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Linux vers Windows

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R12y
Godaddy, qui, il parait, est un gros de son secteur migre vers Windows:
http://fr.sys-con.com/read/197402.htm

--
Debian/apt Repo: http://locataire-serveur.info/sections/liens/debian-repository
Fedora/yum Repo: http://locataire-serveur.info/sections/liens/fedora-core-yum

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manuel viet
In article <e1ijii$20mh$, Michel Talon wrote:

(*) pour le coup la notion d'abus de droit est l'une de ces notions
particulièrement fumeuses qu'aiment les juristes, on sera bien heureux de
savoir la différence qui existe entre un licenciement sans cause sérieuse,
ce qui serait licite, et un licenciement constituant un abus de droit, qui
serait illicite.


Je sais que tu ne porte pas les juristes dans ton c½ur, mais ça n'en
fait pas une raison pour rejeter ce que tu ne comprends pas ; j'ai
déjà du le dire, mais personnellement je n'ai jamais rien compris à
la relativité, ça ne m'empêche pas de respecter un minimum les concepts
un peu "fumeux" que des gens sérieux se permettent d'énoncer sur le
big bang, les cordes, etc.

Donc, non, l'abus de droit, ça n'est pas fumeux, c'est un correctif
à l'absolutisme des droits subjectifs qui dit en gros que l'usage
qu'une personne fait de ses droits est limité lorsque cet usage
cause un dommage à autrui, et que la personne cause ce dommage de
mauvaise foi. En clair, c'est la transposition juridique du dicton
qui veut que la liberté de chacun s'arrête là où débute celle
d'autrui.

Pour l'application d'espèce, c'est assez simple : un licenciement
sans cause exprimée est en principe licite, mais un licenciement
destiné à nuire ne le serait pas (ex. faire mirroiter une embauche
définitive de sorte que le salarié contracte un emprunt en comptant
sur la réalisation de la promesse, et rupture brutale). En pratique,
le texte revient à inverser la charge de la preuve entre le salarié
et l'employeur, puisque dans un CDI classique l'employeur doit
prouver la réalité de la cause du licenciement, alors que dans le
CNE, c'est le salarié qui doit prouver que la cause réelle est
fautive.

Bien sûr, l'appréciation de la bonne foi dépend du juge, ou plutôt
des preuves qu'on lui amène, et en ce sens, il y a mise en ½uvre
d'un jugement humain, par essence faillible, qui peut paraître
flou, mais c'est aussi le principe même de la fonction de la
justice. Sinon, on remplacerait les juges par des machines mais je
ne tiens pas à être encore vivant pour assister au résultat.

--
Manuel Viet * mailto:

Parce qu'un clavier d'ordinateur a au moins cent touches différentes,
adhérez à http://sms.informatiquefrance.com/

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Prodejeu
Prodejeu wrote:
Vivement que Sun fasse évoluer sa licence JAVA vers du libre... ;-)
Enfin c'est soit un beau rêve ou alors pas pour tout de suite.


Et pourquoi le Java de IBM n'est-il pas en licence libre tant que tu y es?


Ca déjà été à l'ordre du jour chez Sun, il ne l'ont pas fait, certes,

mais à mon avis il se le garde comme perspective pour l'avenir.
Y avait quelques articles la dessus sur le net, quelqu'un à des sources ?


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Prodejeu
Il y a l'implémentation libre de J2SE 5 d'apache qui est en phase de
développement (http://incubator.apache.org/harmony).

Ainsi que le Classpath de GNU (pour ceux que ca interesse :

http://www.gnu.org/software/classpath/classpath.html), ou encore
Blackdown (http://www.blackdown.org), et d'autres encore.
Mais aucun n'est encore parfaitement mature, malheureusement. ;-(

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talon
Manuel Leclerc wrote:

pour un mec tout jeune comme Marc
Fleury c'est une belle réussite.


A lire. Mort de rire.

http://66.249.93.104/search?qÊche:dIsuxKQxiVAJ:jboss.org/jbossBlog/blog/
mfleury/%3Fpermalink%3D5B557AB3231FE396D5C675A1367254DB.txt+&hl=en&gl=us&ct=clnk&cd=1



Et pas tout à fait exact, parcequ'il est faux que Linus Torvalds crée Linux et
pas RedHat. RedHat emploie des dizaines d'ingénieurs qui contribuent largement
plus au noyau Linux que Linus Torvalds. Les autres grands contributeurs sont
Novell et IBM. Sans ces contributions Linux ne serait jamais devenu le système
de qualité professionnelle qu'il est maintenant. Ensuite dans Linux il n'y a
pas que le noyau. RedHat emploie les gens de Cygnus qui ont fait la libc, et
en particulier la librairie de threading. Cette librairie est une des
meilleures en existence, et ceci assure en particulier des bonnes performances
sous Java ou mysql.
En ce qui concerne tout le reste de l'userland, ce qui représente
infiniment plus que le kernel et les librairies de base (gcc, KDE, Gnome,
etc.) je n'ai aucun idée d'où ça sort exactement. Par contre il est clair
que Sun a produit des quantités incomparablement plus grandes de logiciel que
RedHat et en a opensourcé beaucoup.


