Linux a fait économiser 10 millions d'Euros à la ville de Munich

Tonton Th wrote:

On 12/28/2012 06:09 PM, Emmanuel Florac a dit:

Le Fri, 28 Dec 2012 17:12:54 +0100, Tonton Th a écrit:

Exemple: aller de Paris à Marseille en 250 de notre ère: 3 semaines.
Aller de Paris à Marseille en 1830: 2 semaines. Aller de Paris à
Marseille en 1880: 10 heures. En 2012: 3 heures.

Mais cette courbe changera d'orientation un jour ou l'autre.

Oui, il est très possible qu'il faille à nouveau 10 heures d'ici quelques
années, voire que la civilisation s'écroule totalement et qu'il faille à
nouveau 15 jours, mais c'est moins sûr.

On peut espérer un changement de paradigme qui fasse qu'à ce moment
là, prendre trois jours pour faire Toulouse-Sète devienne quelque
chose d'agréable, et non pas une "perte de temps".

Tu n'es pas obligé d'attendre les autres pour faire ce que tu veux. Je n'ai
aucun intérêt à faire Toulouse-Sète. Mais pendant mes vacances, je fais des
trajets de 200 km par jour en moyenne (250 km pour les cas exceptionnels).
C'est quelque chose d'agréable et ce n'est pas une perte de temps.

Le 27-12-2012, Stephane CARPENTIER nous expliquait dans
fr.comp.os.linux.debats :

Mais là, ce n'est plus compatible avec ce qui est écrit ci dessus. Les
innovations sont faites par qui si les étudiants ne savent plus rien
faire ?

Par des ingénieurs déjà vieux et pas trop loin de la retraite ?

Ça n'existe pas. Si le niveau baisse depuis 50 ans comme c'est claironné
ici, à moins d'avoir eu leur diplôme à 10 ans, ils sont tous à la retraite.

Et alors ? Que lee niveau ait baissé progressivement depuis 50 ans
n'empèche
pas le niveau d'avoir baissé sur les 20 dernières années.

Les ingénieurs des 20 dernières années étaient meilleurs que ceux
d'aujourd'hui mais moins bons que ceux d'avant eux.

Par contre aujourd'hui on a de meilleures connaissances, de meilleurs
outils, de meilleures modélisations... Ça compense en partie le manque
de créativité.

Les conséquences de l'éffrondrement du niveau ne seront perceptibles que
dans les années à venir, quand les p'tits jeunes de 20/30 ans seront en
charge des postes de ceux qui en ont 50/60 aujourd'hui.

Ce serait vrai si c'était une nouveauté. Mais le niveau s'effondre de façon
continue depuis 50 ans (d'après certains ici), depuis toujours d'après
l'élite de toutes les époques.

Voir plus haut.

Ceux que justement "on" aimerait qu'ils ne partent pas à la retraite

Qui ça ? Tous ceux qui autour de moi sont proches de la retraite sont
incités à partir de façon anticipée.

Oui mais en même temps on repousse sans cesse l'age légal du départ à ma
retraite !

La vérité c'est qu'on voudrait bien qu'ils restent mais qu'on puisse
diviser leur salaire par 4 ;-) Comment ça, ça ne va pas être possible ?

Les personnes de plus de 50 ans ont du
mal à trouver une nouvelle place sur le marché du travail.

Pour une histoire de coût seulement. Leur compétences ne sont
généralement pas mises en doute.

Bien sûr, je ne compte pas les personnes en haut de la hiérarchie
pour qui c'est un peu différent, mais qui ne créent plus grand chose
depuis longtemps.

Ah ben non, ce sont eux qui virent leur collègues pour des raisons de
rentabilité ! Ceux là, il faut les garder, les actionnaires les aiment
du fond de leur portefeuille.

--
Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-)
Without freedom of choice there is no creativity.
-- Kirk, "The return of the Archons", stardate 3157.4

Le 28-12-2012, Emmanuel Florac nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :

Le Fri, 28 Dec 2012 00:05:27 +0100, Stephane CARPENTIER a écrit:

Voilà. Hier, il te fallait un mois pour résoudre un problème que tu
devais redécouvrir. Aujourd'hui, tu te sert de l'expérience des autres
pour résoudre ton problème en cinq minutes. Hier, tu avais résolu 12
problèmes en 1 an, aujourd'hui, tu résous 12 problème par jour et tu
vas plus loin beaucoup plus vite.

Ça me fait toujours penser à ce concours de la Pleïade sur lequel j'ai
planché pendant au moins 15 jours en 93 ou 94.

[SNIP]

Ce type de jeu-concours serait tout bonnement inconcevable aujourd'hui;
au lieu de passer 2 ou 3 semaines enfermé dans une bibliothèque, ça se
résoudrait en 20 minutes de recherche sur Google. Au pire, en achetant
les livres numériques correspondant et en faisant une recherche plein
texte avec grep.

Très belle illustration du "problème".

Dans les années 90 tu devais lire plusieurs livres pour obtenur une
information. De cette lecture tu t'enrichissais de bien plus que cette
seule information.

