Ca me préoccupe, et je voudrais avoir votre avis.
Le mien est "un _bon_ code se passe de commentaires" (C'est ma devise)
D'ailleurs, a mon epoque, les compilo optimisaient mieux un code non
optimisé, tres lisible, avec beaucoup de variables intermediaires, qu'il
supprimait lors de l'optimisation.
Il faut quand meme quelques commentaires indispensables, mais moins y'en
a, mieux on se porte.
Je considere que quelqu'un qui lit du C, comprend le C. Ou alors, c'est
un ouvrage didactique. Si vous achetez un livre ecrit en russe, vous ne
vous attendez pas trouver la traduction, sauf si c'est explicitement
ecrit sur la couverture, nan?
Voila, je lance le debat, opposé a ce qu'on apprend a l'ecole.
ong long int fibo (int n) { return (long long int)floor( (n % 2) + (pow(phi, n))/sqrt(5.)); }
mérite des commentaires du style :
/* Calcule fibonacci d'une manière relativement subtile : formule de Binet trafiquée par mes soins. */
/* Note : le choix du type double pour le calcul est discutable, car il ne suffit pas pour avoir un long long int calculé exactement, mais pour l'application ciblée la précision est suffisante */
Il y avait l'obfuscated C, maintenant, l'"obfuscated comment" ;-)
Blaise Potard - <f2jt15$ifb$1@news.ciril.fr> :
ong long int fibo (int n) {
return (long long int)floor( (n % 2) + (pow(phi, n))/sqrt(5.));
}
mérite des commentaires du style :
/* Calcule fibonacci d'une manière relativement subtile : formule de
Binet trafiquée par mes soins. */
/* Note : le choix du type double pour le calcul est discutable, car il
ne suffit pas pour avoir un long long int calculé exactement, mais pour
l'application ciblée la précision est suffisante */
Il y avait l'obfuscated C, maintenant, l'"obfuscated comment" ;-)
ong long int fibo (int n) { return (long long int)floor( (n % 2) + (pow(phi, n))/sqrt(5.)); }
mérite des commentaires du style :
/* Calcule fibonacci d'une manière relativement subtile : formule de Binet trafiquée par mes soins. */
/* Note : le choix du type double pour le calcul est discutable, car il ne suffit pas pour avoir un long long int calculé exactement, mais pour l'application ciblée la précision est suffisante */
Il y avait l'obfuscated C, maintenant, l'"obfuscated comment" ;-)
Kevin Denis
Le 18-05-2007, Mihamina (R12y) Rakotomandimby a écrit :
Il y avait l'obfuscated C, maintenant, l'"obfuscated comment" ;-)
/* * If the new process paused because it was * swapped out, set the stack level to the last call * to savu(u_ssav). This means that the return * which is executed immediately after the call to aretu * actually returns from the last routine which did * the savu. * * You are not expected to understand this. */
Donne par la page d'accueil de www.google.com/codesearch :) -- Kevin
Le 18-05-2007, Mihamina (R12y) Rakotomandimby a écrit :
Il y avait l'obfuscated C, maintenant, l'"obfuscated comment" ;-)
/*
* If the new process paused because it was
* swapped out, set the stack level to the last call
* to savu(u_ssav). This means that the return
* which is executed immediately after the call to aretu
* actually returns from the last routine which did
* the savu.
*
* You are not expected to understand this.
*/
Donne par la page d'accueil de www.google.com/codesearch :)
--
Kevin
Le 18-05-2007, Mihamina (R12y) Rakotomandimby a écrit :
Il y avait l'obfuscated C, maintenant, l'"obfuscated comment" ;-)
/* * If the new process paused because it was * swapped out, set the stack level to the last call * to savu(u_ssav). This means that the return * which is executed immediately after the call to aretu * actually returns from the last routine which did * the savu. * * You are not expected to understand this. */
Donne par la page d'accueil de www.google.com/codesearch :) -- Kevin
Mihamina (R12y) Rakotomandimby
atg - :
L'accès à ce code et aux commentaires est presque l'argument premier qui me fait préférer du libre à du proprio.