--

Michel TALON


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talon
manuel viet wrote:
In article <e1ijii$20mh$, Michel Talon wrote:

(*) pour le coup la notion d'abus de droit est l'une de ces notions
particulièrement fumeuses qu'aiment les juristes, on sera bien heureux de
savoir la différence qui existe entre un licenciement sans cause sérieuse,
ce qui serait licite, et un licenciement constituant un abus de droit, qui
serait illicite.


Je sais que tu ne porte pas les juristes dans ton c?ur, mais ça n'en
fait pas une raison pour rejeter ce que tu ne comprends pas ; j'ai
déjà du le dire, mais personnellement je n'ai jamais rien compris à
la relativité, ça ne m'empêche pas de respecter un minimum les concepts
un peu "fumeux" que des gens sérieux se permettent d'énoncer sur le
big bang, les cordes, etc.


D'une part il ne manque pas de physiciens pour penser que les cordes et ce qui
tourne autour est une gigantesque foutaise. D'autre part, si c'en est une, ça
ne nuit pas beaucoup à la société, au pire ça coute les salaires des gens
employés à faire des conneries, ce qui représente peut être une somme
raisonnable aux USA, mais absolument peanuts en France. Par contre des
concepts fumeux dans une domaine qui concerne la vie de chacun, ça me paraît
infiniment plus grave.


Donc, non, l'abus de droit, ça n'est pas fumeux, c'est un correctif
à l'absolutisme des droits subjectifs qui dit en gros que l'usage
qu'une personne fait de ses droits est limité lorsque cet usage
cause un dommage à autrui, et que la personne cause ce dommage de
mauvaise foi.


Dans le cas d'espèce le patron cause nécessairement un dommage à l'employé
quand il le vire. La motivation intérieure du patron ne devrait regarder
personne du moment que la loi a prévu que le licenciement n'a pas à être
motivé. En d'autres termes, si le patron a envie de virer quelqu'un dont il a
la nette impression qu'il ne veut rien foutre, ou qu'il est con comme un
balai, selon cette loi, il devrait être capable de le faire sans apporter une
justification par a+b avec toutes les preuves juridiques nécessaires. La
notion d'abus de droit est suffisamment floue pour permettre au juge de
réclamer de telles preuves. Donc elle vide complètement de son contenu la loi
en question. Tout celà indépendamment de l'appréciation qu'on peut porter sur
le bien fondé d'une telle loi. Mais il ne faut pas s'étonner que les
patrons refusent d'embaucher en CDI sauf quand les candidats présentent patte
blanche, gros diplôme et tout le toutim. Et pour tout te dire, je ne suis pas
sûr qu'il soit de l'intérêt de l'employé que la patron fournisse un motif de
licenciement tel que "mec bouché à l'émeri, totalement incapable de faire quoi
que ce soit", ou bien "a été malade les 2/3 du temps qu'il a passé chez nous".
Et encore si ça se trouve de tels motifs seraient considérés illégaux.


En clair, c'est la transposition juridique du dicton
qui veut que la liberté de chacun s'arrête là où débute celle
d'autrui.


Non, parceque la liberté d'autrui est totalement indifférente à la bonne
ou la mauvaise foi du type qui cause le dommage. Pour prendre l'exemple
traditionnel, si un mec construit un mur immense en limite séparative de to
terrain pour te couper le soleil, c'est un abus de droit. Mais s'il construit
un immeuble exactement de la même hauteur, ce n'en est pas un. La liberté
d'autrui d'avoir le soleil chez lui est lésée exactement de la même manière.
Donc la théorie de l'abus de droit n'est rien d'autre qu'un biais que la
justice a trouvé pour s'immiscer là où elle n'a rien à faire.


Pour l'application d'espèce, c'est assez simple : un licenciement
sans cause exprimée est en principe licite, mais un licenciement
destiné à nuire ne le serait pas (ex. faire mirroiter une embauche
définitive de sorte que le salarié contracte un emprunt en comptant


Je supose que tu es au courant que c'est déjà ce qui arrive à de nombreux
stagiaires et CDD ...

sur la réalisation de la promesse, et rupture brutale). En pratique,
le texte revient à inverser la charge de la preuve entre le salarié
et l'employeur, puisque dans un CDI classique l'employeur doit
prouver la réalité de la cause du licenciement, alors que dans le
CNE, c'est le salarié qui doit prouver que la cause réelle est
fautive.



