- Il y a toujours un bug de plus. Loi de Lubarsky.
Le Wed, 22 Mar 2006 08:36:03 +0100, Patrice Karatchentzeff a écrit :
Je ne discute pas du fait : je trouve amusant ton évolution
simplement :)
J'ai pas bien suivi. Ça fait longtemps que je pense qu'on devait renvoyer
tous les politiciens professionnels, j'ai même je pense mentionné ici le
fait que la démocratie était morte et qu'il faudrait trouver autre
chose, par exemple désigner au hasard les représentants du peuple parmi
les inscrits sur les listes électorales.
--
Il y a toujours un bug de plus.
Loi de Lubarsky.
Le Wed, 22 Mar 2006 08:36:03 +0100, Patrice Karatchentzeff a écrit :
Je ne discute pas du fait : je trouve amusant ton évolution simplement :)
J'ai pas bien suivi. Ça fait longtemps que je pense qu'on devait renvoyer tous les politiciens professionnels, j'ai même je pense mentionné ici le fait que la démocratie était morte et qu'il faudrait trouver autre chose, par exemple désigner au hasard les représentants du peuple parmi les inscrits sur les listes électorales.
-- Il y a toujours un bug de plus. Loi de Lubarsky.
Benjamin FRANCOIS
s'est exprimé en ces termes:
Mettre un Chirac au pouvoir ? tu parles d'une honte.
Si on en est arrivé là, c'est peut-être aussi à cause d'une bande de zozos qui ont délibérément oublié d'aller glisser un bulletin dans une urne un certain 21 avril 2002.
-- Non.
stephane@unices.org s'est exprimé en ces termes:
Mettre un Chirac au pouvoir ? tu parles d'une honte.
Si on en est arrivé là, c'est peut-être aussi à cause d'une bande de
zozos qui ont délibérément oublié d'aller glisser un bulletin dans une
urne un certain 21 avril 2002.
Mettre un Chirac au pouvoir ? tu parles d'une honte.
Si on en est arrivé là, c'est peut-être aussi à cause d'une bande de zozos qui ont délibérément oublié d'aller glisser un bulletin dans une urne un certain 21 avril 2002.