" La plateforme boursière londonienne Turquoise, filiale de la Bourse
de Londres, s'est flattée mercredi d'être devenue la plus rapide du
monde, avec un temps de traitement des transactions ramené à 126
millionièmes de seconde en moyenne."
Et ils utilisent Linux.
Qui c'est qui affirmait que Linux ne permettait pas de gagner de l'argent?
En ajoutant tout cela, on comprends facilement que l'avenir est bouché.
On est donc dans la pire des situations dont la seule issue n'est pas vraiment plus enviable que celle des années 30 puique finalement c'est probablement la même :-/
Mais nous sommes encore vivants pour nourrir l'espoir qu'une autre logique économique peut émerger.
L'espoir fait vivre et la vie donne de l'espoir !
En attendant il va falloir manger une sacrée tartine de merde et, en ce qui me concerne, je ne suis pas persuadé que chacun veuille bien en prendre sa part sans essayer d'en refiler un bout à son voisin. Certains devront avaler _de_force_ et c'est bien là que le bât blaissera avec toute les conséquences que cela implique.
<WTF> Vous ne voyez pas le mur ? Rassurez vous, c'est normal; on est dedans ! </WTF>
-- @+ Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-) Usenet-fr ? Mais qu'est-ce que c'est ? Pour en savoir plus : http://www.dougwise.org/wiki
Le 22/10/2010 23:08 dans fr.comp.os.linux.debats Fautvoir nous
expliquait:
En ajoutant tout cela, on comprends facilement que l'avenir est bouché.
On est donc dans la pire des situations dont la seule issue n'est pas
vraiment plus enviable que celle des années 30 puique finalement c'est
probablement la même :-/
Mais nous sommes encore vivants pour nourrir l'espoir qu'une autre
logique économique peut émerger.
L'espoir fait vivre et la vie donne de l'espoir !
En attendant il va falloir manger une sacrée tartine de merde et, en ce
qui me concerne, je ne suis pas persuadé que chacun veuille bien en
prendre sa part sans essayer d'en refiler un bout à son voisin.
Certains devront avaler _de_force_ et c'est bien là que le bât
blaissera avec toute les conséquences que cela implique.
<WTF>
Vous ne voyez pas le mur ? Rassurez vous, c'est normal; on est dedans !
</WTF>
--
@+
Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-)
Usenet-fr ? Mais qu'est-ce que c'est ?
Pour en savoir plus : http://www.dougwise.org/wiki
En ajoutant tout cela, on comprends facilement que l'avenir est bouché.
On est donc dans la pire des situations dont la seule issue n'est pas vraiment plus enviable que celle des années 30 puique finalement c'est probablement la même :-/
Mais nous sommes encore vivants pour nourrir l'espoir qu'une autre logique économique peut émerger.
L'espoir fait vivre et la vie donne de l'espoir !
En attendant il va falloir manger une sacrée tartine de merde et, en ce qui me concerne, je ne suis pas persuadé que chacun veuille bien en prendre sa part sans essayer d'en refiler un bout à son voisin. Certains devront avaler _de_force_ et c'est bien là que le bât blaissera avec toute les conséquences que cela implique.
<WTF> Vous ne voyez pas le mur ? Rassurez vous, c'est normal; on est dedans ! </WTF>
-- @+ Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-) Usenet-fr ? Mais qu'est-ce que c'est ? Pour en savoir plus : http://www.dougwise.org/wiki
Emmanuel Florac
Le Fri, 22 Oct 2010 18:15:01 +0200, Tonton Th a écrit:
Première année : mettre en place la structure et batir le produit. Deuxième année : le produit est prèt, on commance à le vendre... Troisième année : ça commence à marcher, préparons l'année 4.
Je vais te donner un modeste conseil : on commence à vendre le produit avant même d'avoir bossé trop dessus, sinon on a toutes les chances de développer quelque chose dont personne ne veux. C'est une erreur classique... Il faut commencer à présenter modestement le produit pendant les premiers développements, pour sentir dans quelle direction l'orienter.
-- There are two ways of constructing a software design: One way is to make it so simple that there are obviously no deficiencies, and the other way is to make it so complicated that there are no obvious deficiencies. The first method is far more difficult. C.A.R. Hoare.
Le Fri, 22 Oct 2010 18:15:01 +0200, Tonton Th a écrit:
Première année : mettre en place la structure et batir le produit.
