C'est pas des classes de niveau mais des matières avec une modulation des heures.
Oh. Les proviseurs adjoints vont adorer ! Déjà qu'il est extrêmement difficile de faire des emplois du temps corrects avec les contraintes actuelles, si toutes les matières sont différentiées, c'est purement et simplement impossible avec les moyens actuels.
Sauf que tout le monde n'a pas les même facilité dans l'apprentissage du français ou des math.
Et donc ?
Baton .rouge , dans le message
<kukuc8pgpaqib4dlo8trlk4c02cpfkma7p@4ax.com>, a écrit :
C'est pas des classes de niveau mais des matières avec une modulation
des heures.
Oh. Les proviseurs adjoints vont adorer ! Déjà qu'il est extrêmement
difficile de faire des emplois du temps corrects avec les contraintes
actuelles, si toutes les matières sont différentiées, c'est purement et
simplement impossible avec les moyens actuels.
Sauf que tout le monde n'a pas les même facilité dans l'apprentissage du
français ou des math.
C'est pas des classes de niveau mais des matières avec une modulation des heures.
Oh. Les proviseurs adjoints vont adorer ! Déjà qu'il est extrêmement difficile de faire des emplois du temps corrects avec les contraintes actuelles, si toutes les matières sont différentiées, c'est purement et simplement impossible avec les moyens actuels.
Sauf que tout le monde n'a pas les même facilité dans l'apprentissage du français ou des math.
Et donc ?
JKB
Le Mon, 17 Dec 2012 18:44:28 +0100, Yliur écrivait :
Le Mon, 17 Dec 2012 16:24:51 +0000 (UTC) JKB a écrit :
Le Mon, 17 Dec 2012 17:05:09 +0100, Jo Kerr écrivait : > Il se trouve que Nicolas George a formulé : >> Baton .rouge , dans le message >> , a écrit : >>> Au certificat d'études, ils savaient lire, ecrire, compter. >> >> Mais manifestement pas mettre les espaces après les ponctuations >> plutôt qu'avant. > > Les espaces se mettent *après* les signes de ponctuation.
Et avant aussi, c'est même une fine insécable.
Seulement pour les signes doubles, non ? Ce n'est pas : - <rien> <signe simple> <espace>
(quand on dispose d'espace court, à défaut un espace normal)
C'est "une" espace.
JKB
-- Si votre demande me parvient sur carte perforée, je titiouaillerai très volontiers une réponse... => http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr
Le Mon, 17 Dec 2012 18:44:28 +0100,
Yliur <yliur@free.fr> écrivait :
Le Mon, 17 Dec 2012 16:24:51 +0000 (UTC)
JKB <jkb@koenigsberg.invalid> a écrit :
Le Mon, 17 Dec 2012 17:05:09 +0100,
Jo Kerr <jo.kerr@jo.invalid> écrivait :
> Il se trouve que Nicolas George a formulé :
>> Baton .rouge , dans le message
>> <0bksc8d5drk4497p0619audb02r1hoal5f@4ax.com>, a écrit :
>>> Au certificat d'études, ils savaient lire, ecrire, compter.
>>
>> Mais manifestement pas mettre les espaces après les ponctuations
>> plutôt qu'avant.
>
> Les espaces se mettent *après* les signes de ponctuation.
Et avant aussi, c'est même une fine insécable.
Seulement pour les signes doubles, non ? Ce n'est pas :
- <rien> <signe simple> <espace>
Le Mon, 17 Dec 2012 18:44:28 +0100, Yliur écrivait :
Le Mon, 17 Dec 2012 16:24:51 +0000 (UTC) JKB a écrit :
Le Mon, 17 Dec 2012 17:05:09 +0100, Jo Kerr écrivait : > Il se trouve que Nicolas George a formulé : >> Baton .rouge , dans le message >> , a écrit : >>> Au certificat d'études, ils savaient lire, ecrire, compter. >> >> Mais manifestement pas mettre les espaces après les ponctuations >> plutôt qu'avant. > > Les espaces se mettent *après* les signes de ponctuation.
Et avant aussi, c'est même une fine insécable.
Seulement pour les signes doubles, non ? Ce n'est pas : - <rien> <signe simple> <espace>
(quand on dispose d'espace court, à défaut un espace normal)
C'est "une" espace.
JKB
-- Si votre demande me parvient sur carte perforée, je titiouaillerai très volontiers une réponse... => http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr
Baton .rouge
On 17 Dec 2012 18:11:30 GMT, Nicolas George <nicolas$ wrote:
Baton .rouge , dans le message , a écrit :
C'est pas des classes de niveau mais des matières avec une modulation des heures.
