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Mémoire

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jr
"Je viens porter plainte pour viol dans ma petite enfance, je viens de
m'en souvenir."

"T'es déjà venu hier et avant-hier, papy!"

http://www.leparisien.fr/societe/agressions-sexuelles-le-senat-allonge-a-30-ans-le-delai-de-prescription-28-05-2014-3879395.php
--
http://rouillard.org/bd.jpg

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luciole135
Le 04/06/2014 11:21, Dominique a écrit :
Bernard Guérin wrote:

Bonjour,

Elle a certainement vécue ce qu'elle raconte puisqu'elle a vécue à nouveau
les faits lors des souvenirs. Ceux qui délirent ne revivent pas le faits.



Bien sûr que si, il y a de très nombreux malades psychiatriques qui se
construisent complètement un passé, et même un présent, et ont un discours
tellement cohérents qu'ils trompent tout l'entourage, et parfois même le
psychiatre. Je me souviens d'un patient pour lequel plusieurs séances
avaient été nécessaires avant que l'équipe ne suggère au psychiatre que
l'histoire racontée par le patient ressemblait vraiment beaucoup à un film,
et nous avions fini par trouver le film en question, et petit à petit
modifier notre compréhension de ce que racontait ce malade.



Sans aller jusqu'aux cas psychiatriques les plus graves, qui n'a pas
vécu avec un manipulateur narcissique ou rencontré un mythomane n'a
aucune idée de combien une histoire inventée de toutes pièces peut
paraître logique et crédible :-(



Le victime en état de stress post traumatique ne peuvent pas simuler
leur état.

Et quand on voit ce que peuvent croire les victimes d'arnaques dites
"africaines" sur Internet, on n'a plus aucun doute sur le danger des
belles histoires édifiantes mais sans aucune preuve tangible.




Victime de croyances romantiques.


J'ai suivi de loin ce procès et je constate que l'une des victimes avérées
dit que justice n'a pas été rendue. De plus, que cette victime se retrouve
SDF a 18 ans, accusé par les défenseurs de la liberté de toutes les
perversité est une monstruosité.
De part son vécu, il devrait bénéficier d'une indemnité (chômage, handicap,
ou autre) à vie.



Et s'il a tout inventé, ça suffit pour décider de le faire vivre
définitivement à la charge de la société, sans preuve ? Je sens que vous
allez donner des idées à un certain nombres de fainéants.



Moi, ce qui me fait le plus marrer chez votre interlocuteur, c'est qu'il
n'accorde probablement aucune pensée ni même un regard à ce qui a amené
le clochard d'en bas de chez lui dans la rue et que, face à un ivrogne
sale et braillard, il aura plutôt tendance à le classer dans les
violeurs que dans les violés-dans-leur-enfance-qui-ont-oublié...




Moi, ce qui me fait marrer chez vous, c'est qu'au nom de la liberté,
vous êtes prête à vendre vos enfants au diable.

--
Mon site pour arrêter de fumer en se sevrant progressivement des
additifs du tabac
http://additifstabac.free.fr
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luciole135
Le 04/06/2014 08:45, Bernard Guérin a écrit :
Bonjour,

"luciole135" a écrit dans le message de groupe de discussion :
5388b652$0$3640$



Si vous en aviez vous sauriez que ce que dit cette femme est
extrêmement fréquent parmi les "fous", nombre de malades
psychiatriques ne sont en réalité que des abusés et/ou battus.



Mais aussi, beaucoup se construisent une telle histoire parce qu'elle
est plus facilement acceptable par leur esprit que de prendre conscience
qu'ils n'ont rien fait de leur vie sans véritable raison.




Vous êtes répugnant.

Pour arriver à des décisions logiques concernant la vie et les lois, il
faut commencer par avoir la logique de ne pas trop se baser sur des
discours de personnes malades manquant de logique.





Évidemment, en niant leur parole, vous les enfermez dans des hôpitaux
psychiatriques et comme ils y sont, c'est donc que ce qu'ils disent est
la preuve qu'ils sont fous.

Vous êtes abject.

--
Mon site pour arrêter de fumer en se sevrant progressivement des
additifs du tabac
http://additifstabac.free.fr
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jr
luciole135 wrote:
Le 04/06/2014 08:53, Bernard Guérin a écrit :

Vous sortez ces certitudes d'où ?



Je crois savoir qu'il est medecin, et pas vous.

--
Naturellement trouble.
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Bernard Guérin
Bonjour,

"luciole135" a écrit dans le message de groupe de discussion :
538b633a$0$2244$

Quelles études ?