Deuxième année : le produit est prèt, on commance à le vendre...
Troisième année : ça commence à marcher, préparons l'année 4.
Je vais te donner un modeste conseil : on commence à vendre le produit
avant même d'avoir bossé trop dessus, sinon on a toutes les chances de
développer quelque chose dont personne ne veux. C'est une erreur
classique... Il faut commencer à présenter modestement le produit pendant
les premiers développements, pour sentir dans quelle direction l'orienter.
--
There are two ways of constructing a software design: One way is to
make it so simple that there are obviously no deficiencies, and the
other way is to make it so complicated that there are no obvious
deficiencies. The first method is far more difficult.
C.A.R. Hoare.
Le Fri, 22 Oct 2010 18:15:01 +0200, Tonton Th a écrit:
Première année : mettre en place la structure et batir le produit. Deuxième année : le produit est prèt, on commance à le vendre... Troisième année : ça commence à marcher, préparons l'année 4.
Je vais te donner un modeste conseil : on commence à vendre le produit avant même d'avoir bossé trop dessus, sinon on a toutes les chances de développer quelque chose dont personne ne veux. C'est une erreur classique... Il faut commencer à présenter modestement le produit pendant les premiers développements, pour sentir dans quelle direction l'orienter.
-- There are two ways of constructing a software design: One way is to make it so simple that there are obviously no deficiencies, and the other way is to make it so complicated that there are no obvious deficiencies. The first method is far more difficult. C.A.R. Hoare.
Emmanuel Florac
Le Fri, 22 Oct 2010 12:38:36 +0000, JKB a écrit:
Mandelbrot tirait la sonnette d'alarme. Il a même publié un bouquin en 2004 sur ce sujet parce que personne ne le prenait au sérieux. Et ce n'était pas le _seul_.
En effet; j'ai lu en 2006 le bouquin d'un ancien chef économiste de la banque de France IIRC, "le nouveau mur de l'argent", qui expliquait qu'on allait à la catastrophe financière en chantant. Bref, des gens sérieux savaient, mais tous les profiteurs ont fait semblant de ne rien voir... classique.
C'est exactement pareil dans l'anecdote Kerviel : la banque n'a rien vu tant que l'argent rentrait. De même un de mes collègues qui travaillait dans les assurances : le meilleur commercial de sa boîte en fait, vendait des assurances vies à une vieille héritière dont il avait la procuration. Tant que personne ne s'apercevait de rien, le mec était applaudi et récompensé tous les ans.
-- Le commissaire : Comment vous appelez-vous? Garance : Moi je ne m'appelle jamais, je suis toujours là. J'ai pas besoin de m'appeler. Mais les autres m'appellent Garance, si ça peut vous intéresser. Prévert,"les enfants du Paradis".
Le Fri, 22 Oct 2010 12:38:36 +0000, JKB a écrit:
Mandelbrot tirait la sonnette d'alarme. Il a même publié un
bouquin en 2004 sur ce sujet parce que personne ne le prenait au
sérieux. Et ce n'était pas le _seul_.
En effet; j'ai lu en 2006 le bouquin d'un ancien chef économiste de la
banque de France IIRC, "le nouveau mur de l'argent", qui expliquait qu'on
allait à la catastrophe financière en chantant. Bref, des gens sérieux
savaient, mais tous les profiteurs ont fait semblant de ne rien voir...
classique.
C'est exactement pareil dans l'anecdote Kerviel : la banque n'a rien vu
tant que l'argent rentrait. De même un de mes collègues qui travaillait
dans les assurances : le meilleur commercial de sa boîte en fait, vendait
des assurances vies à une vieille héritière dont il avait la procuration.
Tant que personne ne s'apercevait de rien, le mec était applaudi et
récompensé tous les ans.
--
Le commissaire : Comment vous appelez-vous?
Garance : Moi je ne m'appelle jamais, je suis toujours là. J'ai pas
besoin de m'appeler. Mais les autres m'appellent Garance, si ça peut
vous intéresser.
Prévert,"les enfants du Paradis".
Mandelbrot tirait la sonnette d'alarme. Il a même publié un bouquin en 2004 sur ce sujet parce que personne ne le prenait au sérieux. Et ce n'était pas le _seul_.
