Ca me préoccupe, et je voudrais avoir votre avis.
Le mien est "un _bon_ code se passe de commentaires" (C'est ma devise)
D'ailleurs, a mon epoque, les compilo optimisaient mieux un code non
optimisé, tres lisible, avec beaucoup de variables intermediaires, qu'il
supprimait lors de l'optimisation.
Il faut quand meme quelques commentaires indispensables, mais moins y'en
a, mieux on se porte.
Je considere que quelqu'un qui lit du C, comprend le C. Ou alors, c'est
un ouvrage didactique. Si vous achetez un livre ecrit en russe, vous ne
vous attendez pas trouver la traduction, sauf si c'est explicitement
ecrit sur la couverture, nan?
Voila, je lance le debat, opposé a ce qu'on apprend a l'ecole.
affirmation provoquerait l'hilarité générale s'il ne fallait pas en pleurer.
Il n'y a pas de sous entendu: le niveau est plus élevé d'une génération à l'autre. J'ai passé une partie non négligeable des cours de math du lycée a faire du calcul numérique (vive la table de log) alors que mes enfants utilisent ce temps aujourd'hui pour approfondir des notions plus complexes que je n'ai abordé que plus tard (vive la calculatrice).
A+ -- Volem rien foutre al païs! Philippe Vessaire Ò¿Ó¬
Michel Talon wrote:
Plus exactement le sous entendu de ton
affirmation provoquerait l'hilarité générale s'il ne fallait pas en
pleurer.
Il n'y a pas de sous entendu: le niveau est plus élevé d'une
génération à l'autre. J'ai passé une partie non négligeable des cours
de math du lycée a faire du calcul numérique (vive la table de log)
alors que mes enfants utilisent ce temps aujourd'hui pour approfondir
des notions plus complexes que je n'ai abordé que plus tard (vive la
calculatrice).
A+
--
Volem rien foutre al païs!
Philippe Vessaire Ò¿Ó¬
affirmation provoquerait l'hilarité générale s'il ne fallait pas en pleurer.
Il n'y a pas de sous entendu: le niveau est plus élevé d'une génération à l'autre. J'ai passé une partie non négligeable des cours de math du lycée a faire du calcul numérique (vive la table de log) alors que mes enfants utilisent ce temps aujourd'hui pour approfondir des notions plus complexes que je n'ai abordé que plus tard (vive la calculatrice).
A+ -- Volem rien foutre al païs! Philippe Vessaire Ò¿Ó¬
Denis Beauregard
Le Mon, 21 May 2007 12:19:12 +0200, remy écrivait dans fr.comp.os.linux.debats:
je n'en suis pas convaincu pour ce qui concerne "les grandes écoles" à l'heure d'aujourd'hui la différence de niveaux scolaires je dis bien scolaire me paraît énorme la sélection est déjà en route au primaire langue vivante, informatique, sortie culturelle ,etc
Le gouffre n'est pas aussi large que l'on pourrait croire.
Je viens d'un quartier ouvrier dans une petite ville (35 000 habitants) de banlieue. École publique tout le temps. Dès la petite école, on sait qui a le plus de talent pour les études.
Parmi l'élite, il y en a qui ont compris qu'ils devaient avoir une ambition personnelle et ils ont travaillé en conséquence. Je dois dire qu'au fur et à mesure que l'on monte, l'écart avec le reste du troupeau s'amenuise et que cela devient plus difficile de reste dans l'élite, ce qui en fait abandonner plus d'un.
Nous sommes tout de même à une époque où le passage d'un milieu social à un autre est plus facile que jamais même si je sens que la situation empire maintenant (mais plutôt pour des raisons ethniques que sociales, ce qui est un tout autre débat).
Il y a 300 ans, pour monter dans l'échelle sociale, il fallait suivre certains chemins, comme acheter de la noblesse (par ce qu'on appelait les moulinettes à vilain), mais un pauvre talentueux avait une occasion de réussir s'il était remarqué par un mécène ou un bon curé. Cela ne lui donnait pas grand chose en général et il se retrouvait moine instruit. Par contre, il y avait tout de même beaucoup de personnes d'origine obscure qui se sont retrouvées, parfois en 2 ou 3 générations, parmi l'élite sociale de leur époque. Il suffit d'essayer de faire la généalogie des grands penseurs pour s'apercevoir assez rapidement qu'ils venaient souvent d'un milieu modeste.
