La direction prise par gnome est intéressante: en rupture. Ils abandonn ent
à la manière d'iOS le concept de fichier. Le navigateur de fichier: p oubelle
et c'est tant mieux.
La direction prise par gnome est intéressante: en rupture. Ils abandonn ent
à la manière d'iOS le concept de fichier. Le navigateur de fichier: p oubelle
et c'est tant mieux.
La direction prise par gnome est intéressante: en rupture. Ils abandonn ent
à la manière d'iOS le concept de fichier. Le navigateur de fichier: p oubelle
et c'est tant mieux.
Le 05-09-2012, Doug713705 a écrit :
>> La direction prise par gnome est intéressante: en rupture. Ils
>> abandonnent à la manière d'iOS le concept de fichier. Le
>> navigateur de fichier: poubelle et c'est tant mieux.
>
> Sur un OS où tout est fichier, c'est quand même un concept étrange
> non ?
>
On s'en fiche, les utilisateurs s'en fichent, et ça devrait rester
masqué. On ne s'intéresse plus à la conso eléctrique de nos
composants, on ne règle plus les IRQ, on ne fait plus d'assembleur,
le concept de fichier doit devenir un produit du passé, réservé au
spécialiste. Pour faire un point Jacky, je dirais: ça intéresse qui
de régler l'avance à l'allumage de sa bagnole? Je l'ai fait (y'a
longtemps), aujourd'hui je ne le fais plus, et j'espère ne plus avoir
à le faire.
Le 05-09-2012, Doug713705 <doug.letough@free.fr> a écrit :
>> La direction prise par gnome est intéressante: en rupture. Ils
>> abandonnent à la manière d'iOS le concept de fichier. Le
>> navigateur de fichier: poubelle et c'est tant mieux.
>
> Sur un OS où tout est fichier, c'est quand même un concept étrange
> non ?
>
On s'en fiche, les utilisateurs s'en fichent, et ça devrait rester
masqué. On ne s'intéresse plus à la conso eléctrique de nos
composants, on ne règle plus les IRQ, on ne fait plus d'assembleur,
le concept de fichier doit devenir un produit du passé, réservé au
spécialiste. Pour faire un point Jacky, je dirais: ça intéresse qui
de régler l'avance à l'allumage de sa bagnole? Je l'ai fait (y'a
longtemps), aujourd'hui je ne le fais plus, et j'espère ne plus avoir
à le faire.
Le 05-09-2012, Doug713705 a écrit :
>> La direction prise par gnome est intéressante: en rupture. Ils
>> abandonnent à la manière d'iOS le concept de fichier. Le
>> navigateur de fichier: poubelle et c'est tant mieux.
>
> Sur un OS où tout est fichier, c'est quand même un concept étrange
> non ?
>
On s'en fiche, les utilisateurs s'en fichent, et ça devrait rester
masqué. On ne s'intéresse plus à la conso eléctrique de nos
composants, on ne règle plus les IRQ, on ne fait plus d'assembleur,
le concept de fichier doit devenir un produit du passé, réservé au
spécialiste. Pour faire un point Jacky, je dirais: ça intéresse qui
de régler l'avance à l'allumage de sa bagnole? Je l'ai fait (y'a
longtemps), aujourd'hui je ne le fais plus, et j'espère ne plus avoir
à le faire.
Le mardi 4 septembre 2012 01:14:49 UTC+2, Yliur a écrit :
>
> Je pense que c'est surtout une référence à un modèle ouvert : il est
> très facile d'avoir plusieurs interface graphiques sur Linux par
> exemple. Le fait de ne pas être dans un moule unique (respecter
> tout ce qu'Apple a décidé pour pouvoir publier une appli chez eux,
> au hasard) permet à différents projets de suivre des voies variées
> plus librement, sans avoir à tenter de contenter tout le monde (ou
> un maximum). Le fait de pouvoir développer des éléments séparément
> et qu'ils soient assemblés par les distributions contribue aussi :
> tu as une idée, tu peux la suivre (avec plus ou moins de gens pour
> t'aider, effectivement) ; elle n'a pas besoin de se conformer à des
> idées prédéfinies. Si pas mal de gens l'apprécient, elle finit par
> être intégrée par les distributions.
Le monde Gnu/Linux d'un côté et le monde Apple/iOS de l'autre sont
deux extrêmes de ce point de vue. Dans iOS Apple impose et contrôle
tout, et dans Gnu/Linux chacun fait ce qu'il veut dans son coin.