C'est vrai que le code du proprio n'est pas disponible, mais je n'imagine pas un seul instant que le code soit mal commenté. Les logiciels sont dévelopés par des équipes et les commentaires et leur qualité sont indispensables. Open ou close source.
atg - <m27ir7w9g8.fsf@Ordinateur-de-atg.local> :
L'accès à ce code et aux commentaires est presque l'argument
premier qui me fait préférer du libre à du proprio.
C'est vrai que le code du proprio n'est pas disponible, mais je n'imagine
pas un seul instant que le code soit mal commenté. Les logiciels sont
dévelopés par des équipes et les commentaires et leur qualité sont
indispensables. Open ou close source.
L'accès à ce code et aux commentaires est presque l'argument premier qui me fait préférer du libre à du proprio.
C'est vrai que le code du proprio n'est pas disponible, mais je n'imagine pas un seul instant que le code soit mal commenté. Les logiciels sont dévelopés par des équipes et les commentaires et leur qualité sont indispensables. Open ou close source.
Nicolas George
R12y, dans le message , a écrit :
mais je n'imagine pas un seul instant que le code soit mal commenté.
Tu rêves ! La plupart des programmeurs professionnels sont médiocres, et n'arrivent à coder ce qu'ils doivent coder que parce que c'est quelque chose d'extrêmement simple.
R12y, dans le message <1897292.YQ3nbMgy3J@asso-polyvalente.fr>, a
écrit :
mais je n'imagine
pas un seul instant que le code soit mal commenté.
Tu rêves ! La plupart des programmeurs professionnels sont médiocres, et
n'arrivent à coder ce qu'ils doivent coder que parce que c'est quelque chose
d'extrêmement simple.
mais je n'imagine pas un seul instant que le code soit mal commenté.
Tu rêves ! La plupart des programmeurs professionnels sont médiocres, et n'arrivent à coder ce qu'ils doivent coder que parce que c'est quelque chose d'extrêmement simple.
Miod Vallat
L'accès à ce code et aux commentaires est presque l'argument premier qui me fait préférer du libre à du proprio.
C'est vrai que le code du proprio n'est pas disponible, mais je n'imagine pas un seul instant que le code soit mal commenté. Les logiciels sont dévelopés par des équipes et les commentaires et leur qualité sont indispensables. Open ou close source.
Je suis en désaccord complet avec toi.
De trois choses l'une :
- ou bien il n'y a qu'une seule personne qui travaille sur un code donné, et elle sera naturellement parcimonieuse en commentaires ; - ou bien il s'agit d'une petite équipe, dont tous les membres ont suffisamment de maîtrise dudit code pour se dispenser de mettre des commentaires expliquant les parties les plus scabreuses, puisque "tout le monde est au courant" ; - ou bien on rentre dans le domaine de l'exception du code bien documenté, mais non seulement c'est rare mais en plus c'est plutôt mal vu car considéré comme une perte de temps : on préférera un passage de compétences (en cas de turnover) par documents écrits (description du code, "tour du propriétaire") et revue du code à plusieurs plutôt que de se dire que les commentaires existants suffisent.
L'accès à ce code et aux commentaires est presque l'argument
premier qui me fait préférer du libre à du proprio.
C'est vrai que le code du proprio n'est pas disponible, mais je n'imagine
pas un seul instant que le code soit mal commenté. Les logiciels sont
dévelopés par des équipes et les commentaires et leur qualité sont
indispensables. Open ou close source.
Je suis en désaccord complet avec toi.
