La sacem de Lorient (je l'aime encore moins ma ville maintenant)
r=E9clame 75=80 =E0 une =E9cole du Morbihan (56), pacque les =E9l=E8ves ont
eu le malheur de chanter "Adieu monsieur le professeur..." de Hugues au
frais, pour dire au revoir =E0 3 de leurs profs qui partent de l'=E9cole.
Le pire c'est que ladite Sacem, n'a d=E9couvert la "contrefa=E7on" (c'est
le terme employ=E9 dans la plainte (voir Ouest France)) qu'en
feuilletant le journal. Bref ce n'est ni le compositeur ni
l'interpr=E8te ou que-sais-je (qui doivent d'ailleurs s'en foutre un
max) mais la sacem qui veut se faire payer 75=80 pour avoir feuillet=E9
le journal.
Franchement =E7a craint de plus en plus, bient=F4t faudra que je paye
75=80 pour dire =E0 ma copine que je vais "allumer le feu" du barbecue ?
Ce genre de pratique mesquine et d'une bassesse insondable me d=E9goute,
surtout quand on s'en prend =E0 une =E9cole.
Je comprend qu'une fraction c'est un rapport, et que le même rapport peut être exprimée avec plusieurs couples d'entiers différents. Je doute que ce soit ce qui pose des problèmes aux candidats...
C'est exactement ça la notion d'espace quotient, c'est traîter comme identiques des objets différents mais dont les différences sont considérées comme sans importance (*). Autrement dit c'est un peu la même chose que la notion d'abstraction en informatique. Je suis bien d'accord que ça ne doit pas poser de problème aux élèves (encore que la notion d'abstraction en pose toujours) mais ça en pose au programme qui a fait disparaître cette notion. Si tu lis le rapport du concours tu verras que les espaces quotients Z/nZ ont aussi disparu du programme (il s'agit des entiers avec signe Z, dans lesquels on identifie deux entiers dont la différence est un multiple de n, autrement appelés congruence modulo n), chose qui était au programme de mon temps en terminale, et que ceci pose rééllement et concrètement des problèmes aux candidats à l'ENS en maths!
(*) autre exemple qui a eu son heure de gloire à l'époque triomphante des maths modernes, la notion de vecteur comme classe d'équivalence de couples de points (ils disaient bipoints pour se croire futés) AB avec comme relation d'équivalence AB equiv A'B' si ABB'A' forment un parallélélogramme. J'espère que tu saisis la notion, on introduit une "relation d'équivalence" satisfaisant certains axiomes naturels, et l'espace quotient est l'espace des classes d'équivalence.
--
Michel TALON
SL <nospam@nospam.com> wrote:
Je comprend qu'une fraction c'est un rapport, et que le même rapport
peut être exprimée avec plusieurs couples d'entiers différents. Je
doute que ce soit ce qui pose des problèmes aux candidats...
C'est exactement ça la notion d'espace quotient, c'est traîter comme
identiques des objets différents mais dont les différences sont considérées
comme sans importance (*). Autrement dit c'est un peu la même chose que la notion
d'abstraction en informatique. Je suis bien d'accord que ça ne doit pas poser
de problème aux élèves (encore que la notion d'abstraction en pose toujours)
mais ça en pose au programme qui a fait disparaître cette notion. Si tu
lis le rapport du concours tu verras que les espaces quotients Z/nZ ont aussi
disparu du programme (il s'agit des entiers avec signe Z, dans lesquels on
identifie deux entiers dont la différence est un multiple de n, autrement
appelés congruence modulo n), chose qui était au programme de mon temps en
terminale, et que ceci pose rééllement et concrètement des problèmes aux
candidats à l'ENS en maths!
(*) autre exemple qui a eu son heure de gloire à l'époque triomphante des
maths modernes, la notion de vecteur comme classe d'équivalence de couples
de points (ils disaient bipoints pour se croire futés) AB avec comme
relation d'équivalence AB equiv A'B' si ABB'A' forment un parallélélogramme.
J'espère que tu saisis la notion, on introduit une "relation d'équivalence"
satisfaisant certains axiomes naturels, et l'espace quotient est l'espace
des classes d'équivalence.
Je comprend qu'une fraction c'est un rapport, et que le même rapport peut être exprimée avec plusieurs couples d'entiers différents. Je doute que ce soit ce qui pose des problèmes aux candidats...
