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Légitime défense : faut-il changer la Loi ?

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Christian Navis
Un étudiant de 2 ème année qui a fini de parcourir son polycop de pénal
sait que, en l'état actuel du droit et de la JP, la légitime défense
ne peut être alléguée pour M. Turk et que l'avocat du bijoutier de Nice
plaidera vraisemblablement les circonstances atténuantes.

Mais le droit n'est jamais qu'un ensemble de normes provisoires
au service de la domination contingente d'une classe, d'une caste
et d'un idéologie, sur la société toute entière... Du moins tant
qu'elle ne se rebiffe pas !
Aussi lorsqu'on lit les odieux commentaires pleurnichards sur les
pauvres crapules qui se font dessouder, on peut poser la question :
les textes actuels ne sont-ils pas gravement obsolètes ?

La légitime défense a été maintes fois remaniée pour tenir compte de
l'évolution de la société. Par exemple pour empêcher un cocu de
flinguer son rival en prétextant une effraction nocturne (ça se
plaidait avec un certain succès au XIXème) ou encore au XXème quand
les voyous avaient de la morale et ne défouraillaient pas à tout va.

Aujourd'hui, on lit régulièrement dans les faits divers que des gens
se font estropier ou tuer pour un téléphone portable, une clope voire
un simple regard de travers... Et le coupable est rarement attrapé.
Ou alors il l'est à la vingtième infraction. Et condamné à la
trentième.
Et il s'en tire avec une peine légère. Et est libéré à mi-peine...
Et il parade, narguant les flics et menaçant ses victimes.

Tandis que la justice est impitoyable envers quiconque piège sa
demeure.
Ou égratigne un agresseur. Pénalement répréhensible, l'agressé doit en
plus dédommager son cambrioleur si celui-ci est amoché.
"On marche vraiment sur la tête !" aurait dit ma concierge.
De façon plus anthropologique : "une telle inversion des valeurs induit
une rupture totale du pacte social."

Le temps n'est-il pas venu de dépoussiérer une loi devenue scélérate ?
D'autant qu'elle est appliquée avec un haine de classe paradoxale
par des juges rouges qui sont surtout des bobos panurgiques enfumés
par la propagande des média qui se la pétent affranchis. Surtout
les bonnes femmes subjuguées par le romantisme frelaté des bad boys.

Une anecdote montrant à quel degré de veulerie, de pourriture et
d'ignominie notre société se vautre : c'était un peu avant que
Tonton Francisque prenne les commandes...
Deux hommes, la trentaine athlétique, sont alertés par des bruits
inhabituels et des cris étouffés chez une voisine.
Une quinquagénaire fortunée handicapée par la maladie de Charcot.
Pensant qu'elle est tombée, ils se précipitent pour la secourir.
Et ils dérangent trois courageuses petites frappes qui tabassent
l'infirme pour qu'elle leur donne son argent et ses bijoux.

Cette intrusion inopinée fait que le "chef" déserte illico, sautant par
la fenêtre. Les flics sauront le retrouver, il est fiché, et le
sinistre
de l'inférieur ne donne pas encore des ordres pous qu'on l'oublie...

Quant aux 2 autres, les "secouristes" s'en occupent comme il convient.
A l'aide d'une lourde poele en fonte à la mode d'antan (arme par
destination !) l'un d'eux explose la mâchoire et les dents d'un voyou.
Tandis que l'autre, moins raffiné, s'occupe du sien en lui brisant
à mains nues un bras et quelques cotelettes.

Une fois la racaille remise empaquetée à la flicaille, ils ont eu
droit à un article louangeur dans le canard régional, aux félicitations
du maire et du sous-préfet lors d'un vin d'honneur, à une invitation
à France Régions qui ne s'appelait pas encore FR3, et aux éloges
du proc lorsqu'ils ont été appelés à témoigner.