De trois choses l'une :
- ou bien il n'y a qu'une seule personne qui travaille sur un code
donné, et elle sera naturellement parcimonieuse en commentaires ;
- ou bien il s'agit d'une petite équipe, dont tous les membres ont
suffisamment de maîtrise dudit code pour se dispenser de mettre des
commentaires expliquant les parties les plus scabreuses, puisque "tout
le monde est au courant" ;
- ou bien on rentre dans le domaine de l'exception du code bien
documenté, mais non seulement c'est rare mais en plus c'est plutôt mal
vu car considéré comme une perte de temps : on préférera un passage de
compétences (en cas de turnover) par documents écrits (description du
code, "tour du propriétaire") et revue du code à plusieurs plutôt que
de se dire que les commentaires existants suffisent.
L'accès à ce code et aux commentaires est presque l'argument premier qui me fait préférer du libre à du proprio.
C'est vrai que le code du proprio n'est pas disponible, mais je n'imagine pas un seul instant que le code soit mal commenté. Les logiciels sont dévelopés par des équipes et les commentaires et leur qualité sont indispensables. Open ou close source.
Je suis en désaccord complet avec toi.
De trois choses l'une :
- ou bien il n'y a qu'une seule personne qui travaille sur un code donné, et elle sera naturellement parcimonieuse en commentaires ; - ou bien il s'agit d'une petite équipe, dont tous les membres ont suffisamment de maîtrise dudit code pour se dispenser de mettre des commentaires expliquant les parties les plus scabreuses, puisque "tout le monde est au courant" ; - ou bien on rentre dans le domaine de l'exception du code bien documenté, mais non seulement c'est rare mais en plus c'est plutôt mal vu car considéré comme une perte de temps : on préférera un passage de compétences (en cas de turnover) par documents écrits (description du code, "tour du propriétaire") et revue du code à plusieurs plutôt que de se dire que les commentaires existants suffisent.
Mihamina (R12y) Rakotomandimby
Nicolas George - <f2natb$1n6t$ :
mais je n'imagine pas un seul instant que le code soit mal commenté. Tu rêves ! La plupart des programmeurs professionnels sont médiocres, et
n'arrivent à coder ce qu'ils doivent coder que parce que c'est quelque chose d'extrêmement simple.
Tu exagères.
Nicolas George - <f2natb$1n6t$1@nef.ens.fr> :
mais je n'imagine
pas un seul instant que le code soit mal commenté.
Tu rêves ! La plupart des programmeurs professionnels sont médiocres, et
n'arrivent à coder ce qu'ils doivent coder que parce que c'est quelque
chose d'extrêmement simple.
mais je n'imagine pas un seul instant que le code soit mal commenté. Tu rêves ! La plupart des programmeurs professionnels sont médiocres, et
n'arrivent à coder ce qu'ils doivent coder que parce que c'est quelque chose d'extrêmement simple.
Tu exagères.
Patrice Karatchentzeff
"Mihamina (R12y) Rakotomandimby" a écrit :
Nicolas George - <f2natb$1n6t$ :
mais je n'imagine pas un seul instant que le code soit mal commenté. Tu rêves ! La plupart des programmeurs professionnels sont médiocres, et
n'arrivent à coder ce qu'ils doivent coder que parce que c'est quelque chose d'extrêmement simple.
Tu exagères.
Malheureusement, non : mon expérience de la chose confirme ce propos : on préfère embaucher un jeune français inexpérimenté ou encore mieux une douzaine d'asiatiques pour faire quelque chose qu'une personne expérimentée. Le résultat est toujours à la hauteur de l'investissement.
"Mihamina (R12y) Rakotomandimby" <infogerance@asso-polyvalente.fr> a écrit :
Nicolas George - <f2natb$1n6t$1@nef.ens.fr> :
mais je n'imagine
pas un seul instant que le code soit mal commenté.
Tu rêves ! La plupart des programmeurs professionnels sont médiocres, et
n'arrivent à coder ce qu'ils doivent coder que parce que c'est quelque
chose d'extrêmement simple.
Tu exagères.