Aujourd'hui, on google, on grep, on ne retient rien (pourquoi faire, si
necessaire, je greperais demain encore).

Ce n'est pas parce qu'une information est disponible rapidement qu'elle
est connue par celui qui en a besoin _tout de suite_. C'est bien le
travers du 21ème siècle que de croire que la technologie nous dispense
d'apprentissage.

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Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-)
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-- Kirk, "The return of the Archons", stardate 3157.4

Doug713705 a écrit:

Ah ben non, ce sont eux qui virent leur collègues pour des raisons de
rentabilité ! Ceux là, il faut les garder, les actionnaires les aiment
du fond de leur portefeuille.

+199

Le 28-12-2012, Nicolas George nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :

Emmanuel Florac , dans le message
<50dd919a$0$2295$426a74cc@news.free.fr>, a écrit :

Ayant passé Noël avec des profs de collège, les récits sont quand même
inquiétants.

Et il y a cinquante ans, les mêmes histoires n'arrivaient pas parce que les
mêmes enfants n'allaient pas au collège, ni plus ni moins.

Pourquoi persistes-tu à ignorer cet aspect des choses ?

Il y a peut-être un juste milieu entre surnoter et saquer un élève
dyslexique.

Que l'handicap de l'élève soit pris en compte n'est pas néfaste, qu'il
serve d'excuse à la médiocrité est une connerie.

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Le 28-12-2012, Emmanuel Florac nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :

Le Fri, 28 Dec 2012 09:38:32 -0500, Flipper a écrit:

Et comment tu justifies qu'un élève qui n'arrive même pas à apprendre sa
propre langue pourra en apprendre une deuxième? Non mais là tu y vas un
peu fort.

Remarque bien que la langue que ces gamins ne maîtrisent pas, c'est la
langue "officielle". Ils maîtrisent à peu près un espèce de dialecte
apparenté au français et strictement non reconnu, sinon comme permettant
de les classer comme "déviants". Et même une bonne part d'entre eux
maîtrisent également plus ou moins une seconde langue, par exemple la
langue d'origine de leurs parents.

Malheureusement c'est faux. Ils ne maitrisent ni l'un ni l'autre et j'en
veux pour preuve qu'ils ne savent pas différencier les contextes et
utilisent souvent et indifféremment l'une ou l'autre langue (qui
d'ailleurs finissent par se confondre) non pas en fonction de leur
interlocuteur mais en fonction de leur vocabulaire (qui varie d'une
langue à l'autre).

Bref, dans tous les cas leur connaissance des langues est approximative.

Néanmoins, c'est la preuve d'une langue vivante. Il manque que le cadre
pour éviter les sous-dialectes qui rendraient impossible la
communication entre les habitants de deux cités différentes.

Ah oui, tiens, on dirait le moyen-âge. Boarf, ça va bien de paire avec
"zyva, wesh, t'es pas de ma téci, dégage ou j'te fume à la kalach'".

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Le 28-12-2012, Nicolas George nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :

Non, ça ne tient pas. La technologie, là maintenant, est disponible, et il
n'y a pas de perspective prévisible qu'elle disparaisse à court terme. Quant
aux perspectives imprévisibles, comme le « simple » conflit armé que tu
évoques, elles sont, justement, imprévisibles, et donc il est impossible de
dire quelle forme elles prendraient et ce qui serait nécessaire pour y faire
face.

C'est bien pour ça qu'on nous bourre le crane avec des tables de
multiplication quand il existe des calculette ;-)

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Le 28-12-2012, Nicolas George nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :

Flipper , dans le message <Q3iDs.32522$tG.27481@newsfe15.iad>, a écrit :

Tu tentes de prouver que la somme des
connaissances de base acquises par un diplômé d'il y a 30 ans était la
même que celle des diplômés d'aujourd'hui

Ce n'est pas vrai, tu as mal compris.

La somme des connaissances acquises par un diplômé aujourd'hui n'est pas la
même qu'il y a trente ans, mais elle n'est pas inférieure pour autant, elle
est juste non comparable : il y a des choses qu'il sait moins faire, et des
choses qu'il sait mieux faire.

Personnellement je veux bien des exemples des choses qu'il sait _mieux_
faire parce que jusque là cette notion me parait très théorique.

--
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Le 28-12-2012, Emmanuel Florac nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :

J'ai peur qu'il n'y ait pas d'explication simple aux problèmes
compliqués. Pour ma part, j'espère qu'on puisse revenir à un mode de vie
plus paisible, comme nos ancêtres chasseurs-cueilleurs (qui ne glandaient
rien la plupart du temps, et avaient donc des loisirs pour réfléchir,
tailler des os de mammouth ou peindre des plafonds de cavernes).

o/

--
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Doug713705 , dans le message
<apg1r9xti5.ln2@actarus.chainon-marquant.org>, a écrit :

Et alors ? Que lee niveau ait baissé progressivement depuis 50 ans

... n'a toujours pas été prouvé par ceux qui le prétendent.