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Linux et pognon

142 réponses
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Mihamina Rakotomandimby (R12y)
http://www.lesechos.fr/investisseurs/actualites-boursieres/
afp_00291094.htm?xtor=RSS-2065

" La plateforme boursière londonienne Turquoise, filiale de la Bourse
de Londres, s'est flattée mercredi d'être devenue la plus rapide du
monde, avec un temps de traitement des transactions ramené à 126
millionièmes de seconde en moyenne."


Et ils utilisent Linux.
Qui c'est qui affirmait que Linux ne permettait pas de gagner de l'argent?

--

Architecte Informatique chez Blueline/Gulfsat:
Administration Systeme, Recherche & Developpement
+261 33 11 207 36

10 réponses

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JKB
Le Sat, 23 Oct 2010 12:04:15 +0200,
PP écrivait :
Le 22/10/2010 20:43, JKB a écrit :
Le Fri, 22 Oct 2010 19:43:44 +0200,
PP écrivait :
Le 22/10/2010 17:27, JKB a écrit :

C'est pareil dans _tous_ les pays. Le seul truc qui paie moins
d'impôt, c'est le boursicotage. Ma réaction épidermique vient du
fait que l'immense majorité des gens confond allègrement le capital
investi dans l'économie à celui investi dans la finance. Le premier
est taxé éhontément alors que le second ne paie que la CSG et un peu
d'IR, mais juste un peu.



Qu'est-ce que tu entends par "investi dans la finance" ?
Le monde financier gère des actifs de l'économie. Il permet de
rapprocher les investisseurs des besoins de l'économie.



Non. Lorsque tu investis dans une entreprise, tu le fais à long
terme. Si la boîte marche, ça te profite. Si tu investis dans un
fonds quelconque, tu te contrefiches de savoir si les entreprises
derrière ce fonds fonctionnent correctement. À l'extrême limite, tu
préfères qu'elles licencient, ça fait monter les actions. Je
caricature juste un peu, mais c'est à peu près ça. L'horizon
temporel n'est pas du tout le même.



Tout le monde, n'a pas la possibilité d'investir sur le long terme dans
une entreprise parce qu'il y a un tas de raison pour lesquelles, un
investisseur peut avoir à récupérer ses billes (problème de santé,
décès, déménagement, etc. )



Tu ne trouves pas qu'il y a comme une différence entre récupérer ses
billes parce qu'on en a besoin et partir a priori sur du très court
terme ?

Les gens investissent dans l'économie à chaque fois qu'il achète une
action, obligation, sicav, fcp ou autres.



Non. Si tu investis dans une action que tu va garder dix ans, tu
investis dans l'économie. Si tu gardes un titre deux secondes comme
ce que j'ai vu récemment chez un trader, tu n'investis pas dans
l'économie. Tu la plombes car tu ne fais que de la finance
décorrélée de toute économie. Qui plus est, tu la fais sur le dos
des autres.



C'est la dérive spéculative, et ça ce n'est pas constructive.
Cependant, il faut garder à l'esprit, que ce coté hyperactif des
transactions, permet une très grande liquidité.
As-tu déjà eu en main des actions de PME, et d'attendre des jours et des
jours, pour trouver un acheteur au prix qu'elle vaut !!??



Oui.

C'est pas bon pour la PME, car les investisseurs s'ils sont fidèles,
sont plus rares car la sortie de l'investissement est hasardeux !
La spéculation sur ce point est la solution.

Que le monde financier "joue" avec les actifs pour se faire de l'argent
"facile", c'est complètement autre chose.



Non, c'est la même chose. Seul l'horizon temporel change.



Oui mais il n'y a pas que cela.


Lorsqu'un individu place ses économies dans un Sicav, c'est pour tirer
un profit correspondant au risque qu'il prend. Mais cet argent fait
tourner l'économie, alors que le lingot, c'est de l'argent qui dort.



Une SICAV n'a qu'un seul but, créer du pognon pour la personne qui
la détient. Elle est totalement décorrélée de l'économie réelle
puisque les spéculations sur les SICAV se font à un horizon trop
court pour que cela puisse être corrélé.



Tout dépend de la politique de la SICAV ou du FCP !
La grande majorité est comme tu le dis, mais un fond à la politique que
ses clients achètent.



Ah ? Et tu crois que madame Michu est au courant de la chose ?

Ce qui est problématique, c'est que la valeur d'un boîte est faite à
la criée. Le reste n'est qu'une conséquence de ça, d'autant plus
dommageable que maintenant que la bourse est l'arrière cour des
banques, cela se traduit immédiatement par des fluctuations de
capitaux démentes.



