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Linux?

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Linux?

Linux est un logiciel pour les grosses sociétées.
Le public, les novices comme vous dites , les mécréants de linux et bien ces
rebus représentent 95% des utilisateurs d'informatique et sont à windows.
Pourquoi?
Parce que l'ordinateur que l'on vient d'acheter est sûr de fonctionner.

Quand on le dit à des personnes de la communauté Linux on est renvoyé dans
un mépris le plus total.

A ceux qui consacrent leur temps à linux, c'est tout en leur honneur, vous
pouvez encore gagner la guerre contre Microsoft. A une seule condition celle
de servir les nouveaux arrivant qui essayent linux avec leur nouveau
matériel. Car les nouveaux venus n'ont absolument pas le temps de ce
consacrer à la configuration profonde de leur logiciel. C'est comme la
majorité des conducteurs de voitures , ils ignorent ce qu'il y a sous le
capot et quand bien même il s'y interressent et bien le temps qu'il leur
reste après le boulot, il le consacre à d'autres chose qu' à une pétoire.
La seule chose qui sauvera Linux est une installation sans défaut des
composants de base d'un ordinateur.C'est loin d'être le cas.
A quand un sites facilement accéssible, sans nom bizarroïdes, du matériel
compatible avec les différentes distributions Linux.
Un tel site fiable mis à jour et bien placé fera faire un bon énorme au
logiciels libres en facilitant les migrations.
En ce qui concerne les virus, plus généralement la sécurité que la
communauté ne fasse pas trop le fanfaron. C'est un problème majeur même pour
Linux si la communauté le méprise, elle est cuite d'avance. Comme disait un
général français méprisé en 1940 aucune forteresse n'est imprenable.
Salut à tous de la part de quelqu'un qui n'a que peu de temps à consacrer à
l'informatique mais qui à besoin d'un ordinateur pour d'autres affaires.

10 réponses

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Khanh-Dang
SL wrote:
Je n'ai pas compris comment on peut réfuter l'existence des licornes
si vous convenez qu'on ne peut pas montrer qu'elles n'existent pas (un
message plus haut).


« Ce qu'on ne voit pas n'existe pas » disait mon professeur de
physique. Même si cette assertion n'est clairement pas vraie, il s'agit
sans doute le principe le plus raisonnable pour l'accès à une
connaissance objective. Et c'est celui du scientifique.

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SL

SL wrote:
Je n'ai pas compris comment on peut réfuter l'existence des
licornes si vous convenez qu'on ne peut pas montrer qu'elles
n'existent pas (un message plus haut).


« Ce qu'on ne voit pas n'existe pas » disait mon professeur de
physique.


Heureux ceux qui croient sans avoir vu :-)


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Nicolas George
SL , dans le message , a écrit :
Je n'ai pas compris comment on peut réfuter l'existence des licornes


Ça tombe bien, je ne l'ai pas prétendu. Ce qu'on peut réfuter, c'est la
non-existence des licornes.

Je te signale que ce petit exercice est le B-A-BA de l'épistémologie, si tu
n'y arrives pas, tu es prié de te documenter par toi-même (par exemple en
commençant par <URL: http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9futabilit%C3%A9 >)
plutôt que de polluer encore une fois la discussion.

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SL
SL wrote:

Je n'ai pas compris comment on peut réfuter l'existence des
licornes si vous convenez qu'on ne peut pas montrer qu'elles
n'existent pas (un message plus haut).


« Ce qu'on ne voit pas n'existe pas » disait mon professeur de
physique. Même si cette assertion n'est clairement pas vraie, il
s'agit sans doute le principe le plus raisonnable pour l'accès à une
connaissance objective. Et c'est celui du scientifique.


L'argument de NG consistait justement à dire que cela ne vaut pas pour
les objets « non physique », et que seuls les objets "physiques" se
prêtaient à une réfutation "scientifique". Mais c'est bien tout le
problème, d'une part parce qu'en posant l'existence d'objet
"métaphysique" on s'est donné par avance la solution, d'autre part
parce que ce n'est pas si facile à faire : selon quel point de vue une
licorne ou tout objet dont l'existence physique n'est pas attestée
est-elle un objet "physique" (sinon dans la définition qu'on en donne
selon l'argument préclassique que l'essence contient l'essence) ? Et a
contrario, le dieu des catholiques romains et de beaucoup d'autres
(mais certes pas le dieu des philosophes) a des manifestations
physiques : les miracles, la transsubstantiation, etc. Finalement je
ne vois donc pas vraiment de différence entre le statut d'une licorne
et d'un dieu.


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SL
SL , dans le message , a écrit :
Je n'ai pas compris comment on peut réfuter l'existence des licornes


Ça tombe bien, je ne l'ai pas prétendu. Ce qu'on peut réfuter, c'est
la non-existence des licornes.


Ah, certes. Mais je n'était pas sur la question de la réfutabilité,
mais sur celle de la différence entre dieu et une licorne.

D'accord, mais dans ce cadre, une proposition comme "les licornes
existent" (et tout autant il me semble, "dieu existe") sont non
réfutables, et donc non "scientifiques" en ce sens, sauf si on se
donne par avance l'existence d'un monde métaphysique, ce qui était
toute la question.