Alors, si certains ont réussi il y a 300 ans, aujourd'hui c'est encore plus facile même si ce n'est pas donné. Et puis, l'élite, c'est une petite partie de la population et loin de la majorité.
Denis
Le Mon, 21 May 2007 12:19:12 +0200, remy <remy@fctpas.fr> écrivait
dans fr.comp.os.linux.debats:
je n'en suis pas convaincu pour ce qui concerne "les grandes écoles"
à l'heure d'aujourd'hui la différence de niveaux scolaires je dis bien
scolaire me paraît énorme la sélection est déjà en route au primaire
langue vivante, informatique, sortie culturelle ,etc
Le gouffre n'est pas aussi large que l'on pourrait croire.
Je viens d'un quartier ouvrier dans une petite ville (35 000
habitants) de banlieue. École publique tout le temps. Dès la
petite école, on sait qui a le plus de talent pour les études.
Parmi l'élite, il y en a qui ont compris qu'ils devaient avoir
une ambition personnelle et ils ont travaillé en conséquence.
Je dois dire qu'au fur et à mesure que l'on monte, l'écart avec
le reste du troupeau s'amenuise et que cela devient plus
difficile de reste dans l'élite, ce qui en fait abandonner plus
d'un.
Nous sommes tout de même à une époque où le passage d'un milieu
social à un autre est plus facile que jamais même si je sens
que la situation empire maintenant (mais plutôt pour des raisons
ethniques que sociales, ce qui est un tout autre débat).
Il y a 300 ans, pour monter dans l'échelle sociale, il fallait
suivre certains chemins, comme acheter de la noblesse (par ce
qu'on appelait les moulinettes à vilain), mais un pauvre
talentueux avait une occasion de réussir s'il était remarqué par
un mécène ou un bon curé. Cela ne lui donnait pas grand chose
en général et il se retrouvait moine instruit. Par contre, il
y avait tout de même beaucoup de personnes d'origine obscure qui
se sont retrouvées, parfois en 2 ou 3 générations, parmi l'élite
sociale de leur époque. Il suffit d'essayer de faire la
généalogie des grands penseurs pour s'apercevoir assez rapidement
qu'ils venaient souvent d'un milieu modeste.
Alors, si certains ont réussi il y a 300 ans, aujourd'hui c'est
encore plus facile même si ce n'est pas donné. Et puis, l'élite,
c'est une petite partie de la population et loin de la majorité.
Le Mon, 21 May 2007 12:19:12 +0200, remy écrivait dans fr.comp.os.linux.debats:
je n'en suis pas convaincu pour ce qui concerne "les grandes écoles" à l'heure d'aujourd'hui la différence de niveaux scolaires je dis bien scolaire me paraît énorme la sélection est déjà en route au primaire langue vivante, informatique, sortie culturelle ,etc
Le gouffre n'est pas aussi large que l'on pourrait croire.
Je viens d'un quartier ouvrier dans une petite ville (35 000 habitants) de banlieue. École publique tout le temps. Dès la petite école, on sait qui a le plus de talent pour les études.
Parmi l'élite, il y en a qui ont compris qu'ils devaient avoir une ambition personnelle et ils ont travaillé en conséquence. Je dois dire qu'au fur et à mesure que l'on monte, l'écart avec le reste du troupeau s'amenuise et que cela devient plus difficile de reste dans l'élite, ce qui en fait abandonner plus d'un.
Nous sommes tout de même à une époque où le passage d'un milieu social à un autre est plus facile que jamais même si je sens que la situation empire maintenant (mais plutôt pour des raisons ethniques que sociales, ce qui est un tout autre débat).