En effet; j'ai lu en 2006 le bouquin d'un ancien chef économiste de la banque de France IIRC, "le nouveau mur de l'argent", qui expliquait qu'on allait à la catastrophe financière en chantant. Bref, des gens sérieux savaient, mais tous les profiteurs ont fait semblant de ne rien voir... classique.
C'est exactement pareil dans l'anecdote Kerviel : la banque n'a rien vu tant que l'argent rentrait. De même un de mes collègues qui travaillait dans les assurances : le meilleur commercial de sa boîte en fait, vendait des assurances vies à une vieille héritière dont il avait la procuration. Tant que personne ne s'apercevait de rien, le mec était applaudi et récompensé tous les ans.
-- Le commissaire : Comment vous appelez-vous? Garance : Moi je ne m'appelle jamais, je suis toujours là. J'ai pas besoin de m'appeler. Mais les autres m'appellent Garance, si ça peut vous intéresser. Prévert,"les enfants du Paradis".
Fautvoir
Le 22/10/2010 23:41, Doug713705 a écrit :
Le 22/10/2010 23:08 dans fr.comp.os.linux.debats Fautvoir nous expliquait:
En ajoutant tout cela, on comprends facilement que l'avenir est bouché.
On est donc dans la pire des situations dont la seule issue n'est pas vraiment plus enviable que celle des années 30 puique finalement c'est probablement la même :-/
Mais nous sommes encore vivants pour nourrir l'espoir qu'une autre logique économique peut émerger.
L'espoir fait vivre et la vie donne de l'espoir !
En attendant il va falloir manger une sacrée tartine de merde et, en ce qui me concerne, je ne suis pas persuadé que chacun veuille bien en prendre sa part sans essayer d'en refiler un bout à son voisin. Certains devront avaler _de_force_ et c'est bien là que le bât blaissera avec toute les conséquences que cela implique.
Et bien là, je ne suis pas sûr qu'il y ait une fatalité sur la nature nauséabonde de notre future nourriture. Nous n'avons jamais été aussi riches, je dis nous, parce que la richesse collective est incontestable. Et il se passe une chose curieuse, l'abondance crée une crispation. Il est paradoxalement plus difficile de répartir l'abondance que de distribuer la pénurie.
J'y vois plusieurs raisons,
Le gateau étant plus gros, les enjeux qui sont derrière sont aussi plus important, les appétits en sont d'autant plus aiguisés et la bataille sera plus féroce.
La pénurie permet de faire passer des règles de comportements (manquant de nourriture, les mineurs chiliens se sont disciplinés pour survivre). Cette pénurie est donc inventée pour assoir un peu plus le pouvoir de ceux qui l'ont déjà, on devinera aisément les options qui seront retenues. Par exemple, l'abondance crée par la numérisation de l'information est sapée par l'introduction de DRM.
L'abondance pose un problème à celui qui veut s'enrichir. Il ne peut prétendre organiser le monde à son profit, puisqu'il n'a pas de contrepartie à proposer en échange de la contrainte qu'il fait peser sur le monde pour organiser son détournement.
Bref, il est plus facile de gouverner dans la difficulté que dans l'aisance. Cet aisance est qualifiée par certains de décadence. Et hop un coup d'état...
Le 22/10/2010 23:41, Doug713705 a écrit :
Le 22/10/2010 23:08 dans fr.comp.os.linux.debats Fautvoir nous
expliquait:
En ajoutant tout cela, on comprends facilement que l'avenir est bouché.
On est donc dans la pire des situations dont la seule issue n'est pas
vraiment plus enviable que celle des années 30 puique finalement c'est
probablement la même :-/
Mais nous sommes encore vivants pour nourrir l'espoir qu'une autre
logique économique peut émerger.
L'espoir fait vivre et la vie donne de l'espoir !
En attendant il va falloir manger une sacrée tartine de merde et, en ce
qui me concerne, je ne suis pas persuadé que chacun veuille bien en
prendre sa part sans essayer d'en refiler un bout à son voisin.
Certains devront avaler _de_force_ et c'est bien là que le bât
blaissera avec toute les conséquences que cela implique.
Et bien là, je ne suis pas sûr qu'il y ait une fatalité sur la nature
nauséabonde de notre future nourriture. Nous n'avons jamais été aussi
riches, je dis nous, parce que la richesse collective est incontestable.