Je suis totalement au courant de tout ce que tu viens de dire, et c'est
exactement pourquoi je prétends qu'il s'agit là d'une distinction totalement
subjective et qui ne devrait en aucun cas être laissé à l'appréciation d'un
juge. Permettre au salarié d'attaquer le licenciement, même s'il n'obtiendra
pas satisfaction parcequ'il ne pourra pas prouver que le patron l'a viré pour
une cause illicite, c'est suffisant pour vider la loi de son contenu. Tu sais
trés bien qu'en matière de prudhomme beaucoup d'affaires s'arrangent par
transaction entre le patron et l'employé, le patron ne voulant en aucun cas
s'emmerder à aller en justice. Le simple fait d'ouvrir la possibilité de
plaider suffit pour fournir à l'employé le moyen de pression dont il a
besoin.


Bien sûr, l'appréciation de la bonne foi dépend du juge, ou plutôt
des preuves qu'on lui amène, et en ce sens, il y a mise en ?uvre
d'un jugement humain, par essence faillible, qui peut paraître
flou, mais c'est aussi le principe même de la fonction de la


Non c'est laisser à un juge un pouvoir d'appréciation qu'il ne devrait pas
avoir. En tout cas c'est ma conception.

justice. Sinon, on remplacerait les juges par des machines mais je
ne tiens pas à être encore vivant pour assister au résultat.



Je ne suis pas sûr que la justice serait plus mal rendue, vu tout ce que l'on
voit en ce moment.



--

Michel TALON


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Michel Billaud
JKB writes:

L'avantage des applications propriétaires, c'est qu'il y a un prix, et
qu'on peut toujours se dire que la qualité est surement
proportionnelle au prix.


Et que si la boîte enterre le produit, on reste comme un imbécile le
long de la route alors qu'il sera possible de retrouver un vieux gcc
des familles (2.91 par exemple) pour compiler une appli sur un OS
plus récent.

JKB


L'important c'est qu'ils puissent se dire: si la boite se retrouve
dans la merde avec une appli qui n'est plus supportée, au moins mon
chef ne pourra pas dire que c'est parce que j'ai acheté au rabais.

Finalement, ils s'en foutent de faire prendre un risque à la boite,
l'important c'est que _eux_ aient un abri sous lequel se
planquer. Mentalité de cloportes :-)

Finalement la bonne solution, c'est de leur vendre très cher les
applications opensource. Comme ça ils seront content d'avoir payé un
max, et en plus ils auront l'assurance de ne pas se retrouver dans la
mouise pour cause de fournisseur défaillant.

MB
--
Michel BILLAUD
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)


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SL

En clair, c'est la transposition juridique du dicton qui veut que
la liberté de chacun s'arrête là où débute celle d'autrui.


Non, parceque la liberté d'autrui est totalement indifférente à la
bonne ou la mauvaise foi du type qui cause le dommage. Pour prendre
l'exemple traditionnel, si un mec construit un mur immense en limite
séparative de to terrain pour te couper le soleil, c'est un abus de
droit. Mais s'il construit un immeuble exactement de la même
hauteur, ce n'en est pas un. La liberté d'autrui d'avoir le soleil
chez lui est lésée exactement de la même manière.


Et où avez vous lu qu'il existait une "liberté d'autrui d'avoir le
soleil chez lui" (si ça veut dire quelque chose) ?

Donc la théorie de l'abus de droit n'est rien d'autre qu'un biais
que la justice a trouvé pour s'immiscer là où elle n'a rien à faire.


Je serais curieux d'entendre en quoi elle n'a rien à faire dans un
domaine qui conserne l'usage de nos libertés.

Bien sûr, l'appréciation de la bonne foi dépend du juge, ou plutôt
des preuves qu'on lui amène, et en ce sens, il y a mise en ?uvre
d'un jugement humain, par essence faillible, qui peut paraître
flou, mais c'est aussi le principe même de la fonction de la


Non c'est laisser à un juge un pouvoir d'appréciation qu'il ne
devrait pas avoir. En tout cas c'est ma conception.


Et qui donc devrait avoir un pouvoir d'appréciation sinon le juge ?
Et comment le juge pourrait juger sans pouvoir d'appréciation ?
Comment la justice pourrait être juste si le juge n'a pas de pouvoir
d'appréciation ???

justice. Sinon, on remplacerait les juges par des machines mais je
ne tiens pas à être encore vivant pour assister au résultat.


Je ne suis pas sûr que la justice serait plus mal rendue, vu tout ce
que l'on voit en ce moment.


Gloups, faut vraiment avoir une drôle d'idée de la justice pour dire
ça.


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manuel viet
In article <e1l663$2rbr$, Michel Talon wrote:
manuel viet wrote:

En clair, c'est la transposition juridique du dicton
qui veut que la liberté de chacun s'arrête là où débute celle
d'autrui.


