Peut on considérer le mouvement du Logiciel Libre comme "de gauche"? Je suis
utilisateur de Logiciel Libre et adhérent dans un parti politique de
gauche(PCF). Les idées véhiculées par le mouvement du Logiciel Libre
correspondent à mes idées politiques (altruisme, entraide, pas de
discrimination etc...), mais est ce que tous les utilisateurs de LL sont de
gauche ou est ce que certains utilisateurs pensent qu'il ne faut pas
rattacher le LL à une quelconque idéologie politique?
prendre un taxi, cela lui coutera 3 Euro la course et si M Tougard ne va pas travailler un jour, on pourra pas dire que c'est a cause de la gabegie des infrastructures locales.
Il faut arrêter de caricaturer... En 15ans de vie professionnelle parisienne, en prenant exclusivement les transports en commun pour aller travailler, il est arrivé une seule fois de ne pas pouvoir me rendre à mon travail à cause des grèves... et seulement lors des grèves de 1995 et en 2002, j'ai du prendre ma voiture pour m'y rendre...
Dans mon coin (BP), lors des greves, la station est en général *fermée*. Tu me fais donc doucement rigoler !
Laurent Martin avait prétendu :
prendre un taxi, cela lui coutera 3 Euro la course et si M Tougard ne va
pas travailler un jour, on pourra pas dire que c'est a cause de la
gabegie des infrastructures locales.
Il faut arrêter de caricaturer...
En 15ans de vie professionnelle parisienne, en prenant exclusivement les
transports en commun pour aller travailler, il est arrivé une seule fois de
ne pas pouvoir me rendre à mon travail à cause des grèves... et seulement
lors des grèves de 1995 et en 2002, j'ai du prendre ma voiture pour m'y
rendre...
Dans mon coin (BP), lors des greves, la station est en général
*fermée*. Tu me fais donc doucement rigoler !
prendre un taxi, cela lui coutera 3 Euro la course et si M Tougard ne va pas travailler un jour, on pourra pas dire que c'est a cause de la gabegie des infrastructures locales.
Il faut arrêter de caricaturer... En 15ans de vie professionnelle parisienne, en prenant exclusivement les transports en commun pour aller travailler, il est arrivé une seule fois de ne pas pouvoir me rendre à mon travail à cause des grèves... et seulement lors des grèves de 1995 et en 2002, j'ai du prendre ma voiture pour m'y rendre...
Dans mon coin (BP), lors des greves, la station est en général *fermée*. Tu me fais donc doucement rigoler !
Stephane Zuckerman
Il faut arrêter de caricaturer... En 15ans de vie professionnelle parisienne, en prenant exclusivement les transports en commun pour aller travailler, il est arrivé une seule fois de ne pas pouvoir me rendre à mon travail à cause des grèves... et seulement lors des grèves de 1995 et en 2002, j'ai du prendre ma voiture pour m'y rendre...
Parce que tu as une voiture. J'ai plusieurs membres de ma famille qui ont justement choisis leurs domiciles en fonction des transports en commun, justement pour ne pas devoir investir dans un véhicule. Je ne te dis pas leur tronche quand une grève est annoncée...
Mouais. Franchement, les grèves m'énervent - surtout quand aucune raison claire n'est donnée dans les gares, et que même le personnel de ladite gare n'était pas vraiment au courant. MAIS - car bien sûr, il y a un "MAIS", d'où le mouais ;-) - pour ce qui est de l'Ile de France, je n'ai jamais vraiment eu à souffrir (pour preuve depuis février il y a déjà eu quelques mouvements relativement importants), mis à part un soir où je suis rentré vraiment tard (je mets déjà 1h et quelques pour aller au boulot, donc forcément, lorsque les trains sont moins nombreux, il faut bien que ma correspondance prenne plus de temps).
Honnêtement, les grèves qui m'ont le plus fait chier étaient celles organisées sur les grandes lignes, où j'ai eu droit plusieurs fois en quelques mois à des grèves surprises (avec le personnel qui ignorait qu'il allait y avoir une grève).
