Pourquoi? Si le CPE a été proposé (à ses tous début) c'est que ça arrange quelquechose. Peut-être pas ce que toi tu veux qui soit arrangé mais ça arrange quelquechose||quelqu'un quand même. Il n'est pas mauvais que ça sous tous les angles, ce truc!
Tant de naïveté, c'en est presque touchant.
-- Non.
R12y s'est exprimé en ces termes:
Pourquoi? Si le CPE a été proposé (à ses tous début) c'est que ça arrange
quelquechose. Peut-être pas ce que toi tu veux qui soit arrangé mais ça
arrange quelquechose||quelqu'un quand même.
Il n'est pas mauvais que ça sous tous les angles, ce truc!
Pourquoi? Si le CPE a été proposé (à ses tous début) c'est que ça arrange quelquechose. Peut-être pas ce que toi tu veux qui soit arrangé mais ça arrange quelquechose||quelqu'un quand même. Il n'est pas mauvais que ça sous tous les angles, ce truc!
Tant de naïveté, c'en est presque touchant.
-- Non.
Arnaud
Stéphane Zuckerman wrote:
Sources ?
Si je me souviens bien, j'ai appris en DEUG que les relances keynésiennes, c'est pas que ça marche pas, mais que ça ne marche plus, et ce pour une raison très simple : le principe de la relance, c'est de fournir des revenus supplémentaires aux consommateurs pour qu'ils les dépensent en achetant des biens produits par leurs employeurs. Ca fonctionnait très bien en économie "fermée", style USA des 30s ; par contre en économie ouverte ("mondialisée"), une partie importante du revenu supplémentaire est utilisée pour consommer des biens produits par des entreprises implantées à l'étranger, d'où une inefficacité patente sur le territoire national. Par exemple, le fric dépensé par le gouvernement Mauroy pour sa relance de 81 (si mes souvenirs sont bons) est en majeure partie passé en Allemagne et au Japon. Par contre, àmha, un peu de fordisme ("je paye mieux mes salariés pour qu'ils puissent acheter ma production") ne ferait pas de mal, vu qu'aujourd'hui la vision à court terme des entreprises leur fait affecter une grande part de bénéfices à la distribution de dividendes, ce qui fait dire à certains qu'"aujourd'hui, ce n'est pas la Bourse qui finance les entreprises, mais les entreprises qui financent la Bourse").
-- Arnaud, un peu décousu.
Stéphane Zuckerman wrote:
Sources ?
Si je me souviens bien, j'ai appris en DEUG que les relances
keynésiennes, c'est pas que ça marche pas, mais que ça ne marche
plus, et ce pour une raison très simple : le principe de la relance,
c'est de fournir des revenus supplémentaires aux consommateurs pour
qu'ils les dépensent en achetant des biens produits par leurs
employeurs.
Ca fonctionnait très bien en économie "fermée", style USA des 30s ;
par contre en économie ouverte ("mondialisée"), une partie importante
du revenu supplémentaire est utilisée pour consommer des biens
produits par des entreprises implantées à l'étranger, d'où une
inefficacité patente sur le territoire national.
Par exemple, le fric dépensé par le gouvernement Mauroy pour sa
relance de 81 (si mes souvenirs sont bons) est en majeure partie passé
en Allemagne et au Japon.
Par contre, àmha, un peu de fordisme ("je paye mieux mes salariés
pour qu'ils puissent acheter ma production") ne ferait pas de mal, vu
qu'aujourd'hui la vision à court terme des entreprises leur fait
affecter une grande part de bénéfices à la distribution de
dividendes, ce qui fait dire à certains qu'"aujourd'hui, ce n'est pas
la Bourse qui finance les entreprises, mais les entreprises qui
financent la Bourse").