Et il se passe une chose curieuse, l'abondance crée une crispation. Il
est paradoxalement plus difficile de répartir l'abondance que de
distribuer la pénurie.
J'y vois plusieurs raisons,
Le gateau étant plus gros, les enjeux qui sont derrière sont aussi plus
important, les appétits en sont d'autant plus aiguisés et la bataille
sera plus féroce.
La pénurie permet de faire passer des règles de comportements (manquant
de nourriture, les mineurs chiliens se sont disciplinés pour survivre).
Cette pénurie est donc inventée pour assoir un peu plus le pouvoir de
ceux qui l'ont déjà, on devinera aisément les options qui seront
retenues. Par exemple, l'abondance crée par la numérisation de
l'information est sapée par l'introduction de DRM.
L'abondance pose un problème à celui qui veut s'enrichir. Il ne peut
prétendre organiser le monde à son profit, puisqu'il n'a pas de
contrepartie à proposer en échange de la contrainte qu'il fait peser sur
le monde pour organiser son détournement.
Bref, il est plus facile de gouverner dans la difficulté que dans
l'aisance. Cet aisance est qualifiée par certains de décadence. Et hop
un coup d'état...
En ajoutant tout cela, on comprends facilement que l'avenir est bouché.
On est donc dans la pire des situations dont la seule issue n'est pas vraiment plus enviable que celle des années 30 puique finalement c'est probablement la même :-/
Mais nous sommes encore vivants pour nourrir l'espoir qu'une autre logique économique peut émerger.
L'espoir fait vivre et la vie donne de l'espoir !
En attendant il va falloir manger une sacrée tartine de merde et, en ce qui me concerne, je ne suis pas persuadé que chacun veuille bien en prendre sa part sans essayer d'en refiler un bout à son voisin. Certains devront avaler _de_force_ et c'est bien là que le bât blaissera avec toute les conséquences que cela implique.
Et bien là, je ne suis pas sûr qu'il y ait une fatalité sur la nature nauséabonde de notre future nourriture. Nous n'avons jamais été aussi riches, je dis nous, parce que la richesse collective est incontestable. Et il se passe une chose curieuse, l'abondance crée une crispation. Il est paradoxalement plus difficile de répartir l'abondance que de distribuer la pénurie.
J'y vois plusieurs raisons,
Le gateau étant plus gros, les enjeux qui sont derrière sont aussi plus important, les appétits en sont d'autant plus aiguisés et la bataille sera plus féroce.
La pénurie permet de faire passer des règles de comportements (manquant de nourriture, les mineurs chiliens se sont disciplinés pour survivre). Cette pénurie est donc inventée pour assoir un peu plus le pouvoir de ceux qui l'ont déjà, on devinera aisément les options qui seront retenues. Par exemple, l'abondance crée par la numérisation de l'information est sapée par l'introduction de DRM.
L'abondance pose un problème à celui qui veut s'enrichir. Il ne peut prétendre organiser le monde à son profit, puisqu'il n'a pas de contrepartie à proposer en échange de la contrainte qu'il fait peser sur le monde pour organiser son détournement.
Bref, il est plus facile de gouverner dans la difficulté que dans l'aisance. Cet aisance est qualifiée par certains de décadence. Et hop un coup d'état...
Patrick Lamaizière
JKB :
Sauf qu'il n'a pas été le seul à le dire. On n'a simplement pas écouté les Cassandre parce qu'il y avait du pognon à se faire et que tout le monde pariait sur le fait d'arriver à partir avant l'incendie.
Encore un p'tit sous, un dernier p'tit sous (voir et revoir "le sucre")
JKB :
Sauf qu'il n'a pas été le seul à le dire. On n'a simplement pas
écouté les Cassandre parce qu'il y avait du pognon à se faire et que
tout le monde pariait sur le fait d'arriver à partir avant
l'incendie.
Encore un p'tit sous, un dernier p'tit sous (voir et revoir "le sucre")
Sauf qu'il n'a pas été le seul à le dire. On n'a simplement pas écouté les Cassandre parce qu'il y avait du pognon à se faire et que tout le monde pariait sur le fait d'arriver à partir avant l'incendie.
Encore un p'tit sous, un dernier p'tit sous (voir et revoir "le sucre")
Doug713705
Le 23/10/2010 00:33 dans fr.comp.os.linux.debats Fautvoir nous expliquait:
La pénurie permet de faire passer des règles de comportements (manquant de nourriture, les mineurs chiliens se sont disciplinés pour survivre).