Malheureusement, non : mon expérience de la chose confirme ce propos :
on préfère embaucher un jeune français inexpérimenté ou encore mieux
une douzaine d'asiatiques pour faire quelque chose qu'une personne
expérimentée. Le résultat est toujours à la hauteur de
l'investissement.
mais je n'imagine pas un seul instant que le code soit mal commenté. Tu rêves ! La plupart des programmeurs professionnels sont médiocres, et
n'arrivent à coder ce qu'ils doivent coder que parce que c'est quelque chose d'extrêmement simple.
Tu exagères.
Malheureusement, non : mon expérience de la chose confirme ce propos : on préfère embaucher un jeune français inexpérimenté ou encore mieux une douzaine d'asiatiques pour faire quelque chose qu'une personne expérimentée. Le résultat est toujours à la hauteur de l'investissement.
Malheureusement, non : mon expérience de la chose confirme ce propos : on préfère embaucher un jeune français inexpérimenté ou encore mieux une douzaine d'asiatiques pour faire quelque chose qu'une personne expérimentée. Le résultat est toujours à la hauteur de l'investissement.
Je partage tout à fait ce point de vue. Ca ne se limite pas à la programmation ou à l'informatique. C'est pour cela que des diplômes qui sont devenus des diplômes d'opérette ne sont pas une gêne pour les entreprises.
Elles ont besoin de tâcherons. Très exceptionnellement de personnes ultra compétentes.
En ce moment, je me coltine des bac + 4. Ils ont un niveau, soyons généreux, de Bac + 1. Est-ce que concrètement cela signifie les envoyer à la mort en les balançant dans des entreprises. Sur les chiffres : non. Les entreprises savent à qui elles ont affaire et elles louent leur service en sachant très bien que leur niveau réel est plus que faiblard.
Quand elles ont besoin de quelqu'un de compétent, elles cherchent un ingénieur d'une grande école. Mais finalement, sur le nombre, c'est assez rare je trouve.
Dans le registre des niveaux très faibles, je vois souvent des gens à problèmes qui ont loupé l'un un CAP boulanger, l'autre un Cap mécanique. Cela les a-t-il gênés ? En fait, pas le moins du monde. Ils ont bien travaillé comme boulangers ou mécaniciens. Les entreprises n'avaient pas besoin de vrais pros.
Maintenant je sais que lorsque j'amène ma caisse dans un garage, cela signifie que si le type qui la réceptionne n'a pas un diplôme d'ingénieur, j'aurais tout aussi bien pu faire la réparation moi-même. C'est plus une question de temps et de matos que de compétence.
Demandez à vos professionnels favoris leur diplôme. Vous n'en reviendrez pas !
Malheureusement, non : mon expérience de la chose confirme ce propos :
on préfère embaucher un jeune français inexpérimenté ou encore mieux
une douzaine d'asiatiques pour faire quelque chose qu'une personne
expérimentée. Le résultat est toujours à la hauteur de
l'investissement.
Je partage tout à fait ce point de vue. Ca ne se limite pas
à la programmation ou à l'informatique. C'est pour cela que
des diplômes qui sont devenus des diplômes d'opérette ne sont
pas une gêne pour les entreprises.
Elles ont besoin de tâcherons. Très exceptionnellement de personnes
ultra compétentes.
En ce moment, je me coltine des bac + 4. Ils ont un niveau,
soyons généreux, de Bac + 1. Est-ce que concrètement cela
signifie les envoyer à la mort en les balançant dans des
entreprises. Sur les chiffres : non. Les entreprises savent
à qui elles ont affaire et elles louent leur service en sachant
très bien que leur niveau réel est plus que faiblard.
Quand elles ont besoin de quelqu'un de compétent, elles
cherchent un ingénieur d'une grande école. Mais finalement,
sur le nombre, c'est assez rare je trouve.
