En mai, fait ce qu'il te plait !

Emmanuel Florac

06/05/2010 à 22:24

Le Thu, 06 May 2010 17:41:28 +0200, Gage a écrit:

Ouah, tant que ça ? J'aimerais bien voir lesdits chiffres !

Ben déjà, 100% des clients Free, Orange ADSL, 9, tous les possesseurs de
téléphones Android... Ça fait du monde.

--
The question of whether computers can think is just like the question
of whether submarines can swim.
Edsger W. Dijkstra

Emmanuel Florac

06/05/2010 à 22:26

Le Thu, 06 May 2010 20:21:16 +0000, JKB a écrit:

Mais mon rêve est de trouver un modèle d'avant 60 avec
le premier tableau de bord dessiné par Bertoni, parce que celui-là, il
est magnifique :

http://passioncitroen.unblog.fr/files/2008/06/

citronds191957champagnebleu001.jpg

Et on admire le levier de vitesses ;-)

Oui c'était très beau :)

--
La loi, dans un grand souci d'égalité, interdit aux riches comme aux
pauvres de coucher sous les ponts, de mendier dans les rues et de
voler du pain.
Anatole France.

Patrice Karatchentzeff

06/05/2010 à 23:26

ST a écrit :

Patrice Karatchentzeff a perdu son temps a nous dire:

Dans le genre mieux, on n'a difficilement fait mieux que la 2CV.

2CV, DS ou n'importe quoi. Ca reste une voiture, c'est a dire un tas
de boue moche, inutile pour la plus grosse partie de la population,
polluant, bruyant et qui n'a pour seul interet de permettre a
l'homme d'affirmer son rang social a la face du monde qui pourtant
s'en contrefiche.

C'est sûr qu'une 2 CV, comme une 4L, ça pose son homme.

PK

--
      |      _,,,---,,_       Patrice KARATCHENTZEFF
ZZZzz /,`.-'`'    -.  ;-;;,_   mailto:
     |,4-  ) )-,_. , (  `'-'  http://p.karatchentzeff.free.fr
    '---''(_/--'  `-'_)

Doug713705

06/05/2010 à 23:32

Dans fr.comp.os.linux.debats Emmanuel Florac nous expliquait:

Tu pars de deux principes : 1° le SMICard est un feignant qui a choisi de
travailler peu 2° le riche est un méritant qui travaille dur

Faux, je n'ai pas parler des très riches mais des classes juste au
dessus du SMIC, les classes moyennes (et plutôt moyenne inférieure
revenu < 2000 ¤ sur région parisienne, la précision géographique à son
importance).

Hors ces deux concepts sont absurdes, insultants pour la majorité et
passablement inquiétant quant aux capacités mentales de celui qui les
profère.

Oui si c'était le cas mais cela ne l'est pas.

1° Quel est le travail le plus dur : laver des chiottes de 4 à 6 heures
du matin, ou faire des présentations powerpoint dans un bureau climatisé?
Creuser des tranchées dans les trottoirs avec un marteau-piqueur, sous la
pluie, ou bien faire des réunions de commerciaux pour le lancement des
nouveaux produits au Hilton la Défense?

Je ne dénigre pas le travail manuel ni ne sous-estime sa pénibilité pour
une raison simple :
Je l'ai pratiqué la moitié de ma vie professionnelle, soit 10 ans de
travail de merde, pénible, sous payé, non considéré et précaire (oui,
les 5 à la fois).

Il est passablement évident que les SMICards sont bien plus durs au
travail que les riches.

Personne n'a dit le contraire mais personne ne les oblige a persévérer
dans ce travail.
Je t'accorde que passer un certain age il est difficile de remettre en
question sa carrière professionnelle.

2° les riches (vraiment riches) sont pratiquement tous des héritiers. Ne
me dit pas qu'Arnaud Lagardère, Martin Bouygues, Olivier Dassault et
consorts sont méritants, personne n'y croit même pas eux.

Evidemment non.

