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Miguel Vs. Linux: Passionnant à lire...

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P4nd1-P4nd4
Avec Alan Cox qui s'y met, que du beau monde

https://plus.google.com/115250422803614415116/posts/hMT5kW8LKJk

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Kevin Denis
Le 03-09-2012, Doug713705 a écrit :
Personnellement je n'ai jamais aimé Gnome ce n'est donc pas moi qui
pleurerait sa disparition si elle devait arriver mais quand une partie
non négligeable des utilisateurs de ton projet t'indique plus ou moins
gentiment que les dernières orientations suivies ne semblent pas aller
dans le bon sens c'est qu'il est peut-être bon de vérifier qu'on ne
s'est pas tromper de route.

Se tromper de route, ce n'est pas grave en tant que tel, l'expérience
est toujours bonne à prendre. Par contre persister peut être dangereux.



Ou extrêmement bénéfique. Il y a eu des centaines d'interviews de Steve
Jobs qui a passé son temps à dire qu'il ne suivait pas les demandes
des utilisateurs, et qu'il fallait persister dans sa vision. Entre autre
il indiquait ne pas suivre leur demande car ils ne font que reproduire des
vieux schémas connus et qu'ils étaient incapables d'innover.
J'ai l'impression de retrouver ça avec Gnome, cette manière de "on sait
mieux que vous ce qui est bon".

La direction prise par gnome est intéressante: en rupture. Ils abandonnent
à la manière d'iOS le concept de fichier. Le navigateur de fichier: poubelle
et c'est tant mieux. Ils tentent des choses: le full screen par appli, etc..
C'est intéressant. D'un autre côté on a KDE et XFCE qui sont "barre des
taches en bas, menu démarrer en bas à gauche" qui fait un peu figure de
réchauffé (même windows l'abandonne!). C'est étonnant de voir de tels
cris et hurlements dans les blogs/sites/webs/fils de news dès que gnome
tente quelque chose.

À prendre le risque de perdre des utilisateurs, on prend le risque de
perdre des développeurs.

Et les developpeurs, c'est comme les bras, quand tu n'en a pas, tu n'as
pas de chocolat.



C'est très vrai, dans le cas d'Apple, les devs sont payés, et iront au bout,
le risque avec gnome est de s'arrêter en chemin et/ou faire des compromis.
--
Kevin
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Doug713705
Le 04-09-2012, Kevin Denis nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 03-09-2012, Doug713705 a écrit :
Personnellement je n'ai jamais aimé Gnome ce n'est donc pas moi qui
pleurerait sa disparition si elle devait arriver mais quand une partie
non négligeable des utilisateurs de ton projet t'indique plus ou moins
gentiment que les dernières orientations suivies ne semblent pas aller
dans le bon sens c'est qu'il est peut-être bon de vérifier qu'on ne
s'est pas tromper de route.

Se tromper de route, ce n'est pas grave en tant que tel, l'expérience
est toujours bonne à prendre. Par contre persister peut être dangereux.



Ou extrêmement bénéfique. Il y a eu des centaines d'interviews de Steve
Jobs qui a passé son temps à dire qu'il ne suivait pas les demandes
des utilisateurs, et qu'il fallait persister dans sa vision. Entre autre
il indiquait ne pas suivre leur demande car ils ne font que reproduire des
vieux schémas connus et qu'ils étaient incapables d'innover.



Ce n'est pas faux mais c'était Steve Jobs, le gars qui est capable de
faire avaler qu'une souris à bouton unique est mieux qu'une souris à
plusieurs boutons. Tout le monde n'a pas un tel charisme.

Par ailleurs, du point de vue utilisateur où est _vraiment_
l'innovation dans l'interface que propose Mac sinon dans le blingbling ?

J'ai l'impression de retrouver ça avec Gnome, cette manière de "on sait
mieux que vous ce qui est bon".



Oui moi aussi et ce n'est pas spécifique à Gnome, Debian aussi à ce
petit travers et sincèrement, je n'aime pas.

En fait je fais la différence entre quelqu'un qui dit
"C'est livré tel quel et démerdez vous avec" et quelqu'un qui dit "C'est
dorénavant comme ça qu'il faudra que vous fassiez".

Exprimé de cette manière la différence semble ténue mais a une des
deux pillules passe mieux que l'autre.

Finalement, peut-être que le principal problème de Gnome 3 est un simple
problème de communication.

La direction prise par gnome est intéressante: en rupture. Ils abandonnent
à la manière d'iOS le concept de fichier. Le navigateur de fichier: poubelle
et c'est tant mieux.



Sur un OS où tout est fichier, c'est quand même un concept étrange non ?