Si je me souviens bien, j'ai appris en DEUG que les relances keynésiennes, c'est pas que ça marche pas, mais que ça ne marche plus, et ce pour une raison très simple : le principe de la relance, c'est de fournir des revenus supplémentaires aux consommateurs pour qu'ils les dépensent en achetant des biens produits par leurs employeurs. Ca fonctionnait très bien en économie "fermée", style USA des 30s ; par contre en économie ouverte ("mondialisée"), une partie importante du revenu supplémentaire est utilisée pour consommer des biens produits par des entreprises implantées à l'étranger, d'où une inefficacité patente sur le territoire national. Par exemple, le fric dépensé par le gouvernement Mauroy pour sa relance de 81 (si mes souvenirs sont bons) est en majeure partie passé en Allemagne et au Japon. Par contre, àmha, un peu de fordisme ("je paye mieux mes salariés pour qu'ils puissent acheter ma production") ne ferait pas de mal, vu qu'aujourd'hui la vision à court terme des entreprises leur fait affecter une grande part de bénéfices à la distribution de dividendes, ce qui fait dire à certains qu'"aujourd'hui, ce n'est pas la Bourse qui finance les entreprises, mais les entreprises qui financent la Bourse").
-- Arnaud, un peu décousu.
talon
Benjamin FRANCOIS wrote:
R12y s'est exprimé en ces termes:
Arretes.... tu es pour l'endettement précoce toi?
Être "pour" ou "contre" n'est pas la question.
Un exemple simple: Vu le prix de l'immobilier à Paris, il est largement plus intéressant d'acheter à crédit le plus tôt possible que de payer un loyer pendant des années.
Ou on peut, ce que j'ai fait, vivre en banlieue dans un appartement bon marché, faire des économies et acheter (*) quand on a les moyens et en s'endettant sur une durée courte. Résultat, ma maison est complètement payée. J'ai tendance à être d'accord avec R12y, le moins possible d'endettement, c'est le mieux, mais chacun voit midi à sa porte.
(*) en période de chute des prix de l'immobilier, bien sûr.
--
Michel TALON
Benjamin FRANCOIS <kwyxz@kwyxz.org> wrote:
R12y s'est exprimé en ces termes:
Arretes.... tu es pour l'endettement précoce toi?
Être "pour" ou "contre" n'est pas la question.
Un exemple simple: Vu le prix de l'immobilier à Paris, il est largement
plus intéressant d'acheter à crédit le plus tôt possible que de payer
un loyer pendant des années.
Ou on peut, ce que j'ai fait, vivre en banlieue dans un appartement bon
marché, faire des économies et acheter (*) quand on a les moyens et en s'endettant
sur une durée courte. Résultat, ma maison est complètement payée.
J'ai tendance à être d'accord avec R12y, le moins possible d'endettement,
c'est le mieux, mais chacun voit midi à sa porte.
(*) en période de chute des prix de l'immobilier, bien sûr.
Un exemple simple: Vu le prix de l'immobilier à Paris, il est largement plus intéressant d'acheter à crédit le plus tôt possible que de payer un loyer pendant des années.
Ou on peut, ce que j'ai fait, vivre en banlieue dans un appartement bon marché, faire des économies et acheter (*) quand on a les moyens et en s'endettant sur une durée courte. Résultat, ma maison est complètement payée. J'ai tendance à être d'accord avec R12y, le moins possible d'endettement, c'est le mieux, mais chacun voit midi à sa porte.
(*) en période de chute des prix de l'immobilier, bien sûr.
--
Michel TALON
Benjamin FRANCOIS
Michel Talon s'est exprimé en ces termes:
Lui déjà me dérange furieusement. Quand on sort de sa fac de Dauphine pour devenir journaliste à L'Usine Nouvelle puis chroniqueur économique au Monde, on n'a aucune expérience, aucune compétence autre que d'être le répète Jacquot de ce patronat qu'il voit nimbé d'une grace quasi divine.
Dans mes bras !
-- Non.
Michel Talon s'est exprimé en ces termes:
Lui déjà me dérange furieusement. Quand on sort de sa fac de Dauphine pour
devenir journaliste à L'Usine Nouvelle puis chroniqueur économique au Monde,
on n'a aucune expérience, aucune compétence autre que d'être le répète Jacquot
de ce patronat qu'il voit nimbé d'une grace quasi divine.