Oui, une fois la fatalité acceptée _par_tous_, ce qui était le cas des mineurs chiliens. Ils n'avaient pas le choix.
Maintenant, après une période d'abondance, demander à _certains_ de se restreindre fait surgir d'autres comportements. Et ce d'autant plus quand ces personnes partent du principe que leur sort est injuste.
Les premières réactions après une catastrophe sont généralement d'une bassesse sans nom (Pillage, carnage et autres joyeusetés du même tonneau) et l'ordre à bien du mal à être restauré avant que l'abondance (ou tout au moins ce qui est communément appelé le minimum[1]) ne repointe le bout de son nez.
A l'échelle d'une ville, d'une région ou même d'un pays, cela se maitrise. A l'échelle mondiale, le sport est de haut niveau.
Je doute de la capacité de l'être humain à franchir l'obstacle qu'il a lui même dressé car dans sa petitesse, il essaiera autant que possible de contourner l'obstacle pour s'apercevoir, in fine, qu'à force de refuser la réalité de cet obstacle, il n'a d'autres choix que de voir l'obstacle s'écrouler sur lui.
Après que le tout soit organisé à dessein, je n'en dout pas un seul instant.
C'est mon point de vue, c'est du niveau café du commerce mais je le partage ;-)
[1] Comprendre : appelé comme tel par la communauté concernée qui peut être très loin de ce qui est vraiment seulement nécessaire. typiquement, les scènes de pillage au cours desquelles on voit des abrutis voler un équipement hifi alors que le courant n'est pas restauré et qu'il ne le sera probablement pas avant longtemps quand dans le même temps leurs familles crêvent probablement de faim. -- @+ Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-) Usenet-fr ? Mais qu'est-ce que c'est ? Pour en savoir plus : http://www.dougwise.org/wiki
Le 23/10/2010 00:33 dans fr.comp.os.linux.debats Fautvoir nous
expliquait:
La pénurie permet de faire passer des règles de comportements (manquant
de nourriture, les mineurs chiliens se sont disciplinés pour survivre).
Oui, une fois la fatalité acceptée _par_tous_, ce qui était le cas des
mineurs chiliens. Ils n'avaient pas le choix.
Maintenant, après une période d'abondance, demander à _certains_ de se
restreindre fait surgir d'autres comportements. Et ce d'autant plus
quand ces personnes partent du principe que leur sort est injuste.
Les premières réactions après une catastrophe sont généralement
d'une bassesse sans nom (Pillage, carnage et autres joyeusetés du même
tonneau) et l'ordre à bien du mal à être restauré avant que l'abondance
(ou tout au moins ce qui est communément appelé le minimum[1]) ne
repointe le bout de son nez.
A l'échelle d'une ville, d'une région ou même d'un pays, cela se
maitrise. A l'échelle mondiale, le sport est de haut niveau.
Je doute de la capacité de l'être humain à franchir l'obstacle qu'il a
lui même dressé car dans sa petitesse, il essaiera autant que possible
de contourner l'obstacle pour s'apercevoir, in fine, qu'à force de
refuser la réalité de cet obstacle, il n'a d'autres choix que de voir
l'obstacle s'écrouler sur lui.
Après que le tout soit organisé à dessein, je n'en dout pas un seul
instant.
C'est mon point de vue, c'est du niveau café du commerce mais je le
partage ;-)
[1] Comprendre : appelé comme tel par la communauté concernée qui peut
être très loin de ce qui est vraiment seulement nécessaire. typiquement,
les scènes de pillage au cours desquelles on voit des abrutis voler un
équipement hifi alors que le courant n'est pas restauré et qu'il ne le
sera probablement pas avant longtemps quand dans le même temps leurs
familles crêvent probablement de faim.
--
@+
Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-)
Usenet-fr ? Mais qu'est-ce que c'est ?
Pour en savoir plus : http://www.dougwise.org/wiki
Le 23/10/2010 00:33 dans fr.comp.os.linux.debats Fautvoir nous expliquait:
La pénurie permet de faire passer des règles de comportements (manquant de nourriture, les mineurs chiliens se sont disciplinés pour survivre).
Oui, une fois la fatalité acceptée _par_tous_, ce qui était le cas des mineurs chiliens. Ils n'avaient pas le choix.
