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Migration depuis Mac (éventuelle)

88 réponses
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voir_le_reply-to
Bonjour,

La lecture d'un article tout récent et finalement assez pertinent de
MacBidouille (ci-dessous), m'amène à envisager une migration en douceur
vers Linux (à terme) et donc me fait visiter/découvrir votre forum.
<http://macbidouille.com/news/2016/11/17/apple-17-ans-de-fermeture-de-ses-machines>

Elle fait suite à un article non moins intéressant de MacGé il y a
quelque temps :
<http://www.macg.co/mac/2016/07/et-si-je-montais-un-hackintosh-94929>

Qui contenait un lien assez essentiel vers un site très, très bien
documenté : <https://www.tonymacx86.com>

Ce dernier n'étant évidemment pas incompatible avec mon projet, au
contraire sans doute :-) (mais à vous de confirmer/infirmer).

Mes questions très banales sont donc :

1/ Quelle distribution (je sais, question éternelle...) serait, selon
vous, la plus "Apple-like" au niveau du Finder. Je dirais même unix-like
si on devait revenir à NeXT (ou plutôt NeXTSTEP). Élément d'appréciation
supplémentaire : je suis assez orienté vers l'informatique musicale, et
la page Planet CCRMA <http://ccrma.stanford.edu/planetccrma/software/>
orienterait plutôt vers Fedora ou CentOS... éventuels avis
contradictoires ? Ubuntu n'est-il pas trop "fermé" ?

2/ Pour tester l'installation sur un iMac récent, j'imagine que le mieux
est d'y consacrer un disque externe USB. Sachant qu'on ne peut pas
"débrancher" le disque interne sous Mac OS, quelles en sont les
conséquences ? Le boot du mac avec la touche alt enfoncée permet-elle
d'accéder directement au disque Linux ou faut-il ruser ? Je veux dire :
Linux est-il "reconnu" par l'avant-boot des macs actuels et sous quelles
conditions ? (après tout il y a quand même du cousinage !)

Proposeriez-vous sinon une installation en émulation depuis Mac OS et,
si oui, avec quel logiciel ? (j'ai utilisé jadis Parallels Desktop, pas
donné mais assez efficace. Alternatives ?)

3/ Sachant que tous mes disques de travail sont chiffrés avec Filevault
2 d'Apple, j'imagine qu'il n'y a pas de solution pour y accéder depuis
Linux (sauf peut-être avec certaines émulations ?). Corrolaire : pour
poursuivre ultérieurement dans cette démarche, existe-t-il des
équivalents de chiffrages "à la volée" indolores et non pénalisants de
l'ensemble d'un disque sous Linux ?

4/ Hors logiciels musicaux pour lesquels je pence que Planet CCRMA est
suffisamment exhaustif, existe-t-il des pages équivalentes pour la
bureautique (naturellement je ne débarque pas de nulle part : Firefox,
Thunderbird, Libre Office, Scribus... ne me sont pas inconnus. Je sèche
un peu sur les domaines Photo-vidéo, et peut-être plus encore sur la
création de pages web. Oui, SPIP, je sais, évidemment... mais je le
trouve un peu "rude"... faut-il que je me pousse au cul ou existe-t-il
des solutions "clés en main" (sachant aussi que je suis plutôt hostile
par principe à l'asservissement aux CMS externes et préférerais des
solutions "en dur" gérées depuis chez moi, quitte à ce que ce soient
aussi des environnements propriétaires).

Je crois que j'ai fait le tour. Désolé pour les redites : j'ai pris la
précaution de lire les contribs du mois dernier sans y trouver mon
bonheur. D'avance merci à ceux qui voudront bien m'aider.

--
Gérald

10 réponses

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Jo Kerr
pehache a émis l'idée suivante :
C'est surtout peine perdue. Plein d'applis ne s'inscrivent pas dans le
cadre de ces projets. Et en pratique, si tu es sous gnome, qu'une appli
développée dans le cadre de KDE te fait de l'oeil, et qu'il n'existe pas
l'équivalent développé dans le cadre de gnome, ben tu vas utiliser
l'appli KDE.

Mais il est tout à fait possible de faire tourner des applis KDE sous
Gnome. Je ne sais pas si l'inverse est possible (pas essayé).
--
Quand on voit c'qu'on voit, puis qu'on entend c'qu'on entend, on a
raison d'penser c'qu'on pense
(Coluche)
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jp willm
Le 19/11/2016 à 01:50, Jo Kerr a écrit :
Mais il est tout à fait possible de faire tourner des applis KDE sous
Gnome.

