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Mandriva s'étonne du choix d'Ubuntu à l'Assemblée Nationale

88 réponses
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Phil
http://www.pcinpact.com/actu/news/35464-mandriva-ubuntu-Francois-Bancilhon.htm

François Bancilhon a posté sur son blog une lettre ouverte aux députés
pour s'étonner du choix fait d'équiper les ordinateurs des députés avec
la distribution Ubuntu. Rappelons que la société avait répondu à cet
appel, mais n’avait pas été retenue.

« Je ne comprends pas ce choix et je ne comprends pas qu’une entreprise
française, qui peut assurer un support local de son produit, grâce à des
ingénieurs basés en France, n’ait pas été retenue » écrit-il, avec une
dose d’amertume.

A cette l'heure, il est beaucoup question de patriotisme économique,
de pôle de compétitivité et d'excellence : la décision de ne pas opter
pour la distribution française Mandriva semble être en opposition avec
les paroles. C'est ce que souligne en filigrane François Bancilhon dans
sa lettre.

« Le choix des services informatiques (…) vient de se porter sur
Ubuntu, un Linux concurrent de celui de Mandriva, financé à 100% par un
milliardaire sud-africain — et donc dans un modèle économique face
auquel aucune entreprise ne peut concourir — qui inonde le marché.
L’offre retenue – semble-t-il uniquement sur la base du prix — a été
proposée par une société de service, sans référence de déploiement de
bureau Linux, et qui prétend supporter seule ce Linux sans s’associer à
l’éditeur d’Ubuntu ».

Plus directement, alors que Mandriva s'apprête à sortir sa distribution
en version 2007.1, il critique le choix de l'Assemblée nationale,
notamment au niveau du modèle économique qui a été favorisé, mais
également au niveau technique. Mais l'argument du patriotisme économique
peut-il raisonnablement jouer dans le cadre d’un appel d’offres
totalement ouvert fait dans une économie mondialisée ?

Phil

10 réponses

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Mihamina (R12y) Rakotomandimby
pehache-tolai - :

Il est obligé de
la faire suffisamment complexe et difficile à utiliser pour pouvoir
justifer de vendre un service associé ?


Non.
La complexifiction viendra d'elle meme:
Un bon logiciel attire les développeurs, les développeurs ajoutent des
fonctionalités, les fonctionalités augmentent la complexité, la complexité
génère un besoin de service.
Il suffit d'avoir la bonne idée et de savoir faire les premiers tours de
roues. Enfin... "il suffit" c'est vite dit, mais il me semble que c'est
comme ça, par exemple que Linux a évolué [1]. (Hop, retour en charte.)

[1] A ceci près que certains/tous ne pensent pas que c'est un "bon"
logiciel.

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Yugo
Emmanuel Florac wrote:


1 milliard $ à 1% par année, ça fait 10 millions $. Mais, avec une
somme aussi importante, on peut certainment faire des placements pépères
à 5%, donc 50 millions $.



On trouve actuellement des placements parfaitemnet pépères à
légèrement plus que 4%, et on trouve également de l'argent à emprunter
à 3% (même chez Sofinco...). Si, si, même pour quelques milliers
d'euros. Oui, ça signifie qu'on peut emprunter, placer l'argent emprunté
et être gagnant à la sortie. Avec de grosses sommes,


Sûr! Emprunte vite un milliard d'euros!

je sais qu'on
trouve de bons placements sans danger autour de 8%...


Je mettais le pourcentage vraiment minimal, juste pour dire à quel
poitn Ubuntu doit peu lui peser.


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Stéphan Peccini
Sur fr.comp.os.linux.debats, pehache-tolai s'est exprimé ainsi :

Dans ce shéma merveilleux où tout est service,


Il n'a rien de merveilleux. Il est normal mais tu n'arrives pas à le
concevoir ; tu sembles être bloqué sur un schéma qui a plus de 15 ans. Donc
il t'apparaît merveilleux.

Au fait, au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, le libre génère de
l'activité. Ça marche.

comment fait celui qui veut
développer une appli (parce qu'il pense avoir une bonne idée ou quelque
soit la raison) si il ne peut pas la vendre en tant que telle ?


Il la distribue au travers de sa société (société qu'il crée éventuellement,
ou dans laquelle il travaille, société qui lui accorde du temps pour ses
développements en libre, ou alors il va démarcher des sociétés pour leur
proposer ses compétences) avec les services de déploiement, de maintenance,
de support, de formation, d'intégration, ...

Exemple parmi tant d'autres (choix d'une petite société pérenne) :
http://aliasource.fr/spip.php?rubrique1
Ils ont commencé avec OBM sur la seule partie relation clientèle. Voilà leur
répartition de CA aujourd'hui :
http://aliasource.fr/spip.php?article3

--
Stéphan Peccini
<URL:http://photonature.fr>

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Jacques Pronchery
Jacques Pronchery - <46094e3f$0$25923$ :

Mais je voudrais bien savoir quels sont ces bugs dont tu nous parle car je
n'en ai pas trouvé ....


Tu peux tout à fait ne pas etre tombé et ne pas avoir à tomber sur ces bugs.