-- "Je deteste les ordinateurs : ils font toujours ce que je dis, jamais ce que je veux !" "The obvious mathematical breakthrough would be development of an easy way to factor large prime numbers." (Bill Gates, The Road Ahead)
Il faut arrêter de caricaturer...
En 15ans de vie professionnelle parisienne, en prenant exclusivement les
transports en commun pour aller travailler, il est arrivé une seule fois de
ne pas pouvoir me rendre à mon travail à cause des grèves... et seulement
lors des grèves de 1995 et en 2002, j'ai du prendre ma voiture pour m'y
rendre...
Parce que tu as une voiture.
J'ai plusieurs membres de ma famille qui ont justement choisis leurs
domiciles en fonction des transports en commun, justement pour ne pas
devoir investir dans un véhicule.
Je ne te dis pas leur tronche quand une grève est annoncée...
Mouais.
Franchement, les grèves m'énervent - surtout quand aucune raison claire
n'est donnée dans les gares, et que même le personnel de ladite gare
n'était pas vraiment au courant.
MAIS - car bien sûr, il y a un "MAIS", d'où le mouais ;-) - pour ce qui
est de l'Ile de France, je n'ai jamais vraiment eu à souffrir (pour preuve
depuis février il y a déjà eu quelques mouvements relativement
importants), mis à part un soir où je suis rentré vraiment tard (je mets
déjà 1h et quelques pour aller au boulot, donc forcément, lorsque les
trains sont moins nombreux, il faut bien que ma correspondance prenne plus
de temps).
Honnêtement, les grèves qui m'ont le plus fait chier étaient celles
organisées sur les grandes lignes, où j'ai eu droit plusieurs fois en
quelques mois à des grèves surprises (avec le personnel qui ignorait qu'il
allait y avoir une grève).
--
"Je deteste les ordinateurs : ils font toujours ce que je dis, jamais ce
que je veux !"
"The obvious mathematical breakthrough would be development of an easy
way to factor large prime numbers." (Bill Gates, The Road Ahead)
Il faut arrêter de caricaturer... En 15ans de vie professionnelle parisienne, en prenant exclusivement les transports en commun pour aller travailler, il est arrivé une seule fois de ne pas pouvoir me rendre à mon travail à cause des grèves... et seulement lors des grèves de 1995 et en 2002, j'ai du prendre ma voiture pour m'y rendre...
Parce que tu as une voiture. J'ai plusieurs membres de ma famille qui ont justement choisis leurs domiciles en fonction des transports en commun, justement pour ne pas devoir investir dans un véhicule. Je ne te dis pas leur tronche quand une grève est annoncée...
Mouais. Franchement, les grèves m'énervent - surtout quand aucune raison claire n'est donnée dans les gares, et que même le personnel de ladite gare n'était pas vraiment au courant. MAIS - car bien sûr, il y a un "MAIS", d'où le mouais ;-) - pour ce qui est de l'Ile de France, je n'ai jamais vraiment eu à souffrir (pour preuve depuis février il y a déjà eu quelques mouvements relativement importants), mis à part un soir où je suis rentré vraiment tard (je mets déjà 1h et quelques pour aller au boulot, donc forcément, lorsque les trains sont moins nombreux, il faut bien que ma correspondance prenne plus de temps).
Honnêtement, les grèves qui m'ont le plus fait chier étaient celles organisées sur les grandes lignes, où j'ai eu droit plusieurs fois en quelques mois à des grèves surprises (avec le personnel qui ignorait qu'il allait y avoir une grève).
-- "Je deteste les ordinateurs : ils font toujours ce que je dis, jamais ce que je veux !" "The obvious mathematical breakthrough would be development of an easy way to factor large prime numbers." (Bill Gates, The Road Ahead)
Stephane Zuckerman
Les salaires ne varient pas du simple au double pour _beaucoup_ d'entre eux. C'est sûr qu'ils sont plus élevés, mais ce n'est même pas proportionnel (ce qui, somme toute, aurait annulé "l'avantage" d'aller à l'étranger vis à vis de la vie française).