Il y a 300 ans, pour monter dans l'échelle sociale, il fallait suivre certains chemins, comme acheter de la noblesse (par ce qu'on appelait les moulinettes à vilain), mais un pauvre talentueux avait une occasion de réussir s'il était remarqué par un mécène ou un bon curé. Cela ne lui donnait pas grand chose en général et il se retrouvait moine instruit. Par contre, il y avait tout de même beaucoup de personnes d'origine obscure qui se sont retrouvées, parfois en 2 ou 3 générations, parmi l'élite sociale de leur époque. Il suffit d'essayer de faire la généalogie des grands penseurs pour s'apercevoir assez rapidement qu'ils venaient souvent d'un milieu modeste.
Alors, si certains ont réussi il y a 300 ans, aujourd'hui c'est encore plus facile même si ce n'est pas donné. Et puis, l'élite, c'est une petite partie de la population et loin de la majorité.
Denis
Patrice Karatchentzeff
Philippe Vessaire a écrit :
Juste pour rire: aujourd'hui, les fonctions dérivées sont du programme de 1°S. En 1910, c'était le premier cours de math à l'entrée à Polytechnique.... Alors, de plus en plus nuls, les jeunes!!!
Assurément.
File un problème de géométrie plane des années 60 à un groupe d'élèves de spé - je vise « haut » exprès - et tu auras de drôles de surprises.
La note sera de zéro au lycée en tout cas.
Ce n'est pas parce que des morceaux de programme à droite et à gauche ont bougé (on aime bien traditionnellement parlé de l'ADN, autrefois enseigné en dernière année de médecine, vu en 1ère aujourd'hui) que le savoir « de base » va augmenter pour autant.
Un jeune, aujourd'hui, la plupart du temps, ne sait pas lire, écrire, encore moins compter et est incapable de résoudre un problème élémentaire basé sur le raisonnement.
Juste pour rire: aujourd'hui, les fonctions dérivées sont du programme
de 1°S. En 1910, c'était le premier cours de math à l'entrée à
Polytechnique....
Alors, de plus en plus nuls, les jeunes!!!
Assurément.
File un problème de géométrie plane des années 60 à un groupe d'élèves
de spé - je vise « haut » exprès - et tu auras de drôles de surprises.
La note sera de zéro au lycée en tout cas.
Ce n'est pas parce que des morceaux de programme à droite et à gauche
ont bougé (on aime bien traditionnellement parlé de l'ADN, autrefois
enseigné en dernière année de médecine, vu en 1ère aujourd'hui) que le
savoir « de base » va augmenter pour autant.
Un jeune, aujourd'hui, la plupart du temps, ne sait pas lire, écrire,
encore moins compter et est incapable de résoudre un problème
élémentaire basé sur le raisonnement.
Juste pour rire: aujourd'hui, les fonctions dérivées sont du programme de 1°S. En 1910, c'était le premier cours de math à l'entrée à Polytechnique.... Alors, de plus en plus nuls, les jeunes!!!
Assurément.
File un problème de géométrie plane des années 60 à un groupe d'élèves de spé - je vise « haut » exprès - et tu auras de drôles de surprises.
La note sera de zéro au lycée en tout cas.
Ce n'est pas parce que des morceaux de programme à droite et à gauche ont bougé (on aime bien traditionnellement parlé de l'ADN, autrefois enseigné en dernière année de médecine, vu en 1ère aujourd'hui) que le savoir « de base » va augmenter pour autant.
Un jeune, aujourd'hui, la plupart du temps, ne sait pas lire, écrire, encore moins compter et est incapable de résoudre un problème élémentaire basé sur le raisonnement.
affirmation provoquerait l'hilarité générale s'il ne fallait pas en pleurer.
Il n'y a pas de sous entendu: le niveau est plus élevé d'une génération à l'autre. J'ai passé une partie non négligeable des cours de math du lycée a faire du calcul numérique (vive la table de log) alors que mes enfants utilisent ce temps aujourd'hui pour approfondir des notions plus complexes que je n'ai abordé que plus tard (vive la calculatrice).