Lui déjà me dérange furieusement. Quand on sort de sa fac de Dauphine pour devenir journaliste à L'Usine Nouvelle puis chroniqueur économique au Monde, on n'a aucune expérience, aucune compétence autre que d'être le répète Jacquot de ce patronat qu'il voit nimbé d'une grace quasi divine.
Dans mes bras !
-- Non.
talon
wrote:
On 2006-03-19, Michel Talon wrote:
Et bien non justement, si t'es médecin, tu es profession libérale, ce qui est à des années lumières de travailler dans le privé. Tu es ton propre patron. Tu n'as aucun expérience de l'aliénation qui consiste à travailler pour un autre, et subir ses ordres, ce qui est une forme atténuée d'esclavage. Et encore moins de ce que ça peut donner d'être virable du jour au lendemain.
Et tu bosses entre 60 et 80 heures par semaine pour un SMIC ameliore, tu n'as plus aucun revenu des que tu es malade[1], tu as une couverture sociale de merde, tu cotises des sommes considerables pour une retraite de misere dans des organismes qui sont tous a la limite du depot de bilan, tes biens propres sont confondus avec ceux de l'entreprise, ce qui interdit toute notion de faillite ...
On parle de médecin, là, tu vas me faire pleurer.
--
Michel TALON
stephane@unices.org <stephane@unices.org> wrote:
On 2006-03-19, Michel Talon <talon@lpthe.jussieu.fr> wrote:
Et bien non justement, si t'es médecin, tu es profession libérale, ce qui est
à des années lumières de travailler dans le privé. Tu es ton propre patron.
Tu n'as aucun expérience de l'aliénation qui consiste à travailler pour un
autre, et subir ses ordres, ce qui est une forme atténuée d'esclavage. Et
encore moins de ce que ça peut donner d'être virable du jour au lendemain.
Et tu bosses entre 60 et 80 heures par semaine pour un SMIC ameliore, tu
n'as plus aucun revenu des que tu es malade[1], tu as une couverture
sociale de merde, tu cotises des sommes considerables pour une retraite
de misere dans des organismes qui sont tous a la limite du depot de
bilan, tes biens propres sont confondus avec ceux de l'entreprise, ce
qui interdit toute notion de faillite ...
Et bien non justement, si t'es médecin, tu es profession libérale, ce qui est à des années lumières de travailler dans le privé. Tu es ton propre patron. Tu n'as aucun expérience de l'aliénation qui consiste à travailler pour un autre, et subir ses ordres, ce qui est une forme atténuée d'esclavage. Et encore moins de ce que ça peut donner d'être virable du jour au lendemain.
Et tu bosses entre 60 et 80 heures par semaine pour un SMIC ameliore, tu n'as plus aucun revenu des que tu es malade[1], tu as une couverture sociale de merde, tu cotises des sommes considerables pour une retraite de misere dans des organismes qui sont tous a la limite du depot de bilan, tes biens propres sont confondus avec ceux de l'entreprise, ce qui interdit toute notion de faillite ...
On parle de médecin, là, tu vas me faire pleurer.
--
Michel TALON
talon
R12y wrote:
On Mon, 20 Mar 2006 09:58:37 +0100, Emmanuel Florac wrote:
Tout ceci est peut-être vrai pour les épiciers, mais sûrement pas pour les médecins.
Moi j'ai un medecin qui roule en BMW, deux assistantes médicales (et elles sont mignones), qui ne reçoit que sur RDV et qui a un cabinet à la limite du luxueux. Dans le même quartier, un autre qui roule en R5 (enfin... en SuperCinq), une assistante médicale qui ressemble à une baleine, reçoit sans RDV et un cabinet propre, simple et hygiénique, sans plus. Je me demande pourquoi et comment ça se peut.
T'apportes toi même la réponse à ta question, non? Au fait, tu vas chez lequel en cas de besoin?
