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[LIEN] Ça j'aime bien

107 réponses
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Bour-Brown
Déjà j'ai commencé l'intitulé du sujet avec un c cédille majuscule, ce n'est
pas un truc à faire. Tant pis.

Ensuite voilà quelque chose que j'aime bien. Que ceux qui disent que c'est
facile, technique ou un peu trop téléphoné passent leur chemin, parce
qu'effectivement c'est un peu facile, plutôt technique et assez téléphoné.

Donc ce n'est pas la peine de mettre des sous-titres quand tout le monde
comprend.

Allez, c'est parti, faut cliquer les n° à droite :
http://www.guidomocafico.com/mo.html

parce que.

http://www.guidomocafico.com/ol.html

parce que également.

http://www.guidomocafico.com/nmb.html

et encore parce que.

Mais pas le reste.

10 réponses

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Bour-Brown
Delestaque a écrit
( news:4b918162$0$2707$ )

Incroyable, on dirait du Hamilton avec des flashes derrière, comme des
pancartes à Pigalle autrefois



Impressionnant, non ?

Pour moi cela montre qu'on a tendance, même sur le net, à rester dans son
petit monde. Des sites pareils sur ce forum, je n'en ai pas vu beaucoup.
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Bour-Brown
Ofnuts a écrit
( news:4b919bcf$0$31695$ )

On se demande ce que tu cherches sur ce genre de site :-)



C'est le truc qui m'a toujours fait rêver quand j'étais petit, des
paillettes et des mondes enchantés. Je prétends qu'il y a plus de naïveté et
de candeur dans ces sites de Barbie que dans les sites de ceux qui se
servent des enfants pour faire passer leur insignifiance pour de la poésie.

Il faut le dire, le gamin à la albert ou à la Octave ça n'existe pas. Les
gribouillis, il les fait par nécessité, pas parce qu'il trouve cela beau.
Les seules croûtes qui l'intéressent, ce sont celles qu'il se gratte sur les
genoux tandis qu'il boude et que quand il sera grand il partira, voilà, bien
fait.

Un gamin, il aime ce qui brille, c'est comme ça. Tu l'emmènes à la fête
foraine, il est bouche bée devant le clinquant le plus outrancier. Le pays
de cocagne. L'hercule avec ses tatouages. La fille du forain avec son
costume qui claque ses bas résilles et son air tellement... wouaouw...

N'importe quel clébard qui pue le fascinera bien plus qu'un vieux pissenlit
tremblotant dans le caniveau, et faut vraiment avoir la cervelle qui colle
pour prétendre le contraire. Et quand il sera adulte, s'il garde son âme
d'enfant, mais pour du bon, pour de vrai hein, eh bien ce sera des sites
comme celui-ci qu'il fabriquera, pas des machins minimalistes.
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YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Le 06/03/10 08:52, Bour-Brown a écrit :

N'empêche, faut quand même bien reconnaître qu'il y a de la part de
certains
photographes un sacré acharnement à mutiler les corps :
http://margotknight.com/section/69130_Taking_Care_2003.html

ou à les déformer :
http://www.higherpictures.com/artists/Andre_Kertesz/Works.aspx?sH

À la réflexion de Jean Passe sur la série métamorphose, je me demande si
finalement on n'en est pas à l'exploitation des bonnes vieilles ficelles du
film d'épouvante, mais ici mises au goût des salons.



Je ne vois pas d'épouvante dans l'une série ou l'autre : mais elles sont
très différentes à mon avis, là où la première tente de communiquer une
impression qui touche, une inquiétude, la seconde tient de la galerie
des miroirs déformants. Ce qui est très plat comme propos.
L'allusion aux montres molles ne le sauve pas.

Bien sûr que les photographes sont obsédés par les corps ; le corps
c'est ce que nous sommes, notre realité, le fait d'être en vie et d'être
mortels. Dire ça c'est totalement banal. Comme le fait qu'une énorme
partie de la littérature -et pas que des romans roses- parle de l'amour.
Banal.