Aujourd'hui, un juge gauchiste les enverrait sûrement moisir sur la
paille des cachots pour avoir osé porter atteinte à l'intégrité
physique
de ces gentils voyous qui ne faisaient qu'essayer de récupérer, de
façon
bien compréhensible et très excusable, une partie des richesses dont
une
société injuste et discriminante les a scandaleusement privés.
A défaut d'avoir pu dépouiller leur victime, ils auraient au moins
en lot de consolation les substantiels dommages-intérêts que leurs
perturbateurs seraient condamnés à leur verser...

Dès lors, je ne peux qu'inviter mes chers compatriotes lorsqu'ils
seront
appelés aux urnes, à s'interroger avant de déposer leur bulletin.
Vont-ils continuer à voter pour ceux qui préfèrent que rien ne change,
ou pire ceux qui prônent encore plus de laxisme taubiresque, afin
que des bien-pensants statufiés sur leur banquise de bons sentiments,
et qui ne lèvent pas le nez de leur guidon idéologique, continuent à
pérorer, à tancer et à élucubrer ?
Ou bien éliront-ils des gens qui veulent que la peur change de camp,
et qu'on n'appelle plus "victimes" les agresseurs malchanceux
et "coupables" les honnêtes citoyens qui ne font que riposter ?

--
Le coup de pied au cul, c'est maintenant !
http://christian.navis.over-blog.com/

10 réponses

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dmkgbt
Nestor, le vrai chef qu'il nous faut wrote:

jr a écrit:
> "Nestor, le vrai chef qu'il nous faut" wrote:
>
>>jr a écrit:



(...)
>>>>>Christian Navis wrote:

>>>>>>L'homme est non seulement un de nos meilleurs avocats pénalistes,
>>>>>>chargé de cours en master 2 pénal à la fac de Versailles, et maître
>>>>>>de conférences à HEC...


(...)

>>Il me semble que vous avez compacté en une partie une phrase -- qui
>>n'est pas de moi, sur un type dont je me moque -- qui était en deux
>>parties : "chargé... en master... fac Versailles... ET maître de... à
>>HEC". C'est votre problème, vous ne lisez pas avant de répondre, il
>>n'est pas dans un "master à HEC".
>
>
> Si.

Ce n'est pas ce qui est dit dans la phrase plus haut plus haut, mais si
vous connaissez la soeur de son concierge et si vous avez écrit sa bio
et réalisé le biopic, évidemment, ça change tout...



Voyons voir ce qui est écrit dans son CV :

"Diplômé d'un DESS droit européen des affaires - Université Paris V et
de CAPA Barreau de Paris, Thibault de Montbrial a fondé le Cabinet
Montbrial Avocats en 1998, à l'âge de 30 ans. "

"Il est spécialisé en droit pénal des affaires, droit pénal général,
droits des marchés financiers, droit de la presse, droit des affaires
(contrats - négociations - contentieux), droit du sport. "

Ces affirmations semblent exagérées car, comme il est dit sur le site du
Barreau de Paris :
http://minilien.fr/a0mayb

"La spécialisation est attestée par un certificat de spécialisation et
l'avocat peut, dès lors, utiliser le logo officiel.
L'avocat ne peut détenir plus de deux certificats de spécialisation et
devra justifier du suivi d'une formation continue dans ce ou ces
domaines."

En fait, Thibault de Montbrial a sans doute des matières préférées mais
il est inscrit au Barreau comme avocat généraliste, sans aucune
spécialisation.
Il suffit de taper son nom dans la fenêtre de recherche que voici :
http://www.avocatparis.org/annuaire-barreau-paris.html


"Thibault de Montbrial est également Maître de conférence à HEC
Entrepreneurs (Droit pénal de l'Entreprise) "

Hum..."Maître de Conférences", rien que ça...

"Pour faire éclore les talents d'entrepreneurs, nous faisons donc
confiance aux entrepreneurs d'aujourd'hui : à eux, avec HEC Paris, de
former ceux de demain. Au moyen de missions réelles tout au long de
l'année, les élèves, par équipes de trois, sont accompagnés par des
dirigeants fortement impliqués dans notre programme. Le transfert
d'expérience s'accompagne alors d'un transfert de savoir-être,
indispensable pour se lancer dans l'entrepreneuriat avec des chances
sérieuses de succès."
http://www.hec.fr/Masteres-Specialises/Programmes/Entrepreneurs

Ça ne fait pas très sérieux comme enseignement, je trouve.
Moi je dirais que ça permet de recruter es stagiaires motivés qu'on va
pouvoir faire trimer sans les payer...



