Ca me préoccupe, et je voudrais avoir votre avis.
Le mien est "un _bon_ code se passe de commentaires" (C'est ma devise)
D'ailleurs, a mon epoque, les compilo optimisaient mieux un code non
optimisé, tres lisible, avec beaucoup de variables intermediaires, qu'il
supprimait lors de l'optimisation.
Il faut quand meme quelques commentaires indispensables, mais moins y'en
a, mieux on se porte.
Je considere que quelqu'un qui lit du C, comprend le C. Ou alors, c'est
un ouvrage didactique. Si vous achetez un livre ecrit en russe, vous ne
vous attendez pas trouver la traduction, sauf si c'est explicitement
ecrit sur la couverture, nan?
Voila, je lance le debat, opposé a ce qu'on apprend a l'ecole.
oui en theorie l'ena est un moyen de mixite sociale au niveau des "dirigeants"
mais il y a comme un petit pb con cela fct que si il y a "egalite" des niveaux scolaires entre le trou du cul du nombril du monde" la banlieue et le centre ville
Je n'ai pas dit que c'était parfait, j'ai dit que c'était mieux que la sélection par le fric.
À part ça, tu ne voudrais pas faire un petit effort pour t'exprimer en français ?
remy , dans le message <f2rke1$42e$1@s1.news.oleane.net>, a écrit :
oui en theorie
l'ena est un moyen de mixite sociale au niveau des "dirigeants"
mais il y a comme un petit pb con
cela fct que si il y a "egalite" des niveaux scolaires entre
le trou du cul du nombril du monde" la banlieue et le centre ville
Je n'ai pas dit que c'était parfait, j'ai dit que c'était mieux que la
sélection par le fric.
À part ça, tu ne voudrais pas faire un petit effort pour t'exprimer en
français ?
oui en theorie l'ena est un moyen de mixite sociale au niveau des "dirigeants"
mais il y a comme un petit pb con cela fct que si il y a "egalite" des niveaux scolaires entre le trou du cul du nombril du monde" la banlieue et le centre ville
Je n'ai pas dit que c'était parfait, j'ai dit que c'était mieux que la sélection par le fric.
À part ça, tu ne voudrais pas faire un petit effort pour t'exprimer en français ?
remy
oui en theorie l'ena est un moyen de mixite sociale au niveau des "dirigeants"
mais il y a comme un petit pb con cela fct que si il y a "egalite" des niveaux scolaires entre le trou du cul du nombril du monde" la banlieue et le centre ville
Je n'ai pas dit que c'était parfait, j'ai dit que c'était mieux que la sélection par le fric.
ce que tu ne sembles pas voir s'est que actuellement il y a une sélection faite par le fric
puisque pour avoir le niveau, il faut par définition avoir eu un parcours accessible que si tu as du fric
À part ça, tu ne voudrais pas faire un petit effort pour t'exprimer en français ?
je vais essayer remy
oui en theorie
l'ena est un moyen de mixite sociale au niveau des "dirigeants"
mais il y a comme un petit pb con
cela fct que si il y a "egalite" des niveaux scolaires entre
le trou du cul du nombril du monde" la banlieue et le centre ville
Je n'ai pas dit que c'était parfait, j'ai dit que c'était mieux que la
sélection par le fric.
ce que tu ne sembles pas voir s'est que actuellement il y a
une sélection faite par le fric
puisque pour avoir le niveau, il faut par définition
avoir eu un parcours accessible que si tu as du fric
À part ça, tu ne voudrais pas faire un petit effort pour t'exprimer en
français ?
oui en theorie l'ena est un moyen de mixite sociale au niveau des "dirigeants"
mais il y a comme un petit pb con cela fct que si il y a "egalite" des niveaux scolaires entre le trou du cul du nombril du monde" la banlieue et le centre ville
Je n'ai pas dit que c'était parfait, j'ai dit que c'était mieux que la sélection par le fric.
ce que tu ne sembles pas voir s'est que actuellement il y a une sélection faite par le fric
puisque pour avoir le niveau, il faut par définition avoir eu un parcours accessible que si tu as du fric
À part ça, tu ne voudrais pas faire un petit effort pour t'exprimer en français ?
je vais essayer remy
Nicolas George
remy , dans le message <f2rndc$5i8$, a écrit :
ce que tu ne sembles pas voir s'est que actuellement il y a une sélection faite par le fric
La sélection aux grandes écoles est partiellement par le niveau social, mais c'est loin d'être total, dans un sens comme dans l'autre : un abruti, même très riche, n'a que très peu de chances d'entrer dans une grande école, et réciproquement, on peut très bien réussir à entrer dans une grande école en étant issu de la très petite bourgeoisie (pour l'exemple que je connais le mieux : père artisan, mère institutrice). Et le gros des effectifs, en particulier pour Normale Sup', vient des milieux universitaires, qui sont tout au plus de la moyenne bourgeoisie.