Oh. Les proviseurs adjoints vont adorer ! Déjà qu'il est extrêmement difficile de faire des emplois du temps corrects avec les contraintes actuelles, si toutes les matières sont différentiées, c'est purement et simplement impossible avec les moyens actuels.
Je ne parle pas de toutes les matières, mais des principales. Un élève est mauvais en musique, ou en sport, c'est pas ça qui va changer sa vie.
C'est avant tout une question de volontée, pas de moyen.
Le principe des groupes de travails existe au collège sauf qu'au lieu d'envoyer tous les élèves d'une même classe dans la même matière, tules envoie chacun dans un groupe adapté.
Sauf que tout le monde n'a pas les même facilité dans l'apprentissage du français ou des math.
Et donc ?
rien, laisse tomber.
On 17 Dec 2012 18:11:30 GMT, Nicolas George <nicolas$george@salle-s.org>
wrote:
Baton .rouge , dans le message
<kukuc8pgpaqib4dlo8trlk4c02cpfkma7p@4ax.com>, a écrit :
C'est pas des classes de niveau mais des matières avec une modulation
des heures.
Oh. Les proviseurs adjoints vont adorer ! Déjà qu'il est extrêmement
difficile de faire des emplois du temps corrects avec les contraintes
actuelles, si toutes les matières sont différentiées, c'est purement et
simplement impossible avec les moyens actuels.
Je ne parle pas de toutes les matières, mais des principales. Un élève
est mauvais en musique, ou en sport, c'est pas ça qui va changer sa vie.
C'est avant tout une question de volontée, pas de moyen.
Le principe des groupes de travails existe au collège sauf qu'au lieu
d'envoyer tous les élèves d'une même classe dans la même matière, tules
envoie chacun dans un groupe adapté.
Sauf que tout le monde n'a pas les même facilité dans l'apprentissage du
français ou des math.
On 17 Dec 2012 18:11:30 GMT, Nicolas George <nicolas$ wrote:
Baton .rouge , dans le message , a écrit :
C'est pas des classes de niveau mais des matières avec une modulation des heures.
Oh. Les proviseurs adjoints vont adorer ! Déjà qu'il est extrêmement difficile de faire des emplois du temps corrects avec les contraintes actuelles, si toutes les matières sont différentiées, c'est purement et simplement impossible avec les moyens actuels.
Je ne parle pas de toutes les matières, mais des principales. Un élève est mauvais en musique, ou en sport, c'est pas ça qui va changer sa vie.
C'est avant tout une question de volontée, pas de moyen.
Le principe des groupes de travails existe au collège sauf qu'au lieu d'envoyer tous les élèves d'une même classe dans la même matière, tules envoie chacun dans un groupe adapté.
Sauf que tout le monde n'a pas les même facilité dans l'apprentissage du français ou des math.
Et donc ?
rien, laisse tomber.
Doug713705
Le 17-12-2012, ST nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
On 2012-12-16, Doug713705 wrote:
Si en 1950 il fallait (en moyenne et au hasard) 300 heures pour arriver à faire lire/écrire/parler un français correct à un élève et qu'ajourd'hui il en faut le triple, alors le niveau baisse. Simple non ?
C'est un raccourci que je ne ferai pas. Principalement parce que les enfants ne sont pas des machines et qu'on attend aucun niveau de productivite d'eux.
Si il faut 600 heures a un eleve pour parler/ecrire/lire le francais, alors, il faut passer les 600 heures pour cet eleve.
Heu... Je ne dis pas qu'il ne faut pas passer ces 600 heures, je dis que s'il en faut 600 quand avant il en fallait 300, c'est que la capacité à assimiler a baisser et par là le niveau (comprendre, le niveau constaté de l'élève au bout de 300 heures d'enseignement).
Evidemment qu'il faut passer les 300 heures supplémentaires pour éduquer le gosse ! Mais ce n'est pas la question.
Après, les raisons qui font que le niveau baisse sont multiples, ça commence par l'abrutissement de masse (TV, Facebook...) et "l'hyper-occupation" des _deux_ parents (quand tu passes 8 heures par jour au boulot plus 2 heures de transport par jour, tu n'as plus vraiment la gniak nécessaire pour vérifier les devoirs du fiston).
Les devoirs, encore une belle connerie de notre chere education. On demande aux enfant, en plus de se lever a 6:30 du mat pour choper un bus, passer 8 heures de cours, revenir a 18:30 a la maison de passer encore 1 a 2 heures a faire des ... devoirs.
Ce n'est pas le débat.