C'est exactement ça la notion d'espace quotient, c'est traîter comme identiques des objets différents mais dont les différences sont considérées comme sans importance (*). Autrement dit c'est un peu la même chose que la notion d'abstraction en informatique. Je suis bien d'accord que ça ne doit pas poser de problème aux élèves (encore que la notion d'abstraction en pose toujours) mais ça en pose au programme qui a fait disparaître cette notion. Si tu lis le rapport du concours tu verras que les espaces quotients Z/nZ ont aussi disparu du programme (il s'agit des entiers avec signe Z, dans lesquels on identifie deux entiers dont la différence est un multiple de n, autrement appelés congruence modulo n), chose qui était au programme de mon temps en terminale, et que ceci pose rééllement et concrètement des problèmes aux candidats à l'ENS en maths!
(*) autre exemple qui a eu son heure de gloire à l'époque triomphante des maths modernes, la notion de vecteur comme classe d'équivalence de couples de points (ils disaient bipoints pour se croire futés) AB avec comme relation d'équivalence AB equiv A'B' si ABB'A' forment un parallélélogramme. J'espère que tu saisis la notion, on introduit une "relation d'équivalence" satisfaisant certains axiomes naturels, et l'espace quotient est l'espace des classes d'équivalence.
--
Michel TALON
talon
SL wrote:
Je doute que ce soit ce qui pose des problèmes aux candidats...
Ca ne pose pas de problème puisque ça a été enlevé du programme.
:-) Mais pourquoi on appelle ça un "espace" ?
C'est un mot sans aucune signification particulière ici, on pourrait dire aussi bien ensemble quotient.
--
Michel TALON
SL <nospam@nospam.com> wrote:
Je doute que ce soit ce qui pose des problèmes aux candidats...
Ca ne pose pas de problème puisque ça a été enlevé du programme.
:-) Mais pourquoi on appelle ça un "espace" ?
C'est un mot sans aucune signification particulière ici, on pourrait dire
aussi bien ensemble quotient.
Je doute que ce soit ce qui pose des problèmes aux candidats...
Ca ne pose pas de problème puisque ça a été enlevé du programme.
:-) Mais pourquoi on appelle ça un "espace" ?
C'est un mot sans aucune signification particulière ici, on pourrait dire aussi bien ensemble quotient.
--
Michel TALON
tg
L'EN, c'est au mieux une usine à décérébrer de toute façon...
Ce n'est pas l'EN. C'est Jospin. Ce dingue a pensé qu'il fallait en gros "donner" un CAP à un djeun en échec pour qu'il trouve du travail.
D'une part, le jeune n'a bien entendu pas trouvé de travail mais en plus, maintenant, un CAP ne vaut plus rien. Les entreprises ont été trop surprises du décalage entre ce qu'elles imaginaient et la basse réalité des programmes voulus par Jospin lorsqu'il était ministre de l'EN.
Tout le reste a suivi. Et la volonté folle de vouloir filer le bac à tout le monde, eh bien on a les résultats actuellement.
C'est très politique. La pseudo intégration est favorisée. Tous les programmes, jusqu'en fac, se sont payés une chûte vertigineuse. Sauf en médecine qui a tenu bon, mais pour combien de temps encore ?
Si je te disais que actuellement, on en arrive à être emmerdé dans les protocoles d'examens pour les cas dits "cliniques" ou suspects de pathologie. En effet, les batteries ne sont pas que "cognitives". Le savoir minimaliste y est mélangé. Eh bien ce savoir, les enfants et les ados ne l'ont plus ! Et je ne te parle que de cas de pathologies, donc le savoir ne vole pas haut bien entendu.
Sur une population de référence, les examens révèlent des méconnaissances qui confinent à l'irréel.
On est donc vraiment dans la merde ! Les ados n'ont pas developpés de compétences différentes. Ils se sont appauvris tout simplement. Les compétences différentes, ça a été le grand cinéma de la gauche lorsqu'elle s'est rendue compte du désastre.
Merci Jospin !
tg
L'EN, c'est au mieux une usine à décérébrer de toute façon...
Ce n'est pas l'EN. C'est Jospin. Ce dingue a pensé qu'il fallait
en gros "donner" un CAP à un djeun en échec pour qu'il trouve du
travail.
D'une part, le jeune n'a bien entendu pas trouvé de
travail mais en plus, maintenant, un CAP ne vaut plus rien. Les
entreprises ont été trop surprises du décalage entre ce qu'elles
imaginaient et la basse réalité des programmes voulus par Jospin
lorsqu'il était ministre de l'EN.
Tout le reste a suivi. Et la volonté folle de vouloir filer le
bac à tout le monde, eh bien on a les résultats actuellement.
C'est très politique. La pseudo intégration est favorisée. Tous
les programmes, jusqu'en fac, se sont payés une chûte vertigineuse.
Sauf en médecine qui a tenu bon, mais pour combien de temps encore ?
Si je te disais que actuellement, on en arrive à être emmerdé dans
les protocoles d'examens pour les cas dits "cliniques" ou suspects
de pathologie. En effet, les batteries ne sont pas que "cognitives".