remy , dans le message <f2rndc$5i8$1@s1.news.oleane.net>, a écrit :
ce que tu ne sembles pas voir s'est que actuellement il y a
une sélection faite par le fric
La sélection aux grandes écoles est partiellement par le niveau social, mais
c'est loin d'être total, dans un sens comme dans l'autre : un abruti, même
très riche, n'a que très peu de chances d'entrer dans une grande école, et
réciproquement, on peut très bien réussir à entrer dans une grande école en
étant issu de la très petite bourgeoisie (pour l'exemple que je connais le
mieux : père artisan, mère institutrice). Et le gros des effectifs, en
particulier pour Normale Sup', vient des milieux universitaires, qui sont
tout au plus de la moyenne bourgeoisie.
ce que tu ne sembles pas voir s'est que actuellement il y a une sélection faite par le fric
La sélection aux grandes écoles est partiellement par le niveau social, mais c'est loin d'être total, dans un sens comme dans l'autre : un abruti, même très riche, n'a que très peu de chances d'entrer dans une grande école, et réciproquement, on peut très bien réussir à entrer dans une grande école en étant issu de la très petite bourgeoisie (pour l'exemple que je connais le mieux : père artisan, mère institutrice). Et le gros des effectifs, en particulier pour Normale Sup', vient des milieux universitaires, qui sont tout au plus de la moyenne bourgeoisie.
talon
remy wrote:
ce que tu ne sembles pas voir s'est que actuellement il y a une sélection faite par le fric
puisque pour avoir le niveau, il faut par définition avoir eu un parcours accessible que si tu as du fric
En fait ceci est *totalement* faux. Pour aller à Henry IV, certes il faut habiter à coté et donc avoir du fric. Par contre pour aller à Louis le Grand, on peut venir de toute la France et donc il n'y a pas sélection par le fric. Pour ma part j'y suis allé en venant de Bayonne, et à cette époque, Louis le Grand pulvérisait totalement Henry IV pour les entrées à l'X et à Normale. Encore maintenant, il existe des gens venant de "quartiers défavorisés" voire même directement d'Algérie, qui ont d'excellents cursus scolaires ou universitaires. Tu as deux exemples de femmes qui ont entrepris des études tardives de droit et réussi le concours de la magistrature, l'un est Eva Joly, l'autre est Rachida Dati. Ceci prouve que la réussite à ce genre de choses dans des cas inusuels est possible pour les gens qui ont un minimum de moyens intellectuels et surtout la volonté de réussir. Ce qui distingue le plus sûrement les classes bourgeoises des classes populaires, c'est que la pression sur les enfants pour réussir y est infiniment plus forte. Les enfants du 93 qui passent leur temps entièrement à jouer au foot dans la cour de leurs cité ne sont pas près de rentrer à l'X à moins d'être des génies transcendants, et ce n'est pas du tout la faute à la sélection par le fric. Dans le même temps Polytechnique va chercher des jeunes brésiliens pauvres qui veulent réussir, on en a un en thèse dans notre labo. Il sera polytechnicien et docteur.
Le problème est plutôt ce qui se passe quand on sort du système éducatif avec un diplôme. Clairement il y a alors une différence fondamentale entre le fils à papa de Neuilly qui va se retrouver propulsé PDG à toute vitesse, et le pauvre qui, tout polytechnicien ou normalien qu'il soit aura rarement une carrière brillante. En fait le fils ou la fille à papa n'ont pas besoin de viser si haut, il suffit de passer par HEC qui est l'école la plus recherchée dans ces milieux. Pas trop difficile, accessible quel que soit le QI, et mène à tout, par exemple au poste de ministre le la recherche. En outre il existe une excellent boite à concours pour HEC qui a fait la fortune de quelques normaliens, et arrive à caser la plus grande partie de son effectif moyennant de confortables frais de scolarité.