Ce sont des conditions de travail que je n'accepterais pas en tant qu'adulte et l'on veut imposer cela a nos tetes blondes.
Les devois sont une invention qui sert a couper l'enfant de ses parents, de continuer le bourrage de crane une fois a la maison, puis repris par le TV le temps cerveau du gamin n'est plus disponible une minute pour ce qui est important: l'apprentissage passe par ses vieux.
Ah ben je croyais qu'il avait le temps d'apprendre de nouvelles compétences super utiles, genre envoyer un texto avec le pouce, faire des galipettes en vélo...
-- Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-) Without freedom of choice there is no creativity. -- Kirk, "The return of the Archons", stardate 3157.4
Le 17-12-2012, ST nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
On 2012-12-16, Doug713705 <doug.letough@free.fr> wrote:
Si en 1950 il fallait (en moyenne et au hasard) 300 heures pour arriver
à faire lire/écrire/parler un français correct à un élève et
qu'ajourd'hui il en faut le triple, alors le niveau baisse. Simple non ?
C'est un raccourci que je ne ferai pas. Principalement parce que les
enfants ne sont pas des machines et qu'on attend aucun niveau de
productivite d'eux.
Si il faut 600 heures a un eleve pour parler/ecrire/lire le francais,
alors, il faut passer les 600 heures pour cet eleve.
Heu... Je ne dis pas qu'il ne faut pas passer ces 600 heures, je dis que
s'il en faut 600 quand avant il en fallait 300, c'est que la capacité à
assimiler a baisser et par là le niveau (comprendre, le niveau constaté
de l'élève au bout de 300 heures d'enseignement).
Evidemment qu'il faut passer les 300 heures supplémentaires pour éduquer
le gosse ! Mais ce n'est pas la question.
Après, les raisons qui font que le niveau baisse sont multiples, ça
commence par l'abrutissement de masse (TV, Facebook...) et
"l'hyper-occupation" des _deux_ parents (quand tu passes 8 heures par
jour au boulot plus 2 heures de transport par jour, tu n'as plus
vraiment la gniak nécessaire pour vérifier les devoirs du fiston).
Les devoirs, encore une belle connerie de notre chere education. On
demande aux enfant, en plus de se lever a 6:30 du mat pour choper un
bus, passer 8 heures de cours, revenir a 18:30 a la maison de passer
encore 1 a 2 heures a faire des ... devoirs.
Ce n'est pas le débat.
Ce sont des conditions de travail que je n'accepterais pas en tant
qu'adulte et l'on veut imposer cela a nos tetes blondes.
Les devois sont une invention qui sert a couper l'enfant de ses parents,
de continuer le bourrage de crane une fois a la maison, puis repris par
le TV le temps cerveau du gamin n'est plus disponible une minute pour ce
qui est important: l'apprentissage passe par ses vieux.
Ah ben je croyais qu'il avait le temps d'apprendre de nouvelles
compétences super utiles, genre envoyer un texto avec le pouce, faire
des galipettes en vélo...
--
Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-)
Without freedom of choice there is no creativity.
-- Kirk, "The return of the Archons", stardate 3157.4
Le 17-12-2012, ST nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
On 2012-12-16, Doug713705 wrote:
Si en 1950 il fallait (en moyenne et au hasard) 300 heures pour arriver à faire lire/écrire/parler un français correct à un élève et qu'ajourd'hui il en faut le triple, alors le niveau baisse. Simple non ?
C'est un raccourci que je ne ferai pas. Principalement parce que les enfants ne sont pas des machines et qu'on attend aucun niveau de productivite d'eux.
Si il faut 600 heures a un eleve pour parler/ecrire/lire le francais, alors, il faut passer les 600 heures pour cet eleve.
Heu... Je ne dis pas qu'il ne faut pas passer ces 600 heures, je dis que s'il en faut 600 quand avant il en fallait 300, c'est que la capacité à assimiler a baisser et par là le niveau (comprendre, le niveau constaté de l'élève au bout de 300 heures d'enseignement).
Evidemment qu'il faut passer les 300 heures supplémentaires pour éduquer le gosse ! Mais ce n'est pas la question.
Après, les raisons qui font que le niveau baisse sont multiples, ça commence par l'abrutissement de masse (TV, Facebook...) et "l'hyper-occupation" des _deux_ parents (quand tu passes 8 heures par jour au boulot plus 2 heures de transport par jour, tu n'as plus vraiment la gniak nécessaire pour vérifier les devoirs du fiston).
Les devoirs, encore une belle connerie de notre chere education. On demande aux enfant, en plus de se lever a 6:30 du mat pour choper un bus, passer 8 heures de cours, revenir a 18:30 a la maison de passer encore 1 a 2 heures a faire des ... devoirs.