Maintenant, après une période d'abondance, demander à _certains_ de se restreindre fait surgir d'autres comportements. Et ce d'autant plus quand ces personnes partent du principe que leur sort est injuste.
Les premières réactions après une catastrophe sont généralement d'une bassesse sans nom (Pillage, carnage et autres joyeusetés du même tonneau) et l'ordre à bien du mal à être restauré avant que l'abondance (ou tout au moins ce qui est communément appelé le minimum[1]) ne repointe le bout de son nez.
A l'échelle d'une ville, d'une région ou même d'un pays, cela se maitrise. A l'échelle mondiale, le sport est de haut niveau.
Je doute de la capacité de l'être humain à franchir l'obstacle qu'il a lui même dressé car dans sa petitesse, il essaiera autant que possible de contourner l'obstacle pour s'apercevoir, in fine, qu'à force de refuser la réalité de cet obstacle, il n'a d'autres choix que de voir l'obstacle s'écrouler sur lui.
Après que le tout soit organisé à dessein, je n'en dout pas un seul instant.
C'est mon point de vue, c'est du niveau café du commerce mais je le partage ;-)
[1] Comprendre : appelé comme tel par la communauté concernée qui peut être très loin de ce qui est vraiment seulement nécessaire. typiquement, les scènes de pillage au cours desquelles on voit des abrutis voler un équipement hifi alors que le courant n'est pas restauré et qu'il ne le sera probablement pas avant longtemps quand dans le même temps leurs familles crêvent probablement de faim. -- @+ Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-) Usenet-fr ? Mais qu'est-ce que c'est ? Pour en savoir plus : http://www.dougwise.org/wiki
Tonton Th
On 10/22/2010 08:26 PM, Fautvoir wrote:
Si les banques n'avaient pas été renflouées ou aidées lors de l'éclatement de la bulle des subprimes, nous serions tous dans une très mauvaise situation.
Les banques ont été renflouées lors de l'éclatement de la crise des fuckprimes, et nous sommes dans une très mauvaise situation.
-- Ma coiffeuse est formidable - http://sonia.buvette.org/
On 10/22/2010 08:26 PM, Fautvoir wrote:
Si les banques n'avaient pas été renflouées ou aidées lors de
l'éclatement de la bulle des subprimes, nous serions tous dans une très
mauvaise situation.
Les banques ont été renflouées lors de l'éclatement de la crise
des fuckprimes, et nous sommes dans une très mauvaise situation.
--
Ma coiffeuse est formidable - http://sonia.buvette.org/
Si les banques n'avaient pas été renflouées ou aidées lors de l'éclatement de la bulle des subprimes, nous serions tous dans une très mauvaise situation.
Les banques ont été renflouées lors de l'éclatement de la crise des fuckprimes, et nous sommes dans une très mauvaise situation.
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Tonton Th
On 10/22/2010 11:08 PM, Fautvoir wrote:
les financiers élaborent des scénarios catastrophe
Voilà. Et ils sont très fort pour ça.
-- Ma coiffeuse est formidable - http://sonia.buvette.org/
On 10/22/2010 11:08 PM, Fautvoir wrote:
les financiers élaborent des scénarios catastrophe
Voilà. Et ils sont très fort pour ça.
--
Ma coiffeuse est formidable - http://sonia.buvette.org/
Lorsqu'un individu place ses économies dans un Sicav, c'est pour tirer un profit correspondant au risque qu'il prend.
C'était l'idée originale.
Mais cet argent fait tourner l'économie,
Plus maintenant. Il est coincé dans la spirale financière.
-- Ma coiffeuse est formidable - http://sonia.buvette.org/
Tonton Th
On 10/22/2010 09:19 PM, Michel Talon wrote:
JKB wrote:
C'est pareil dans _tous_ les pays. Le seul truc qui paie moins d'impôt, c'est le boursicotage. Ma réaction épidermique vient du fait que l'immense majorité des gens confond allègrement le capital investi dans l'économie à celui investi dans la finance. Le premier est taxé éhontément alors que le second ne paie que la CSG et un peu d'IR, mais juste un peu.
Je crois que tu n'as pas bien compris, les banquiers n'ont pas rééllement besoin de ton argent, ils *créent* l'argent eux mêmes en prêtant de l'argent qu'ils n'ont pas. Ils ont donc besoin de gens à qui prêter de l'argent et non pas de gens qui leur prêtent de l'argent.