Un cours est toujours une anticipation.
Sauf que dans le système actuel, les agences de notation ne font par
leur boulot correctement parce que leurs décisions sont très politiques,
d'ailleurs c'est une source du problème.



JKB

--
Si votre demande me parvient sur carte perforée, je titiouaillerai très
volontiers une réponse...
=> http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr
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JKB
Le Sat, 23 Oct 2010 12:15:41 +0200,
PP écrivait :
Le 23/10/2010 11:29, JKB a écrit :

Non. La seule chose qu'il a créé, c'est le fait de _croire_ (d'où le
mot crédit et le mot créance) que quelqu'un possède réellement
quelque chose. Le système ne tient que sur la confiance et ne repose
pas sur une création d'argent. L'argent du crédit est virtuel et ça
ne peut fonctionner que tant que tout le monde reste dans le rang et
qu'il n'y a aucune panique (où plus de 12 % des fonds veulent être
récupérés par leurs propriétaires respectifs).

Il n'y a donc aucune création de richesse _réelle_. C'est juste du
vent tant que les gens y croient.

Et c'est là que le bât blesse.



Il y a création de richesse tout de suite, payé par de la création de
monnaie, qui disparait au fur et à mesure du remboursement.
Pendant toute la durée de l'emprunt le consommateur consommera moins
qu'il ne le devrait.
À la fin, normalement il y a la même quantité de monnaie qu'au départ,
et la richesse est toujours présente. Il y a donc eu enrichissement.



Non, parce que tu oublies le loyer de l'argent.

Il est bien connu que l'immense
majorité de la création monétaire vient du système bancaire.



Non. S'il y avait au passage création de richesse réelle, il n'y
aurait eu aucun problème en 2008. C'est parce que cette création de
richesse est du vent que le système s'est cassé la gueule.



Bien sûr, la richesse a été créé, mais personne pour la payer, donc le
prix que les gens sont prêts à mettre est inférieure à la richesse
elle-même, c'est la spirale récession-déflation (comme au Japon depuis
20 ans)

En fait c'est bien pire car il y a aussi un système d'assurances contre
les créances douteuses, les swaps, qui mobilise des sommes encore bien
plus considérables. Tout ça crée une économie financière énormément plus
importante que l'économie "réélle". Il est bien connu que les Etats-Unis
qui sont en déficit très important sur l'économie "réélle" depuis des
décennies ont équilibré leurs comptes (i.e. le dollar n'a pas plongé)



N'oublie pas que le dollar n'a pas plongé par rapport aux autres
monnaies. Et il n'a pas plongé parce qu'entre autres, la BCE tient à
un euro fort. On a payé grâce à la BCE un gros morceau des problèmes
américains et avec le sourire.



Le dollar plonge !!



Très largement moins que ce qu'il aurait dû. Si tu prends les
critères de Keynes, le loyer du dollar US devrait être de -7%. Comme
ça se verrait, ils ont collé un taux nul ou presque.

grace à l'"industrie financière", c'est à dire l'invention et
la manipulation des outils comme les swaps. Autant dire qu'ils ne sont
pas près de changer les règles du jeu.



On en rediscute dans dix ans. J'ai beaucoup de mal à voir ce que
sera l'économie dans dix ans, mais je peux te dire que vu ce que je
vis et je vois tous les jours (entre les clients, les banques et le
reste), l'économie dont la finance ne peut que redevenir régulée. Si
ce n'est pas le cas, on sera dans le mur et pour très longtemps.



La finance est régulée, mais très mal.
Pourquoi ? parce que chaque PAYS veut avoir la plus grosse !



Mouais...

JKB

--
Si votre demande me parvient sur carte perforée, je titiouaillerai très
volontiers une réponse...
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Tonton Th
On 10/23/2010 12:04 PM, PP wrote:

Mais ce système permet de financer l'économie beaucoup plus et plus
efficacement qu'un système clos au gré à gré.



Mmmmm...

C'est la dérive spéculative, et ça ce n'est pas constructive.
Cependant, il faut garder à l'esprit, que ce coté hyperactif des
transactions, permet une très grande liquidité.



Mmmmmm....

As-tu déjà eu en main des actions de PME, et d'attendre des jours et des
jours, pour trouver un acheteur au prix qu'elle vaut !!??



Non, pas encore. Mais si un jour j'ai des actions dans une PME,
ce ne serra pas pour les revendre, ce serra parce que je crois
en ce qu'elle fait, et que j'aurais le sentiment d'aider des
gens à produire et vendre quelque chose de bien.

C'est pas bon pour la PME, car les investisseurs s'ils sont fidèles,
sont plus rares car la sortie de l'investissement est hasardeux !