Dans le registre des niveaux très faibles, je vois souvent
des gens à problèmes qui ont loupé l'un un CAP boulanger,
l'autre un Cap mécanique. Cela les a-t-il gênés ? En fait,
pas le moins du monde. Ils ont bien travaillé comme boulangers
ou mécaniciens. Les entreprises n'avaient pas besoin de vrais
pros.
Maintenant je sais que lorsque j'amène ma caisse dans un garage,
cela signifie que si le type qui la réceptionne n'a pas un
diplôme d'ingénieur, j'aurais tout aussi bien pu faire la
réparation moi-même. C'est plus une question de temps et de matos
que de compétence.
Demandez à vos professionnels favoris leur diplôme. Vous n'en
reviendrez pas !
Malheureusement, non : mon expérience de la chose confirme ce propos : on préfère embaucher un jeune français inexpérimenté ou encore mieux une douzaine d'asiatiques pour faire quelque chose qu'une personne expérimentée. Le résultat est toujours à la hauteur de l'investissement.
Je partage tout à fait ce point de vue. Ca ne se limite pas à la programmation ou à l'informatique. C'est pour cela que des diplômes qui sont devenus des diplômes d'opérette ne sont pas une gêne pour les entreprises.
Elles ont besoin de tâcherons. Très exceptionnellement de personnes ultra compétentes.
En ce moment, je me coltine des bac + 4. Ils ont un niveau, soyons généreux, de Bac + 1. Est-ce que concrètement cela signifie les envoyer à la mort en les balançant dans des entreprises. Sur les chiffres : non. Les entreprises savent à qui elles ont affaire et elles louent leur service en sachant très bien que leur niveau réel est plus que faiblard.
Quand elles ont besoin de quelqu'un de compétent, elles cherchent un ingénieur d'une grande école. Mais finalement, sur le nombre, c'est assez rare je trouve.
Dans le registre des niveaux très faibles, je vois souvent des gens à problèmes qui ont loupé l'un un CAP boulanger, l'autre un Cap mécanique. Cela les a-t-il gênés ? En fait, pas le moins du monde. Ils ont bien travaillé comme boulangers ou mécaniciens. Les entreprises n'avaient pas besoin de vrais pros.
Maintenant je sais que lorsque j'amène ma caisse dans un garage, cela signifie que si le type qui la réceptionne n'a pas un diplôme d'ingénieur, j'aurais tout aussi bien pu faire la réparation moi-même. C'est plus une question de temps et de matos que de compétence.
Demandez à vos professionnels favoris leur diplôme. Vous n'en reviendrez pas !
costaclt
talon
atg wrote:
En ce moment, je me coltine des bac + 4. Ils ont un niveau, soyons généreux, de Bac + 1.
Je te trouve un peu pessimiste. En ce moment j'ai pendant 6 semaines des stagiaires de Master 1 (c'est à dire Bac+4), et j'en ai eu ces 3 dernières années. C'est le nouveau dada des universités, la formation "par la recherche". Or leur niveau n'est pas aussi calamiteux que tu supposes. Je sais bien qu'ils ont été triés, et qu'on a envoyé en physique théorique les meilleurs. Je ne vais pas non plus te dire qu'ils ont un niveau d'agrégés ou de normaliens, mais ils sont en mesure de suivre sans plonger, et donc certainement capables de faire des choses correctes dans une entreprise. Il n'y a pas de doute que si les meilleurs sont relativement bons, les plus mauvais sont probablement très mauvais. En fait c'est ça le problème de l'université, la très grande hétérogénéité du niveau, favorisée par le fait qu'il y a une tendance à donner le diplôme à presque tout le monde, pour des tas de raisons: - sinon il y aurait une chute des effectifs qui mettrait des pans entiers de l'université en péril, déjà ce n'est pas brillant. - le seul résultat de l'élitisme serait de créer des hordes de jeunes ayant raté tous leurs examens, gibier de RMI inemployable. Tandis que leur parchemin, même de piètre qualité, leur permet parfois de trouver du travail.