Ce n'est pas le débat.
Ce sont des conditions de travail que je n'accepterais pas en tant qu'adulte et l'on veut imposer cela a nos tetes blondes.
Les devois sont une invention qui sert a couper l'enfant de ses parents, de continuer le bourrage de crane une fois a la maison, puis repris par le TV le temps cerveau du gamin n'est plus disponible une minute pour ce qui est important: l'apprentissage passe par ses vieux.
Ah ben je croyais qu'il avait le temps d'apprendre de nouvelles compétences super utiles, genre envoyer un texto avec le pouce, faire des galipettes en vélo...
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Doug713705
Le 17-12-2012, Yliur nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
Accessoirement "le pays" a besoin de citoyens (enfin sauf si ta vision du monde considère aussi que la plupart des gens ne sont pas assez malins pour se préoccuper de ces questions et que la démocratie est donc une connerie). Et ça nécessite de tenter d'inculquer quelques notions importantes à tout le monde, quelle que soit leur spécialité professionnelle.
Oui ben là, c'est pas gagné, quelle que soit leur spécialité professionnelle !
-- Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-) Without freedom of choice there is no creativity. -- Kirk, "The return of the Archons", stardate 3157.4
Le 17-12-2012, Yliur nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
Accessoirement "le pays" a besoin de citoyens (enfin sauf si ta vision
du monde considère aussi que la plupart des gens ne sont pas assez
malins pour se préoccuper de ces questions et que la démocratie est
donc une connerie). Et ça nécessite de tenter d'inculquer quelques
notions importantes à tout le monde, quelle que soit leur spécialité
professionnelle.
Oui ben là, c'est pas gagné, quelle que soit leur spécialité
professionnelle !
--
Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-)
Without freedom of choice there is no creativity.
-- Kirk, "The return of the Archons", stardate 3157.4
Le 17-12-2012, Yliur nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
Accessoirement "le pays" a besoin de citoyens (enfin sauf si ta vision du monde considère aussi que la plupart des gens ne sont pas assez malins pour se préoccuper de ces questions et que la démocratie est donc une connerie). Et ça nécessite de tenter d'inculquer quelques notions importantes à tout le monde, quelle que soit leur spécialité professionnelle.
Oui ben là, c'est pas gagné, quelle que soit leur spécialité professionnelle !
-- Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-) Without freedom of choice there is no creativity. -- Kirk, "The return of the Archons", stardate 3157.4
Doug713705
Le 17-12-2012, Hugolino nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
> Le nombre d'élève et de prof ne change pas. > Une classe de bon élèves qui suivent le train peuvent être à 40 ou > 50 par classe. > Les moins bon, 20 par classe.
Ah, le retour des classes de niveau... Très efficace pour faire progresser ceux qui sont déjà bons. Et encore mieux pour que ceux qui étaient mauvais restent mauvais.
+1
Les seuls moments de la scolarité où j'ai vraiment eu l'impression d'apprendre quelquechose et que c'était utile, c'était quand j'étais en classe de niveau (dans les années 80). Le reste du temps je me suis emmerdé en classe et ce calvaire a été looooong.
Quand les classes de niveau ont été supprimé, j'ai vaguement suivi les cours d'une oreille, jusqu'à finalement abandonner l'idée de faire des études.
-- Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-) Without freedom of choice there is no creativity. -- Kirk, "The return of the Archons", stardate 3157.4
Le 17-12-2012, Hugolino nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
> Le nombre d'élève et de prof ne change pas.
> Une classe de bon élèves qui suivent le train peuvent être à 40 ou
> 50 par classe.
> Les moins bon, 20 par classe.
Ah, le retour des classes de niveau... Très efficace pour faire
progresser ceux qui sont déjà bons. Et encore mieux pour que ceux qui
étaient mauvais restent mauvais.
+1
Les seuls moments de la scolarité où j'ai vraiment eu l'impression
d'apprendre quelquechose et que c'était utile, c'était quand j'étais en
classe de niveau (dans les années 80). Le reste du temps je me suis
emmerdé en classe et ce calvaire a été looooong.
Quand les classes de niveau ont été supprimé, j'ai vaguement suivi les
cours d'une oreille, jusqu'à finalement abandonner l'idée de faire des
études.
--
Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-)
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-- Kirk, "The return of the Archons", stardate 3157.4
Le 17-12-2012, Hugolino nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
> Le nombre d'élève et de prof ne change pas. > Une classe de bon élèves qui suivent le train peuvent être à 40 ou > 50 par classe. > Les moins bon, 20 par classe.