Personnellement je suis plutôt riche, mais je ne me berce pas d'illusions
confortables, ce n'est pas parce que je suis un type tellement supérieur
aux autres, c'est parce que je suis né dans un environnement socio-
professionnel favorisé, que grâce à cet environnement j'ai eu la chance
de trouver des opportunités intéressantes qui ne se seraient tout
simplement pas présentées si mes parents avaient vissés des boulons dans
une usine plutôt qu'organiser des pince-fesses avec des sénateurs et des
banquiers d'affaires.

Et tu as eu bien de la chance. Les miens vissaient des boulons quand il
le pouvaient et ce n'était pas souvent.
Ce n'est pas non plus grace à mon niveau d'étude que j'ai pu évoluer (je
n'ai pas le BAC) car il n'est pas facile de lutter contre le
déterminisme social.
Je pense être, plus que beaucoup ici, capable de connaitre avec
précision quel efforts il faut entreprendre pour gravir des échelons
quand on part de rien et qu'on ne mange pas tous les jours.

Alors oui on peut décider de prendre un boulot de merdre pour pouvoir
manger, on peut aussi se dire que cela ne va pas durer en fumant des
pétards avec le peu d'argent qu'on gagne (j'ai pratiqué aussi) mais
arrive un jour où il est grand temps de s'enlever les doigts du cul et
de forcer un peu le destin en acceptant que pour s'en sortir il va
falloir en faire plus, beaucoup plus, que le copain qui à la chance
d'avoir des parents qui peuvent lui payer des études ET lui donner de
l'argent de poche (surtout quand toi tu n'as ni l'un ni l'autre).

Après il faut passer à l'acte, se défoncer, remuer ciel et terre,
persévérer, prendre des risque, lutter contre le destin et sentir les
opportunités et le tout en restant en phase avec soi même (nul besoin
d'écraser les autres pour avancer).

Maintenant il va falloir être très convaincant parce que bien sûr, au vu
des débilités que tu prônes, il m'est difficile d'imaginer que tu n'es
pas complètement con.

Tu peux penser ce que tu veux de moi mais sache qu'il est facile
d'être de gauche quand on a toujours eu de quoi manger dans son assiette
et qu'il est bien plus difficile de voir un de tes potes de galère qui
avait les mêmes (mal)chances que toi pour réussir te réclamer un peu de
ce que tu as si durement gagné pendant que lui se grattait (et continue
à) les couilles en se plaignant que la vie n'est pas facile avec des
chaussures à 1 000 FF (à l'époque) au pieds et qui boit du coca à
table) en regardant le foot sur sa télé 16/9.

Cependant je tiens à te rassurer, je ne suis pas pour autant devenu un
enculé ou le genre de type qui renie ses origines modestes. Je ne suis
pas un "parvenu" qui frime avec son blé. Je vis très simplement, je n'ai
pas la voiture qui correspondrait à ma CSP (je n'ai même pas de
voiture !) ni d'écran plat de whatmille cm pour rendre jaloux mes
voisins (je n'ai pas de télé) ni de maison à la campagne ou
d'appartement de standing.

Aujourd'hui je dirige une PME, j'embauche régulièrement des jeunes, des
fils à papa ou des mecs issus de classes sociales défavorisées, je forme
ces mecs à fond les balons car pour beaucoup c'est leur entrée dans la
vie pro. Je partage avec eux mon expérience, j'essaie tant bien que mal
(c'est pas facile tous les jours) de leur donner le gout du travail bien
fait, celui qui mérire salaire et de leur montrer qu'il y a TOUJOURS
moyen de s'en sortir et que la fatalité n'existe pas et que tout est
affaire de choix.

Un mec qui est SMICard à 20 ans et qui le reste toute sa vie ne peut
être que quelqu'un qui n'a pas cherché à voir plus loin et qui à
préféré une espèce de tranquilité que de prendre des risques (préférer
démissionner malgré le chomage plutôt que de se satisfaire d'un travail
de merde).

Il y plusieurs raison possible à cela :
- Il n'a pas envie d'écvoluer pour tout un tas de raisons qui le
regardent (majorité des cas)
- Il n'a pas les capacités pour évoluer (déficience physique et/ou
intellectuelle).