En effet, comme les autres l'ont dit les entreprises ont rarement besoin de gens très forts, et donc très chers, et celles qui en ont besoin savent où les trouver. Elles savent très bien choisir celui qui est sorti premier du DEA ou du DESS plutôt que le dernier en cas de besoin. Pour tout te dire, c'est aussi ce que font les labos pour prendre des gens en thèse. Donc ce qui se passe en fait, c'est que face à l'hétérogénéité du niveau, les gens ne se contentent plus de regarder le diplôme Bac + 4 ou Bac + 5, ils font une analyse plus "fine". En ce qui concerne les grandes écoles, tout le monde sait aussi que l'examen sanctionne en fait uniquement l'entrée, c'est à dire un bon niveau de Bac + 2, et que dans la plupart des cas, les gens ne foutent absolument rien dès qu'ils ont mis les pieds dans l'école. Je pense que là aussi les gens savent de quoi il retourne.
costaclt
--
Michel TALON
atg <atg@ordinateur-de-atg.local> wrote:
En ce moment, je me coltine des bac + 4. Ils ont un niveau,
soyons généreux, de Bac + 1.
Je te trouve un peu pessimiste. En ce moment j'ai pendant 6 semaines
des stagiaires de Master 1 (c'est à dire Bac+4), et j'en ai eu ces 3
dernières années. C'est le nouveau dada des universités, la formation
"par la recherche". Or leur niveau n'est pas aussi calamiteux que tu
supposes. Je sais bien qu'ils ont été triés, et qu'on a envoyé en
physique théorique les meilleurs. Je ne vais pas non plus te dire qu'ils
ont un niveau d'agrégés ou de normaliens, mais ils sont en mesure de
suivre sans plonger, et donc certainement capables de faire des choses
correctes dans une entreprise. Il n'y a pas de doute que si les meilleurs
sont relativement bons, les plus mauvais sont probablement très mauvais.
En fait c'est ça le problème de l'université, la très grande
hétérogénéité du niveau, favorisée par le fait qu'il y a une tendance à
donner le diplôme à presque tout le monde, pour des tas de raisons:
- sinon il y aurait une chute des effectifs qui mettrait des pans entiers
de l'université en péril, déjà ce n'est pas brillant.
- le seul résultat de l'élitisme serait de créer des hordes de jeunes
ayant raté tous leurs examens, gibier de RMI inemployable. Tandis
que leur parchemin, même de piètre qualité, leur permet parfois de
trouver du travail.
En effet, comme les autres l'ont dit les entreprises ont rarement besoin
de gens très forts, et donc très chers, et celles qui en ont besoin
savent où les trouver. Elles savent très bien choisir celui qui est
sorti premier du DEA ou du DESS plutôt que le dernier en cas de besoin.
Pour tout te dire, c'est aussi ce que font les labos pour prendre des
gens en thèse. Donc ce qui se passe en fait, c'est que face à
l'hétérogénéité du niveau, les gens ne se contentent plus de regarder le
diplôme Bac + 4 ou Bac + 5, ils font une analyse plus "fine". En ce qui
concerne les grandes écoles, tout le monde sait aussi que l'examen
sanctionne en fait uniquement l'entrée, c'est à dire un bon niveau de
Bac + 2, et que dans la plupart des cas, les gens ne foutent absolument
rien dès qu'ils ont mis les pieds dans l'école. Je pense que là aussi
les gens savent de quoi il retourne.
En ce moment, je me coltine des bac + 4. Ils ont un niveau, soyons généreux, de Bac + 1.