A bas la calculatrice. A cause de la calculatrice presque plus personne ne fait l'effort de calculer de tête, et conséquence les gens sont nuls en calcul mental. Pourtant c'est bien quelque chose qui sert à peu près tous les jours. Je me suis aperçu de l'absurdité de la calculatrice à l'école le jour où je suis rentré à fac et où les calculatrices étaient interdites. Au début ça a surpris tout le monde, mais au final c'était beaucoup mieux.
Philippe Vessaire wrote:
Michel Talon wrote:
Plus exactement le sous entendu de ton
affirmation provoquerait l'hilarité générale s'il ne fallait pas en
pleurer.
Il n'y a pas de sous entendu: le niveau est plus élevé d'une
génération à l'autre. J'ai passé une partie non négligeable des cours
de math du lycée a faire du calcul numérique (vive la table de log)
alors que mes enfants utilisent ce temps aujourd'hui pour approfondir
des notions plus complexes que je n'ai abordé que plus tard (vive la
calculatrice).
A bas la calculatrice. A cause de la calculatrice presque plus personne
ne fait l'effort de calculer de tête, et conséquence les gens sont nuls
en calcul mental. Pourtant c'est bien quelque chose qui sert à peu près
tous les jours. Je me suis aperçu de l'absurdité de la calculatrice à
l'école le jour où je suis rentré à fac et où les calculatrices étaient
interdites. Au début ça a surpris tout le monde, mais au final c'était
beaucoup mieux.
affirmation provoquerait l'hilarité générale s'il ne fallait pas en pleurer.
Il n'y a pas de sous entendu: le niveau est plus élevé d'une génération à l'autre. J'ai passé une partie non négligeable des cours de math du lycée a faire du calcul numérique (vive la table de log) alors que mes enfants utilisent ce temps aujourd'hui pour approfondir des notions plus complexes que je n'ai abordé que plus tard (vive la calculatrice).
A bas la calculatrice. A cause de la calculatrice presque plus personne ne fait l'effort de calculer de tête, et conséquence les gens sont nuls en calcul mental. Pourtant c'est bien quelque chose qui sert à peu près tous les jours. Je me suis aperçu de l'absurdité de la calculatrice à l'école le jour où je suis rentré à fac et où les calculatrices étaient interdites. Au début ça a surpris tout le monde, mais au final c'était beaucoup mieux.
Patrice Karatchentzeff
Blaise Potard a écrit :
Ben à mon époque, les élèves venaient de toute la France, et H4 pulvérisait littéralement LLG. Dans ma classe (la MP*), on a eu 88% des 34 élèves admis à X/Normal, ce qui est tout de même pas mal, et un qui a intégré Centrale. Les trois redoublants ont tous été admis à X/Normal l'année suivante.
34 élèves en spé... putain, c'est du cours particulier...
Ben à mon époque, les élèves venaient de toute la France, et H4
pulvérisait littéralement LLG. Dans ma classe (la MP*), on a eu 88%
des 34 élèves admis à X/Normal, ce qui est tout de même pas mal, et
un qui a intégré Centrale. Les trois redoublants ont tous été admis
à X/Normal l'année suivante.
34 élèves en spé... putain, c'est du cours particulier...
Ben à mon époque, les élèves venaient de toute la France, et H4 pulvérisait littéralement LLG. Dans ma classe (la MP*), on a eu 88% des 34 élèves admis à X/Normal, ce qui est tout de même pas mal, et un qui a intégré Centrale. Les trois redoublants ont tous été admis à X/Normal l'année suivante.
34 élèves en spé... putain, c'est du cours particulier...
Le Mon, 21 May 2007 14:51:51 +0200, Philippe Vessaire écrivait dans fr.comp.os.linux.debats:
Michel Talon wrote:
Plus exactement le sous entendu de ton
affirmation provoquerait l'hilarité générale s'il ne fallait pas en pleurer.
Il n'y a pas de sous entendu: le niveau est plus élevé d'une génération à l'autre. J'ai passé une partie non négligeable des cours de math du lycée a faire du calcul numérique (vive la table de log) alors que mes enfants utilisent ce temps aujourd'hui pour approfondir des notions plus complexes que je n'ai abordé que plus tard (vive la calculatrice).