J'avais postulé à l'époque pour un emploi de professeur dans un collège anglais. Si j'avais été pris, mon salaire passait de 1300 à 2500 euros nets, soit un joli bon de + de 90%...
J'ai dit beaucoup, pas tous. :-) De plus, lorsque tu parles de collège, je suppose qu'il s'agit d'un établissement privé ayant quand même une certaine renommée. Enfin, comme le coût de la vie est nettement supérieur en GB qu'en France, d'une part, et que l'immobilier est lui aussi supérieur de plus de 50% (à Londres, hein, puisque c'est la ville qui a été prise en exemple) par rapport à Paris, je maintiens mon affirmation faite au-dessus.
-- "Je deteste les ordinateurs : ils font toujours ce que je dis, jamais ce que je veux !" "The obvious mathematical breakthrough would be development of an easy way to factor large prime numbers." (Bill Gates, The Road Ahead)
Les salaires ne varient pas du simple au double pour _beaucoup_ d'entre
eux. C'est sûr qu'ils sont plus élevés, mais ce n'est même pas
proportionnel (ce qui, somme toute, aurait annulé "l'avantage" d'aller à
l'étranger vis à vis de la vie française).
J'avais postulé à l'époque pour un emploi de professeur dans un collège
anglais. Si j'avais été pris, mon salaire passait de 1300 à 2500 euros
nets, soit un joli bon de + de 90%...
J'ai dit beaucoup, pas tous. :-)
De plus, lorsque tu parles de collège, je suppose qu'il s'agit d'un
établissement privé ayant quand même une certaine renommée. Enfin, comme
le coût de la vie est nettement supérieur en GB qu'en France, d'une part,
et que l'immobilier est lui aussi supérieur de plus de 50% (à Londres,
hein, puisque c'est la ville qui a été prise en exemple) par rapport à
Paris, je maintiens mon affirmation faite au-dessus.
--
"Je deteste les ordinateurs : ils font toujours ce que je dis, jamais ce
que je veux !"
"The obvious mathematical breakthrough would be development of an easy
way to factor large prime numbers." (Bill Gates, The Road Ahead)
Les salaires ne varient pas du simple au double pour _beaucoup_ d'entre eux. C'est sûr qu'ils sont plus élevés, mais ce n'est même pas proportionnel (ce qui, somme toute, aurait annulé "l'avantage" d'aller à l'étranger vis à vis de la vie française).
J'avais postulé à l'époque pour un emploi de professeur dans un collège anglais. Si j'avais été pris, mon salaire passait de 1300 à 2500 euros nets, soit un joli bon de + de 90%...
J'ai dit beaucoup, pas tous. :-) De plus, lorsque tu parles de collège, je suppose qu'il s'agit d'un établissement privé ayant quand même une certaine renommée. Enfin, comme le coût de la vie est nettement supérieur en GB qu'en France, d'une part, et que l'immobilier est lui aussi supérieur de plus de 50% (à Londres, hein, puisque c'est la ville qui a été prise en exemple) par rapport à Paris, je maintiens mon affirmation faite au-dessus.
-- "Je deteste les ordinateurs : ils font toujours ce que je dis, jamais ce que je veux !" "The obvious mathematical breakthrough would be development of an easy way to factor large prime numbers." (Bill Gates, The Road Ahead)
Jerome Lambert
(...)
Même dans une ville où la vie n'est pas plus chère que là d'où l'on vient, c'est si l'on n'a pas de capital de départ qu'on se retrouve vite piégé tant qu'on n'a pas trouvé un emploi, et on en est réduit à prendre le premier job qu'on trouve, genre pompiste ou ouvrier. Ou bien on part en répondant à une offre d'emploi, et dans ce cas il faut également prévoir l'hébergement pour honorer cet emploi, ce qui coûte de l'argent : nous voilà revenus à la nécessité du capital de départ. Ajoutons-y éventuellement la responsabilité d'un ou plusieurs enfants, et cette perspective devient carrément utopique.
Le fait que quelqu'un sans responsabilités familiales ait réussi à s'expatrier en progressant dans l'échelle sociale à la force du poignet ne doit pas faire croire que c'est un cas général que tout un chacun peut prendre en exemple.