Seul le deuxième cas est injuste et tu ne me feras pas croire que
quelqu'un qui en veut n'arrive pas à évoluer car je l'ai vécu mais je le
fais vivre tous les jours et rien ne me fais plus plaisir que de voir
un gars que j'ai formé réussir sa vie professionnelle et se faire
plaisir avec l'argent qu'il a gagné (et ça reste raisonnable, on ne
gagne pas des milles et des cents dans mon métier).

Après chacun sa limite, certains s'arreteront juste à l'étape au dessus,
d'autres continuerons à évoluer encore plus mais cette limite n'est
qu'un choix personnel.

Après qu'il faille de la protection sociale, un code du travail pour
protéger les employés des enfoirés de patrons, là desuss on est d'accord
mais dire à ces gars qui se sont défoncés pour sortir de leur merde que
finalement en en faisant moins ils auraient pu arriver au même point,
excuse moi de trouver ça salaud.

Maintenant tu as le droit de penser que je suis complètement con et je
ne t'en veux même pas car je comprends ton point de vue.

Cependant je ne suis pas sûr que la réciproque soit vraie.
--
Les temps sont durs. C'est pas mariole. Vivement que revienne le
choléra. Je pourrai changer de chignole et me payer le cinéma. (H.F.T.
La maison Borniol)

Dans fr.comp.os.linux.debats Emmanuel Florac nous expliquait:

Tu pars de deux principes : 1° le SMICard est un feignant qui a choisi de
travailler peu 2° le riche est un méritant qui travaille dur

Faux, je n'ai pas parler des très riches mais des classes juste au
dessus du SMIC, les classes moyennes (et plutôt moyenne inférieure
revenu < 2000 ¤ sur région parisienne, la précision géographique à son
importance).

Hors ces deux concepts sont absurdes, insultants pour la majorité et
passablement inquiétant quant aux capacités mentales de celui qui les
profère.

Oui si c'était le cas mais cela ne l'est pas.

1° Quel est le travail le plus dur : laver des chiottes de 4 à 6 heures
du matin, ou faire des présentations powerpoint dans un bureau climatisé?
Creuser des tranchées dans les trottoirs avec un marteau-piqueur, sous la
pluie, ou bien faire des réunions de commerciaux pour le lancement des
nouveaux produits au Hilton la Défense?

Je ne dénigre pas le travail manuel ni ne sous-estime sa pénibilité pour
une raison simple :
Je l'ai pratiqué la moitié de ma vie professionnelle, soit 10 ans de
travail de merde, pénible, sous payé, non considéré et précaire (oui,
les 5 à la fois).

Il est passablement évident que les SMICards sont bien plus durs au
travail que les riches.

Personne n'a dit le contraire mais personne ne les oblige a persévérer
dans ce travail.
Je t'accorde que passer un certain age il est difficile de remettre en
question sa carrière professionnelle.

2° les riches (vraiment riches) sont pratiquement tous des héritiers. Ne
me dit pas qu'Arnaud Lagardère, Martin Bouygues, Olivier Dassault et
consorts sont méritants, personne n'y croit même pas eux.

Evidemment non.

Personnellement je suis plutôt riche, mais je ne me berce pas d'illusions
confortables, ce n'est pas parce que je suis un type tellement supérieur
aux autres, c'est parce que je suis né dans un environnement socio-
professionnel favorisé, que grâce à cet environnement j'ai eu la chance
de trouver des opportunités intéressantes qui ne se seraient tout
simplement pas présentées si mes parents avaient vissés des boulons dans
une usine plutôt qu'organiser des pince-fesses avec des sénateurs et des
banquiers d'affaires.

Et tu as eu bien de la chance. Les miens vissaient des boulons quand il
le pouvaient et ce n'était pas souvent.
Ce n'est pas non plus grace à mon niveau d'étude que j'ai pu évoluer (je
n'ai pas le BAC) car il n'est pas facile de lutter contre le
déterminisme social.
Je pense être, plus que beaucoup ici, capable de connaitre avec
précision quel efforts il faut entreprendre pour gravir des échelons
quand on part de rien et qu'on ne mange pas tous les jours.