Si tu investis dans une boite qui tourne, pourquoi en sortir ?

Tout dépend de la politique de la SICAV ou du FCP !



Voilà. "politique".


La grande majorité est comme tu le dis, mais un fond à la politique que
ses clients achètent.


Ce qui est problématique, c'est que la valeur d'un boîte est faite à
la criée. Le reste n'est qu'une conséquence de ça, d'autant plus
dommageable que maintenant que la bourse est l'arrière cour des
banques, cela se traduit immédiatement par des fluctuations de
capitaux démentes.



Un cours est toujours une anticipation.
Sauf que dans le système actuel, les agences de notation ne font par
leur boulot correctement parce que leurs décisions sont très politiques,
d'ailleurs c'est une source du problème.




--
Ma coiffeuse est formidable - http://sonia.buvette.org/
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Pierre PANTALÉON
Le 22/10/2010 20:26, Fautvoir a écrit :
Le 22/10/2010 19:01, PP a écrit :
Le 22/10/2010 17:51, Fautvoir a écrit :

La privatisation des profits et la socialisation des pertes, ce n'est
pas de la politique, c'est un mécanisme.



Slogan trop facile !
Personne n'oblige la société de prendre en charge les pertes.



Ce n'est pas un slogan. Quand une structure est ruinée, comment lui
faire payer les pertes ? La seule solution est de se tourner vers la
collectivité. Ce n'est pas un choix, c'est la seule solution une fois
les dégats causés.



Non personne n'est obligé de couvrir les pertes de personnes.
Quand on engage l'argent publique pour couvrir une perte privée, c'est
que le politique a un intérêt c'est tout !

Si les banques n'avaient pas été renflouées ou aidées lors de
l'éclatement de la bulle des subprimes, nous serions tous dans une très
mauvaise situation.



pas sûr !
Ce sont les garanties des états qui donnent aux banques le droit de
faire n'importe quoi !
Toutes les banques du monde savent que les états ont peur qu'elles
fassent faillite, et c'est une partie du problème de la crise actuelle.

La bonne politique consiste à empêcher les acteurs économiques de
prendrent des risques qu'ils ne pourront mécaniquement (et non pas
politiqueent) plus assumer en cas de retournement de situation. Les
règles prudentielles bien construites peuvent le permettre.



les règles prudentielles n'y pourront malheureusement rien ...
La règle la plus simple, c'est que lorsque vous faites des erreurs vous
payez, et si cela doit vous mettre en faillite, alors faites faillite !
Peut-être qu'alors, les actionnaires de tout type retrouveront le risque
réel de leurs investissements.
Avatar
talon
JKB wrote:
Non. La seule chose qu'il a créé, c'est le fait de _croire_ (d'où le


mot crédit et le mot créance) que quelqu'un possède réellement



Mais le papier monnaie c'est exactement la même chose. Tu veux revenir
à l'or?

--

Michel TALON
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Pierre PANTALÉON
Le 22/10/2010 23:08, Fautvoir a écrit :

L'injection massive de liquidités a permis d'éviter une récession à la
1929, avec une économie bloquée pour longtemps, plus personnes n'ayant
envie de faire des affaires avec quiconque. Le pari des gouvernements
consiste à rassurer les acteurs économiques pour permettre une sortie de
la crise par le haut, autrement dit, sans récession.



Belle connerie, le pire c'est que le peuple le croit !!!!
C'est surtout mieux pour les politiques de créer une pseudo relance en
perfusant l'économie avec l'argent de nos enfants !!!!
Les conneries d'aujourd'hui ça se paye aujourd'hui, et pas sur les autres.

Un économiste qui s'appelle PARETO, (qui n'a rien à voir avec celui qui
a édicter le principe de PARETO) a avancé l'idée que les financiers
élaborent des scénarios catastrophe pour inciter les gouvernements à
prendre des mesure en leur faveur, faute de quoi...



mais les politiques ont tous intérêts à ceux qu'on ait besoin d'eux!
C'est blanc bonnet et bonnet blanc.

Pour aller dans ce sens, un sociologue disait ce matin sur France Inter
que l'élite des pays démocratique n'accepte plus le dialogue avec les
personnes qu'ils sont sensés servir ou représenter, situation menant
rapidement à l'oligarchie. Nous y sommes.



Il n'y a plus de dialogue à avoir, en France les politiques font croire
au peuple que l'argent pousse tout seul dans les caisses de l'état, et
que la cessation de paiement est impossible. Que depuis 35 ans, on
arrose son electorat d'aujourd'hui avec l'argent de nos enfants.
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JKB
Le Sat, 23 Oct 2010 12:32:15 +0000 (UTC),
Michel Talon écrivait :
JKB wrote:
Non. La seule chose qu'il a créé, c'est le fait de _croire_ (d'où le


mot crédit et le mot créance) que quelqu'un possède réellement



Mais le papier monnaie c'est exactement la même chose. Tu veux revenir
à l'or?