Le niveau est plus élevé parce que la science avance à grands pas depuis quelques décennies.
Il y a 30 ans, l'informatique, c'était programmer avec des cartes dans quelques langages qui se ressemblaient beaucoup : Fortran et Cobol, par exemple. Puis, on a introduit les langages objets et maintenant, un grand nombre de logiciels utilisent 2 langages ou même 3 qu'il faut bien comprendre pour arriver au meilleur résultat. On arrive même à faire son propre langage (avec les macros).
Il suffit de regarder ce qu'on trouve sur le web. En 1995, du HTML pur. En 2007, un mélange de PHP/ASP, Javascript, Java, Flash, etc.
Denis
Le Mon, 21 May 2007 14:51:51 +0200, Philippe Vessaire
<ailleurs@No.Spam> écrivait dans fr.comp.os.linux.debats:
Michel Talon wrote:
Plus exactement le sous entendu de ton
affirmation provoquerait l'hilarité générale s'il ne fallait pas en
pleurer.
Il n'y a pas de sous entendu: le niveau est plus élevé d'une
génération à l'autre. J'ai passé une partie non négligeable des cours
de math du lycée a faire du calcul numérique (vive la table de log)
alors que mes enfants utilisent ce temps aujourd'hui pour approfondir
des notions plus complexes que je n'ai abordé que plus tard (vive la
calculatrice).
Le niveau est plus élevé parce que la science avance à grands pas
depuis quelques décennies.
Il y a 30 ans, l'informatique, c'était programmer avec des cartes
dans quelques langages qui se ressemblaient beaucoup : Fortran et
Cobol, par exemple. Puis, on a introduit les langages objets et
maintenant, un grand nombre de logiciels utilisent 2 langages ou
même 3 qu'il faut bien comprendre pour arriver au meilleur résultat.
On arrive même à faire son propre langage (avec les macros).
Il suffit de regarder ce qu'on trouve sur le web. En 1995, du HTML
pur. En 2007, un mélange de PHP/ASP, Javascript, Java, Flash, etc.
Le Mon, 21 May 2007 14:51:51 +0200, Philippe Vessaire écrivait dans fr.comp.os.linux.debats:
Michel Talon wrote:
Plus exactement le sous entendu de ton
affirmation provoquerait l'hilarité générale s'il ne fallait pas en pleurer.
Il n'y a pas de sous entendu: le niveau est plus élevé d'une génération à l'autre. J'ai passé une partie non négligeable des cours de math du lycée a faire du calcul numérique (vive la table de log) alors que mes enfants utilisent ce temps aujourd'hui pour approfondir des notions plus complexes que je n'ai abordé que plus tard (vive la calculatrice).
Le niveau est plus élevé parce que la science avance à grands pas depuis quelques décennies.
Il y a 30 ans, l'informatique, c'était programmer avec des cartes dans quelques langages qui se ressemblaient beaucoup : Fortran et Cobol, par exemple. Puis, on a introduit les langages objets et maintenant, un grand nombre de logiciels utilisent 2 langages ou même 3 qu'il faut bien comprendre pour arriver au meilleur résultat. On arrive même à faire son propre langage (avec les macros).
Il suffit de regarder ce qu'on trouve sur le web. En 1995, du HTML pur. En 2007, un mélange de PHP/ASP, Javascript, Java, Flash, etc.
Denis
Patrice Karatchentzeff
Côme Desplats <invalid> a écrit :
A bas la calculatrice. A cause de la calculatrice presque plus personne ne fait l'effort de calculer de tête, et conséquence les gens sont nuls en calcul mental. Pourtant c'est bien quelque chose qui sert à peu près tous les jours. Je me suis aperçu de l'absurdité de la calculatrice à l'école le jour où je suis rentré à fac et où les calculatrices étaient interdites. Au début ça a surpris tout le monde, mais au final c'était beaucoup mieux.