Quand à ce que tu appelles l'économie ça ne représente pas le dixième des flux financiers dus à la spéculation. Ca n'a aucune importance. Et incidemment, la banque n'a pas attendu 2010 pour dominer la société, c'était déjà le cas au Moyen Age avec les Médicis, voire les Templiers,
Ceux-là, je pense, faisaient marcher l'économie. Les Medicis, par leur consommation effrénée de culture, de demeures, d'art, de choses "futiles", mais qui à l'époque faisaient vivre des centaines de personnes. Les Templiers, eux, de leur coté, ont quand même mis en oeuvre un système de "billet à ordre" qui a permis l'apparition d'une autre forme de commerce international. Ni les uns, ni les autres ne se sont livré au commerce de l'argent et des biens que l'on peut dire "virtuels".
Jérome K n'a pas perdu sur des biens ou des services réels.
-- Ma coiffeuse est formidable - http://sonia.buvette.org/
On 10/22/2010 09:19 PM, Michel Talon wrote:
JKB<jkb@koenigsberg.invalid> wrote:
C'est pareil dans _tous_ les pays. Le seul truc qui paie moins
d'impôt, c'est le boursicotage. Ma réaction épidermique vient du
fait que l'immense majorité des gens confond allègrement le capital
investi dans l'économie à celui investi dans la finance. Le premier
est taxé éhontément alors que le second ne paie que la CSG et un peu
d'IR, mais juste un peu.
Je crois que tu n'as pas bien compris, les banquiers n'ont pas
rééllement besoin de ton argent, ils *créent* l'argent eux mêmes en
prêtant de l'argent qu'ils n'ont pas. Ils ont donc besoin de gens à qui
prêter de l'argent et non pas de gens qui leur prêtent de l'argent.
Quand à ce que tu appelles l'économie ça ne représente pas le dixième
des flux financiers dus à la spéculation. Ca n'a aucune importance.
Et incidemment, la banque n'a pas attendu 2010 pour dominer la société,
c'était déjà le cas au Moyen Age avec les Médicis, voire les Templiers,
Ceux-là, je pense, faisaient marcher l'économie. Les Medicis, par
leur consommation effrénée de culture, de demeures, d'art, de choses
"futiles", mais qui à l'époque faisaient vivre des centaines de
personnes. Les Templiers, eux, de leur coté, ont quand même mis en
oeuvre un système de "billet à ordre" qui a permis l'apparition
d'une autre forme de commerce international. Ni les uns, ni les
autres ne se sont livré au commerce de l'argent et des biens que
l'on peut dire "virtuels".
Jérome K n'a pas perdu sur des biens ou des services réels.
--
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C'est pareil dans _tous_ les pays. Le seul truc qui paie moins d'impôt, c'est le boursicotage. Ma réaction épidermique vient du fait que l'immense majorité des gens confond allègrement le capital investi dans l'économie à celui investi dans la finance. Le premier est taxé éhontément alors que le second ne paie que la CSG et un peu d'IR, mais juste un peu.
Je crois que tu n'as pas bien compris, les banquiers n'ont pas rééllement besoin de ton argent, ils *créent* l'argent eux mêmes en prêtant de l'argent qu'ils n'ont pas. Ils ont donc besoin de gens à qui prêter de l'argent et non pas de gens qui leur prêtent de l'argent.
Quand à ce que tu appelles l'économie ça ne représente pas le dixième des flux financiers dus à la spéculation. Ca n'a aucune importance. Et incidemment, la banque n'a pas attendu 2010 pour dominer la société, c'était déjà le cas au Moyen Age avec les Médicis, voire les Templiers,
Ceux-là, je pense, faisaient marcher l'économie. Les Medicis, par leur consommation effrénée de culture, de demeures, d'art, de choses "futiles", mais qui à l'époque faisaient vivre des centaines de personnes. Les Templiers, eux, de leur coté, ont quand même mis en oeuvre un système de "billet à ordre" qui a permis l'apparition d'une autre forme de commerce international. Ni les uns, ni les autres ne se sont livré au commerce de l'argent et des biens que l'on peut dire "virtuels".
Jérome K n'a pas perdu sur des biens ou des services réels.
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