Ce n'est absolument pas pareil. Le papier monnaie est une valeur
parce que tu le possèdes et que tu n'as pas le droit de le fabriquer
toi-même. Le prêt, c'est du virtuel parce que tu ne l'as pas
effectivement touché lorsque tu empruntes et que le vendeur ne l'a
pas effectivement touché lorsqu'il est payé (sauf s'il retire le
tout). Un prêt, même pour le vendeur, c'est une ligne comptable. Et
c'est pour cela que les banques peuvent prêter huit à dix fois plus
que leurs fonds propres.

JKB

--
Si votre demande me parvient sur carte perforée, je titiouaillerai très
volontiers une réponse...
=> http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr
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Pierre PANTALÉON
Le 23/10/2010 00:33, Fautvoir a écrit :

Et bien là, je ne suis pas sûr qu'il y ait une fatalité sur la nature
nauséabonde de notre future nourriture. Nous n'avons jamais été aussi
riches, je dis nous, parce que la richesse collective est incontestable.
Et il se passe une chose curieuse, l'abondance crée une crispation. Il
est paradoxalement plus difficile de répartir l'abondance que de
distribuer la pénurie.



Mais le peuple est riche, ce sont les états qui sont malades, nuance !
Les habitants des pays ont payés leurs impôts comme toujours, et les
états ont fait n'importe quoi, et surtout ce sont endettés
inconsciemment et vont demander aux peuples de remettre la main au pot.
C'est magique, c'est l'état providence, et tout le monde est content
avec ça ! Incroyable ...
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Pierre PANTALÉON
Le 23/10/2010 12:38, JKB a écrit :

Tout le monde, n'a pas la possibilité d'investir sur le long terme dans
une entreprise parce qu'il y a un tas de raison pour lesquelles, un
investisseur peut avoir à récupérer ses billes (problème de santé,
décès, déménagement, etc. )



Tu ne trouves pas qu'il y a comme une différence entre récupérer ses
billes parce qu'on en a besoin et partir a priori sur du très court
terme ?



Le court terme peut-être une nécessité. D'un autre coté, les très court
termistes fluidifient un marché qui permet à des investisseurs long
termistes d'investir, car en cas de problème, il y aura toujours un très
court termiste pour lui racheter son investissement longtermiste qui a
tourné court ;)


Tout dépend de la politique de la SICAV ou du FCP !
La grande majorité est comme tu le dis, mais un fond à la politique que
ses clients achètent.



Ah ? Et tu crois que madame Michu est au courant de la chose ?



C'est toujours le problème de l'information du consommateur.
Mais quand des fonds revendiquent l'écologie par exemple, on sait qu'on
investie dans des entreprises ayant une déontologie tournée vers le
respect de la planète.
Idem pour d'autres.
Mais la grande majorité c'est la performance brut à travers des secteur
d’activité, des zones géographiques, etc.
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remy
On 23 oct, 00:33, Fautvoir wrote:
Le 22/10/2010 23:41, Doug713705 a écrit :



> Le 22/10/2010 23:08 dans fr.comp.os.linux.debats Fautvoir nous
> expliquait:

> [SNIP La synthèse kivabien©]
>> En ajoutant tout cela, on comprends facilement que l'avenir est bouch é.

> On est donc dans la pire des situations dont la seule issue n'est pas
> vraiment plus enviable que celle des années 30 puique finalement c'es t
> probablement la même :-/

>> Mais nous sommes encore vivants pour nourrir l'espoir qu'une autre
>> logique économique peut émerger.

> L'espoir fait vivre et la vie donne de l'espoir !

> En attendant il va falloir manger une sacrée tartine de merde et, en ce
> qui me concerne, je ne suis pas persuadé que chacun veuille bien en
> prendre sa part sans essayer d'en refiler un bout à son voisin.
> Certains devront avaler _de_force_ et c'est bien là que le bât
> blaissera avec toute les conséquences que cela implique.

Et bien là, je ne suis pas sûr qu'il y ait une fatalité sur la natu re
nauséabonde de notre future nourriture. Nous n'avons jamais été aus si
riches, je dis nous, parce que la richesse collective est incontestable.



tu veux parler du déclassement social ?
et cette "richesse collective" fait telle tourner l'économie réelle ?
ou fait telle partie de la financiarisation de l'économie et des
revenues

remy