La provocation du photographe aux modèles déformés et le courage de ces
modèles te mets mal à l'aise ? Tant mieux. Je crois que c'est l'idée.
Et c'est dommage que tu sois blasé au point de mépriser les films
d'épouvante. Même le frisson élementaire de la peur confortable dans un
fauteuil ramène à la vie éprouvée.

Noëlle Adam
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Charles VASSALLO
Bour-Brown wrote:

Je disais donc que j'étais embêté par ce lien de Jean-Claude Ghislain :
http://www.japanexposures.com/2009/12/03/manabu-yamanaka-gallery/
parce que je fais une différence entre des déformations expérimentales et
la photographie d'une condition physique.

N'empêche, faut quand même bien reconnaître qu'il y a de la part de
certains
photographes un sacré acharnement à mutiler les corps :
http://margotknight.com/section/69130_Taking_Care_2003.html

ou à les déformer :
http://www.higherpictures.com/artists/Andre_Kertesz/Works.aspx?sH

À la réflexion de Jean Passe sur la série métamorphose, je me demande si
finalement on n'en est pas à l'exploitation des bonnes vieilles ficelles du
film d'épouvante, mais ici mises au goût des salons.



Ah ! Je me demandais aussi quand Kertesz allait ressortir de son
placard. Difficile dans son cas de parler de ficelles ou de recettes, on
était en 1933 quand il a commencé. Et comme ça a plu, il a continué et
d'autres lui ont emboîté le pas, c'est humain.

Cf http://mucri-photographie.univ-paris1.fr/article.php?id (je ne
connais malheureusement pas les images citées dans l'article)

Charles
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Bour-Brown
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit
( news:4b9222ad$0$15846$ )

te mets mal à l'aise ? Tant mieux. Je crois que c'est l'idée.



Ah d'accord, il s'agit de trouver bien ce qui nous met mal à l'aise. Bravo
l'ambition.
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Bour-Brown
Charles VASSALLO a écrit
( news:4b922840$0$17882$ )

Difficile dans son cas de parler de ficelles ou de recettes, on était en
1933 quand il a commencé.



Oh, cette époque avait aussi son lot de mutilations et de difformités, la
grande guerre avait fabriqué des gueules cassées en veux-tu en voilà, la
photographie excellait à en montrer l'horreur, et en peinture Otto Dix ou
George Grosz étaient animés des mêmes préoccupations.

(et le XIXe avait lui aussi ses foires aux monstres et ses fascinations
hospitalières, rien de nouveau)

Non, ce qui me désole, c'est le snobisme actuel qui fait trouver dans toutes
ces horreurs un côté délicieux.

De toute façon le concept ne tient pas la route. Ou bien cela nous habitue à
l'horreur, la banalisation du monstrueux, on finit par passer du Mozart
sur des images de charniers sans étonner personne, je n'en vois pas bien
l'intérêt, ou bien cela ne nous habitue pas, à chaque fois c'est la même
révulsion, et jouer encore et toujours sur les mêmes pulsions primaires, je
n'en vois pas l'intérêt non plus.
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Alban Taraire
On Sat, 06 Mar 2010 10:20:07 +0100, Bour-Brown wrote:

C'est le truc qui m'a toujours fait rêver quand j'étais petit, des
paillettes et des mondes enchantés.



Ca a pas trop changé apparement. Surtout les mondes enchantés, celui dans
lequel tu vis est bien chargé...

Je prétends qu'il y a plus de
naïveté et de candeur dans ces sites de Barbie que dans les sites de
ceux qui se servent des enfants pour faire passer leur insignifiance
pour de la poésie.



Comme c'est beau, on dirait du veau ! Pour ce qui est de prétendre, ça tu
es très fort, on le savait déjà.

Il faut le dire, le gamin à la albert ou à la Octave ça n'existe pas.
Les gribouillis, il les fait par nécessité, pas parce qu'il trouve cela
beau.