Je te trouve un peu pessimiste. En ce moment j'ai pendant 6 semaines des stagiaires de Master 1 (c'est à dire Bac+4), et j'en ai eu ces 3 dernières années. C'est le nouveau dada des universités, la formation "par la recherche". Or leur niveau n'est pas aussi calamiteux que tu supposes. Je sais bien qu'ils ont été triés, et qu'on a envoyé en physique théorique les meilleurs. Je ne vais pas non plus te dire qu'ils ont un niveau d'agrégés ou de normaliens, mais ils sont en mesure de suivre sans plonger, et donc certainement capables de faire des choses correctes dans une entreprise. Il n'y a pas de doute que si les meilleurs sont relativement bons, les plus mauvais sont probablement très mauvais. En fait c'est ça le problème de l'université, la très grande hétérogénéité du niveau, favorisée par le fait qu'il y a une tendance à donner le diplôme à presque tout le monde, pour des tas de raisons: - sinon il y aurait une chute des effectifs qui mettrait des pans entiers de l'université en péril, déjà ce n'est pas brillant. - le seul résultat de l'élitisme serait de créer des hordes de jeunes ayant raté tous leurs examens, gibier de RMI inemployable. Tandis que leur parchemin, même de piètre qualité, leur permet parfois de trouver du travail.
En effet, comme les autres l'ont dit les entreprises ont rarement besoin de gens très forts, et donc très chers, et celles qui en ont besoin savent où les trouver. Elles savent très bien choisir celui qui est sorti premier du DEA ou du DESS plutôt que le dernier en cas de besoin. Pour tout te dire, c'est aussi ce que font les labos pour prendre des gens en thèse. Donc ce qui se passe en fait, c'est que face à l'hétérogénéité du niveau, les gens ne se contentent plus de regarder le diplôme Bac + 4 ou Bac + 5, ils font une analyse plus "fine". En ce qui concerne les grandes écoles, tout le monde sait aussi que l'examen sanctionne en fait uniquement l'entrée, c'est à dire un bon niveau de Bac + 2, et que dans la plupart des cas, les gens ne foutent absolument rien dès qu'ils ont mis les pieds dans l'école. Je pense que là aussi les gens savent de quoi il retourne.
costaclt
--
Michel TALON
Patrice Karatchentzeff
atg a écrit :
Quand elles ont besoin de quelqu'un de compétent, elles cherchent un ingénieur d'une grande école.
Tu te fais de grosses illusions sur les ingénieurs de « grande école ».
Je partage l'avis de Michel sur ce point de vue.
Enfin, quand on cherche de la compétence, on n'embauche jamais un débutant, quelque soit le prestige de l'établissement dont il est issu : ce n'est pas parce qu'un type est brillant dans ses études qu'il le sera dans le travail par la suite : la plupart du temps, la différence entre le travail et les étude est telle qu'être brillant dans un des cas n'assure aucune certitude de l'être dans l'autre cas.
Quand elles ont besoin de quelqu'un de compétent, elles cherchent un
ingénieur d'une grande école.
Tu te fais de grosses illusions sur les ingénieurs de « grande
école ».
Je partage l'avis de Michel sur ce point de vue.
Enfin, quand on cherche de la compétence, on n'embauche jamais un
débutant, quelque soit le prestige de l'établissement dont il est
issu : ce n'est pas parce qu'un type est brillant dans ses études
qu'il le sera dans le travail par la suite : la plupart du temps, la
différence entre le travail et les étude est telle qu'être brillant
dans un des cas n'assure aucune certitude de l'être dans l'autre cas.
Quand elles ont besoin de quelqu'un de compétent, elles cherchent un ingénieur d'une grande école.
Tu te fais de grosses illusions sur les ingénieurs de « grande école ».
Je partage l'avis de Michel sur ce point de vue.
Enfin, quand on cherche de la compétence, on n'embauche jamais un débutant, quelque soit le prestige de l'établissement dont il est issu : ce n'est pas parce qu'un type est brillant dans ses études qu'il le sera dans le travail par la suite : la plupart du temps, la différence entre le travail et les étude est telle qu'être brillant dans un des cas n'assure aucune certitude de l'être dans l'autre cas.