J'ai Dolphin, FreeCAD, LibreCAD sur Xubuntu.
Tout se passe bien, sauf pour Dolphin QT5 et Dolphin4 depuis xubuntu
2016.04 où il y a quelques problèmes avec les icônes, les aperçus et les
infobulles.
Mais je ne désespère pas et Dolphin est largement utilisable après avoir
mis quelques liens à la bonne place.
Je ne sais pas si l'inverse est possible (pas essayé).

Pareillement j'installe Gimp et bien d'autres applications GTK sur des
Kubuntu.
--
jp willm
http://perso.orange.fr/willms/index.html
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Jerome Lambert
Le 19/11/16 à 01:50, Jo Kerr a écrit :
pehache a émis l'idée suivante :
C'est surtout peine perdue. Plein d'applis ne s'inscrivent pas dans le
cadre de ces projets. Et en pratique, si tu es sous gnome, qu'une appli
développée dans le cadre de KDE te fait de l'oeil, et qu'il n'existe pas
l'équivalent développé dans le cadre de gnome, ben tu vas utiliser
l'appli KDE.

Mais il est tout à fait possible de faire tourner des applis KDE sous
Gnome. Je ne sais pas si l'inverse est possible (pas essayé).

L'inverse est possible, mais le problème n'est pas là. Le problème se
posera pour celui qui recherche une cohérence au sein de l'UI.
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Jerome Lambert
Le 18/11/16 à 14:58, pehache a écrit :
Le 17/11/2016 à 17:31, Gerald a écrit :
Il s'agit donc pour moi moins de conserver des "manies" inféodées à une
marque, que de privilégier des environnements de bureau acceptant de
tenir compte des recherches qui ont été menées antérieurement.

Indépendamment de ce que dit NG, n'espère pas retrouver dans les
environnements de bureau courants sous Linux la même cohérence que sous
macOS ou même Windows. Ca ressemble plus à un joyeux bazar en général.
J'aurais tendance à dire qu'il vaut mieux choisir un environnement de
bureau le plus simple possible, du moment qu'il fournit les outils
(d'administration notamment) que l'on estime nécessaires.

Et même au sein d'un même environnement, on n'est pas à l'abri des
surprises: j'ai p.ex. utilisé tout un temps une Kubuntu, et le
gestionnaire de fichiers permet de mettre dans une barre latérale un
"raccourci" vers les endroits de l'arborescence que l'on utilise
souvent. Sauf que ces raccourcis n'apparaissaient pas dans les boites
d'ouverture/enregistrement des fichiers, là où justement ils sont le
plus utile, et il fallait faire 2x le travail.
C'est ce genre de détail agaçant qui a fini par me pousser à re-switcher
vers Mac OS.
Avatar
pehache
Le 19/11/2016 à 01:50, Jo Kerr a écrit :
pehache a émis l'idée suivante :
C'est surtout peine perdue. Plein d'applis ne s'inscrivent pas dans le
cadre de ces projets. Et en pratique, si tu es sous gnome, qu'une appli
développée dans le cadre de KDE te fait de l'oeil, et qu'il n'existe pas
l'équivalent développé dans le cadre de gnome, ben tu vas utiliser
l'appli KDE.

Mais il est tout à fait possible de faire tourner des applis KDE sous
Gnome.

Où ai-je écrit que c'était impossible ?
Avatar
pehache
Le 19/11/2016 à 08:39, Jerome Lambert a écrit :
Indépendamment de ce que dit NG, n'espère pas retrouver dans les
environnements de bureau courants sous Linux la même cohérence que sous
macOS ou même Windows. Ca ressemble plus à un joyeux bazar en général.
J'aurais tendance à dire qu'il vaut mieux choisir un environnement de
bureau le plus simple possible, du moment qu'il fournit les outils
(d'administration notamment) que l'on estime nécessaires.

Et même au sein d'un même environnement, on n'est pas à l'abri des
surprises: j'ai p.ex. utilisé tout un temps une Kubuntu, et le
gestionnaire de fichiers permet de mettre dans une barre latérale un
"raccourci" vers les endroits de l'arborescence que l'on utilise
souvent. Sauf que ces raccourcis n'apparaissaient pas dans les boites
d'ouverture/enregistrement des fichiers, là où justement ils sont le
plus utile, et il fallait faire 2x le travail.