"et Chargé de cours en droit pénal des affaires en Master 2 Droit Pénal
à l'Université Versailles-Saint Quentin. "

Heu, oui, bon voir idem que ci-dessus à HEC...

Enfin, il anime le séminaire « Pratique de la procédure pénale » dans le
cadre de la formation EFE sur « la responsabilité civile des dirigeants»

Ha, une boîte privée de formation continue.
Le recrutement des intervenants a l'air 'achtement sérieux :-))
http://www.efe.fr/groupe/recrutement/devenir-intervenant.html

Allez une fiche de "séminaire" au hasard :
<http://www.efe.fr/formation/comprendre-le-droit-penal-des-affaires-nive
au-1-2013.html>

2 jours - 14 heures
Tarif HT : 1360 ¤
Repas inclus
Paris

Ha, ouiche, quand même...



--
Dominique Gobeaut
dmkgbt(at)free(point)fr
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jr
Dominique wrote:

"Thibault de Montbrial est également Maître de conférence à HEC
Entrepreneurs (Droit pénal de l'Entreprise) "

Hum..."Maître de Conférences", rien que ça...



Aujourd'hui à la fac, c'est l'ancien "maître-assistant", l'ancien maître de
conf étant devenu prof. Mais c'est un titre non protégé, n'importe qu'elle
structure peut définir des postes de maître de conf, professeur ou
mamamouchi. Un "vrai" maître de conf a un programme de recherche en sus de
sa charge d'enseignement, il est docteur même si formellement ça ne doit
pas être statutaire; il est fonctionnaire et ambitionne de passer une HDR
et de devenir prof. Rien à voir avec le cas cité.

Ça ne fait pas très sérieux comme enseignement, je trouve.



Bah, c'est un master HEC. Demandé, sélectif et cher. Plusieurs de mes
étudiants y sont passé, trouvant qu'ingénieur est un titre marchepied.

"et Chargé de cours en droit pénal des affaires en Master 2 Droit Pénal
à l'Université Versailles-Saint Quentin. "



Ça, ça veut dire vacataire de base.

--
jr
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Nestor, le vrai chef qu'il nous faut
jr a écrit:

Dominique wrote:

"Thibault de Montbrial est également Maître de conférence à HEC
Entrepreneurs (Droit pénal de l'Entreprise) "

Hum..."Maître de Conférences", rien que ça...



Aujourd'hui à la fac, c'est l'ancien "maître-assistant", l'ancien maître de
conf étant devenu prof. Mais c'est un titre non protégé



Ah oui, comme ingénieur sans "diplômé" derrière...

Un "vrai" maître de conf a un programme de recherche en sus



Bah, la "recherche" veut dire quelque chose dans les matières sérieuses
(physique, médecine...), franchement, en droit et autres blagues, ça
fait rire les gens. Un "chercheur en droit" ça trouve quoi ? A la limite
chez les barbares anglo-saxons, ils cherchent un "précédent", ça permet
à Hollywood de montrer des bibliothèques avec de vieux livres où le
héros vacataire trouve qu'un juge a condamné en 1832 un type dans le
Minnesota pour avoir boutonné sa chemise de travers.

Bah, c'est un master HEC. Demandé, sélectif et cher. Plusieurs de mes
étudiants y sont passé, trouvant qu'ingénieur est un titre marchepied.



Quand c'est une petite école peu connue, sans doute.

Inversement, un X-MIT qui fait un master à Sup de Co Cassis-La Ciotat,
c'est rare.

--
Tout enregistrement ou reproduction sur support quelconque de ce message
par la NSA, la DGSE, la DCRI constituerait une violation du copyright et
vaudrait des poursuites aux responsables de fait, les ministres de
tutelle francs-maçons.
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jr
Le 21/09/2013 22:47, Nestor, le vrai chef qu'il nous faut a écrit :
jr a écrit:

Dominique wrote:

"Thibault de Montbrial est également Maître de conférence à HEC
Entrepreneurs (Droit pénal de l'Entreprise) "

Hum..."Maître de Conférences", rien que ça...