Mais plutôt que de dire que Linux c'est le choix, je dirais que c'est
l'absence de choix : au sens où personne ne choisit. Faire des choix
c'est difficile, c'est une responsabilité, c'est parfois douloureux,
mais dans tout projet industriel c'est indispensable à un moment où à
un autre.
L'aspect monolithique du monde Apple, c'est uniquement vu de
l'extérieur. Je suis bien certain qu'à l'intérieur on trouve des
équipes différentes qui explorent des voies différentes, sauf qu'à un
moment donné il y a un responsable qui regarde les différentes voies
explorées et qui dit : "c'est par là qu'on va maintenant, et tout le
monde s'y met".
Dans le monde Gnu/Linux personne ne fait ce genre de choix, et les
distributions se retrouvent à intégrer sinon toutes les voies
explorées, du moins de nombreuses voies. Comme si on avait affaire à
un prototype permanent. Il n'a y a guère qu'au niveau du noyau qu'il
y a une politique de décision (grâce à la stature de L.Torvalds ?).
Le mardi 4 septembre 2012 01:14:49 UTC+2, Yliur a écrit :
>
> Je pense que c'est surtout une référence à un modèle ouvert : il est
> très facile d'avoir plusieurs interface graphiques sur Linux par
> exemple. Le fait de ne pas être dans un moule unique (respecter
> tout ce qu'Apple a décidé pour pouvoir publier une appli chez eux,
> au hasard) permet à différents projets de suivre des voies variées
> plus librement, sans avoir à tenter de contenter tout le monde (ou
> un maximum). Le fait de pouvoir développer des éléments séparément
> et qu'ils soient assemblés par les distributions contribue aussi :
> tu as une idée, tu peux la suivre (avec plus ou moins de gens pour
> t'aider, effectivement) ; elle n'a pas besoin de se conformer à des
> idées prédéfinies. Si pas mal de gens l'apprécient, elle finit par
> être intégrée par les distributions.
Le monde Gnu/Linux d'un côté et le monde Apple/iOS de l'autre sont
deux extrêmes de ce point de vue. Dans iOS Apple impose et contrôle
tout, et dans Gnu/Linux chacun fait ce qu'il veut dans son coin.
Mais plutôt que de dire que Linux c'est le choix, je dirais que c'est
l'absence de choix : au sens où personne ne choisit. Faire des choix
c'est difficile, c'est une responsabilité, c'est parfois douloureux,
mais dans tout projet industriel c'est indispensable à un moment où à
un autre.
L'aspect monolithique du monde Apple, c'est uniquement vu de
l'extérieur. Je suis bien certain qu'à l'intérieur on trouve des
équipes différentes qui explorent des voies différentes, sauf qu'à un
moment donné il y a un responsable qui regarde les différentes voies
explorées et qui dit : "c'est par là qu'on va maintenant, et tout le
monde s'y met".
Dans le monde Gnu/Linux personne ne fait ce genre de choix, et les
distributions se retrouvent à intégrer sinon toutes les voies
explorées, du moins de nombreuses voies. Comme si on avait affaire à
un prototype permanent. Il n'a y a guère qu'au niveau du noyau qu'il
y a une politique de décision (grâce à la stature de L.Torvalds ?).
Le mardi 4 septembre 2012 01:14:49 UTC+2, Yliur a écrit :
>
> Je pense que c'est surtout une référence à un modèle ouvert : il est
> très facile d'avoir plusieurs interface graphiques sur Linux par
> exemple. Le fait de ne pas être dans un moule unique (respecter
> tout ce qu'Apple a décidé pour pouvoir publier une appli chez eux,
> au hasard) permet à différents projets de suivre des voies variées
> plus librement, sans avoir à tenter de contenter tout le monde (ou
> un maximum). Le fait de pouvoir développer des éléments séparément
> et qu'ils soient assemblés par les distributions contribue aussi :
> tu as une idée, tu peux la suivre (avec plus ou moins de gens pour
> t'aider, effectivement) ; elle n'a pas besoin de se conformer à des
> idées prédéfinies. Si pas mal de gens l'apprécient, elle finit par
> être intégrée par les distributions.
Le monde Gnu/Linux d'un côté et le monde Apple/iOS de l'autre sont
deux extrêmes de ce point de vue. Dans iOS Apple impose et contrôle
tout, et dans Gnu/Linux chacun fait ce qu'il veut dans son coin.
Mais plutôt que de dire que Linux c'est le choix, je dirais que c'est
l'absence de choix : au sens où personne ne choisit. Faire des choix
c'est difficile, c'est une responsabilité, c'est parfois douloureux,
mais dans tout projet industriel c'est indispensable à un moment où à
un autre.