Non, tu te trompes. Ma soeur, vétérinaire, a quitté la Belgique avec petit copain, armes et bagages (et enfants par la suite) à la fin de ses études pour aller travailler en France. Sa manière de procéder était la suivante 1) répondre aux annonces sur Internet 2) une fois qu'elle était reprise, prendre un logement sur place (les gîtes proposent des logements à prix cassés hors saison touristique) 3) le beau-frère cherche du boulot sur place 4) à la fin du contrat, reprendre le point 1. Cela l'a fait passer de Belgique au Doubts, puis la Bretagne et maintenant l'Alsace (*), et que je sache elle s'en porte très bien.
(*) Ca me fait d'ailleurs deux nièces belges nées l'une à Dinan (Bretagne), l'autre à Strasbourg...
(...)
Même dans une ville où la vie n'est pas plus chère que là d'où l'on
vient, c'est si l'on n'a pas de capital de départ qu'on se retrouve vite
piégé tant qu'on n'a pas trouvé un emploi, et on en est réduit à prendre
le premier job qu'on trouve, genre pompiste ou ouvrier.
Ou bien on part en répondant à une offre d'emploi, et dans ce cas il
faut également prévoir l'hébergement pour honorer cet emploi, ce qui
coûte de l'argent : nous voilà revenus à la nécessité du capital de
départ. Ajoutons-y éventuellement la responsabilité d'un ou plusieurs
enfants, et cette perspective devient carrément utopique.
Le fait que quelqu'un sans responsabilités familiales ait réussi à
s'expatrier en progressant dans l'échelle sociale à la force du poignet
ne doit pas faire croire que c'est un cas général que tout un chacun
peut prendre en exemple.
Non, tu te trompes. Ma soeur, vétérinaire, a quitté la Belgique avec
petit copain, armes et bagages (et enfants par la suite) à la fin de ses
études pour aller travailler en France. Sa manière de procéder était la
suivante
1) répondre aux annonces sur Internet
2) une fois qu'elle était reprise, prendre un logement sur place (les
gîtes proposent des logements à prix cassés hors saison touristique)
3) le beau-frère cherche du boulot sur place
4) à la fin du contrat, reprendre le point 1.
Cela l'a fait passer de Belgique au Doubts, puis la Bretagne et
maintenant l'Alsace (*), et que je sache elle s'en porte très bien.
(*) Ca me fait d'ailleurs deux nièces belges nées l'une à Dinan
(Bretagne), l'autre à Strasbourg...
Même dans une ville où la vie n'est pas plus chère que là d'où l'on vient, c'est si l'on n'a pas de capital de départ qu'on se retrouve vite piégé tant qu'on n'a pas trouvé un emploi, et on en est réduit à prendre le premier job qu'on trouve, genre pompiste ou ouvrier. Ou bien on part en répondant à une offre d'emploi, et dans ce cas il faut également prévoir l'hébergement pour honorer cet emploi, ce qui coûte de l'argent : nous voilà revenus à la nécessité du capital de départ. Ajoutons-y éventuellement la responsabilité d'un ou plusieurs enfants, et cette perspective devient carrément utopique.
Le fait que quelqu'un sans responsabilités familiales ait réussi à s'expatrier en progressant dans l'échelle sociale à la force du poignet ne doit pas faire croire que c'est un cas général que tout un chacun peut prendre en exemple.
Non, tu te trompes. Ma soeur, vétérinaire, a quitté la Belgique avec petit copain, armes et bagages (et enfants par la suite) à la fin de ses études pour aller travailler en France. Sa manière de procéder était la suivante 1) répondre aux annonces sur Internet 2) une fois qu'elle était reprise, prendre un logement sur place (les gîtes proposent des logements à prix cassés hors saison touristique) 3) le beau-frère cherche du boulot sur place 4) à la fin du contrat, reprendre le point 1. Cela l'a fait passer de Belgique au Doubts, puis la Bretagne et maintenant l'Alsace (*), et que je sache elle s'en porte très bien.