Aujourd'hui à la fac, c'est l'ancien "maître-assistant", l'ancien
maître de
conf étant devenu prof. Mais c'est un titre non protégé






En tous cas cette histoire de titres est symptomatique de la psychose
bien française de dépréciation du titre. Nous n'avons que des
sous-machins ou trucs-assistants, habilités à, deuxième classe et autres
adjoints. Les Allemands, eux, ont des oberleutnants et leurs profs ont
des cartes de visite en fonte 6.
La valorisation du maître de conf en prof (de deuxième classe!) était
simplement logique au vu des correspondances avec l’étranger.


Ah oui, comme ingénieur sans "diplômé" derrière...



J'ai vu passer, il y a pas mal de lustres, un diplôme d'ingénieur IDPE.
Ça c'est du diplôme.

Un "vrai" maître de conf a un programme de recherche en sus



Bah, la "recherche" veut dire quelque chose dans les matières sérieuses
(physique, médecine...), franchement, en droit et autres blagues, ça
fait rire les gens. Un "chercheur en droit" ça trouve quoi ?



Comme dans toutes les matières molles. Une thèse sur Bossuet, qu'est-ce
que ça vous dit?

Bah, c'est un master HEC. Demandé, sélectif et cher. Plusieurs de mes
étudiants y sont passé, trouvant qu'ingénieur est un titre marchepied.



Quand c'est une petite école peu connue, sans doute.



Un jour vous vous remettrez peut-être d'avoir fait un bac+5 sélectif en
6 ans. Sinon pensez bien à spécifier ce que vous voulez sur votre avis
de faire-part mortuaire, pas évident que vos exécuteurs testamentaires y
pensent.

Inversement, un X-MIT qui fait un master à Sup de Co Cassis-La Ciotat,
c'est rare.



J'ai un pote X-corpsard-Stanford qui a fait ça à Nice. Il est vrai qu'il
ne dort pas en bicorne, vous ne pouvez pas comprendre.

--
http://rouillard.org/bd.jpg
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jr
Le 21/09/2013 22:12, jr a écrit :

n'importe qu'elle



!:%$@

--
http://rouillard.org/bd.jpg
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Nestor, le vrai chef qu'il nous faut
jr a écrit:

Le 21/09/2013 22:47, Nestor, le vrai chef qu'il nous faut a écrit :

jr a écrit:

Hum..."Maître de Conférences", rien que ça...



Aujourd'hui à la fac, c'est l'ancien "maître-assistant", l'ancien
maître de
conf étant devenu prof. Mais c'est un titre non protégé





En tous cas cette histoire de titres est symptomatique de la psychose
bien française de dépréciation du titre. Nous n'avons que des
sous-machins ou trucs-assistants, habilités à, deuxième classe et autres
adjoints.



Quand la gauche dans un grand élan niveleur a supprimé la première
classe dans le métro, tout le monde s'est retrouvé dans l'unique
deuxième classe et il a fallu un bon bout de temps pour que le "2"
disparaisse des tickets...

La valorisation du maître de conf en prof (de deuxième classe!) était
simplement logique au vu des correspondances avec l’étranger.



On a de toute façons tellement de particularités... Les étrangers qui
naguère s'intéressaient à l'X écarquillaient les yeux quand on leur
disait qu'il n'y avait pas de diplôme mais qu'on avait après le droit de
mettre "ancien élève de l'École polytechnique".

> Ah oui, comme ingénieur sans "diplômé" derrière...

J'ai vu passer, il y a pas mal de lustres, un diplôme d'ingénieur IDPE.
Ça c'est du diplôme.



Je trouve ça :
http://www.polytech-montpellier.fr/index.php/formation-continue/idpe
Visiblement c'est justement pour avoir le droit de se dire sans l'être...