Le savoir minimaliste y est mélangé. Eh bien ce savoir, les enfants
et les ados ne l'ont plus ! Et je ne te parle que de cas de pathologies,
donc le savoir ne vole pas haut bien entendu.
Sur une population de référence, les examens révèlent des méconnaissances
qui confinent à l'irréel.
On est donc vraiment dans la merde ! Les ados n'ont pas developpés de
compétences différentes. Ils se sont appauvris tout simplement. Les
compétences différentes, ça a été le grand cinéma de la gauche lorsqu'elle
s'est rendue compte du désastre.
L'EN, c'est au mieux une usine à décérébrer de toute façon...
Ce n'est pas l'EN. C'est Jospin. Ce dingue a pensé qu'il fallait en gros "donner" un CAP à un djeun en échec pour qu'il trouve du travail.
D'une part, le jeune n'a bien entendu pas trouvé de travail mais en plus, maintenant, un CAP ne vaut plus rien. Les entreprises ont été trop surprises du décalage entre ce qu'elles imaginaient et la basse réalité des programmes voulus par Jospin lorsqu'il était ministre de l'EN.
Tout le reste a suivi. Et la volonté folle de vouloir filer le bac à tout le monde, eh bien on a les résultats actuellement.
C'est très politique. La pseudo intégration est favorisée. Tous les programmes, jusqu'en fac, se sont payés une chûte vertigineuse. Sauf en médecine qui a tenu bon, mais pour combien de temps encore ?
Si je te disais que actuellement, on en arrive à être emmerdé dans les protocoles d'examens pour les cas dits "cliniques" ou suspects de pathologie. En effet, les batteries ne sont pas que "cognitives". Le savoir minimaliste y est mélangé. Eh bien ce savoir, les enfants et les ados ne l'ont plus ! Et je ne te parle que de cas de pathologies, donc le savoir ne vole pas haut bien entendu.
Sur une population de référence, les examens révèlent des méconnaissances qui confinent à l'irréel.
On est donc vraiment dans la merde ! Les ados n'ont pas developpés de compétences différentes. Ils se sont appauvris tout simplement. Les compétences différentes, ça a été le grand cinéma de la gauche lorsqu'elle s'est rendue compte du désastre.
Merci Jospin !
tg
SL
SL wrote:
Je comprend qu'une fraction c'est un rapport, et que le même rapport peut être exprimée avec plusieurs couples d'entiers différents. Je doute que ce soit ce qui pose des problèmes aux candidats...
C'est exactement ça la notion d'espace quotient, c'est traîter comme identiques des objets différents mais dont les différences sont considérées comme sans importance (*).
Ce que je trouve étonnant c'est qu'on dise "traiter comme identique des objets différents" ; je croyais que les deux réels 1/2 et 2/4 étaient, de tout point de vue, mathématiquement identiques.
SL <nospam@nospam.com> wrote:
Je comprend qu'une fraction c'est un rapport, et que le même
rapport peut être exprimée avec plusieurs couples d'entiers
différents. Je doute que ce soit ce qui pose des problèmes aux
candidats...
C'est exactement ça la notion d'espace quotient, c'est traîter comme
identiques des objets différents mais dont les différences sont
considérées comme sans importance (*).
Ce que je trouve étonnant c'est qu'on dise "traiter comme identique
des objets différents" ; je croyais que les deux réels 1/2 et 2/4
étaient, de tout point de vue, mathématiquement identiques.
Je comprend qu'une fraction c'est un rapport, et que le même rapport peut être exprimée avec plusieurs couples d'entiers différents. Je doute que ce soit ce qui pose des problèmes aux candidats...
C'est exactement ça la notion d'espace quotient, c'est traîter comme identiques des objets différents mais dont les différences sont considérées comme sans importance (*).
Ce que je trouve étonnant c'est qu'on dise "traiter comme identique des objets différents" ; je croyais que les deux réels 1/2 et 2/4 étaient, de tout point de vue, mathématiquement identiques.
SL
SL writes:
Je doute que ce soit ce qui pose des problèmes aux candidats...
Ca ne pose pas de problème puisque ça a été enlevé du programme.
:-) Mais pourquoi on appelle ça un "espace" ?
Il va te falloir retourner un peu à l'école...
Mais j'y suis toujours :-)
SL <nospam@nospam.com> writes:
Je doute que ce soit ce qui pose des problèmes aux candidats...
Ca ne pose pas de problème puisque ça a été enlevé du programme.
Si ça continue comme ça, tes enfants devront faire un bac + 15 pour simplement avoir ton niveau...
tg
talon
SL wrote:
SL wrote:
Je comprend qu'une fraction c'est un rapport, et que le même rapport peut être exprimée avec plusieurs couples d'entiers différents. Je doute que ce soit ce qui pose des problèmes aux candidats...