Alors oui on peut décider de prendre un boulot de merdre pour pouvoir
manger, on peut aussi se dire que cela ne va pas durer en fumant des
pétards avec le peu d'argent qu'on gagne (j'ai pratiqué aussi) mais
arrive un jour où il est grand temps de s'enlever les doigts du cul et
de forcer un peu le destin en acceptant que pour s'en sortir il va
falloir en faire plus, beaucoup plus, que le copain qui à la chance
d'avoir des parents qui peuvent lui payer des études ET lui donner de
l'argent de poche (surtout quand toi tu n'as ni l'un ni l'autre).

Après il faut passer à l'acte, se défoncer, remuer ciel et terre,
persévérer, prendre des risque, lutter contre le destin et sentir les
opportunités et le tout en restant en phase avec soi même (nul besoin
d'écraser les autres pour avancer).

Maintenant il va falloir être très convaincant parce que bien sûr, au vu
des débilités que tu prônes, il m'est difficile d'imaginer que tu n'es
pas complètement con.

Tu peux penser ce que tu veux de moi mais sache qu'il est facile
d'être de gauche quand on a toujours eu de quoi manger dans son assiette
et qu'il est bien plus difficile de voir un de tes potes de galère qui
avait les mêmes (mal)chances que toi pour réussir te réclamer un peu de
ce que tu as si durement gagné pendant que lui se grattait (et continue
à) les couilles en se plaignant que la vie n'est pas facile avec des
chaussures à 1 000 FF (à l'époque) au pieds et qui boit du coca à
table) en regardant le foot sur sa télé 16/9.

Cependant je tiens à te rassurer, je ne suis pas pour autant devenu un
enculé ou le genre de type qui renie ses origines modestes. Je ne suis
pas un "parvenu" qui frime avec son blé. Je vis très simplement, je n'ai
pas la voiture qui correspondrait à ma CSP (je n'ai même pas de
voiture !) ni d'écran plat de whatmille cm pour rendre jaloux mes
voisins (je n'ai pas de télé) ni de maison à la campagne ou
d'appartement de standing.

Aujourd'hui je dirige une PME, j'embauche régulièrement des jeunes, des
fils à papa ou des mecs issus de classes sociales défavorisées, je forme
ces mecs à fond les balons car pour beaucoup c'est leur entrée dans la
vie pro. Je partage avec eux mon expérience, j'essaie tant bien que mal
(c'est pas facile tous les jours) de leur donner le gout du travail bien
fait, celui qui mérire salaire et de leur montrer qu'il y a TOUJOURS
moyen de s'en sortir et que la fatalité n'existe pas et que tout est
affaire de choix.

Un mec qui est SMICard à 20 ans et qui le reste toute sa vie ne peut
être que quelqu'un qui n'a pas cherché à voir plus loin et qui à
préféré une espèce de tranquilité que de prendre des risques (préférer
démissionner malgré le chomage plutôt que de se satisfaire d'un travail
de merde).

Il y plusieurs raison possible à cela :
- Il n'a pas envie d'écvoluer pour tout un tas de raisons qui le
regardent (majorité des cas)
- Il n'a pas les capacités pour évoluer (déficience physique et/ou
intellectuelle).

Seul le deuxième cas est injuste et tu ne me feras pas croire que
quelqu'un qui en veut n'arrive pas à évoluer car je l'ai vécu mais je le
fais vivre tous les jours et rien ne me fais plus plaisir que de voir
un gars que j'ai formé réussir sa vie professionnelle et se faire
plaisir avec l'argent qu'il a gagné (et ça reste raisonnable, on ne
gagne pas des milles et des cents dans mon métier).

Après chacun sa limite, certains s'arreteront juste à l'étape au dessus,
d'autres continuerons à évoluer encore plus mais cette limite n'est
qu'un choix personnel.

Après qu'il faille de la protection sociale, un code du travail pour
protéger les employés des enfoirés de patrons, là desuss on est d'accord
mais dire à ces gars qui se sont défoncés pour sortir de leur merde que
finalement en en faisant moins ils auraient pu arriver au même point,
excuse moi de trouver ça salaud.

Maintenant tu as le droit de penser que je suis complètement con et je
ne t'en veux même pas car je comprends ton point de vue.