Je te signale que ce petit exercice est le B-A-BA de
l'épistémologie,


...poppérienne, par parenthèse ; c'est *une* épistémologie.

si tu n'y arrives pas, tu es prié de te documenter par toi-même (par
exemple en commençant par <URL:
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9futabilit%C3%A9 >) plutôt que de
polluer encore une fois la discussion.


Trop aimable. Merci pour la référence, mais il existe légèrement mieux
que les généralités wikipediesques sur la question.


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SL
SL , dans le message , a écrit :

Je n'ai pas compris comment on peut réfuter l'existence des licornes


Ça tombe bien, je ne l'ai pas prétendu. Ce qu'on peut réfuter, c'est
la non-existence des licornes.


Ah, certes. Mais je n'était pas sur la question de la réfutabilité,
mais sur celle de la différence entre dieu et une licorne.

D'accord, mais dans ce cadre, une proposition comme "les licornes
existent" (et tout autant il me semble, "dieu existe") sont non
réfutables, et donc non "scientifiques" en ce sens, sauf si on se
donne par avance l'existence d'un monde métaphysique, ce qui était
toute la question.


Enfin, je mélange deux choses au moins : d'une part les propositions
positives sont non réfutables dasn ce cadre si mes souvenirs sont
exactes, d'autre part il n'y a entre les licornes et dieu que la
différence de l'hypothèse sur l'existence d'un monde métaphysique.



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Nicolas George
SL , dans le message , a écrit :
D'accord, mais dans ce cadre, une proposition comme "les licornes
existent" sont non
réfutables,


En tant qu'expériences.

(et tout autant il me semble, "dieu existe")


Non.

Trop aimable. Merci pour la référence, mais il existe légèrement mieux
que les généralités wikipediesques sur la question.


Désolé, mais vu que tu sembles partir de moins de zéro...

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SL
SL , dans le message , a écrit :
D'accord, mais dans ce cadre, une proposition comme "les licornes
existent" sont non
réfutables,


En tant qu'expériences.


Ah, nouvelle distinction. Elle est de Popper ? C'est bien possible
hein, je n'en ai que de vagues souvenirs. Et donc en tant que quoi
(puisque ce n'est pas en tant qu'expérience, ce qui me semblait
l'alpah et l'oméga de Popper) une proposition comme "les licornes
existent" est-elle réfutable ?

(et tout autant il me semble, "dieu existe")


Non.


Pour quelle autre raison que parce qu'on fait l'hypothèse d'un monde
métaphysique ? Ce n'est pas très poppérien il me semble. De plus pour
les licornes c'est uniquement la définition hypothétique de cet objet,
qui n'est pas constaté, qui en fait un objet physique. La distinction
licorne-physique vs dieu-métaphysique n'est donc pas du tout
"physique" elle-même. Donc c'est faire un jugement d'existence en
fonction de l'essence (comme dans l'argument "dieu est parfait, donc
son existence est nécessaire est nécessaire à sa perfection, donc du
fait de sa définition dieu existe" De même : "la licorne par
définition est un objet physique ressemblant à un cheval avec une
corne", donc en termes expérimentaux la licorne est de l'ordre de la
physique, pas de la métaphysique).

Trop aimable. Merci pour la référence, mais il existe légèrement
mieux que les généralités wikipediesques sur la question.


Désolé, mais vu que tu sembles partir de moins de zéro...


Vous faites les hypothèses que vous voulez, rien ne vous oblige à être
charitable.


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SL

Pour quelle autre raison que parce qu'on fait l'hypothèse d'un monde
métaphysique ? Ce n'est pas très poppérien il me semble. De plus pour
les licornes c'est uniquement la définition hypothétique de cet objet,
qui n'est pas constaté, qui en fait un objet physique. La distinction
licorne-physique vs dieu-métaphysique n'est donc pas du tout
"physique" elle-même. Donc c'est faire un jugement d'existence en
fonction de l'essence (comme dans l'argument "dieu est parfait, donc
son existence est nécessaire est nécessaire à sa perfection, donc du
fait de sa définition dieu existe" De même : "la licorne par
définition est un objet physique ressemblant à un cheval avec une
corne", donc en termes expérimentaux la licorne est de l'ordre de la
physique, pas de la métaphysique).


Tenez, pour ne pas être en reste :

<http://fr.wikipedia.org/wiki/Argument_ontologique>

L'argument ontologique confond deux ordres : celui de la pensée et
celui de l'être, c'est-à-dire l'objet conceptuel et l'objet
physique. Il y a une différence entre l'ordre de la conception des
choses et celui de leur existence. Connaître Dieu comme parfait ne
permet pas de conclure à son existence réelle, d'autant qu'on
pourrait aussi bien affirmer que la perfection est l'expression de
qualités infinies, donc inaccessibles. La perfection, même en
pensées, n'existerait pas. L'argument ontologique utilise la
définition de l'essence pour prouver l'existence, alors que
l'existence ne peut être prouvée qu'à partir de l'observation de
l'essence, non de sa définition.

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Nicolas George
SL , dans le message , a écrit :
<snip>

Tu es vraiment irrécupérable, je n'ai pas de temps à perdre avec toi
aujourd'hui.