Non, parceque la liberté d'autrui est totalement indifférente à la bonne
ou la mauvaise foi du type qui cause le dommage. Pour prendre l'exemple
traditionnel, si un mec construit un mur immense en limite séparative de to
terrain pour te couper le soleil, c'est un abus de droit. Mais s'il construit
un immeuble exactement de la même hauteur, ce n'en est pas un. La liberté
d'autrui d'avoir le soleil chez lui est lésée exactement de la même manière.
Donc la théorie de l'abus de droit n'est rien d'autre qu'un biais que la
justice a trouvé pour s'immiscer là où elle n'a rien à faire.



Contrairement à ce que tu crois, la justice ne s'immisce pas d'elle-même
dans la vie des gens, elle le fait seulement quand on le lui demande ;
or, il existe une règle de droit commun dans le code civil qui interdit
au juge de refuser son office. Que tu le veuille ou pas, le juge s'il
est saisi, doit trancher. Et dans un conflit entre deux personnes, bien
malin qui peut dire par obiter dictum qui a tort ou raison sans apprécier
les faits de la cause. Ton principe revient à accorder une présomption
irréfragable de bonne foi à l'employeur, c'est tout à fait injuste, et
pour tout dire parfaitement paternaliste. On se croirait dans le catéchisme
social. À quand le rétablissement des privilèges de classe ?

--
Manuel Viet * mailto:

Parce qu'un clavier d'ordinateur a au moins cent touches différentes,
adhérez à http://sms.informatiquefrance.com/


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talon
SL wrote:

Et qui donc devrait avoir un pouvoir d'appréciation sinon le juge ?
Et comment le juge pourrait juger sans pouvoir d'appréciation ?
Comment la justice pourrait être juste si le juge n'a pas de pouvoir
d'appréciation ???


Je te renvoie l'argument. Comment un jugement peut-il être juste s'il dépend
de l'appréciation d'un juge?

--

Michel TALON

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talon
manuel viet wrote:
Ton principe revient à accorder une présomption
irréfragable de bonne foi à l'employeur, c'est tout à fait injuste, et
pour tout dire parfaitement paternaliste. On se croirait dans le catéchisme
social. À quand le rétablissement des privilèges de classe ?


Ce n'est pas mon principe, c'est le principe sur lequel est fondé un texte
comme le CNE ou le CPE. Je ne t'ai pas dit que j'y étais favorable. Le
principe de ces textes c'est que seul le patron peut donner un boulot à
quelqu'un, ce qui est vrai, mis à part les emplois publics. 0n constate que
les patrons ne veulent plus donner du boulot aux jeunes, sauf s'ils sortent de
l'X ou HEC grosso modo. Pour les inciter à donner du boulot à ces jeunes on
leur concède la possiblité de les virer *sans aucun contrôle*. L'idée est
que une fois un pied dans la place, les jeunes auront à coeur de se faire bien
voir et que le patron les gardera. Le patron est sécurisé parceque s'il a
fait une mauvaise affaire - et dans la mythologie actuelle des patrons, tous
les jeunes sont des imbéciles et des fainéants - il peut s'en débarrasser
sans qu'on vienne le traîner en justice. Toute possibilité si faible soit elle
d'aller en justice ruine complètement le processus. Je ne vois pas un seul
instant ce que la bonne foi ou la mauvaise foi du patron vient faire là
dedans. Qu'il ait filé un contrat de ce genre à un jeune parcequ'il avait 15
jours de travail et qu'il comptait le virer au bout de 15 jours, ou au
contraire qu'il ait eu l'idée de le garder indéfiniment importe peu, justement
la règle du jeu c'est qu'il n'a aucun obligation de motiver ses choix. Tu
veux l'obliger à motiver ses choix par une cause sérieuse? il ne prend
personne, c'est aussi simple que ça. Je te rappelle aussi que le CPE
comprenait des dispositions *plus* favorables que le CDI en matière
d'indemnisation et de formation du jeune.
Pourquoi je n'étais pas favorable à ce texte? parcequ'il s'appliquait sans
discrimination à tous les jeunes de moins de 26 ans, y compris ceux qui
auraient trouvé un CDI sans problème, pour l'avantage hypothétique de donner
une chance de trouver un boulot aux autres. Certainement pas pour une logique
défaillante du principe, ou parcequ'il violerait le droit sacro saint des
juristes de mettre leur nez partout. D'ailleurs je remarque que ce sont les
étudiants de la fac qui se sont sentis concernés, pas les loubards de banlieue
qui étaient soit disant visés par le CPE, ils ont obtenu le retraît
de ces dispositions précises, tandis que tout le reste de la loi qui ne les
concerne pas est passé comme lettre à la poste.




--

Michel TALON