--
Michel TALON
remy <remy@fctpas.fr> wrote:
ce que tu ne sembles pas voir s'est que actuellement il y a
une sélection faite par le fric
puisque pour avoir le niveau, il faut par définition
avoir eu un parcours accessible que si tu as du fric
En fait ceci est *totalement* faux. Pour aller à Henry IV, certes il
faut habiter à coté et donc avoir du fric. Par contre pour aller à Louis
le Grand, on peut venir de toute la France et donc il n'y a pas
sélection par le fric. Pour ma part j'y suis allé en venant de Bayonne,
et à cette époque, Louis le Grand pulvérisait totalement Henry IV pour les
entrées à l'X et à Normale. Encore maintenant, il existe des gens venant
de "quartiers défavorisés" voire même directement d'Algérie, qui ont
d'excellents cursus scolaires ou universitaires. Tu as deux exemples de
femmes qui ont entrepris des études tardives de droit et réussi le
concours de la magistrature, l'un est Eva Joly, l'autre est Rachida
Dati. Ceci prouve que la réussite à ce genre de choses dans des cas
inusuels est possible pour les gens qui ont un minimum de moyens
intellectuels et surtout la volonté de réussir. Ce qui distingue le plus
sûrement les classes bourgeoises des classes populaires, c'est que la
pression sur les enfants pour réussir y est infiniment plus forte. Les
enfants du 93 qui passent leur temps entièrement à jouer au foot dans la
cour de leurs cité ne sont pas près de rentrer à l'X à moins d'être des
génies transcendants, et ce n'est pas du tout la faute à la sélection
par le fric. Dans le même temps Polytechnique va chercher des jeunes
brésiliens pauvres qui veulent réussir, on en a un en thèse dans notre
labo. Il sera polytechnicien et docteur.
Le problème est plutôt ce qui se passe quand on sort du système éducatif
avec un diplôme. Clairement il y a alors une différence fondamentale
entre le fils à papa de Neuilly qui va se retrouver propulsé PDG à toute
vitesse, et le pauvre qui, tout polytechnicien ou normalien qu'il soit
aura rarement une carrière brillante. En fait le fils ou la fille à papa
n'ont pas besoin de viser si haut, il suffit de passer par HEC qui est
l'école la plus recherchée dans ces milieux. Pas trop difficile,
accessible quel que soit le QI, et mène à tout, par exemple au poste de
ministre le la recherche. En outre il existe une excellent boite à
concours pour HEC qui a fait la fortune de quelques normaliens, et
arrive à caser la plus grande partie de son effectif moyennant de
confortables frais de scolarité.
ce que tu ne sembles pas voir s'est que actuellement il y a une sélection faite par le fric
puisque pour avoir le niveau, il faut par définition avoir eu un parcours accessible que si tu as du fric
En fait ceci est *totalement* faux. Pour aller à Henry IV, certes il faut habiter à coté et donc avoir du fric. Par contre pour aller à Louis le Grand, on peut venir de toute la France et donc il n'y a pas sélection par le fric. Pour ma part j'y suis allé en venant de Bayonne, et à cette époque, Louis le Grand pulvérisait totalement Henry IV pour les entrées à l'X et à Normale. Encore maintenant, il existe des gens venant de "quartiers défavorisés" voire même directement d'Algérie, qui ont d'excellents cursus scolaires ou universitaires. Tu as deux exemples de femmes qui ont entrepris des études tardives de droit et réussi le concours de la magistrature, l'un est Eva Joly, l'autre est Rachida Dati. Ceci prouve que la réussite à ce genre de choses dans des cas inusuels est possible pour les gens qui ont un minimum de moyens intellectuels et surtout la volonté de réussir. Ce qui distingue le plus sûrement les classes bourgeoises des classes populaires, c'est que la pression sur les enfants pour réussir y est infiniment plus forte. Les enfants du 93 qui passent leur temps entièrement à jouer au foot dans la cour de leurs cité ne sont pas près de rentrer à l'X à moins d'être des génies transcendants, et ce n'est pas du tout la faute à la sélection par le fric. Dans le même temps Polytechnique va chercher des jeunes brésiliens pauvres qui veulent réussir, on en a un en thèse dans notre labo. Il sera polytechnicien et docteur.
Le problème est plutôt ce qui se passe quand on sort du système éducatif avec un diplôme. Clairement il y a alors une différence fondamentale entre le fils à papa de Neuilly qui va se retrouver propulsé PDG à toute vitesse, et le pauvre qui, tout polytechnicien ou normalien qu'il soit aura rarement une carrière brillante. En fait le fils ou la fille à papa n'ont pas besoin de viser si haut, il suffit de passer par HEC qui est l'école la plus recherchée dans ces milieux. Pas trop difficile, accessible quel que soit le QI, et mène à tout, par exemple au poste de ministre le la recherche. En outre il existe une excellent boite à concours pour HEC qui a fait la fortune de quelques normaliens, et arrive à caser la plus grande partie de son effectif moyennant de confortables frais de scolarité.