On Mon, 20 Mar 2006 09:58:37 +0100, Emmanuel Florac wrote:
Tout ceci est peut-être vrai pour les épiciers, mais sûrement pas pour
les médecins.
Moi j'ai un medecin qui roule en BMW, deux assistantes médicales (et elles
sont mignones), qui ne reçoit que sur RDV et qui a un cabinet à la limite
du luxueux. Dans le même quartier, un autre qui roule en R5 (enfin... en
SuperCinq), une assistante médicale qui ressemble à une baleine, reçoit
sans RDV et un cabinet propre, simple et hygiénique, sans plus. Je me
demande pourquoi et comment ça se peut.
T'apportes toi même la réponse à ta question, non?
Au fait, tu vas chez lequel en cas de besoin?
On Mon, 20 Mar 2006 09:58:37 +0100, Emmanuel Florac wrote:
Tout ceci est peut-être vrai pour les épiciers, mais sûrement pas pour les médecins.
Moi j'ai un medecin qui roule en BMW, deux assistantes médicales (et elles sont mignones), qui ne reçoit que sur RDV et qui a un cabinet à la limite du luxueux. Dans le même quartier, un autre qui roule en R5 (enfin... en SuperCinq), une assistante médicale qui ressemble à une baleine, reçoit sans RDV et un cabinet propre, simple et hygiénique, sans plus. Je me demande pourquoi et comment ça se peut.
T'apportes toi même la réponse à ta question, non? Au fait, tu vas chez lequel en cas de besoin?
--
Michel TALON
R12y
On Mon, 20 Mar 2006 11:16:50 +0100, Jean-Charles Gibier wrote:
[...] deux assistantes médicales (et elles sont mignones) [...] une assistante médicale qui ressemble à une baleine Ca n'a rien à voir avec le fil mais tes critères sont plus que douteux.
Surtout accolés aux clichés de la BMW et la Super 5 on dirait la mentalité d'un pubeux de seconde zone.
Bah. La seconde zone, c'est là ou je vis pour le moment.
On Mon, 20 Mar 2006 11:16:50 +0100, Jean-Charles Gibier wrote:
[...] deux assistantes médicales (et elles sont mignones)
[...] une assistante médicale qui ressemble à une baleine
Ca n'a rien à voir avec le fil mais tes critères sont plus que douteux.
Surtout accolés aux clichés de la BMW et la Super 5 on dirait la
mentalité d'un pubeux de seconde zone.
Bah. La seconde zone, c'est là ou je vis pour le moment.
On Mon, 20 Mar 2006 11:16:50 +0100, Jean-Charles Gibier wrote:
[...] deux assistantes médicales (et elles sont mignones) [...] une assistante médicale qui ressemble à une baleine Ca n'a rien à voir avec le fil mais tes critères sont plus que douteux.
Surtout accolés aux clichés de la BMW et la Super 5 on dirait la mentalité d'un pubeux de seconde zone.
Bah. La seconde zone, c'est là ou je vis pour le moment.
Ca fonctionnait très bien en économie "fermée", style USA des 30s ; par contre en économie ouverte ("mondialisée"), une partie importante du revenu supplémentaire est utilisée pour consommer des biens produits par des entreprises implantées à l'étranger, d'où une inefficacité patente sur le territoire national.
C'est pour ça que les dépenses de guerre sont beaucoup plus intéressantes, tu peux t'arranger pour que ça profite exclusivement aux entreprises nationales.
Arnaud <alebret@gmail.com> wrote:
Ca fonctionnait très bien en économie "fermée", style USA des 30s ;
par contre en économie ouverte ("mondialisée"), une partie importante
du revenu supplémentaire est utilisée pour consommer des biens
produits par des entreprises implantées à l'étranger, d'où une
inefficacité patente sur le territoire national.
C'est pour ça que les dépenses de guerre sont beaucoup plus intéressantes,
tu peux t'arranger pour que ça profite exclusivement aux entreprises
nationales.
Ca fonctionnait très bien en économie "fermée", style USA des 30s ; par contre en économie ouverte ("mondialisée"), une partie importante du revenu supplémentaire est utilisée pour consommer des biens produits par des entreprises implantées à l'étranger, d'où une inefficacité patente sur le territoire national.