Un "vrai" maître de conf a un programme de recherche en sus



Bah, la "recherche" veut dire quelque chose dans les matières sérieuses
(physique, médecine...), franchement, en droit et autres blagues, ça
fait rire les gens. Un "chercheur en droit" ça trouve quoi ?



Comme dans toutes les matières molles. Une thèse sur Bossuet, qu'est-ce
que ça vous dit?



Un bien bel homme ce Bossuet. Une thèse sur des lettres, il y a des
choses intelligentes à dire. Sur le droit, il ne peut rien y avoir
d'intelligent à dire sauf à fair un simple historique.

Bah, c'est un master HEC. Demandé, sélectif et cher. Plusieurs de mes
étudiants y sont passé, trouvant qu'ingénieur est un titre marchepied.



Quand c'est une petite école peu connue, sans doute.



Un jour vous vous remettrez peut-être d'avoir fait un bac+5 sélectif en
6 ans.



??? 5/2 de mon temps c'était planifié pour la plupart des gaziers.

Un copain allemand (5 ans de maths, puis 5 ans d'éco, puis 1 an à
Fontainebleau) à qui j'expliquais ce qu'on faisait en maths la première
année après les concours était tout étonné, il n'avait fait ça qu'au
bout de 5 ans.

Inversement, un X-MIT qui fait un master à Sup de Co Cassis-La Ciotat,
c'est rare.



J'ai un pote X-corpsard-Stanford qui a fait ça à Nice. Il est vrai qu'il
ne dort pas en bicorne, vous ne pouvez pas comprendre.



La Sup de Co de Nice ça doit être déjà un peu mieux que Marseille, c'est
pas eux qui ont fusionné avec des Lillois ?

--
Tout enregistrement ou reproduction sur support quelconque de ce message
par la NSA, la DGSE, la DCRI constituerait une violation du copyright et
vaudrait des poursuites aux responsables de fait, les ministres de
tutelle francs-maçons.
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Nestor, le vrai chef qu'il nous faut
jr a écrit:

Le 21/09/2013 22:12, jr a écrit :

> n'importe qu'elle

!:%$@



Vieillesse, naufrage.

--
Tout enregistrement ou reproduction sur support quelconque de ce message
par la NSA, la DGSE, la DCRI constituerait une violation du copyright et
vaudrait des poursuites aux responsables de fait, les ministres de
tutelle francs-maçons.
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jr
Le 22/09/2013 11:22, Nestor, le vrai chef qu'il nous faut a écrit :
jr a écrit:

Le 21/09/2013 22:47, Nestor, le vrai chef qu'il nous faut a écrit :

jr a écrit:

Hum..."Maître de Conférences", rien que ça...



Aujourd'hui à la fac, c'est l'ancien "maître-assistant", l'ancien
maître de
conf étant devenu prof. Mais c'est un titre non protégé





En tous cas cette histoire de titres est symptomatique de la psychose
bien française de dépréciation du titre. Nous n'avons que des
sous-machins ou trucs-assistants, habilités à, deuxième classe et
autres adjoints.



Quand la gauche dans un grand élan niveleur a supprimé la première
classe dans le métro, tout le monde s'est retrouvé dans l'unique
deuxième classe et il a fallu un bon bout de temps pour que le "2"
disparaisse des tickets...

La valorisation du maître de conf en prof (de deuxième classe!) était
simplement logique au vu des correspondances avec l’étranger.



On a de toute façons tellement de particularités... Les étrangers qui
naguère s'intéressaient à l'X écarquillaient les yeux quand on leur
disait qu'il n'y avait pas de diplôme mais qu'on avait après le droit de
mettre "ancien élève de l'École polytechnique".

> Ah oui, comme ingénieur sans "diplômé" derrière...

J'ai vu passer, il y a pas mal de lustres, un diplôme d'ingénieur
IDPE. Ça c'est du diplôme.



Je trouve ça :
http://www.polytech-montpellier.fr/index.php/formation-continue/idpe
Visiblement c'est justement pour avoir le droit de se dire sans l'être...



Oh! Mais non. C'est le diplôme délivré directement par l'autorité qui
autorise les écoles à délivrer, et qui estime donc que vous n'avez pas
besoin d'y passer. Comme si vous étiez baptisé par le pape sans
catéchisme, sur la base de vos stigmates.