--
Michel TALON
remy
ce que tu ne sembles pas voir s'est que actuellement il y a une sélection faite par le fric
La sélection aux grandes écoles est partiellement par le niveau social, mais c'est loin d'être total, dans un sens comme dans l'autre : un abruti, même très riche, n'a que très peu de chances d'entrer dans une grande école, et réciproquement, on peut très bien réussir à entrer dans une grande école en étant issu de la très petite bourgeoisie (pour l'exemple que je connais le mieux : père artisan, mère institutrice)
je n'en suis pas convaincu pour ce qui concerne "les grandes écoles" à l'heure d'aujourd'hui la différence de niveaux scolaires je dis bien scolaire me paraît énorme la sélection est déjà en route au primaire langue vivante, informatique, sortie culturelle ,etc
si je prends le cas de ma fille qui est en cm1 elle n'a toujours pas encore commencé les divisions juste une vague histoire de bouteilles sous forme de fraction et encore je dis fraction parce que je suis gentil et une c'est pas deux et l'on est au mois de mai donc autant dire que s'est plié pour cette année
les langues vivantes une fois sur 2 et qd tu demandes lors du conseil d'école l'on t'explique que cela se rattrape très bien et ce en primaire et loin d'être complètement à la ramasse juste un peu
. Et le gros des effectifs, en particulier pour Normale Sup', vient des milieux universitaires, qui sont tout au plus de la moyenne bourgeoisie.
bien si tout va bien tout va bien hein
ce que tu ne sembles pas voir s'est que actuellement il y a
une sélection faite par le fric
La sélection aux grandes écoles est partiellement par le niveau social, mais
c'est loin d'être total, dans un sens comme dans l'autre : un abruti, même
très riche, n'a que très peu de chances d'entrer dans une grande école, et
réciproquement, on peut très bien réussir à entrer dans une grande école en
étant issu de la très petite bourgeoisie (pour l'exemple que je connais le
mieux : père artisan, mère institutrice)
je n'en suis pas convaincu pour ce qui concerne "les grandes écoles"
à l'heure d'aujourd'hui la différence de niveaux scolaires je dis bien
scolaire me paraît énorme la sélection est déjà en route au primaire
langue vivante, informatique, sortie culturelle ,etc
si je prends le cas de ma fille qui est en cm1 elle n'a toujours pas
encore commencé les divisions juste une vague histoire de bouteilles
sous forme de fraction et encore je dis fraction parce que je suis
gentil et une c'est pas deux et l'on est au mois de mai donc autant
dire que s'est plié pour cette année
les langues vivantes une fois sur 2 et qd tu demandes lors du
conseil d'école l'on t'explique que cela se rattrape très bien
et ce en primaire et loin d'être complètement à la ramasse juste un peu
. Et le gros des effectifs, en
particulier pour Normale Sup', vient des milieux universitaires, qui sont
tout au plus de la moyenne bourgeoisie.
ce que tu ne sembles pas voir s'est que actuellement il y a une sélection faite par le fric
La sélection aux grandes écoles est partiellement par le niveau social, mais c'est loin d'être total, dans un sens comme dans l'autre : un abruti, même très riche, n'a que très peu de chances d'entrer dans une grande école, et réciproquement, on peut très bien réussir à entrer dans une grande école en étant issu de la très petite bourgeoisie (pour l'exemple que je connais le mieux : père artisan, mère institutrice)
je n'en suis pas convaincu pour ce qui concerne "les grandes écoles" à l'heure d'aujourd'hui la différence de niveaux scolaires je dis bien scolaire me paraît énorme la sélection est déjà en route au primaire langue vivante, informatique, sortie culturelle ,etc
si je prends le cas de ma fille qui est en cm1 elle n'a toujours pas encore commencé les divisions juste une vague histoire de bouteilles sous forme de fraction et encore je dis fraction parce que je suis gentil et une c'est pas deux et l'on est au mois de mai donc autant dire que s'est plié pour cette année
les langues vivantes une fois sur 2 et qd tu demandes lors du conseil d'école l'on t'explique que cela se rattrape très bien et ce en primaire et loin d'être complètement à la ramasse juste un peu
. Et le gros des effectifs, en particulier pour Normale Sup', vient des milieux universitaires, qui sont tout au plus de la moyenne bourgeoisie.