Sans doute parce que les applis en question n'utilisaient pas le
framework KDE. Mais effectivement ça illustre bien le problème.
C'est ce genre de détail agaçant qui a fini par me pousser à re-switcher
vers Mac OS.
Avatar
Sergio
Le 19/11/2016 à 08:39, Jerome Lambert a écrit :
Et même au sein d'un même environnement, on n'est pas à l'abri des surprises: j'ai p.ex. utilisé tout un temps une Kubuntu, et le
gestionnaire de fichiers permet de mettre dans une barre latérale un "raccourci" vers les endroits de l'arborescence que l'on
utilise souvent. Sauf que ces raccourcis n'apparaissaient pas dans les boites d'ouverture/enregistrement des fichiers, là où
justement ils sont le plus utile, et il fallait faire 2x le travail.
C'est ce genre de détail agaçant qui a fini par me pousser à re-switcher vers Mac OS.

Connais pas le gestionnaire de KDE. Avec celui de Gnome (Nautilus) ou Cinnamon (Nemo, fork de Nautilus), cette manip fonctionne très
bien... sauf avec les applis KDE justement. Mystère, mystère...
--
Serge http://leserged.online.fr/
Mon blog: http://cahierdesergio.free.fr/
Soutenez le libre: http://www.framasoft.org
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Louis-Maurice De Sousa
Le 17/11/2016 à 17:43, Gerald a écrit :
jp willm wrote:
Bonjour Gerald,

Bonjour jp et merci de ton aide !
Tu as déjà eu deux réponses pertinentes et de pros.

Très claires et très appréciées.
Mais comme tu es spécialiste en musique, tu peux déjà jeter un oeil sur
http://ubuntustudio.org/

Soigneusement mis de côté.
Soit sur un disque externe ou via Virtualbox

Oui, mais si je comprends bien, LA question centrale va être de disposer
(si possible en pré-installé !) des pilotes gérant aussi bien le
matériel iMac que mes périphériques externes spécifiques, et en
particulier mon interface audio-MIDI Roland (l'octa-capture : un
cache-col !)

D'une façon générale, peu de choses sont installées par défaut.
Lorsqu'on connaît son matériel (lspci / lsusb) on trouve facilement des
ressources sur Internet.
https://wiki.debian.org/iMacIntel
La Roland semble fonctionner « out of the box ».
https://ubuntuforums.org/showthread.php?t05531&page=2
Mais le gestionnaire de fichiers le plus abouti à mon humble avis est
dolphin. Toutefois, il ne s'installe pas toujours bien en dehors d'un
environnement KDE (je l'utilise toutefois sur Xubuntu (GTK) depuis des
années.

Flûte ! À peine avais-je commencé à jeter un oeil sur Wayland qu'on m'en
propose un autre ! Et je crains que ce ne soit un peu permanent dans
Linux (la multiplicité des solutions et les débats au sein de notre
propre tête, entre tenants des unes ou des autres). Acceptons cela comme
une richesse... (grrr !)

Oui c'est une richesse. Il faut essayer des applications, et si elles ne
conviennent pas, voir quelles autres existent.
Par ailleurs, Wayland n'a rien à voir avec le gestionnaire de fichiers. :-)
Le gestionnaire de fichiers est plus ou moins lié à l'environnement de
bureau. D'où les difficultés évoquées plus haut.
Les interfaces se normalisent lentement depuis des années au travers du
projet FreeDesktop par exemple
https://www.freedesktop.org/wiki/.
La situation est moins pire aujourd'hui qu'il y a 10 ou 20 ans,
Si le système économique général adhérait aux valeurs et au
fonctionnement du logiciel libre, plutôt que de continuer à payer à
perte des licences, les choses pourraient avancer plus vite.
--
Louis-Maurice De Sousa
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voir_le_reply-to
Louis-Maurice De Sousa wrote:
D'une façon générale, peu de choses sont installées par défaut.
Lorsqu'on connaît son matériel (lspci / lsusb) on trouve facilement des
ressources sur Internet.
https://wiki.debian.org/iMacIntel
La Roland semble fonctionner « out of the box ».
https://ubuntuforums.org/showthread.php?t05531&page=2

Merci pour les liens. La Roland n'est pas exactement ce modèle mais
j'imagine que c'est transposable.
Oui c'est une richesse.