Si je comprends bien, on cache encore un peu plus le fonctionnement sous
jacent ce qui est exactement ce qui était reproché à Windows (des
interfaces absconses génantes à la compréhension du système).

Personnellement, je dubite.

Ils tentent des choses: le full screen par appli, etc..



Euh, le full screen, ça ne fait pas des dixaines d'années que ça se fait
?

Sérieusement, c'est quoi ce concept ? Un genre de truc qui voudrait
nous faire croire que de pouvoir avoir accès qu'à une seule application
à la fois est plus productif que d'avoir avoir accès à N applications
simultanément ? (c'est une vraie question).

C'est intéressant. D'un autre côté on a KDE et XFCE qui sont "barre des
taches en bas, menu démarrer en bas à gauche" qui fait un peu figure de
réchauffé (même windows l'abandonne!).



Pour Kde je ne sais pas mais en ce qui concerne XFCE, rien ne t'empèche
de supprimer le menu 'démarrer' (menu est également accessible au clic
droit) et la barre des tâches. XFCE tu en fais ce que tu en veux :-)

C'est étonnant de voir de tels cris et hurlements dans les
blogs/sites/webs/fils de news dès que gnome tente quelque chose.



L'être humain est refractaire au changement ;-)

À prendre le risque de perdre des utilisateurs, on prend le risque de
perdre des développeurs.

Et les developpeurs, c'est comme les bras, quand tu n'en a pas, tu n'as
pas de chocolat.



C'est très vrai, dans le cas d'Apple, les devs sont payés, et iront au bout,
le risque avec gnome est de s'arrêter en chemin et/ou faire des compromis.



Voilà, j'espère simplement que Gnome ne prendra pas le mauvais chemin
car, bien que je n'aime pas plus Gnome 2 que Gnome 3, une alternative
est toujours bonne à prendre.

Note que je ne dis pas qu'il faut céder à la dictature des utilisateurs
mais on ne peut pas prétendre leur rendre service en ignorant leurs
remarques.

--
Doug - Linux user #307925 -
Slackware64 roulaize ;-)
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Yliur
Le Wed, 05 Sep 2012 11:42:58 +1100
Doug713705 a écrit :

> C'est étonnant de voir de tels cris et hurlements dans les
> blogs/sites/webs/fils de news dès que gnome tente quelque chose.

L'être humain est refractaire au changement ;-)



J'ai suivi ça d'un peu loi, mais il me semble que les nouvelles version
de KDE et GNOME (KDE 4 et GNOME 3) étaient plutôt moins complètes que
les précédentes. D'où déjà des reproches de ceux qui les ont essayées
(ça s'est calmé pour KDE au fur et à mesure de l'évolution de la
version 4). Difficile de retrouver ses petits quand il y a moins dans
la nouvelle version que dans l'ancienne. Et il se trouve bien des gens
pour dire "oui mais telle idée à l'air intéressante, c'est
prometteur, ..." mais tous ceux qui essaient en vrai ont du mal à cause
de tout ce qui a été concrètement perdu, les critiques positives se
concentrant sur des promesses, des extrapolations, ...
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Emmanuel Florac
Le Wed, 05 Sep 2012 11:42:58 +1100, Doug713705 a écrit:


Pour Kde je ne sais pas mais en ce qui concerne XFCE, rien ne t'empèche
de supprimer le menu 'démarrer' (menu est également accessible au clic
droit) et la barre des tâches. XFCE tu en fais ce que tu en veux



Notons que XFCE a toujours eu "lil star" pour remplacer la barre des
tâches (que j'utilise).

--
Mais monsieur, voudriez-vous que je me l'écorchasse?
Barbey d'Aurevilly.
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Doug713705
Le 05-09-2012, Yliur nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le Wed, 05 Sep 2012 11:42:58 +1100
Doug713705 a écrit :

> C'est étonnant de voir de tels cris et hurlements dans les
> blogs/sites/webs/fils de news dès que gnome tente quelque chose.

L'être humain est refractaire au changement ;-)



J'ai suivi ça d'un peu loi, mais il me semble que les nouvelles version
de KDE et GNOME (KDE 4 et GNOME 3) étaient plutôt moins complètes que
les précédentes. D'où déjà des reproches de ceux qui les ont essayées
(ça s'est calmé pour KDE au fur et à mesure de l'évolution de la
version 4).

Difficile de retrouver ses petits quand il y a moins dans
la nouvelle version que dans l'ancienne.



Pour moi entre KDE 3.5 et KDE 4.0 c'est surtout la dégradation
de la réactivité et de la stabilté qui m'avaient frappée.