bien si tout va bien tout va bien hein
Nicolas George
remy , dans le message <f2rrf4$7nq$, a écrit :
je n'en suis pas convaincu pour ce qui concerne "les grandes écoles" à l'heure d'aujourd'hui la différence de niveaux scolaires je dis bien scolaire me paraît énorme la sélection est déjà en route au primaire langue vivante, informatique, sortie culturelle ,etc
Ce que je disais n'était pas des paroles en l'air : il y a chaque année des gens qui intègrent en venant de la petite bourgeoisie, pas plus.
remy , dans le message <f2rrf4$7nq$1@s1.news.oleane.net>, a écrit :
je n'en suis pas convaincu pour ce qui concerne "les grandes écoles"
à l'heure d'aujourd'hui la différence de niveaux scolaires je dis bien
scolaire me paraît énorme la sélection est déjà en route au primaire
langue vivante, informatique, sortie culturelle ,etc
Ce que je disais n'était pas des paroles en l'air : il y a chaque année des
gens qui intègrent en venant de la petite bourgeoisie, pas plus.
je n'en suis pas convaincu pour ce qui concerne "les grandes écoles" à l'heure d'aujourd'hui la différence de niveaux scolaires je dis bien scolaire me paraît énorme la sélection est déjà en route au primaire langue vivante, informatique, sortie culturelle ,etc
Ce que je disais n'était pas des paroles en l'air : il y a chaque année des gens qui intègrent en venant de la petite bourgeoisie, pas plus.
Nicolas George
remy , dans le message <f2rroq$7v9$, a écrit :
Le prestigieux lycée parisien Henri-IV (5e arrondissement) va tenter une expérience novatrice, « imaginée et portée » par ses professeurs : l'ouverture, dès la rentrée prochaine, d'une classe préparatoire aux études supérieures (CPES). Une sorte de prépa à la prépa, destinée à des élèves qui devront cumuler « mérite » et « milieu social défavorisé »
Tu retardes d'un an, ça existe déjà depuis cette année. Et ça a tout l'air d'être un succès considérable. En tout cas, les candidatures pour l'an prochain ont explosé.
remy , dans le message <f2rroq$7v9$1@s1.news.oleane.net>, a écrit :
Le prestigieux lycée parisien Henri-IV (5e arrondissement) va tenter une
expérience novatrice, « imaginée et portée » par ses professeurs :
l'ouverture, dès la rentrée prochaine, d'une classe préparatoire aux
études supérieures (CPES). Une sorte de prépa à la prépa, destinée à des
élèves qui devront cumuler « mérite » et « milieu social défavorisé »
Tu retardes d'un an, ça existe déjà depuis cette année. Et ça a tout l'air
d'être un succès considérable. En tout cas, les candidatures pour l'an
prochain ont explosé.
Le prestigieux lycée parisien Henri-IV (5e arrondissement) va tenter une expérience novatrice, « imaginée et portée » par ses professeurs : l'ouverture, dès la rentrée prochaine, d'une classe préparatoire aux études supérieures (CPES). Une sorte de prépa à la prépa, destinée à des élèves qui devront cumuler « mérite » et « milieu social défavorisé »
Tu retardes d'un an, ça existe déjà depuis cette année. Et ça a tout l'air d'être un succès considérable. En tout cas, les candidatures pour l'an prochain ont explosé.
remy
remy wrote:
ce que tu ne sembles pas voir s'est que actuellement il y a une sélection faite par le fric
puisque pour avoir le niveau, il faut par définition avoir eu un parcours accessible que si tu as du fric
En fait ceci est *totalement* faux. Pour aller à Henry IV, certes il faut habiter à coté et donc avoir du fric. Par contre pour aller à Louis le Grand, on peut venir de toute la France et donc il n'y a pas sélection par le fric. Pour ma part j'y suis allé en venant de Bayonne, et à cette époque, Louis le Grand pulvérisait totalement Henry IV pour les entrées à l'X et à Normale. Encore maintenant, il existe des gens venant de "quartiers défavorisés" voire même directement d'Algérie, qui ont d'excellents cursus scolaires ou universitaires. Tu as deux exemples de femmes qui ont entrepris des études tardives de droit et réussi le concours de la magistrature, l'un est Eva Joly, l'autre est Rachida Dati. Ceci prouve que la réussite à ce genre de choses dans des cas inusuels est possible pour les gens qui ont un minimum de moyens intellectuels et surtout la volonté de réussir. Ce qui distingue le plus sûrement les classes bourgeoises des classes populaires, c'est que la pression sur les enfants pour réussir y est infiniment plus forte. Les enfants du 93 qui passent leur temps entièrement à jouer au foot dans la cour de leurs cité ne sont pas près de rentrer à l'X à moins d'être des génies transcendants, et ce n'est pas du tout la faute à la sélection par le fric. Dans le même temps Polytechnique va chercher des jeunes brésiliens pauvres qui veulent réussir, on en a un en thèse dans notre labo. Il sera polytechnicien et docteur.