Cependant je ne suis pas sûr que la réciproque soit vraie.
--
Les temps sont durs. C'est pas mariole. Vivement que revienne le
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La maison Borniol)

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Dans fr.comp.os.linux.debats Emmanuel Florac nous expliquait:

Tu pars de deux principes : 1° le SMICard est un feignant qui a choisi de
travailler peu 2° le riche est un méritant qui travaille dur

Faux, je n'ai pas parler des très riches mais des classes juste au
dessus du SMIC, les classes moyennes (et plutôt moyenne inférieure
revenu < 2000 ¤ sur région parisienne, la précision géographique à son
importance).

Hors ces deux concepts sont absurdes, insultants pour la majorité et
passablement inquiétant quant aux capacités mentales de celui qui les
profère.

Oui si c'était le cas mais cela ne l'est pas.

1° Quel est le travail le plus dur : laver des chiottes de 4 à 6 heures
du matin, ou faire des présentations powerpoint dans un bureau climatisé?
Creuser des tranchées dans les trottoirs avec un marteau-piqueur, sous la
pluie, ou bien faire des réunions de commerciaux pour le lancement des
nouveaux produits au Hilton la Défense?

Je ne dénigre pas le travail manuel ni ne sous-estime sa pénibilité pour
une raison simple :
Je l'ai pratiqué la moitié de ma vie professionnelle, soit 10 ans de
travail de merde, pénible, sous payé, non considéré et précaire (oui,
les 5 à la fois).

Il est passablement évident que les SMICards sont bien plus durs au
travail que les riches.

Personne n'a dit le contraire mais personne ne les oblige a persévérer
dans ce travail.
Je t'accorde que passer un certain age il est difficile de remettre en
question sa carrière professionnelle.

2° les riches (vraiment riches) sont pratiquement tous des héritiers. Ne
me dit pas qu'Arnaud Lagardère, Martin Bouygues, Olivier Dassault et
consorts sont méritants, personne n'y croit même pas eux.

Evidemment non.

Personnellement je suis plutôt riche, mais je ne me berce pas d'illusions
confortables, ce n'est pas parce que je suis un type tellement supérieur
aux autres, c'est parce que je suis né dans un environnement socio-
professionnel favorisé, que grâce à cet environnement j'ai eu la chance
de trouver des opportunités intéressantes qui ne se seraient tout
simplement pas présentées si mes parents avaient vissés des boulons dans
une usine plutôt qu'organiser des pince-fesses avec des sénateurs et des
banquiers d'affaires.

Et tu as eu bien de la chance. Les miens vissaient des boulons quand il
le pouvaient et ce n'était pas souvent.
Ce n'est pas non plus grace à mon niveau d'étude que j'ai pu évoluer (je
n'ai pas le BAC) car il n'est pas facile de lutter contre le
déterminisme social.
Je pense être, plus que beaucoup ici, capable de connaitre avec
précision quel efforts il faut entreprendre pour gravir des échelons
quand on part de rien et qu'on ne mange pas tous les jours.

Alors oui on peut décider de prendre un boulot de merdre pour pouvoir
manger, on peut aussi se dire que cela ne va pas durer en fumant des
pétards avec le peu d'argent qu'on gagne (j'ai pratiqué aussi) mais
arrive un jour où il est grand temps de s'enlever les doigts du cul et
de forcer un peu le destin en acceptant que pour s'en sortir il va
falloir en faire plus, beaucoup plus, que le copain qui à la chance
d'avoir des parents qui peuvent lui payer des études ET lui donner de
l'argent de poche (surtout quand toi tu n'as ni l'un ni l'autre).

Après il faut passer à l'acte, se défoncer, remuer ciel et terre,
persévérer, prendre des risque, lutter contre le destin et sentir les
opportunités et le tout en restant en phase avec soi même (nul besoin
d'écraser les autres pour avancer).

Maintenant il va falloir être très convaincant parce que bien sûr, au vu
des débilités que tu prônes, il m'est difficile d'imaginer que tu n'es
pas complètement con.