Si on ajoute à ça la perte des repères acquis de longues dates et les
nouveaux concepts étranges (si qqun pouvait m'expliqer à quoi sert un
'plasmoide', un menu à plusieurs onglets...) on imagine sans peine que
l'utilisateur va, au moins, vérifier si le bonheur ne serait pas dans
le pré du voisin.

Ce changement de version a, à l'époque, fait switcher pas mal
d'utilisateurs vers des environnements moins 'bloatware' comme l'étaient
Gnome ou XFCE (pour ma part ça a été XFCE pour sa légèreté, Gnome
étant trop lourd pour ma machine du moment, trop chiant à installer[1]
et trop moche pour mes yeux).

Ceci dit quand je vois la tournure que prennent Gnome et KDE, je
m'inquiète vivement pour XFCE et j'espère sincèrement qu'il ne prendra
pas le même chemin du tout intégré, de ce genre d'amoncellement de
briques qui ne fonctionne pas sans que la totalité des briques soit
installée.

Heureusment, il existe plein d'autres projets rigolos.
Par exeple, j'ai réinstallé récemment E17 et du peu que j'en ai vu pour
le moment, ça a pas mal évolué aussi du coté d'Enlightenment.

Et il se trouve bien des gens
pour dire "oui mais telle idée à l'air intéressante, c'est
prometteur, ..." mais tous ceux qui essaient en vrai ont du mal à cause
de tout ce qui a été concrètement perdu, les critiques positives se
concentrant sur des promesses, des extrapolations, ...



Certains diront que c'est le discours typique du réfractaire au
changement :-D


[1] D'ailleurs, Pat the man, a fini par virer sans ménagement Gnome de
Slackware pour des raisons de temps perdu à packager le bloatware.
Mais comme une Slackware c'est vraiment bien, rien ne t'empèche de
l'installer par un autre moyen (slackbuilds.org ou paquets alternatifs).

--
Doug - Linux user #307925 -
Slackware64 roulaize ;-)
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Kevin Denis
Le 05-09-2012, Emmanuel Florac a écrit :
Pour Kde je ne sais pas mais en ce qui concerne XFCE, rien ne t'empèche
de supprimer le menu 'démarrer' (menu est également accessible au clic
droit) et la barre des tâches. XFCE tu en fais ce que tu en veux



Notons que XFCE a toujours eu "lil star" pour remplacer la barre des
tâches (que j'utilise).



Les copies d'écran montrent quand même une windowsisation du desktop:

Version 4.0, qui ressemble au CDE de solaris:
http://cdn.xfce.org/about/screenshots/4.0-1.png

Version 4.6, l'influence de windows est indiscutable
http://cdn.xfce.org/about/screenshots/4.6-7.png

Je sais, tout est configurable, mais je parle des choix par défaut
des développeurs.
--
Kevin
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JKB
Le 05 Sep 2012 07:53:10 GMT,
Kevin Denis écrivait :
Le 05-09-2012, Emmanuel Florac a écrit :
Pour Kde je ne sais pas mais en ce qui concerne XFCE, rien ne t'empèche
de supprimer le menu 'démarrer' (menu est également accessible au clic
droit) et la barre des tâches. XFCE tu en fais ce que tu en veux



Notons que XFCE a toujours eu "lil star" pour remplacer la barre des
tâches (que j'utilise).



Les copies d'écran montrent quand même une windowsisation du desktop:

Version 4.0, qui ressemble au CDE de solaris:
http://cdn.xfce.org/about/screenshots/4.0-1.png



Soit il y a longtemps que tu n'as pas vu un CDE, soit il faut
d'urgence que tu changes de lunettes ;-)

JKB

--
Si votre demande me parvient sur carte perforée, je titiouaillerai très
volontiers une réponse...
=> http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr
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Kevin Denis
Le 05-09-2012, Doug713705 a écrit :
Par ailleurs, du point de vue utilisateur où est _vraiment_
l'innovation dans l'interface que propose Mac sinon dans le blingbling ?



Rien que le fait que tout le monde cherche à le copier est un
début de réponse.

Ensuite, ils ont changé un paradigme. Sous linux, j'aurai tendance à dire:
tout est shell. On ne parle finalement que de CLI. Sous windows, (enfin
je ne sais pas la direction que prendra 8), tout est fichier. L'outil
principal, c'est l'explorateur de fichiers. Sous mac, tout est application.
"there's an app for that". Peu importe que le fichier soit pdf, tu as
une appli pour lire le monde et une autre pour lire une BD. Ce n'est
plus dans la direction: j'ouvre un fichier pour effectuer une action
dessus, c'est j'ouvre une appli qui me permette de faire quelquechose (et
pouf, la notion de fichier disparaît).