Le problème est plutôt ce qui se passe quand on sort du système éducatif avec un diplôme. Clairement il y a alors une différence fondamentale entre le fils à papa de Neuilly qui va se retrouver propulsé PDG à toute vitesse, et le pauvre qui, tout polytechnicien ou normalien qu'il soit aura rarement une carrière brillante. En fait le fils ou la fille à papa n'ont pas besoin de viser si haut, il suffit de passer par HEC qui est l'école la plus recherchée dans ces milieux. Pas trop difficile, accessible quel que soit le QI, et mène à tout, par exemple au poste de ministre le la recherche. En outre il existe une excellent boite à concours pour HEC qui a fait la fortune de quelques normaliens, et arrive à caser la plus grande partie de son effectif moyennant de confortables frais de scolarité.
bien bien
une prepa pour la prepa
Le prestigieux lycée parisien Henri-IV (5e arrondissement) va tenter une expérience novatrice, « imaginée et portée » par ses professeurs : l'ouverture, dès la rentrée prochaine, d'une classe préparatoire aux études supérieures (CPES). Une sorte de prépa à la prépa, destinée à des élèves qui devront cumuler « mérite » et « milieu social défavorisé »
dur dur
remy <remy@fctpas.fr> wrote:
ce que tu ne sembles pas voir s'est que actuellement il y a
une sélection faite par le fric
puisque pour avoir le niveau, il faut par définition
avoir eu un parcours accessible que si tu as du fric
En fait ceci est *totalement* faux. Pour aller à Henry IV, certes il
faut habiter à coté et donc avoir du fric. Par contre pour aller à Louis
le Grand, on peut venir de toute la France et donc il n'y a pas
sélection par le fric. Pour ma part j'y suis allé en venant de Bayonne,
et à cette époque, Louis le Grand pulvérisait totalement Henry IV pour les
entrées à l'X et à Normale. Encore maintenant, il existe des gens venant
de "quartiers défavorisés" voire même directement d'Algérie, qui ont
d'excellents cursus scolaires ou universitaires. Tu as deux exemples de
femmes qui ont entrepris des études tardives de droit et réussi le
concours de la magistrature, l'un est Eva Joly, l'autre est Rachida
Dati. Ceci prouve que la réussite à ce genre de choses dans des cas
inusuels est possible pour les gens qui ont un minimum de moyens
intellectuels et surtout la volonté de réussir. Ce qui distingue le plus
sûrement les classes bourgeoises des classes populaires, c'est que la
pression sur les enfants pour réussir y est infiniment plus forte. Les
enfants du 93 qui passent leur temps entièrement à jouer au foot dans la
cour de leurs cité ne sont pas près de rentrer à l'X à moins d'être des
génies transcendants, et ce n'est pas du tout la faute à la sélection
par le fric. Dans le même temps Polytechnique va chercher des jeunes
brésiliens pauvres qui veulent réussir, on en a un en thèse dans notre
labo. Il sera polytechnicien et docteur.
Le problème est plutôt ce qui se passe quand on sort du système éducatif
avec un diplôme. Clairement il y a alors une différence fondamentale
entre le fils à papa de Neuilly qui va se retrouver propulsé PDG à toute
vitesse, et le pauvre qui, tout polytechnicien ou normalien qu'il soit
aura rarement une carrière brillante. En fait le fils ou la fille à papa
n'ont pas besoin de viser si haut, il suffit de passer par HEC qui est
l'école la plus recherchée dans ces milieux. Pas trop difficile,
accessible quel que soit le QI, et mène à tout, par exemple au poste de
ministre le la recherche. En outre il existe une excellent boite à
concours pour HEC qui a fait la fortune de quelques normaliens, et
arrive à caser la plus grande partie de son effectif moyennant de
confortables frais de scolarité.