(*) Ca me fait d'ailleurs deux nièces belges nées l'une à Dinan (Bretagne), l'autre à Strasbourg...
Guillaume
Jerome Lambert a wroté :
Non, tu te trompes. Ma soeur, vétérinaire, a quitté la Belgique avec petit copain, armes et bagages (et enfants par la suite) à la fin de ses études pour aller travailler en France. Sa manière de procéder était la suivante 1) répondre aux annonces sur Internet 2) une fois qu'elle était reprise, prendre un logement sur place
... Là, j'en reviens encore à mon argument d'un capital de départ nécessaire pour trouver un logement ...
(les gîtes proposent des logements à prix cassés hors saison touristique)
... mais ça, c'est une très bonne idée, qui remet en cause l'argument en question. Je n'y avais pas pensé :) .
-- Guillaume
Jerome Lambert a wroté :
Non, tu te trompes. Ma soeur, vétérinaire, a quitté la Belgique avec
petit copain, armes et bagages (et enfants par la suite) à la fin de ses
études pour aller travailler en France. Sa manière de procéder était la
suivante
1) répondre aux annonces sur Internet
2) une fois qu'elle était reprise, prendre un logement sur place
... Là, j'en reviens encore à mon argument d'un capital de départ
nécessaire pour trouver un logement ...
(les
gîtes proposent des logements à prix cassés hors saison touristique)
... mais ça, c'est une très bonne idée, qui remet en cause l'argument
en question. Je n'y avais pas pensé :) .
Non, tu te trompes. Ma soeur, vétérinaire, a quitté la Belgique avec petit copain, armes et bagages (et enfants par la suite) à la fin de ses études pour aller travailler en France. Sa manière de procéder était la suivante 1) répondre aux annonces sur Internet 2) une fois qu'elle était reprise, prendre un logement sur place
... Là, j'en reviens encore à mon argument d'un capital de départ nécessaire pour trouver un logement ...
(les gîtes proposent des logements à prix cassés hors saison touristique)
... mais ça, c'est une très bonne idée, qui remet en cause l'argument en question. Je n'y avais pas pensé :) .
-- Guillaume
Franck Yvonnet
Ainsi Parlait JustMe
Ce qui change surtout, c'est que dans Germinal ca empeche le patronat d'empocher des bénéfices alors que pour la RATP ca ne change pas grand chose.
Et surtout ce n'est plus vraiment les patrons qui empochent les bénéfices.
-- Franck Yvonnet I remember when trolls were fairy tale creatures who lived under bridges. Now homeless people live there and trolls live on Usenet.
Ainsi Parlait JustMe <pasdespam@merci.beaucoup>
Ce qui change surtout, c'est que dans Germinal ca empeche le patronat
d'empocher des bénéfices alors que pour la RATP ca ne change pas grand
chose.
Et surtout ce n'est plus vraiment les patrons qui empochent les
bénéfices.
--
Franck Yvonnet <fyvonnet@gmail.com>
I remember when trolls were fairy tale creatures who lived under bridges.
Now homeless people live there and trolls live on Usenet.
Ce qui change surtout, c'est que dans Germinal ca empeche le patronat d'empocher des bénéfices alors que pour la RATP ca ne change pas grand chose.
Et surtout ce n'est plus vraiment les patrons qui empochent les bénéfices.
*Germinal* ;-)
Franck Yvonnet
Ainsi Parlait Nicolas George <nicolas$
Est-ce que tu pourrais apprendre à répondre au bon message dans le fil ?
Oui, je pourrais. D'autres questions ?
-- Franck Yvonnet I remember when trolls were fairy tale creatures who lived under bridges. Now homeless people live there and trolls live on Usenet.
Ainsi Parlait Nicolas George <nicolas$george@salle-s.org>
Est-ce que tu pourrais apprendre à répondre au bon message dans le fil ?
Oui, je pourrais. D'autres questions ?
--
Franck Yvonnet <fyvonnet@gmail.com>
I remember when trolls were fairy tale creatures who lived under bridges.
Now homeless people live there and trolls live on Usenet.