J'ai l'impression de retrouver ça avec Gnome, cette manière de "on sait
mieux que vous ce qui est bon".



Oui moi aussi et ce n'est pas spécifique à Gnome, Debian aussi à ce
petit travers et sincèrement, je n'aime pas.



o/

La direction prise par gnome est intéressante: en rupture. Ils abandonnent
à la manière d'iOS le concept de fichier. Le navigateur de fichier: poubelle
et c'est tant mieux.



Sur un OS où tout est fichier, c'est quand même un concept étrange non ?



On s'en fiche, les utilisateurs s'en fichent, et ça devrait rester masqué.
On ne s'intéresse plus à la conso eléctrique de nos composants, on ne
règle plus les IRQ, on ne fait plus d'assembleur, le concept de fichier
doit devenir un produit du passé, réservé au spécialiste.
Pour faire un point Jacky, je dirais: ça intéresse qui de régler
l'avance à l'allumage de sa bagnole? Je l'ai fait (y'a longtemps),
aujourd'hui je ne le fais plus, et j'espère ne plus avoir à le faire.

[full screen par appli]
Sérieusement, c'est quoi ce concept ? Un genre de truc qui voudrait
nous faire croire que de pouvoir avoir accès qu'à une seule application
à la fois est plus productif que d'avoir avoir accès à N applications
simultanément ? (c'est une vraie question).



Ca uniformise les tailles d'écran, ça aide au focus, ça n'empêche pas
le multitâche.
--
Kevin
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Bruno Ducrot
On 05-09-2012, Doug713705 wrote:
Par ailleurs, du point de vue utilisateur où est _vraiment_
l'innovation dans l'interface que propose Mac sinon dans le blingbling ?




Un exemple au hasard, Quartz et Cocoa représentent à eux deux une évolution
assez intéressante de la partie graphique de NeXTSTEP. Autre exemple,
la reprise du code en provenance direct de FreeBSD par des projets sponsorisés
par Apple, comme par exemple une implémentation de MAC par Robert Watson au
travers du projet TrustedBSD.

Certes, la politique commerciale d'Apple est de plus en plus détestable, mais
certaines parties purement technique de MacOSX, invisible pour l'utilisateur
lambda, intègrent des composants originaux qui ne sont pas assez recopié, AMHA,
parce que justement pas assez bling bling.

--
Bruno Ducrot

A quoi ca sert que Ducrot hisse des carcasses ?
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pehache
Le mardi 4 septembre 2012 01:14:49 UTC+2, Yliur a écrit :


Je pense que c'est surtout une référence à un modèle ouvert : il est
très facile d'avoir plusieurs interface graphiques sur Linux par
exemple. Le fait de ne pas être dans un moule unique (respecter tout ce
qu'Apple a décidé pour pouvoir publier une appli chez eux, au hasard)
permet à différents projets de suivre des voies variées plus
librement, sans avoir à tenter de contenter tout le monde (ou un
maximum). Le fait de pouvoir développer des éléments séparément et
qu'ils soient assemblés par les distributions contribue aussi : tu as
une idée, tu peux la suivre (avec plus ou moins de gens pour t'aider,
effectivement) ; elle n'a pas besoin de se conformer à des idées
prédéfinies. Si pas mal de gens l'apprécient, elle finit par être
intégrée par les distributions.



Le monde Gnu/Linux d'un côté et le monde Apple/iOS de l'autre sont deux extrêmes de ce point de vue. Dans iOS Apple impose et contrôle tout, e t dans Gnu/Linux chacun fait ce qu'il veut dans son coin.

Mais plutôt que de dire que Linux c'est le choix, je dirais que c'est l'a bsence de choix : au sens où personne ne choisit. Faire des choix c'est d ifficile, c'est une responsabilité, c'est parfois douloureux, mais dans t out projet industriel c'est indispensable à un moment où à un autre.

L'aspect monolithique du monde Apple, c'est uniquement vu de l'extérieur. Je suis bien certain qu'à l'intérieur on trouve des équipes différ entes qui explorent des voies différentes, sauf qu'à un moment donné il y a un responsable qui regarde les différentes voies explorées et qu i dit : "c'est par là qu'on va maintenant, et tout le monde s'y met".

Dans le monde Gnu/Linux personne ne fait ce genre de choix, et les distribu tions se retrouvent à intégrer sinon toutes les voies explorées, du m oins de nombreuses voies. Comme si on avait affaire à un prototype perman ent. Il n'a y a guère qu'au niveau du noyau qu'il y a une politique de d écision (grâce à la stature de L.Torvalds ?).
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