Tu peux penser ce que tu veux de moi mais sache qu'il est facile
d'être de gauche quand on a toujours eu de quoi manger dans son assiette
et qu'il est bien plus difficile de voir un de tes potes de galère qui
avait les mêmes (mal)chances que toi pour réussir te réclamer un peu de
ce que tu as si durement gagné pendant que lui se grattait (et continue
à) les couilles en se plaignant que la vie n'est pas facile avec des
chaussures à 1 000 FF (à l'époque) au pieds et qui boit du coca à
table) en regardant le foot sur sa télé 16/9.

Cependant je tiens à te rassurer, je ne suis pas pour autant devenu un
enculé ou le genre de type qui renie ses origines modestes. Je ne suis
pas un "parvenu" qui frime avec son blé. Je vis très simplement, je n'ai
pas la voiture qui correspondrait à ma CSP (je n'ai même pas de
voiture !) ni d'écran plat de whatmille cm pour rendre jaloux mes
voisins (je n'ai pas de télé) ni de maison à la campagne ou
d'appartement de standing.

Aujourd'hui je dirige une PME, j'embauche régulièrement des jeunes, des
fils à papa ou des mecs issus de classes sociales défavorisées, je forme
ces mecs à fond les balons car pour beaucoup c'est leur entrée dans la
vie pro. Je partage avec eux mon expérience, j'essaie tant bien que mal
(c'est pas facile tous les jours) de leur donner le gout du travail bien
fait, celui qui mérire salaire et de leur montrer qu'il y a TOUJOURS
moyen de s'en sortir et que la fatalité n'existe pas et que tout est
affaire de choix.

Un mec qui est SMICard à 20 ans et qui le reste toute sa vie ne peut
être que quelqu'un qui n'a pas cherché à voir plus loin et qui à
préféré une espèce de tranquilité que de prendre des risques (préférer
démissionner malgré le chomage plutôt que de se satisfaire d'un travail
de merde).

Il y plusieurs raison possible à cela :
- Il n'a pas envie d'écvoluer pour tout un tas de raisons qui le
regardent (majorité des cas)
- Il n'a pas les capacités pour évoluer (déficience physique et/ou
intellectuelle).

Seul le deuxième cas est injuste et tu ne me feras pas croire que
quelqu'un qui en veut n'arrive pas à évoluer car je l'ai vécu mais je le
fais vivre tous les jours et rien ne me fais plus plaisir que de voir
un gars que j'ai formé réussir sa vie professionnelle et se faire
plaisir avec l'argent qu'il a gagné (et ça reste raisonnable, on ne
gagne pas des milles et des cents dans mon métier).

Après chacun sa limite, certains s'arreteront juste à l'étape au dessus,
d'autres continuerons à évoluer encore plus mais cette limite n'est
qu'un choix personnel.

Après qu'il faille de la protection sociale, un code du travail pour
protéger les employés des enfoirés de patrons, là desuss on est d'accord
mais dire à ces gars qui se sont défoncés pour sortir de leur merde que
finalement en en faisant moins ils auraient pu arriver au même point,
excuse moi de trouver ça salaud.

Maintenant tu as le droit de penser que je suis complètement con et je
ne t'en veux même pas car je comprends ton point de vue.

Cependant je ne suis pas sûr que la réciproque soit vraie.
--
Les temps sont durs. C'est pas mariole. Vivement que revienne le
choléra. Je pourrai changer de chignole et me payer le cinéma. (H.F.T.
La maison Borniol)

Doug713705

06/05/2010 à 23:33

Dans fr.comp.os.linux.debats Emmanuel Florac nous expliquait:

Pour ma part il m'arrive de travailler pendant mes congés ou au delà de
mes heures de travail sans aucune contre-partie financière
supplémentaire et personne ne me le demande ce qui n'est clairement pas
le cas des personnes sous mes ordres qui une fois chez eux n'ont plus à
penser à leur travail.

Ouais, c'est bien ce que je me disais. Tu es vraiment un con fini. J'ai
pitié de toi, vraiment.