Le jour où j'ai compris cela, ma calculette ne me servait plus que d'anti-sèche. Je faisais tous les calculs de tête : l'ordre de grandeur est suffisant dans 99% des cas et on calcule beaucoup plus vite ainsi :)
A bas la calculatrice. A cause de la calculatrice presque plus
personne ne fait l'effort de calculer de tête, et conséquence les gens
sont nuls en calcul mental. Pourtant c'est bien quelque chose qui sert
à peu près tous les jours. Je me suis aperçu de l'absurdité de la
calculatrice à l'école le jour où je suis rentré à fac et où les
calculatrices étaient interdites. Au début ça a surpris tout le monde,
mais au final c'était beaucoup mieux.
Le jour où j'ai compris cela, ma calculette ne me servait plus que
d'anti-sèche. Je faisais tous les calculs de tête : l'ordre de
grandeur est suffisant dans 99% des cas et on calcule beaucoup plus
vite ainsi :)
A bas la calculatrice. A cause de la calculatrice presque plus personne ne fait l'effort de calculer de tête, et conséquence les gens sont nuls en calcul mental. Pourtant c'est bien quelque chose qui sert à peu près tous les jours. Je me suis aperçu de l'absurdité de la calculatrice à l'école le jour où je suis rentré à fac et où les calculatrices étaient interdites. Au début ça a surpris tout le monde, mais au final c'était beaucoup mieux.
Le jour où j'ai compris cela, ma calculette ne me servait plus que d'anti-sèche. Je faisais tous les calculs de tête : l'ordre de grandeur est suffisant dans 99% des cas et on calcule beaucoup plus vite ainsi :)
Si tu veux remonter à 1910, je te recommande de jeter un oeil sur les cours de mathématique de Picard, Goursat, ou Jordan
Pas besoin. Avec des Lebossé-Hemery "tout-jaune" de 6ème -> 2nde tu passes un Bac S avec mention aujourd'hui. C'est suffisant. A Madagascar, comme on donnait une seconde vie aux vieux bouquins qui n'étaient "plus au programme" Français, on avait ces joyaux dans nos Lycées. Sur le coup, ça faisait pitié, mais avec du recul, moi je dit que c'était tout bénef. Ah le bon vieux temps... J'avais peur, moi, quand le prof ouvrait l'un de ces livres jaunes. Les exercices de ces livres me faisaient peur. Mais une fois l'exercice terminé, j'avais une de ces satisfactions...
Michel Talon wrote:
Si tu veux remonter à 1910, je te recommande de jeter un oeil sur les
cours de mathématique de Picard, Goursat, ou Jordan
Pas besoin. Avec des Lebossé-Hemery "tout-jaune" de 6ème -> 2nde tu passes
un Bac S avec mention aujourd'hui. C'est suffisant.
A Madagascar, comme on donnait une seconde vie aux vieux bouquins qui
n'étaient "plus au programme" Français, on avait ces joyaux dans nos
Lycées. Sur le coup, ça faisait pitié, mais avec du recul, moi je dit que
c'était tout bénef. Ah le bon vieux temps...
J'avais peur, moi, quand le prof ouvrait l'un de ces livres jaunes. Les
exercices de ces livres me faisaient peur. Mais une fois l'exercice
terminé, j'avais une de ces satisfactions...
Si tu veux remonter à 1910, je te recommande de jeter un oeil sur les cours de mathématique de Picard, Goursat, ou Jordan
Pas besoin. Avec des Lebossé-Hemery "tout-jaune" de 6ème -> 2nde tu passes un Bac S avec mention aujourd'hui. C'est suffisant. A Madagascar, comme on donnait une seconde vie aux vieux bouquins qui n'étaient "plus au programme" Français, on avait ces joyaux dans nos Lycées. Sur le coup, ça faisait pitié, mais avec du recul, moi je dit que c'était tout bénef. Ah le bon vieux temps... J'avais peur, moi, quand le prof ouvrait l'un de ces livres jaunes. Les exercices de ces livres me faisaient peur. Mais une fois l'exercice terminé, j'avais une de ces satisfactions...
talon
Philippe Vessaire wrote:
Michel Talon wrote:
Plus exactement le sous entendu de ton
affirmation provoquerait l'hilarité générale s'il ne fallait pas en pleurer.