bien bien
une prepa pour la prepa
Le prestigieux lycée parisien Henri-IV (5e arrondissement) va tenter une
expérience novatrice, « imaginée et portée » par ses professeurs :
l'ouverture, dès la rentrée prochaine, d'une classe préparatoire aux
études supérieures (CPES). Une sorte de prépa à la prépa, destinée à des
élèves qui devront cumuler « mérite » et « milieu social défavorisé »
ce que tu ne sembles pas voir s'est que actuellement il y a une sélection faite par le fric
puisque pour avoir le niveau, il faut par définition avoir eu un parcours accessible que si tu as du fric
En fait ceci est *totalement* faux. Pour aller à Henry IV, certes il faut habiter à coté et donc avoir du fric. Par contre pour aller à Louis le Grand, on peut venir de toute la France et donc il n'y a pas sélection par le fric. Pour ma part j'y suis allé en venant de Bayonne, et à cette époque, Louis le Grand pulvérisait totalement Henry IV pour les entrées à l'X et à Normale. Encore maintenant, il existe des gens venant de "quartiers défavorisés" voire même directement d'Algérie, qui ont d'excellents cursus scolaires ou universitaires. Tu as deux exemples de femmes qui ont entrepris des études tardives de droit et réussi le concours de la magistrature, l'un est Eva Joly, l'autre est Rachida Dati. Ceci prouve que la réussite à ce genre de choses dans des cas inusuels est possible pour les gens qui ont un minimum de moyens intellectuels et surtout la volonté de réussir. Ce qui distingue le plus sûrement les classes bourgeoises des classes populaires, c'est que la pression sur les enfants pour réussir y est infiniment plus forte. Les enfants du 93 qui passent leur temps entièrement à jouer au foot dans la cour de leurs cité ne sont pas près de rentrer à l'X à moins d'être des génies transcendants, et ce n'est pas du tout la faute à la sélection par le fric. Dans le même temps Polytechnique va chercher des jeunes brésiliens pauvres qui veulent réussir, on en a un en thèse dans notre labo. Il sera polytechnicien et docteur.
Le problème est plutôt ce qui se passe quand on sort du système éducatif avec un diplôme. Clairement il y a alors une différence fondamentale entre le fils à papa de Neuilly qui va se retrouver propulsé PDG à toute vitesse, et le pauvre qui, tout polytechnicien ou normalien qu'il soit aura rarement une carrière brillante. En fait le fils ou la fille à papa n'ont pas besoin de viser si haut, il suffit de passer par HEC qui est l'école la plus recherchée dans ces milieux. Pas trop difficile, accessible quel que soit le QI, et mène à tout, par exemple au poste de ministre le la recherche. En outre il existe une excellent boite à concours pour HEC qui a fait la fortune de quelques normaliens, et arrive à caser la plus grande partie de son effectif moyennant de confortables frais de scolarité.
bien bien
une prepa pour la prepa
Le prestigieux lycée parisien Henri-IV (5e arrondissement) va tenter une expérience novatrice, « imaginée et portée » par ses professeurs : l'ouverture, dès la rentrée prochaine, d'une classe préparatoire aux études supérieures (CPES). Une sorte de prépa à la prépa, destinée à des élèves qui devront cumuler « mérite » et « milieu social défavorisé »
dur dur
Nicolas George
Michel Talon, dans le message <f2rq0t$423$, a écrit :
En fait ceci est *totalement* faux. Pour aller à Henry IV, certes il faut habiter à coté et donc avoir du fric. Par contre pour aller à Louis le Grand, on peut venir de toute la France et donc il n'y a pas sélection par le fric.
Note également que pour Polytechnique ou l'ENS en sciences, passer par un grand lycée parisien n'est absolument pas une nécessité.
Michel Talon, dans le message <f2rq0t$423$1@asmodee.lpthe.jussieu.fr>, a
écrit :
En fait ceci est *totalement* faux. Pour aller à Henry IV, certes il
faut habiter à coté et donc avoir du fric. Par contre pour aller à Louis
le Grand, on peut venir de toute la France et donc il n'y a pas
sélection par le fric.
Note également que pour Polytechnique ou l'ENS en sciences, passer par un
grand lycée parisien n'est absolument pas une nécessité.
Michel Talon, dans le message <f2rq0t$423$, a écrit :
En fait ceci est *totalement* faux. Pour aller à Henry IV, certes il faut habiter à coté et donc avoir du fric. Par contre pour aller à Louis le Grand, on peut venir de toute la France et donc il n'y a pas sélection par le fric.
Note également que pour Polytechnique ou l'ENS en sciences, passer par un grand lycée parisien n'est absolument pas une nécessité.
Blaise Potard
Le Mon, 21 May 2007 09:50:21 +0000, Michel Talon a écrit:
puisque pour avoir le niveau, il faut par définition avoir eu un parcours accessible que si tu as du fric
En fait ceci est *totalement* faux. Pour aller à Henry IV, certes il faut habiter à coté et donc avoir du fric.