Dès que tu cherches sur Google, tu trouves par exemple :
http://www.larecherche.fr/savoirs/dossier/faits-qui-resistent-a-oubli-01-07-2009-88033
"on observe aussi une hypermnésie concernant les éléments source du trauma,
hypermnésie qui coexiste avec un déficit de mémoire vis-à-vis du contexte
dans lequel l'événement traumatique s'est produit - ce déficit pouvant aller
jusqu'à l'amnésie [1] . Par exemple, telle victime d'un combat militaire se
souviendra parfaitement du type d'avion ayant largué des bombes au-dessus de
sa garnison, mais sera incapable de se rappeler l'agencement spatial du camp
militaire en question : l'événement traumatique paraît décontextualisé"
En gros, les stressés post-traumatiques se souviennent très bien d'avoir
vécu quelque-chose, ils savent très bien quoi, mais ils ont complètement
oublié tout ce qui est autour. Il ne faut donc pas compter sur eux pour
reconstruire ce qui s'est passé, et surtout pas pour accuser des personnes
sans preuves. Si ça se trouve, ils auront mémorisé le visage d'un secouriste
venu les aider, et ils interprèteront en considérant que c'est le visage
d'un de leurs agresseurs, et progressivement, ils se persuaderont de ce
fait.

Pour ce qui est de la construction des souvenirs, je te conseille :
http://www.universalis.fr/encyclopedie/fabulation-psychiatrie/

Bernard
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Alabenne
Le 04/06/2014 07:59, luciole135 a écrit :


La différence, c'est que ces souvenirs là ne sont pas des souvenirs
traumatiques.





Une bonne façon d'inciter à conserver le souvenir du traumatisme, et
donc de faire perdurer le traumatisme psychique, est de rallonger la
durée de de prescription.

Pour se reconstruire, le mieux est d'oublier au plus vite.
Il n'y a pas de méthode pour oublier, mais si tu mets en oeuvre des
méthodes pour te souvenir, ça va être encore plus difficile pour oublier.
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Bernard Guérin
Bonjour,

"luciole135" a écrit dans le message de groupe de discussion :
538eff39$0$2212$

Mais bien sûr, ils sont devenus fous par hasard. Comment expliquez-vous que
l'on ne trouve pas trace de folie dans les tribus indigènes d'Amazonie ?



Combien de psychiatres sont allés à leur contact ?
Je pense que ces tribus vivant encore avec leurs traditions font preuve
d'une tolérance et d'une adaptation que nous n'avons plus. Probablement,
chez eux, au lieu d'étiqueter une personne comme malade psychiatrique, faute
de personne habilitée à lui mettre une telle étiquette, on se contente comme
on le faisait dans nos villages il n'y a pas si longtemps, de tolérer sa
présence en le considérant comme "un peu benêt" ou "illuminé" (tiens, ce
dernier terme, ça fait déjà un peu plus shaman amazonien).

Ce n'est pas une allocation adulte handicapé qui va en faire un fainéant.
C'est le fait de nier sa souffrance et son vécu qui l'empêche de pouvoir
vivre autre chose. En niant sa parole, vous l'assassinez.



Je ne suis pas sûr que ce soit de rendre sa parole publique qui l'aidera à
vivre autre chose et à se sentir de nouveau normal. Mieux vaut probablement
que sa parole reste dans le cabinet du psychiatre, et qu'il apprenne à ne
montrer de lui que ce qui lui permettra d'évoluer.

Bernard
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luciole135
Le 04/06/2014 13:57, Bernard Guérin a écrit :
Bonjour,

"luciole135" a écrit dans le message de groupe de discussion :
538b633a$0$2244$



Quelles études ?



Dès que tu cherches sur Google, tu trouves par exemple :
http://www.larecherche.fr/savoirs/dossier/faits-qui-resistent-a-oubli-01-07-2009-88033

"on observe aussi une hypermnésie concernant les éléments source du
trauma, hypermnésie qui coexiste avec un déficit de mémoire vis-à-vis du
contexte dans lequel l'événement traumatique s'est produit - ce déficit
pouvant aller jusqu'à l'amnésie [1] . Par exemple, telle victime d'un
combat militaire se souviendra parfaitement du type d'avion ayant largué
des bombes au-dessus de sa garnison, mais sera incapable de se rappeler
l'agencement spatial du camp militaire en question : l'événement
traumatique paraît décontextualisé"
En gros, les stressés post-traumatiques se souviennent très bien d'avoir
vécu quelque-chose, ils savent très bien quoi, mais ils ont complètement
oublié tout ce qui est autour. Il ne faut donc pas compter sur eux pour
reconstruire ce qui s'est passé, et surtout pas pour accuser des
personnes sans preuves. Si ça se trouve, ils auront mémorisé le visage
d'un secouriste venu les aider, et ils interprèteront en considérant que
c'est le visage d'un de leurs agresseurs, et progressivement, ils se
persuaderont de ce fait.