C'est exactement ça la notion d'espace quotient, c'est traîter comme identiques des objets différents mais dont les différences sont considérées comme sans importance (*).
Ce que je trouve étonnant c'est qu'on dise "traiter comme identique des objets différents" ; je croyais que les deux réels 1/2 et 2/4 étaient, de tout point de vue, mathématiquement identiques.
Le couple (1,2) et le couple (2,4) sont évidemment différents. C'est quand on abstrait leur différence qu'on obtient le rationnel 1/2 qui est égal au rationnel 2/4. Le passage des couples aux rationnels, c'est à dire aux classes d'équivalence de couples, c'est ça qui définit les rationnels. C'est pour ça que tu dis que 1/2 et 2/4 sont "mathématiquement identiques", parceque tu raisonnes dans un espace quotient.
--
Michel TALON
SL <nospam@nospam.com> wrote:
SL <nospam@nospam.com> wrote:
Je comprend qu'une fraction c'est un rapport, et que le même
rapport peut être exprimée avec plusieurs couples d'entiers
différents. Je doute que ce soit ce qui pose des problèmes aux
candidats...
C'est exactement ça la notion d'espace quotient, c'est traîter comme
identiques des objets différents mais dont les différences sont
considérées comme sans importance (*).
Ce que je trouve étonnant c'est qu'on dise "traiter comme identique
des objets différents" ; je croyais que les deux réels 1/2 et 2/4
étaient, de tout point de vue, mathématiquement identiques.
Le couple (1,2) et le couple (2,4) sont évidemment différents. C'est quand on
abstrait leur différence qu'on obtient le rationnel 1/2 qui est égal au
rationnel 2/4. Le passage des couples aux rationnels, c'est à dire aux classes
d'équivalence de couples, c'est ça qui définit les rationnels. C'est pour ça
que tu dis que 1/2 et 2/4 sont "mathématiquement identiques", parceque tu
raisonnes dans un espace quotient.
Je comprend qu'une fraction c'est un rapport, et que le même rapport peut être exprimée avec plusieurs couples d'entiers différents. Je doute que ce soit ce qui pose des problèmes aux candidats...
C'est exactement ça la notion d'espace quotient, c'est traîter comme identiques des objets différents mais dont les différences sont considérées comme sans importance (*).
Ce que je trouve étonnant c'est qu'on dise "traiter comme identique des objets différents" ; je croyais que les deux réels 1/2 et 2/4 étaient, de tout point de vue, mathématiquement identiques.
Le couple (1,2) et le couple (2,4) sont évidemment différents. C'est quand on abstrait leur différence qu'on obtient le rationnel 1/2 qui est égal au rationnel 2/4. Le passage des couples aux rationnels, c'est à dire aux classes d'équivalence de couples, c'est ça qui définit les rationnels. C'est pour ça que tu dis que 1/2 et 2/4 sont "mathématiquement identiques", parceque tu raisonnes dans un espace quotient.
--
Michel TALON
SL
SL wrote:
Je comprend qu'une fraction c'est un rapport, et que le même rapport peut être exprimée avec plusieurs couples d'entiers différents. Je doute que ce soit ce qui pose des problèmes aux candidats...
C'est exactement ça la notion d'espace quotient, c'est traîter comme identiques des objets différents mais dont les différences sont considérées comme sans importance (*).
Ce que je trouve étonnant c'est qu'on dise "traiter comme identique des objets différents" ; je croyais que les deux réels 1/2 et 2/4
D'ailleurs, ce sont UN réel ou DEUX réels ?
SL <nospam@nospam.com> wrote:
Je comprend qu'une fraction c'est un rapport, et que le même
rapport peut être exprimée avec plusieurs couples d'entiers
différents. Je doute que ce soit ce qui pose des problèmes aux
candidats...
C'est exactement ça la notion d'espace quotient, c'est traîter comme
identiques des objets différents mais dont les différences sont
considérées comme sans importance (*).
Ce que je trouve étonnant c'est qu'on dise "traiter comme identique
des objets différents" ; je croyais que les deux réels 1/2 et 2/4
Je comprend qu'une fraction c'est un rapport, et que le même rapport peut être exprimée avec plusieurs couples d'entiers différents. Je doute que ce soit ce qui pose des problèmes aux candidats...
C'est exactement ça la notion d'espace quotient, c'est traîter comme identiques des objets différents mais dont les différences sont considérées comme sans importance (*).
Ce que je trouve étonnant c'est qu'on dise "traiter comme identique des objets différents" ; je croyais que les deux réels 1/2 et 2/4