J'en étais sûr ! :-/
La situation est moins pire aujourd'hui qu'il y a 10 ou 20 ans,

J'en étais sûr aussi ! :-/
Je profite de votre serviabilité pour ajouter quelques questions :
- sachant qu'en émulation on élimine pratiquement tous les problèmes de
compatibilités/pilotes etc. Quel intérêt véritable persisterait-il à
vouloir à tout prix booter un iMac récent sous Linux ? Dit autrement :
cette solution d'émulation n'offre-t-elle pas le beurre etc. ?
- peut-on dire que la situation serait différente dans un environnement
de type hacintosh ? (boot direct à la fois plus justifié et plus facile)
- on voit beaucoup, y compris dans ce fil, de signalements de *limites*
de compatibilité entre environnements de bureau différents. Il me semble
donc que le préalable à tout "test" et même toute démarche concrète en
direction d'une solution ou d'une autre, consiste à rédiger un cahier
des charges le plus complet possible, et à en discuter d'abord (par
exemple ici ? ce serait le lieu SJNMA ?) avec des experts ? Et dans ce
cahier des charges, ai-je raison de penser que c'est précisément le
détail qui coince qui est le plus important (par exemple, dans ce qui
précède et pour mon propre cas : la création de pages web "en dur") ?
- concernant les "valeurs et le fonctionnement du logiciel libre", ai-je
raison de penser qu'on pourrait les résumer en solidarité - partage -
échange - esprit associatif ? Dans ce cas je vois bien comment cela peut
s'intégrer au "système économique [*actuel* et non général]" : le second
se faisant un régal voire un devoir de piller ou d'exploiter le premier
aussi souvent qu'il le peut, le premier subissant en suivant la devise
bien connue des débuts de usenet : BOHICA (Bend Over, Here It Comes
Again !). Je ne vois pas du tout, par contre, comment il pourrait
"adhérer à ses valeurs" ! Raccourci abusif de votre part ? Pieds dans le
tapis ?
- je crois que le logiciel libre ne pourra pas faire l'économie (s'il
veut survivre) d'un questionnement sur le réel et l'existant. Un peu
pour les mêmes raisons que le droit d'auteur, en musique ou en art, ne
peut faire l'économie d'une réflexion sur la simplicité de la "copie"
(je n'ai pas dit piratage) induite par la nouvelle donne numérique, et
la nécessité d'inventer une nouvelle logique de rémunération de
"l'authorat". Que cette dernière implique quasi automatiquement
l'abandon, par exemple, de la transmission des droits à la descendance
n'est que raison (qui les énerve d'ailleurs déjà bien assez, les
"ayants-droit" !). C'est transposable à tout le mouvement associatif,
aux syndicats ouvriers, et à des initiatives aussi riches et
irremplaçables que Wikipédia/Wikimédia... contributeurs actifs en trop
petit nombre, utilisateurs non reconnaissants en trop grand nombre...
Remplacer les dix commandements par les devoirs moraux du numérique ?
D'avance, encore merci,
--
Gérald
Avatar
Jerome Lambert
Le 19/11/16 à 11:49, Gerald a écrit :
(...)
- sachant qu'en émulation on élimine pratiquement tous les problèmes de
compatibilités/pilotes etc. Quel intérêt véritable persisterait-il à
vouloir à tout prix booter un iMac récent sous Linux ? Dit autrement :
cette solution d'émulation n'offre-t-elle pas le beurre etc. ?

Tout dépend de ce que tu attends de Linux: si c'est un besoin ponctuel
ou pour du test, une machine virtuelle peut suffire. Si c'est pour
changer d'OS, par contre, il faudra l'installer en remplacement de Mac OS.
- peut-on dire que la situation serait différente dans un environnement
de type hacintosh ? (boot direct à la fois plus justifié et plus facile)

Même réponse que précédemment: tout dépend de ce que tu attends de Linux.
Perso, mon attrait du Mac vient plus de Mac OS que du matériel Apple, du
coup je me suis fait un hackintosh.
Dans ce cas de figure, on se retrouve dans la même situation que Linux
il y a 10-20 ans: moyennant une sélection très précise du matériel,
l'installation y est assez aisée. Si le matériel est un poil exotique,
tu vas vers de grosses difficultés.
- on voit beaucoup, y compris dans ce fil, de signalements de *limites*
de compatibilité entre environnements de bureau différents. Il me semble
donc que le préalable à tout "test" et même toute démarche concrète en
direction d'une solution ou d'une autre, consiste à rédiger un cahier
des charges le plus complet possible, et à en discuter d'abord (par
exemple ici ? ce serait le lieu SJNMA ?) avec des experts ? Et dans ce
cahier des charges, ai-je raison de penser que c'est précisément le
détail qui coince qui est le plus important (par exemple, dans ce qui
précède et pour mon propre cas : la création de pages web "en dur") ?

Il y a beaucoup plus simple: tu installes tous les Linux que tu veux
dans une machine virtuelle, tu les testes, et quand tu as fait ton
choix, et si tel est ton objectif, tu installes le Linux choisi en
remplacement de Mac OS.
(...)
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