Ah, le retour des classes de niveau... Très efficace pour faire progresser ceux qui sont déjà bons. Et encore mieux pour que ceux qui étaient mauvais restent mauvais.
+1
Les seuls moments de la scolarité où j'ai vraiment eu l'impression d'apprendre quelquechose et que c'était utile, c'était quand j'étais en classe de niveau (dans les années 80). Le reste du temps je me suis emmerdé en classe et ce calvaire a été looooong.
Quand les classes de niveau ont été supprimé, j'ai vaguement suivi les cours d'une oreille, jusqu'à finalement abandonner l'idée de faire des études.
-- Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-) Without freedom of choice there is no creativity. -- Kirk, "The return of the Archons", stardate 3157.4
Doug713705
Le 16-12-2012, Nicolas George nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
Doug713705 , dans le message , a écrit :
Euh... Le bac permet de comparer des élèves entre eux ?
Oui.
Il me semblait plutôt que chaque élève était noté d'après sa copie et en comparaison du niveau de connaissance théoriquement acquis.
Déjà, commence par définir ce que c'est que « le niveau ». Entre un élève qui sait résoudre une équation de degré 2 mais pas expliquer les causes de la 1e guerre mondiale et un élève sait faire le contraire, c'est qui, à ton avis, qui a le meilleur « niveau » ?
N'inverse pas les rôles, c'est toi qui veux comparer les niveaux entre élèves. Dans ton exemple, un élève à un niveau insuffisant en math quand l'autre est insuffisant en histoire. Comparer l'un à l'autre n'a pas de sens !
Si en 1950 il fallait (en moyenne et au hasard) 300 heures pour arriver
à faire lire/écrire/parler un français correct à un élève et qu'ajourd'hui il en faut le triple, alors le niveau baisse. Simple non ?
Le mot que tu cherches est « simpliste ».
'tain, j'aurais pu parier que tu feras cette réponse :-)
La réalité des faits est largement plus complexe que ce que tu décris. Juste une indication pour te laisser entrevoir cette complexité : il y a cinquante ans, une majorité de la population rurale arrêtait les études après le certificat d'études. Tu as regardé leur « niveau », à ces gens-là, dans ton évaluation ?
Oui et en moyenne, y'a pas photo. Nos parents savent mieux écrire que nos enfants et même malgré les outrages de l'âge à la mémoire et je ne parle même pas du calcul mental.
Mais tu as raison sur un point, les années 50 sont encore trop proches de la guerre et les bénéfices de l'éducation d'après guerre commencent plutôt à ce se voir dans les années 60. Tiens, c'est marrant, ça, les années 60, berceau des "révolutions intellectuelles".
Dis donc, ces "révolutions intellectuelles" n'auraient pas été provoquée par cette éducation reçue ?
Et « Si j'aurais su, j'aurais pas v'nu. », c'est du langage SMS du début du XXIe siècle, peut-être ?
Non, c'est de la littérature ;-) et cette faute de concordance se pratique encore régulièrement de nos jours et en sms ça donne :
"6 joré su joré pas venu"
Il est où le progrès du XXIème siècle, là ?
-- Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-) Without freedom of choice there is no creativity. -- Kirk, "The return of the Archons", stardate 3157.4
Le 16-12-2012, Nicolas George nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
Doug713705 , dans le message
<h5j1q9xhj5.ln2@actarus.chainon-marquant.org>, a écrit :
Euh... Le bac permet de comparer des élèves entre eux ?
Oui.
Il me semblait plutôt que chaque élève était noté d'après sa copie et en
comparaison du niveau de connaissance théoriquement acquis.
Déjà, commence par définir ce que c'est que « le niveau ». Entre un élève
qui sait résoudre une équation de degré 2 mais pas expliquer les causes de
la 1e guerre mondiale et un élève sait faire le contraire, c'est qui, à ton
avis, qui a le meilleur « niveau » ?
N'inverse pas les rôles, c'est toi qui veux comparer les niveaux entre
élèves. Dans ton exemple, un élève à un niveau insuffisant en math quand
l'autre est insuffisant en histoire. Comparer l'un à l'autre n'a pas de
sens !
Si en 1950 il fallait (en moyenne et au hasard) 300 heures pour arriver
à faire lire/écrire/parler un français correct à un élève et
qu'ajourd'hui il en faut le triple, alors le niveau baisse. Simple non ?
Le mot que tu cherches est « simpliste ».