Bah, la "recherche" veut dire quelque chose dans les matières sérieuses
(physique, médecine...), franchement, en droit et autres blagues, ça
fait rire les gens. Un "chercheur en droit" ça trouve quoi ?



Comme dans toutes les matières molles. Une thèse sur Bossuet,
qu'est-ce que ça vous dit?



Un bien bel homme ce Bossuet. Une thèse sur des lettres, il y a des
choses intelligentes à dire. Sur le droit, il ne peut rien y avoir
d'intelligent à dire sauf à fair un simple historique.



Tss.

Un jour vous vous remettrez peut-être d'avoir fait un bac+5 sélectif
en 6 ans.



??? 5/2 de mon temps c'était planifié pour la plupart des gaziers.



Deux sur trois au pire, et ça ne change rien au calcul.

Un copain allemand (5 ans de maths, puis 5 ans d'éco, puis 1 an à
Fontainebleau) à qui j'expliquais ce qu'on faisait en maths la première
année après les concours était tout étonné, il n'avait fait ça qu'au
bout de 5 ans.



Tout ça pour aller planter des banques.

Inversement, un X-MIT qui fait un master à Sup de Co Cassis-La Ciotat,
c'est rare.



J'ai un pote X-corpsard-Stanford qui a fait ça à Nice. Il est vrai
qu'il ne dort pas en bicorne, vous ne pouvez pas comprendre.



La Sup de Co de Nice ça doit être déjà un peu mieux que Marseille,



http://www.letudiant.fr/palmares/classement-esc.html

c'est
pas eux qui ont fusionné avec des Lillois ?




Sais pas. Marseille c'est avec Bordeaux.


--
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jr
Le 22/09/2013 11:23, Nestor, le vrai chef qu'il nous faut a écrit :

jr a écrit:

Le 21/09/2013 22:12, jr a écrit :

> n'importe qu'elle

!:%$@



Vieillesse, naufrage.



Bon, je crois que j'ai fait mon dernier cours en grand amphi. Je
compterai bientôt sur vos cotisations pendant que j'écouterai "Plus près
de toi mon Dieu". Vous devrez combien de trimestres, vous?

--
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jc_lavau
Le 17/09/2013 12:55, Christian Navis a écrit :
Un étudiant de 2 ème année qui a fini de parcourir son polycop de pénal
sait que, en l'état actuel du droit et de la JP, la légitime défense
ne peut être alléguée pour M. Turk et que l'avocat du bijoutier de Nice
plaidera vraisemblablement les circonstances atténuantes.

Mais le droit n'est jamais qu'un ensemble de normes provisoires
au service de la domination contingente d'une classe, d'une caste
et d'une idéologie, sur la société toute entière... Du moins tant
qu'elle ne se rebiffe pas !
Aussi lorsqu'on lit les odieux commentaires pleurnichards sur les
pauvres crapules qui se font dessouder, on peut poser la question :
les textes actuels ne sont-ils pas gravement obsolètes ?

La légitime défense a été maintes fois remaniée pour tenir compte de
l'évolution de la société. Par exemple pour empêcher un cocu de
flinguer son rival en prétextant une effraction nocturne (ça se
plaidait avec un certain succès au XIXème) ou encore au XXème quand
les voyous avaient de la morale et ne défouraillaient pas à tout va.

Aujourd'hui, on lit régulièrement dans les faits divers que des gens
se font estropier ou tuer pour un téléphone portable, une clope voire
un simple regard de travers... Et le coupable est rarement attrapé.
Ou alors il l'est à la vingtième infraction. Et condamné à la trentième.
Et il s'en tire avec une peine légère. Et est libéré à mi-peine...
Et il parade, narguant les flics et menaçant ses victimes.



Richard, en revanche, parlant mieux le créole que le juridique...
http://info.deonto-famille.org/index.php?topic7.0
http://debats.aristeides.info/index.php?option=com_content&view=article&id:aprs-outreau-lettre-aux-lves-de-lecole-nationale-de-la-magistrature&catidB:lettres-ouvertes&Itemida

Logiquement, le bouc émissaire devrait être suicidé avant qu'il puisse
parler, quoi, comme les autres.