C'est pour ça que les dépenses de guerre sont beaucoup plus intéressantes, tu peux t'arranger pour que ça profite exclusivement aux entreprises nationales.
R12y
On Mon, 20 Mar 2006 10:38:09 +0000, Benjamin FRANCOIS wrote:
Un exemple simple: Vu le prix de l'immobilier à Paris, il est largement plus intéressant d'acheter à crédit le plus tôt possible que de payer un loyer pendant des années.
Du point de vue purement financier, je ne conteste pas. Mais il y a d'autres paramètres. Un jeune diplomé qui s'endette pour l'achat d'un studio peut le regretter, car on ne sait pas si il aura une grande famille. Avec une simple location au début, il a le temps de voir venir si il lui faut plutot un studio ou un 5 pieces.
On Mon, 20 Mar 2006 10:38:09 +0000, Benjamin FRANCOIS wrote:
Un exemple simple: Vu le prix de l'immobilier à Paris, il est largement
plus intéressant d'acheter à crédit le plus tôt possible que de payer
un loyer pendant des années.
Du point de vue purement financier, je ne conteste pas.
Mais il y a d'autres paramètres.
Un jeune diplomé qui s'endette pour l'achat d'un studio peut le regretter,
car on ne sait pas si il aura une grande famille.
Avec une simple location au début, il a le temps de voir venir si il lui
faut plutot un studio ou un 5 pieces.
On Mon, 20 Mar 2006 10:38:09 +0000, Benjamin FRANCOIS wrote:
Un exemple simple: Vu le prix de l'immobilier à Paris, il est largement plus intéressant d'acheter à crédit le plus tôt possible que de payer un loyer pendant des années.
Du point de vue purement financier, je ne conteste pas. Mais il y a d'autres paramètres. Un jeune diplomé qui s'endette pour l'achat d'un studio peut le regretter, car on ne sait pas si il aura une grande famille. Avec une simple location au début, il a le temps de voir venir si il lui faut plutot un studio ou un 5 pieces.
Un jeune diplomé qui s'endette pour l'achat d'un studio peut le regrett er, car on ne sait pas si il aura une grande famille. Avec une simple location au début, il a le temps de voir venir si il lui faut plutot un studio ou un 5 pieces.
Acheter à crédit n'empêche pas de revendre avant le terme du cérdit. Heureusement. D'où l'intérêt d'emprunter à taux fixe lorsque les taux sont faibles : on peut revendre le patrimoine acheté et utiliser le "Capital Restant Dû", que l'on continuera à payer au même taux d'intérêt, pour acheter un nouveau bien alors que les taux auront monté.
-- Arnaud
R12y wrote:
Un jeune diplomé qui s'endette pour l'achat d'un studio peut le regrett er,
car on ne sait pas si il aura une grande famille.
Avec une simple location au début, il a le temps de voir venir si il lui
faut plutot un studio ou un 5 pieces.
Acheter à crédit n'empêche pas de revendre avant le terme du
cérdit. Heureusement.
D'où l'intérêt d'emprunter à taux fixe lorsque les taux sont
faibles : on peut revendre le patrimoine acheté et utiliser le
"Capital Restant Dû", que l'on continuera à payer au même taux
d'intérêt, pour acheter un nouveau bien alors que les taux auront
monté.
Un jeune diplomé qui s'endette pour l'achat d'un studio peut le regrett er, car on ne sait pas si il aura une grande famille. Avec une simple location au début, il a le temps de voir venir si il lui faut plutot un studio ou un 5 pieces.
Acheter à crédit n'empêche pas de revendre avant le terme du cérdit. Heureusement. D'où l'intérêt d'emprunter à taux fixe lorsque les taux sont faibles : on peut revendre le patrimoine acheté et utiliser le "Capital Restant Dû", que l'on continuera à payer au même taux d'intérêt, pour acheter un nouveau bien alors que les taux auront monté.