Je cite "Par exemple, telle victime d'un combat militaire se souviendra
parfaitement du type d'avion ayant largué des bombes au-dessus de sa
garnison, mais sera incapable de se rappeler l'agencement spatial du
camp militaire en question : l'événement traumatique paraît
décontextualisé", le traumatisé se souvient bien uniquement de ce qui a
causé le traumatisme et pas s'il y avait des fleurs dans la chambre,
vous voyez que leur mémoire n'est pas fiable.

ce qui est confirmé da,ns la conclusion " On estime que 25 % à 50 % des
personnes ayant été exposées à un traumatisme extrême souffrent d'un
état de stress post-traumatique. Un état caractérisé en particulier par
une mémoire exacerbée vis-à-vis de l'événement traumatique, couplée à
une amnésie du contexte dans lequel il s'est déroulé. Pour mettre en
évidence les bases neurobiologiques de ce phénomène, plusieurs équipes
s'efforcent de mettre au point un modèle animal. Avec des premiers
résultats encourageants. "
C'est à dire que les faits ayant causé le traumatisme sont PARFAITEMENT
mémorisé, c'est juste que l'enfant violé est incapable de dire s'il y
avait des fleurs sur la tapisserie des murs, donc, vous forcement, il
ment d'après vous.

L'article confirme tous mes propos si vous saviez lire.




Pour ce qui est de la construction des souvenirs, je te conseille :
http://www.universalis.fr/encyclopedie/fabulation-psychiatrie/

Bernard



Wikipedia n'est pas une source fiable.

--
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additifs du tabac
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Bernard Guérin
Bonjour,

"luciole135" a écrit dans le message de groupe de discussion :
538f00cb$0$2212$

Évidemment, en niant leur parole, vous les enfermez dans des hôpitaux
psychiatriques et comme ils y sont, c'est donc que ce qu'ils disent est la
preuve qu'ils sont fous.



La plupart des fous ne sont plus enfermés dans les hôpitaux psychiatriques.
Il est plus important de leur apprendre, quand ils en sont capables, et se
comporter normalement et à s'intégrer dans la société, plutôt que de les
faire retourner à leur passé de folie.

Pourtant, puisqu'il existe des fous, certains s'expriment. Mais pourquoi
trouver normal de donner plus de poids pour l'élaboration des lois dans les
réclamations de ces fous que dans la réflexion de personnes sensées ?

Bernard
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luciole135
Le 04/06/2014 14:06, Bernard Guérin a écrit :
Bonjour,

"luciole135" a écrit dans le message de groupe de discussion :
538eff39$0$2212$



Mais bien sûr, ils sont devenus fous par hasard. Comment
expliquez-vous que l'on ne trouve pas trace de folie dans les tribus
indigènes d'Amazonie ?



Combien de psychiatres sont allés à leur contact ?
Je pense que ces tribus vivant encore avec leurs traditions font preuve
d'une tolérance et d'une adaptation que nous n'avons plus. Probablement,
chez eux, au lieu d'étiqueter une personne comme malade psychiatrique,
faute de personne habilitée à lui mettre une telle étiquette, on se
contente comme on le faisait dans nos villages il n'y a pas si
longtemps, de tolérer sa présence en le considérant comme "un peu benêt"
ou "illuminé" (tiens, ce dernier terme, ça fait déjà un peu plus shaman
amazonien).




Des anthropologues qui ont tous noté qu'il n'existe même pas de mot dans
leur vocabulaire pour désigner la folie.

Ce n'est pas une allocation adulte handicapé qui va en faire un
fainéant. C'est le fait de nier sa souffrance et son vécu qui
l'empêche de pouvoir vivre autre chose. En niant sa parole, vous
l'assassinez.



Je ne suis pas sûr que ce soit de rendre sa parole publique qui l'aidera
à vivre autre chose et à se sentir de nouveau normal. Mieux vaut
probablement que sa parole reste dans le cabinet du psychiatre, et qu'il
apprenne à ne montrer de lui que ce qui lui permettra d'évoluer.





Personne n'a demandé à ce que la parole soit rendue publique. déjà, il
suffirait quelle soit possible, ce qui n'est pas le cas, puisque dès que
l'un d'eux l'ouvre, vos comparses la lui font fermer.

--
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luciole135
Le 04/06/2014 13:55, jr a écrit :
luciole135 wrote:
Le 04/06/2014 08:53, Bernard Guérin a écrit :



Vous sortez ces certitudes d'où ?



Je crois savoir qu'il est medecin, et pas vous.




Il existe une formation continue, je parfait sa formation.

--
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