Tandis que la justice est impitoyable envers quiconque piège sa demeure.
Ou égratigne un agresseur. Pénalement répréhensible, l'agressé doit en
plus dédommager son cambrioleur si celui-ci est amoché.
"On marche vraiment sur la tête !" aurait dit ma concierge.
De façon plus anthropologique : "une telle inversion des valeurs induit
une rupture totale du pacte social."

Le temps n'est-il pas venu de dépoussiérer une loi devenue scélérate ?
D'autant qu'elle est appliquée avec un haine de classe paradoxale
par des juges rouges qui sont surtout des bobos panurgiques enfumés
par la propagande des média qui se la pètent affranchis. Surtout
les bonnes femmes subjuguées par le romantisme frelaté des bad boys.

Une anecdote montrant à quel degré de veulerie, de pourriture et
d'ignominie notre société se vautre : c'était un peu avant que
Tonton Francisque prenne les commandes...
Deux hommes, la trentaine athlétique, sont alertés par des bruits
inhabituels et des cris étouffés chez une voisine.
Une quinquagénaire fortunée handicapée par la maladie de Charcot.
Pensant qu'elle est tombée, ils se précipitent pour la secourir.
Et ils dérangent trois courageuses petites frappes qui tabassent
l'infirme pour qu'elle leur donne son argent et ses bijoux.

Cette intrusion inopinée fait que le "chef" déserte illico, sautant par
la fenêtre. Les flics sauront le retrouver, il est fiché, et le sinistre
de l'inférieur ne donne pas encore des ordres pour qu'on l'oublie...

Quant aux 2 autres, les "secouristes" s'en occupent comme il convient.
A l'aide d'une lourde poêle en fonte à la mode d'antan (arme par
destination !) l'un d'eux explose la mâchoire et les dents d'un voyou.
Tandis que l'autre, moins raffiné, s'occupe du sien en lui brisant
à mains nues un bras et quelques côtelettes.

Une fois la racaille remise empaquetée à la flicaille, ils ont eu
droit à un article louangeur dans le canard régional, aux félicitations
du maire et du sous-préfet lors d'un vin d'honneur, à une invitation
à France Régions qui ne s'appelait pas encore FR3, et aux éloges
du proc lorsqu'ils ont été appelés à témoigner.

Aujourd'hui, un juge gauchiste les enverrait sûrement moisir sur la
paille des cachots pour avoir osé porter atteinte à l'intégrité physique
de ces gentils voyous qui ne faisaient qu'essayer de récupérer, de façon
bien compréhensible et très excusable, une partie des richesses dont une
société injuste et discriminante les a scandaleusement privés.
A défaut d'avoir pu dépouiller leur victime, ils auraient au moins
en lot de consolation les substantiels dommages-intérêts que leurs
perturbateurs seraient condamnés à leur verser...

Dès lors, je ne peux qu'inviter mes chers compatriotes lorsqu'ils seront
appelés aux urnes, à s'interroger avant de déposer leur bulletin.
Vont-ils continuer à voter pour ceux qui préfèrent que rien ne change,
ou pire ceux qui prônent encore plus de laxisme taubiresque, afin
que des bien-pensants statufiés sur leur banquise de bons sentiments,
et qui ne lèvent pas le nez de leur guidon idéologique, continuent à
pérorer, à tancer et à élucubrer ?
Ou bien éliront-ils des gens qui veulent que la peur change de camp,
et qu'on n'appelle plus "victimes" les agresseurs malchanceux
et "coupables" les honnêtes citoyens qui ne font que riposter ?



Tu as dégainé beaucoup plus vite que moi, mais ça me démangeait aussi,
cette exigence que l'honorable métier de braqueur soit dépourvu du
moindre risque professionnel.