'tain, j'aurais pu parier que tu feras cette réponse :-)
La réalité des faits est largement
plus complexe que ce que tu décris. Juste une indication pour te laisser
entrevoir cette complexité : il y a cinquante ans, une majorité de la
population rurale arrêtait les études après le certificat d'études. Tu as
regardé leur « niveau », à ces gens-là, dans ton évaluation ?
Oui et en moyenne, y'a pas photo.
Nos parents savent mieux écrire que nos enfants et même malgré les
outrages de l'âge à la mémoire et je ne parle même pas du calcul mental.
Mais tu as raison sur un point, les années 50 sont encore trop proches
de la guerre et les bénéfices de l'éducation d'après guerre commencent
plutôt à ce se voir dans les années 60. Tiens, c'est marrant, ça, les
années 60, berceau des "révolutions intellectuelles".
Dis donc, ces "révolutions intellectuelles" n'auraient pas été provoquée
par cette éducation reçue ?
Et « Si j'aurais su, j'aurais pas v'nu. », c'est du langage SMS du début du
XXIe siècle, peut-être ?
Non, c'est de la littérature ;-) et cette faute de concordance se
pratique encore régulièrement de nos jours et en sms ça donne :
"6 joré su joré pas venu"
Il est où le progrès du XXIème siècle, là ?
--
Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-)
Without freedom of choice there is no creativity.
-- Kirk, "The return of the Archons", stardate 3157.4
Le 16-12-2012, Nicolas George nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
Doug713705 , dans le message , a écrit :
Euh... Le bac permet de comparer des élèves entre eux ?
Oui.
Il me semblait plutôt que chaque élève était noté d'après sa copie et en comparaison du niveau de connaissance théoriquement acquis.
Déjà, commence par définir ce que c'est que « le niveau ». Entre un élève qui sait résoudre une équation de degré 2 mais pas expliquer les causes de la 1e guerre mondiale et un élève sait faire le contraire, c'est qui, à ton avis, qui a le meilleur « niveau » ?
N'inverse pas les rôles, c'est toi qui veux comparer les niveaux entre élèves. Dans ton exemple, un élève à un niveau insuffisant en math quand l'autre est insuffisant en histoire. Comparer l'un à l'autre n'a pas de sens !
Si en 1950 il fallait (en moyenne et au hasard) 300 heures pour arriver
à faire lire/écrire/parler un français correct à un élève et qu'ajourd'hui il en faut le triple, alors le niveau baisse. Simple non ?
Le mot que tu cherches est « simpliste ».
'tain, j'aurais pu parier que tu feras cette réponse :-)
La réalité des faits est largement plus complexe que ce que tu décris. Juste une indication pour te laisser entrevoir cette complexité : il y a cinquante ans, une majorité de la population rurale arrêtait les études après le certificat d'études. Tu as regardé leur « niveau », à ces gens-là, dans ton évaluation ?
Oui et en moyenne, y'a pas photo. Nos parents savent mieux écrire que nos enfants et même malgré les outrages de l'âge à la mémoire et je ne parle même pas du calcul mental.
Mais tu as raison sur un point, les années 50 sont encore trop proches de la guerre et les bénéfices de l'éducation d'après guerre commencent plutôt à ce se voir dans les années 60. Tiens, c'est marrant, ça, les années 60, berceau des "révolutions intellectuelles".
Dis donc, ces "révolutions intellectuelles" n'auraient pas été provoquée par cette éducation reçue ?
Et « Si j'aurais su, j'aurais pas v'nu. », c'est du langage SMS du début du XXIe siècle, peut-être ?
Non, c'est de la littérature ;-) et cette faute de concordance se pratique encore régulièrement de nos jours et en sms ça donne :
"6 joré su joré pas venu"
Il est où le progrès du XXIème siècle, là ?
-- Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-) Without freedom of choice there is no creativity. -- Kirk, "The return of the Archons", stardate 3157.4
Hugolino
Le 17-12-2012, Nicolas George <nicolas$ a écrit :
Baton .rouge , dans le message a écrit :
> C'est pas des classes de niveau mais des matières avec une > modulation des heures.
Oh. Les proviseurs adjoints vont adorer ! Déjà qu'il est extrêmement difficile de faire des emplois du temps corrects avec les contraintes actuelles, si toutes les matières sont différentiées, c'est purement et simplement impossible avec les moyens actuels.
Oui, mais l'organisation actuelle, si elle était adaptée il y a 3O ans (quand 25 ou 30% d'une classe d'âge passait le bac) devrait être complètement revue.
Il me paraît complètement absurde de demander à certains de mes élèves de suivre 10 matières différentes sur une semaine de 30 ou 35 heures de cours. C'est comme si toi, on te demandait de lire 10 livres en même temps plutôt que les uns après les autres.