Oui c'est pour ça que je demande quels sont-ils ????


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pehache-tolai
On 28 mar, 00:07, "Mihamina (R12y) Rakotomandimby"
polyvalente.fr> wrote:
pehache-tolai - :

Il est obligé de
la faire suffisamment complexe et difficile à utiliser pour pouvoir
justifer de vendre un service associé ?


Non.
La complexifiction viendra d'elle meme:
Un bon logiciel attire les développeurs, les développeurs ajoutent des
fonctionalités, les fonctionalités augmentent la complexité, la com plexité
génère un besoin de service.
Il suffit d'avoir la bonne idée et de savoir faire les premiers tours de
roues. Enfin... "il suffit" c'est vite dit, mais il me semble que c'est
comme ça, par exemple que Linux a évolué [1]. (Hop, retour en chart e.)

[1] A ceci près que certains/tous ne pensent pas que c'est un "bon"
logiciel.


Mais justement. Si le trip du gars c'est de faire un logiciel qui
reste simple, qui ne se transforme pas petit à petit en usine à gaz,
et qu'il veut en garder la maîtrise totale ?

--
pehache


Avatar
Mihamina (R12y) Rakotomandimby
pehache-tolai - :

Mais justement. Si le trip du gars c'est de faire un logiciel qui
reste simple, qui ne se transforme pas petit à petit en usine à gaz,
et qu'il veut en garder la maîtrise totale ?


Mot-clé: fork.
Les développeurs qui se voient refuser une insertion peuvent forker le
projet.
Le projet initial reste selon son auteur, et le fork continue sa vie.
Mais si il refuse beaucoup de proposisitions, on peu penser qu'il y a peu de
chance qu'il cherche à vivre de son logiciel.
Aurais-tu des exemples d'auteurs de logiciels libres simples qui cherchent à
vivre de leurs logiciels mais qui refusent les contributions (quand il en
reçoit)?

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talon
pehache-tolai wrote:

Mais justement. Si le trip du gars c'est de faire un logiciel qui
reste simple, qui ne se transforme pas petit à petit en usine à gaz,
et qu'il veut en garder la maîtrise totale ?



Il fait un logiciel commercial et il le vend s'il trouve des clients.
Où est le problème?

Personne n'a mis les logiciels commerciaux hors la loi, il me semble.

--

Michel TALON

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Emmanuel Florac
Le Tue, 27 Mar 2007 17:55:44 -0500, Yugo a écrit :


Sûr! Emprunte vite un milliard d'euros!


Si tu as un déjà milliard, aucun problème pour en emprunter un second.

--
A thing of beauty is a joy forever.
J. Keats.

Ah! Singe débotté, hisse un jouet fort et vert!
Marcel Bénabou.

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pehache-tolai
On 28 mar, 07:00, Stéphan Peccini wrote:

Il n'a rien de merveilleux. Il est normal mais tu n'arrives pas à le
concevoir ; tu sembles être bloqué sur un schéma qui a plus de 15 a ns. Donc
il t'apparaît merveilleux.


Les remarques gratuites et au petit goût désagréable, tu peux t'en
passer, hein...


Il la distribue au travers de sa société (société qu'il crée éventuellement,
ou dans laquelle il travaille, société qui lui accorde du temps pour ses
développements en libre, ou alors il va démarcher des sociétés po ur leur
proposer ses compétences) avec les services de déploiement, de mainte nance,
de support, de formation, d'intégration, ...

Exemple parmi tant d'autres (choix d'une petite société pérenne) :h ttp://aliasource.fr/spip.php?rubrique1
Ils ont commencé avec OBM sur la seule partie relation clientèle. Voi là leur
répartition de CA aujourd'hui :http://aliasource.fr/spip.php?article3


Ah mais je comprends très bien l'intérêt des sociétés de service pour
ce modèle, c'est tout bon pour elle.

Mais si le gars est question ça ne l'intéresse pas toutes ces
histoires de déploiement, de maintenance, de support, d'intégration,
et tout le tintouin ? Si ce qui l'intéresse lui c'est de développer
son logiciel suivant son idée à lui et d'en vivre en le vendant ? Où
est le mal ?

Car ce qui m'agace souvent sur ce groupe et d'une manière générale
dans les discours de promotion du LL, c'est le dénigrement quasi-
systématique du modèle propriétaire qui l'accompagne. Le propriétai re
c'est MAL, c'est bien connu, il suffit d'invoquer le grand satan MS et
la cause est entendue, tout défenseur du propriétaire devient de facto
un complice du grand méchant Bill.


--
pehache

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Nicolas George
"pehache-tolai" , dans le message
, a écrit :
Mais si le gars est question ça ne l'intéresse pas toutes ces
histoires de déploiement, de maintenance, de support, d'intégration,
et tout le tintouin ? Si ce qui l'intéresse lui c'est de développer
son logiciel suivant son idée à lui et d'en vivre en le vendant ? Où
est le mal ?


Il y a plein de gens qui aimeraient bien vivre de certaine activité, et qui
ne peuvent pas, faute de public. Le monde est mal fait.

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