Déjà quand j'étais en classe primaire, l'idéologie en vigueur était
qu'il ne fallait surtout pas traumatiser les tortionnaires, et que tout
souffre-douleur était "un masochiste qui recherchait les coups", que
rien ne devait être fait pour interrompre le terrorisme quotidien des
cours de récré. A Grenoble, "petit-lycée" Champollion, la justification
par les petits bourges cathos était "A mort les païens !", mais ils
auraient aussi bien trouvé autre chose pour justifier leur terreur.

D'ordinaire, les souffre-douleurs et les boucs émissaires on les
suicide avant qu'ils aient pu parler, comme ça pas vus pas pris, c'est
le triomphe complet, pour les tortionnaires qui deviendront de riches
notables... Cette fois, je suis vivant, en quel état, mais vivant, et
je témoigne.

Récemment, on nous citait le cas de petits voyous qui dégainent leur
chien d'attaque dans le train. Une chance inouïe a voulu qu'un des deux
soit rattrapé par leur victime, et coffré. L'autre a été pris peu après :
http://debats.aristeides.info/index.php?option=com_content&view=article&id6:ils-ont-lache-leur-chien-dattaque-dans-un-train-entre-marseille-et-toulon-&catid3:autres-cris&ItemidY
Ces voyous-là manquaient d'alliés stratégiques dans la police et la
magistrature...

Toutefois quand un couple de tueuses conjurées utilise de même ses
chiens d'attaque contre un témoin gênant et ayant-droit gênant, elles
sont portées en triomphe par le tribunal, et après plusieurs menaces de
mort par arme à feu, leur chien d'attaque, ou plutôt le plus vantard et
le plus bête de leurs chiens d'attaque, s'en tire avec juste un rappel
à la loi par le procureur d'Evian :
http://debats.aristeides.info/index.php?option=com_content&view=article&id7:quand-jean-paul-se-vante-dtre-du-complot&catidS:faux-tmoins&Itemidd
http://debats.aristeides.info/index.php?option=com_content&view=article&id—:faux-et-calomnies&catidS:faux-tmoins&Itemidd
http://debats.aristeides.info/index.php?option=com_content&view=article&id7:tss-tss-tu-dnonces-ton-complice-prsent-&catidS:faux-tmoins&Itemidd
http://info.deonto-famille.org/index.php?board!.0

J'oubliais de préciser que bien que Jean-Paul se signalât publiquement
sur Usenet comme tueur à gages disponible, car déjà tueur et harceleur
passionnel, Jean-Claude Pinoteau l'a certes couvert d'éloges, mais ne
l'a toutefois pas engagé, car beaucoup trop bavard et vantard. Ce qu'un
commanditaire de tueurs à gages demande, c'est quand même la
discrétion, en plus de l'efficacité dans le maniement des armes.

Ça se passe comme ça, tous les jours au Féministan judiciaire : d'abord
la solidarité dans la fraude entre connessoeurs du même Barreau,
ensuite la solidarité féminine, parce que "nous-les-femmes, nous sommes
toutes des victimes, il faut toutes qu'on se venge", sur le mâle qui
est à portée de flingue.

On a un sacré putain de problème aussi, dans l'Honorable Monopole
d'avocats. Les deux premiers gestes législatifs du gouvernement
Raffarin furent :
1. d'étendre l'Honorable Monopole d'avocats aussi au tribunal
administratif, afin d'en multiplier le coût d'accès au bas mot par
vingt.
2. D'étendre l'Honorable Monopole d'avocats, en interdisant aux
associations d'ester en appel sans avocat. Car avant, en plaidant leur
cause elles-mêmes contre un promoteur et un maire ripoux qui violaient
la loi littoral, elles gagnaient souvent. Bien trop souvent... Alors
qu'avec un vénal surprotégé en position-clé, les ripoux savent qui
acheter pour gagner à coup sûr...
Et le reste est à l'avenant.
Deux tiers des français n'auront jamais les moyens de faire valoir
leurs droits en Injustice. Hyargh ! Hyargh ! Hyargh ! Hyargh !

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Né dans le sérail, j'en connais les turpitudes.
Les morts ne témoignent pas. Moi si, jusqu'à présent. Et cela, les
imposteurs et les tortionnaires ne me le pardonneront jamais.