Mmmh, par nécessité donc... Bien sûr bien sûr...

Un gamin, il aime ce qui brille, c'est comme ça. Tu l'emmènes à la fête
foraine, il est bouche bée devant le clinquant le plus outrancier. Le
pays de cocagne. L'hercule avec ses tatouages. La fille du forain avec
son costume qui claque ses bas résilles et son air tellement...
wouaouw...



Ta vision des enfants est aussi caricaturale que ta vision des fêtes
foraines remarque, y a de la cohérence... A mon avis tu n'as pas approché
de gamin ou de fête foraine depuis bien longtemps...

N'importe quel clébard qui pue le fascinera bien plus qu'un vieux
pissenlit tremblotant dans le caniveau, et faut vraiment avoir la
cervelle qui colle pour prétendre le contraire.



Ou le constater tous les jours ? Le pissenlit qui temblote, le grain de
riz qui colle, l'eau qui fait de la boue, ou qui fait du bruit dans le
bain, ça fascine tout autant que le clébard qui pue.

Et quand il sera adulte,
s'il garde son âme d'enfant, mais pour du bon, pour de vrai hein, eh
bien ce sera des sites comme celui-ci qu'il fabriquera, pas des machins
minimalistes.



T'as dû garder ton âme d'enfant alors...

--
Alban
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Jean Passe
"Bour-Brown" a écrit dans le message de groupe de
discussion : 4b9209c8$0$17903$
albert a écrit
( news:4b916611$0$15816$ )

J'ai bien fait de me taire.



Voilà, on va faire comme si tu n'étais pas là.

Je disais donc que j'étais embêté par ce lien de Jean-Claude Ghislain :
http://www.japanexposures.com/2009/12/03/manabu-yamanaka-gallery/
parce que je fais une différence entre des déformations expérimentales et
la photographie d'une condition physique.



Assurément. Mais pourquoi tolérer ou accepter l'une et pas l'autre? Mais
peut-être l'acceptes-tu sans vouloir le détailler.

N'empêche, faut quand même bien reconnaître qu'il y a de la part de
certains
photographes un sacré acharnement à mutiler les corps :
http://margotknight.com/section/69130_Taking_Care_2003.html



Son travail est symbolique; il ne montre pas un acharnement à mutiler mais
plutôt le drame de perdre des parties de son corps.


ou à les déformer :
http://www.higherpictures.com/artists/Andre_Kertesz/Works.aspx?sH




Surréaliste. Kertesz se situe très bien dans son temps. Sans photoshop il ne
pouvait abuser de ces effets.

À la réflexion de Jean Passe sur la série métamorphose, je me demande si
finalement on n'en est pas à l'exploitation des bonnes vieilles ficelles
du
film d'épouvante, mais ici mises au goût des salons.


Parfois oui mais je ne crois pas que les corps déformés aient beaucoup de
succès commercial. Il faut plus que ça pour que le travail porte fruit.

René
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Jean-Claude Ghislain
"YouDontNeedToKnowButItsNoëlle" a écrit :

Même le frisson élementaire de la peur confortable dans
un fauteuil ramène à la vie éprouvée.



Je n'aime toujours pas ton codage en utf-8, par contre j'aime bien cette
phrase : "Même le frisson élementaire de la peur confortable dans un
fauteuil ramène à la vie éprouvée."

C'est bien dit.

--
JCG
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Jean Passe
"albert" a écrit dans le message de groupe
de discussion : 4b91f4f1$0$15816$
Bonjour René,

Un
artiste créateur ne peut continuer à produire ou à gagner sa croute s'il
jette un dénis sur son travail. Ceci entraine de bien curieuses
situations... intellectuelles, morales, commerciales...

René



Le bonheur de l'artiste : Gagner sa croute en peignant des croutes.

Amitiés,
albert



Quand la croute n'est qu'une simple image photographique, la croute gagnée
n'est souvent que virtuelle.

René