Est-ce que tu pourrais apprendre à répondre au bon message dans le fil ?
Oui, je pourrais. D'autres questions ?
-- Franck Yvonnet I remember when trolls were fairy tale creatures who lived under bridges. Now homeless people live there and trolls live on Usenet.
Jerome Lambert
Jerome Lambert a wroté :
Non, tu te trompes. Ma soeur, vétérinaire, a quitté la Belgique avec petit copain, armes et bagages (et enfants par la suite) à la fin de ses études pour aller travailler en France. Sa manière de procéder était la suivante 1) répondre aux annonces sur Internet 2) une fois qu'elle était reprise, prendre un logement sur place
... Là, j'en reviens encore à mon argument d'un capital de départ nécessaire pour trouver un logement ...
(les gîtes proposent des logements à prix cassés hors saison touristique)
... mais ça, c'est une très bonne idée, qui remet en cause l'argument en question. Je n'y avais pas pensé :) .
Et oui: pas de garantie locative, premier paiement fin de mois (quand on a touché le premier salaire) et loyer *très* modéré, bref l'idéal pour se lancer.
Ne t'en fais pas, quand on est un minimum débrouillard, on trouve tous les "trucs et astuces" possibles et imaginables... ;-)
Jerome Lambert a wroté :
Non, tu te trompes. Ma soeur, vétérinaire, a quitté la Belgique avec
petit copain, armes et bagages (et enfants par la suite) à la fin de
ses études pour aller travailler en France. Sa manière de procéder
était la suivante
1) répondre aux annonces sur Internet
2) une fois qu'elle était reprise, prendre un logement sur place
... Là, j'en reviens encore à mon argument d'un capital de départ
nécessaire pour trouver un logement ...
(les
gîtes proposent des logements à prix cassés hors saison touristique)
... mais ça, c'est une très bonne idée, qui remet en cause l'argument en
question. Je n'y avais pas pensé :) .
Et oui: pas de garantie locative, premier paiement fin de mois (quand on
a touché le premier salaire) et loyer *très* modéré, bref l'idéal pour
se lancer.
Ne t'en fais pas, quand on est un minimum débrouillard, on trouve tous
les "trucs et astuces" possibles et imaginables... ;-)
Non, tu te trompes. Ma soeur, vétérinaire, a quitté la Belgique avec petit copain, armes et bagages (et enfants par la suite) à la fin de ses études pour aller travailler en France. Sa manière de procéder était la suivante 1) répondre aux annonces sur Internet 2) une fois qu'elle était reprise, prendre un logement sur place
... Là, j'en reviens encore à mon argument d'un capital de départ nécessaire pour trouver un logement ...
(les gîtes proposent des logements à prix cassés hors saison touristique)
... mais ça, c'est une très bonne idée, qui remet en cause l'argument en question. Je n'y avais pas pensé :) .
Et oui: pas de garantie locative, premier paiement fin de mois (quand on a touché le premier salaire) et loyer *très* modéré, bref l'idéal pour se lancer.
Ne t'en fais pas, quand on est un minimum débrouillard, on trouve tous les "trucs et astuces" possibles et imaginables... ;-)
Jerome Lambert
Les salaires ne varient pas du simple au double pour _beaucoup_ d'entre eux. C'est sûr qu'ils sont plus élevés, mais ce n'est même pas proportionnel (ce qui, somme toute, aurait annulé "l'avantage" d'aller à l'étranger vis à vis de la vie française).
J'avais postulé à l'époque pour un emploi de professeur dans un collège anglais. Si j'avais été pris, mon salaire passait de 1300 à 2500 euros nets, soit un joli bon de + de 90%...
J'ai dit beaucoup, pas tous. :-) De plus, lorsque tu parles de collège, je suppose qu'il s'agit d'un établissement privé ayant quand même une certaine renommée. Enfin, comme le coût de la vie est nettement supérieur en GB qu'en France, d'une part, et que l'immobilier est lui aussi supérieur de plus de 50% (à Londres, hein, puisque c'est la ville qui a été prise en exemple) par rapport à Paris, je maintiens mon affirmation faite au-dessus.