Une organisation beaucoup plus efficace pédagogiquement consisterait en des périodes de quelques semaines pendant lesquelles seules deux matières seraient enseignées. On pourrait très bien imaginer que tu prennes en charge un groupe avec un collègue d'Anglais et que pendant 3, 4 ou 5 semaines vous fassiez des maths en anglais pendant que je prendrais un autre groupe avec un prof d'Histoire-Géo ou de Philosophie. (les deux profs n'étant pas forcément toujours ensemble devant les élèves, mais peut-être seulement la moitié du temps).
Bien sûr ça réclame d'être capable de bosser avec un collègue extérieur à sa matière (pas toujours facile, mais toujours enrichissant) et ça impliquerait sans doute d'avoir un emploi du temps annualisé (perso je suis déjà en 12h/24h alterné sur 3 semaines).
Mais un truc est sûr, l'organisation de l'emploi du temps des élèves transforme les collèges et les lycées en croisement parfait entre une prison, un hôpital psychiatrique et une caserne (c'est du M Foucault, qui a eu 10/20 en Philosophie au bac ;-))
L'institution est pathogène : elle est à réformer d'URGENCE...
--
Dictature _éclairée_, s'il te plaît. :-)
Les leds du switch qui clignotent, c'est moyen comme éclairage. Hugo (né il y a 1 535 233 686 secondes)
Le 17-12-2012, Nicolas George <nicolas$george@salle-s.org> a écrit :
Baton .rouge , dans le message a écrit :
> C'est pas des classes de niveau mais des matières avec une
> modulation des heures.
Oh. Les proviseurs adjoints vont adorer ! Déjà qu'il est extrêmement
difficile de faire des emplois du temps corrects avec les contraintes
actuelles, si toutes les matières sont différentiées, c'est purement
et simplement impossible avec les moyens actuels.
Oui, mais l'organisation actuelle, si elle était adaptée il y a 3O ans
(quand 25 ou 30% d'une classe d'âge passait le bac) devrait être
complètement revue.
Il me paraît complètement absurde de demander à certains de mes élèves
de suivre 10 matières différentes sur une semaine de 30 ou 35 heures de
cours. C'est comme si toi, on te demandait de lire 10 livres en même
temps plutôt que les uns après les autres.
Une organisation beaucoup plus efficace pédagogiquement consisterait en
des périodes de quelques semaines pendant lesquelles seules deux
matières seraient enseignées.
On pourrait très bien imaginer que tu prennes en charge un groupe avec
un collègue d'Anglais et que pendant 3, 4 ou 5 semaines vous fassiez des
maths en anglais pendant que je prendrais un autre groupe avec un prof
d'Histoire-Géo ou de Philosophie. (les deux profs n'étant pas forcément
toujours ensemble devant les élèves, mais peut-être seulement la moitié
du temps).
Bien sûr ça réclame d'être capable de bosser avec un collègue extérieur
à sa matière (pas toujours facile, mais toujours enrichissant) et ça
impliquerait sans doute d'avoir un emploi du temps annualisé (perso je
suis déjà en 12h/24h alterné sur 3 semaines).
Mais un truc est sûr, l'organisation de l'emploi du temps des élèves
transforme les collèges et les lycées en croisement parfait entre une
prison, un hôpital psychiatrique et une caserne (c'est du M Foucault,
qui a eu 10/20 en Philosophie au bac ;-))
L'institution est pathogène : elle est à réformer d'URGENCE...
--
Dictature _éclairée_, s'il te plaît. :-)
Les leds du switch qui clignotent, c'est moyen comme éclairage.
Hugo (né il y a 1 535 233 686 secondes)
> C'est pas des classes de niveau mais des matières avec une > modulation des heures.
Oh. Les proviseurs adjoints vont adorer ! Déjà qu'il est extrêmement difficile de faire des emplois du temps corrects avec les contraintes actuelles, si toutes les matières sont différentiées, c'est purement et simplement impossible avec les moyens actuels.
Oui, mais l'organisation actuelle, si elle était adaptée il y a 3O ans (quand 25 ou 30% d'une classe d'âge passait le bac) devrait être complètement revue.
Il me paraît complètement absurde de demander à certains de mes élèves de suivre 10 matières différentes sur une semaine de 30 ou 35 heures de cours. C'est comme si toi, on te demandait de lire 10 livres en même temps plutôt que les uns après les autres.