Ça c'est également totalement faux. Pour aller au *lycée*, certes, il faut habiter à côté, mais pour la prépa c'est très différent, il n'y avait guère que 5 élèves sur 50 qui venaient du lycée, en sup. Une grande majorité des élèves venaient de région parisienne, certes, mais il y en avait aussi pas mal qui venaient de tous les coins de France, voire même du Maroc. J'ai beau avoir passé 14 ans en HLM et venir d'un lycée de Massy, ça ne m'a pas du tout empêché d'être pris là-bas. Du reste, il y a également un internat à un tarif presque symbolique pour Paris (2000¤ pour l'année en pension complète, mais c'était moins cher de mon temps), mais qui n'est par contre pas ouvert aux filles.
Par contre pour aller à Louis le Grand, on peut venir de toute la France et donc il n'y a pas sélection par le fric. Pour ma part j'y suis allé en venant de Bayonne, et à cette époque, Louis le Grand pulvérisait totalement Henry IV pour les entrées à l'X et à Normale.
Ben à mon époque, les élèves venaient de toute la France, et H4 pulvérisait littéralement LLG. Dans ma classe (la MP*), on a eu 88% des 34 élèves admis à X/Normal, ce qui est tout de même pas mal, et un qui a intégré Centrale. Les trois redoublants ont tous été admis à X/Normal l'année suivante.
Le Mon, 21 May 2007 09:50:21 +0000, Michel Talon a écrit:
puisque pour avoir le niveau, il faut par définition
avoir eu un parcours accessible que si tu as du fric
En fait ceci est *totalement* faux. Pour aller à Henry IV, certes il
faut habiter à coté et donc avoir du fric.
Ça c'est également totalement faux. Pour aller au *lycée*, certes, il faut
habiter à côté, mais pour la prépa c'est très différent, il n'y avait
guère que 5 élèves sur 50 qui venaient du lycée, en sup. Une grande
majorité des élèves venaient de région parisienne, certes, mais il y en
avait aussi pas mal qui venaient de tous les coins de France, voire même
du Maroc. J'ai beau avoir passé 14 ans en HLM et venir d'un lycée de
Massy, ça ne m'a pas du tout empêché d'être pris là-bas. Du reste, il y a
également un internat à un tarif presque symbolique pour Paris (2000¤ pour
l'année en pension complète, mais c'était moins cher de mon temps), mais
qui n'est par contre pas ouvert aux filles.
Par contre pour aller à Louis
le Grand, on peut venir de toute la France et donc il n'y a pas
sélection par le fric. Pour ma part j'y suis allé en venant de Bayonne,
et à cette époque, Louis le Grand pulvérisait totalement Henry IV pour
les entrées à l'X et à Normale.
Ben à mon époque, les élèves venaient de toute la France, et H4 pulvérisait
littéralement LLG. Dans ma classe (la MP*), on a eu 88% des 34 élèves admis
à X/Normal, ce qui est tout de même pas mal, et un qui a intégré Centrale.
Les trois redoublants ont tous été admis à X/Normal l'année suivante.
Le Mon, 21 May 2007 09:50:21 +0000, Michel Talon a écrit:
puisque pour avoir le niveau, il faut par définition avoir eu un parcours accessible que si tu as du fric
En fait ceci est *totalement* faux. Pour aller à Henry IV, certes il faut habiter à coté et donc avoir du fric.
Ça c'est également totalement faux. Pour aller au *lycée*, certes, il faut habiter à côté, mais pour la prépa c'est très différent, il n'y avait guère que 5 élèves sur 50 qui venaient du lycée, en sup. Une grande majorité des élèves venaient de région parisienne, certes, mais il y en avait aussi pas mal qui venaient de tous les coins de France, voire même du Maroc. J'ai beau avoir passé 14 ans en HLM et venir d'un lycée de Massy, ça ne m'a pas du tout empêché d'être pris là-bas. Du reste, il y a également un internat à un tarif presque symbolique pour Paris (2000¤ pour l'année en pension complète, mais c'était moins cher de mon temps), mais qui n'est par contre pas ouvert aux filles.
Par contre pour aller à Louis le Grand, on peut venir de toute la France et donc il n'y a pas sélection par le fric. Pour ma part j'y suis allé en venant de Bayonne, et à cette époque, Louis le Grand pulvérisait totalement Henry IV pour les entrées à l'X et à Normale.
Ben à mon époque, les élèves venaient de toute la France, et H4 pulvérisait littéralement LLG. Dans ma classe (la MP*), on a eu 88% des 34 élèves admis à X/Normal, ce qui est tout de même pas mal, et un qui a intégré Centrale. Les trois redoublants ont tous été admis à X/Normal l'année suivante.