Pour avoir fait mon "étude de marché" ;-) avant de postuler, je suis plutot d'accord avec Mister Tougard: les pouvoirs d'achat sont peu ou prou les même d'un pays occidental à l'autre, avec des avantages et inconvénients de chaque côté. Par contre, ce qui change énormément, c'est le coût du "socio-médical". P.ex. un copain s'est expatrié un an aux Etats-Unis comme chercheur. Quand sa femme enceinte allait chez le gynéco pour une visite de contrôle avec echographie, le cout de la consultation s'élevait à près de 1000$ (oui, mille!), ce qui réservait de facto les soins médicaux à une classe "aisée" (ce qui était heureusement son cas).
Les salaires ne varient pas du simple au double pour _beaucoup_ d'entre
eux. C'est sûr qu'ils sont plus élevés, mais ce n'est même pas
proportionnel (ce qui, somme toute, aurait annulé "l'avantage" d'aller à
l'étranger vis à vis de la vie française).
J'avais postulé à l'époque pour un emploi de professeur dans un collège
anglais. Si j'avais été pris, mon salaire passait de 1300 à 2500 euros
nets, soit un joli bon de + de 90%...
J'ai dit beaucoup, pas tous. :-)
De plus, lorsque tu parles de collège, je suppose qu'il s'agit d'un
établissement privé ayant quand même une certaine renommée. Enfin, comme
le coût de la vie est nettement supérieur en GB qu'en France, d'une part,
et que l'immobilier est lui aussi supérieur de plus de 50% (à Londres,
hein, puisque c'est la ville qui a été prise en exemple) par rapport à
Paris, je maintiens mon affirmation faite au-dessus.
Pour avoir fait mon "étude de marché" ;-) avant de postuler, je suis
plutot d'accord avec Mister Tougard: les pouvoirs d'achat sont peu ou
prou les même d'un pays occidental à l'autre, avec des avantages et
inconvénients de chaque côté.
Par contre, ce qui change énormément, c'est le coût du "socio-médical".
P.ex. un copain s'est expatrié un an aux Etats-Unis comme chercheur.
Quand sa femme enceinte allait chez le gynéco pour une visite de
contrôle avec echographie, le cout de la consultation s'élevait à près
de 1000$ (oui, mille!), ce qui réservait de facto les soins médicaux à
une classe "aisée" (ce qui était heureusement son cas).
Les salaires ne varient pas du simple au double pour _beaucoup_ d'entre eux. C'est sûr qu'ils sont plus élevés, mais ce n'est même pas proportionnel (ce qui, somme toute, aurait annulé "l'avantage" d'aller à l'étranger vis à vis de la vie française).
J'avais postulé à l'époque pour un emploi de professeur dans un collège anglais. Si j'avais été pris, mon salaire passait de 1300 à 2500 euros nets, soit un joli bon de + de 90%...
J'ai dit beaucoup, pas tous. :-) De plus, lorsque tu parles de collège, je suppose qu'il s'agit d'un établissement privé ayant quand même une certaine renommée. Enfin, comme le coût de la vie est nettement supérieur en GB qu'en France, d'une part, et que l'immobilier est lui aussi supérieur de plus de 50% (à Londres, hein, puisque c'est la ville qui a été prise en exemple) par rapport à Paris, je maintiens mon affirmation faite au-dessus.
Pour avoir fait mon "étude de marché" ;-) avant de postuler, je suis plutot d'accord avec Mister Tougard: les pouvoirs d'achat sont peu ou prou les même d'un pays occidental à l'autre, avec des avantages et inconvénients de chaque côté. Par contre, ce qui change énormément, c'est le coût du "socio-médical". P.ex. un copain s'est expatrié un an aux Etats-Unis comme chercheur. Quand sa femme enceinte allait chez le gynéco pour une visite de contrôle avec echographie, le cout de la consultation s'élevait à près de 1000$ (oui, mille!), ce qui réservait de facto les soins médicaux à une classe "aisée" (ce qui était heureusement son cas).