Une organisation beaucoup plus efficace pédagogiquement consisterait en des périodes de quelques semaines pendant lesquelles seules deux matières seraient enseignées. On pourrait très bien imaginer que tu prennes en charge un groupe avec un collègue d'Anglais et que pendant 3, 4 ou 5 semaines vous fassiez des maths en anglais pendant que je prendrais un autre groupe avec un prof d'Histoire-Géo ou de Philosophie. (les deux profs n'étant pas forcément toujours ensemble devant les élèves, mais peut-être seulement la moitié du temps).
Bien sûr ça réclame d'être capable de bosser avec un collègue extérieur à sa matière (pas toujours facile, mais toujours enrichissant) et ça impliquerait sans doute d'avoir un emploi du temps annualisé (perso je suis déjà en 12h/24h alterné sur 3 semaines).
Mais un truc est sûr, l'organisation de l'emploi du temps des élèves transforme les collèges et les lycées en croisement parfait entre une prison, un hôpital psychiatrique et une caserne (c'est du M Foucault, qui a eu 10/20 en Philosophie au bac ;-))
L'institution est pathogène : elle est à réformer d'URGENCE...
--
Dictature _éclairée_, s'il te plaît. :-)
Les leds du switch qui clignotent, c'est moyen comme éclairage. Hugo (né il y a 1 535 233 686 secondes)
Hugolino
Le 16-12-2012, Baton rouge a écrit :
On 16 Dec 2012 20:05:49 GMT, Nicolas George <nicolas$ wrote:
> il y a cinquante ans, une majorité de la population rurale arrêtait > les études après le certificat d'études. Tu as regardé leur > « niveau », à ces gens-là, dans ton évaluation ?
Au certificat d'études, ils savaient lire, ecrire, compter. Il y avait de l'éducation civique.
C'etait pas la colonie de vacances et celui qui foutait la merde en recevait 2, une de l'instit et l'autre des parents. Mes ancêtres n'en sont pas mort.
C'était mieux avant ? La violence permet sans doute d'obtenir une certaine soumission mais ça n'est pas parce qu'on survit à des mauvais traitements qu'on devient un adulte responsable et épanoui, (ni un citoyen respectable d'ailleurs)
-- On obtient plus en étant poli et armé qu'en étant juste poli. Hugo (né il y a 1 535 233 844 secondes)
Le 16-12-2012, Baton rouge <nospam@trash.nul> a écrit :
On 16 Dec 2012 20:05:49 GMT, Nicolas George <nicolas$george@salle-s.org>
wrote:
> il y a cinquante ans, une majorité de la population rurale arrêtait
> les études après le certificat d'études. Tu as regardé leur
> « niveau », à ces gens-là, dans ton évaluation ?
Au certificat d'études, ils savaient lire, ecrire, compter.
Il y avait de l'éducation civique.
C'etait pas la colonie de vacances et celui qui foutait la merde en
recevait 2, une de l'instit et l'autre des parents. Mes ancêtres n'en
sont pas mort.
C'était mieux avant ?
La violence permet sans doute d'obtenir une certaine soumission mais ça
n'est pas parce qu'on survit à des mauvais traitements qu'on devient un
adulte responsable et épanoui, (ni un citoyen respectable d'ailleurs)
--
On obtient plus en étant poli et armé qu'en étant juste poli.
Hugo (né il y a 1 535 233 844 secondes)
On 16 Dec 2012 20:05:49 GMT, Nicolas George <nicolas$ wrote:
> il y a cinquante ans, une majorité de la population rurale arrêtait > les études après le certificat d'études. Tu as regardé leur > « niveau », à ces gens-là, dans ton évaluation ?
Au certificat d'études, ils savaient lire, ecrire, compter. Il y avait de l'éducation civique.
C'etait pas la colonie de vacances et celui qui foutait la merde en recevait 2, une de l'instit et l'autre des parents. Mes ancêtres n'en sont pas mort.
C'était mieux avant ? La violence permet sans doute d'obtenir une certaine soumission mais ça n'est pas parce qu'on survit à des mauvais traitements qu'on devient un adulte responsable et épanoui, (ni un citoyen respectable d'ailleurs)
-- On obtient plus en étant poli et armé qu'en étant juste poli. Hugo (né il y a 1 535 233 844 secondes)
Baton .rouge
On Tue, 18 Dec 2012 06:05:48 +1100, Doug713705 wrote:
j'ai vaguement suivi les cours d'une oreille, jusqu'à finalement abandonner l'idée de faire des études.
Bienvenu au club.
On Tue, 18 Dec 2012 06:05:48 +1100, Doug713705 <doug.letough@free.fr>
wrote:
j'ai vaguement suivi les
cours d'une oreille, jusqu'à finalement abandonner l'idée de faire des
études.