Arguments ?
--
C'est juste une fille un peu rocky qui grimpe à moto sur mon lit et qui
sort sa chaîne de vélo en me disant : "Je t'aime saignant, salaud !".
(H.F.T. Groupie 89 turbo 6)

ST

07/05/2010 à 01:45

Doug713705 a perdu son temps a nous dire:

trouverais-tu normal que petit à petit les avantages pécuniers que tu as
gagné à force de persévérance et d'efforts te soient simplement retirés
?

Il le sont. Mon salaire a baisse en 10 ans.

Mais je trouve satisfactions que l'argent.

Par ailleurs, comment motiver les gens à évoluer si l'effort n'est pas
récompensé ?

La possibilite d'un travail interessant, pouvoir travailler a
l'etranger, des avantages en nature, une plus grande liberte d'action,
pas de petit chef ...

Je peux te donner 1000 avantages a vouloir evoluer hors l'argent et bien
malheureux sont ceux qui ne le font que pour cette raison.

--
Le petit Jack voulait etre policier plus tard. Comme il n'y arriva pas,
il decida de changer son nom pour "kojak", en honneur au petit ventre
rebondissant des buveurs de biere et de la calvitie naissante qu'il
partageait avec l'inspecteur du meme nom !

ST

07/05/2010 à 01:50

Patrice Karatchentzeff a perdu son temps a nous dire:

2CV, DS ou n'importe quoi. Ca reste une voiture, c'est a dire un tas
de boue moche, inutile pour la plus grosse partie de la population,
polluant, bruyant et qui n'a pour seul interet de permettre a
l'homme d'affirmer son rang social a la face du monde qui pourtant
s'en contrefiche.

C'est sûr qu'une 2 CV, comme une 4L, ça pose son homme.

Aujourd'hui, vu que ca ressemble plus a de la collection. Oui !

--
Le petit Jack voulait etre policier plus tard. Comme il n'y arriva pas,
il decida de changer son nom pour "kojak", en honneur au petit ventre
rebondissant des buveurs de biere et de la calvitie naissante qu'il
partageait avec l'inspecteur du meme nom !

Stephan Peccini

07/05/2010 à 06:50

Le 07/05/2010 01:45, ST a écrit :

Je peux te donner 1000 avantages a vouloir evoluer hors l'argent et bien
malheureux sont ceux qui ne le font que pour cette raison.

Je préfère mille fois plus être heureux en dehors du boulot et faire en
sorte d'avoir le boulot qui me permette d'y arriver, que d'avoir un
boulot intéressant à tout prix ; donc soit avoir beaucoup de temps libre
soit avoir de l'argent (je n'ai ni les capacités ni les prédispositions
pour avoir les deux). Jusqu'à une certaine limite (balance des avantages
et inconvénients), je me fous de l'intérêt du boulot, aujourd'hui, du
moment qu'il me laisse suffisamment de temps libre (week-end et
vacances) et me ramène assez d'argent pour en profiter (je dis bien
assez et pas toujours plus). Et je suis très heureux comme cela car ce
qui me rend le boulot intéressant n'est pas le boulot en lui-même mais
ce qu'il me permet de faire avec le salaire associé. C'est pour cela que
s'il l'on propose de faire balayeur ou mon boulot actuel pour un même
salaire, je choisis balayeur sans hésitation.

--
Stéphan Peccini
Les photos : <URL:http://photonature.fr>
Les Pyrénées : <URL:http://photonature.fr/pyrenees>
Le blog : <URL:http://pyrenees.peccini.fr>

Degenerescence planifiee

07/05/2010 à 08:13

On Thu, 6 May 2010 20:06:02 +0200 (CEST), Doug713705
wrote:

il manque Mandrake et Outook pour être crédible.

Il faut vivre avec son temps, aujourd'hui c'est *buntu et Forte Agent.

Je n'ai jamais mangé du outlook, c'est pas compatible avec les gens
comme moi, révisez vos théories.

debug this fifo

07/05/2010 à 08:23

JKB wrote:

http://passioncitroen.unblog.fr/files/2008/06/citronds191957champagnebleu001.jpg

Et on admire le levier de vitesses ;-)

raaaaahhhhhhh !

En mai, fait ce qu'il te plait !

10 réponses

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