Il n'y a pas de sous entendu: le niveau est plus élevé d'une génération à l'autre. J'ai passé une partie non négligeable des cours de math du lycée a faire du calcul numérique (vive la table de log) alors que mes enfants utilisent ce temps aujourd'hui pour approfondir des notions plus complexes que je n'ai abordé que plus tard (vive la calculatrice).
A part des syndicalistes rompus à l'usage de la langue de bois, tu ne trouveras pas une personne cultivée pour prétendre que le niveau est plus élevé d'une génération à l'autre. C'est une contre vérité absolument grotesque. Tout parent qui a eu 2 ou 3 enfants a vu le niveau s'effondrer visiblement et littéralement dans les quelques années entre les différents enfants. Très loin de monter d'année en année le niveau du bac actuel ne vaut pas celui du certificat d'études d'autrefois, même s'il n'y avait pas de dérivées. "Approfondir des notions complexes" au lycée, je crois rêver, tu dois avoir la berlue, ou être toi aussi un champion de la novlangue éducative.
A+
--
Michel TALON
Philippe Vessaire <ailleurs@no.spam> wrote:
Michel Talon wrote:
Plus exactement le sous entendu de ton
affirmation provoquerait l'hilarité générale s'il ne fallait pas en
pleurer.
Il n'y a pas de sous entendu: le niveau est plus élevé d'une
génération à l'autre. J'ai passé une partie non négligeable des cours
de math du lycée a faire du calcul numérique (vive la table de log)
alors que mes enfants utilisent ce temps aujourd'hui pour approfondir
des notions plus complexes que je n'ai abordé que plus tard (vive la
calculatrice).
A part des syndicalistes rompus à l'usage de la langue de bois, tu ne
trouveras pas une personne cultivée pour prétendre que le niveau est
plus élevé d'une génération à l'autre. C'est une contre vérité
absolument grotesque. Tout parent qui a eu 2 ou 3 enfants a vu le niveau
s'effondrer visiblement et littéralement dans les quelques années entre
les différents enfants. Très loin de monter d'année en année le niveau
du bac actuel ne vaut pas celui du certificat d'études d'autrefois,
même s'il n'y avait pas de dérivées. "Approfondir des notions complexes"
au lycée, je crois rêver, tu dois avoir la berlue, ou être toi aussi
un champion de la novlangue éducative.
affirmation provoquerait l'hilarité générale s'il ne fallait pas en pleurer.
Il n'y a pas de sous entendu: le niveau est plus élevé d'une génération à l'autre. J'ai passé une partie non négligeable des cours de math du lycée a faire du calcul numérique (vive la table de log) alors que mes enfants utilisent ce temps aujourd'hui pour approfondir des notions plus complexes que je n'ai abordé que plus tard (vive la calculatrice).
A part des syndicalistes rompus à l'usage de la langue de bois, tu ne trouveras pas une personne cultivée pour prétendre que le niveau est plus élevé d'une génération à l'autre. C'est une contre vérité absolument grotesque. Tout parent qui a eu 2 ou 3 enfants a vu le niveau s'effondrer visiblement et littéralement dans les quelques années entre les différents enfants. Très loin de monter d'année en année le niveau du bac actuel ne vaut pas celui du certificat d'études d'autrefois, même s'il n'y avait pas de dérivées. "Approfondir des notions complexes" au lycée, je crois rêver, tu dois avoir la berlue, ou être toi aussi un champion de la novlangue éducative.
A+
--
Michel TALON
Patrice Karatchentzeff
Denis Beauregard a écrit :
Il suffit de regarder ce qu'on trouve sur le web. En 1995, du HTML pur. En 2007, un mélange de PHP/ASP, Javascript, Java, Flash, etc.
En 95, HTML *et* CGI en Perl...
Après, les pseudo-programmeurs ont débarqué et on a dû adapté le langage au débile moyen...