L'aspect monolithique du monde Apple, c'est uniquement vu de
l'extérieur. Je suis bien certain qu'à l'intérieur on trouve des
équipes différentes qui explorent des voies différentes, sauf qu'à un
moment donné il y a un responsable qui regarde les différentes voies
explorées et qui dit : "c'est par là qu'on va maintenant, et tout le
monde s'y met".
Dans le monde Gnu/Linux personne ne fait ce genre de choix, et les
distributions se retrouvent à intégrer sinon toutes les voies
explorées, du moins de nombreuses voies. Comme si on avait affaire à
un prototype permanent. Il n'a y a guère qu'au niveau du noyau qu'il
y a une politique de décision (grâce à la stature de L.Torvalds ?).
Le Wed, 5 Sep 2012 06:09:18 -0700 (PDT)
pehache a écrit :Le mardi 4 septembre 2012 01:14:49 UTC+2, Yliur a écrit :
>
> Je pense que c'est surtout une référence à un modèle ouvert :
Le monde Gnu/Linux d'un côté et le monde Apple/iOS de l'autre sont
deux extrêmes de ce point de vue. Dans iOS Apple impose et contrôle
tout, et dans Gnu/Linux chacun fait ce qu'il veut dans son coin.
Je ne suis pas d'accord pour dire que c'est juste l'anarchie dans le
monde GNU/Linux : il y a plus de choix pour les utilisateurs, et c'est
tant mieux.
Le Wed, 5 Sep 2012 06:09:18 -0700 (PDT)
pehache <pehache.7@gmail.com> a écrit :
Le mardi 4 septembre 2012 01:14:49 UTC+2, Yliur a écrit :
>
> Je pense que c'est surtout une référence à un modèle ouvert :
Le monde Gnu/Linux d'un côté et le monde Apple/iOS de l'autre sont
deux extrêmes de ce point de vue. Dans iOS Apple impose et contrôle
tout, et dans Gnu/Linux chacun fait ce qu'il veut dans son coin.
Je ne suis pas d'accord pour dire que c'est juste l'anarchie dans le
monde GNU/Linux : il y a plus de choix pour les utilisateurs, et c'est
tant mieux.
Le Wed, 5 Sep 2012 06:09:18 -0700 (PDT)
pehache a écrit :Le mardi 4 septembre 2012 01:14:49 UTC+2, Yliur a écrit :
>
> Je pense que c'est surtout une référence à un modèle ouvert :
Le monde Gnu/Linux d'un côté et le monde Apple/iOS de l'autre sont
deux extrêmes de ce point de vue. Dans iOS Apple impose et contrôle
tout, et dans Gnu/Linux chacun fait ce qu'il veut dans son coin.
Je ne suis pas d'accord pour dire que c'est juste l'anarchie dans le
monde GNU/Linux : il y a plus de choix pour les utilisateurs, et c'est
tant mieux.
À (at) Wed, 5 Sep 2012 16:33:04 +0200,
Yliur écrivait (wrote):
> Le Wed, 5 Sep 2012 06:09:18 -0700 (PDT)
> pehache a écrit :
>
>> Le mardi 4 septembre 2012 01:14:49 UTC+2, Yliur a écrit :
>>
>> >
>> > Je pense que c'est surtout une référence à un modèle ouvert :
[...]
>> Le monde Gnu/Linux d'un côté et le monde Apple/iOS de l'autre sont
>> deux extrêmes de ce point de vue. Dans iOS Apple impose et contrôle
>> tout, et dans Gnu/Linux chacun fait ce qu'il veut dans son coin.
[...]
> Je ne suis pas d'accord pour dire que c'est juste l'anarchie dans le
> monde GNU/Linux : il y a plus de choix pour les utilisateurs, et
> c'est tant mieux.
[...]
Vous devriez (re)lire « La cathédrale et le Bazar »...
À (at) Wed, 5 Sep 2012 16:33:04 +0200,
Yliur <yliur@free.fr> écrivait (wrote):
> Le Wed, 5 Sep 2012 06:09:18 -0700 (PDT)
> pehache <pehache.7@gmail.com> a écrit :
>
>> Le mardi 4 septembre 2012 01:14:49 UTC+2, Yliur a écrit :
>>
>> >
>> > Je pense que c'est surtout une référence à un modèle ouvert :
[...]
>> Le monde Gnu/Linux d'un côté et le monde Apple/iOS de l'autre sont
>> deux extrêmes de ce point de vue. Dans iOS Apple impose et contrôle
>> tout, et dans Gnu/Linux chacun fait ce qu'il veut dans son coin.
[...]
> Je ne suis pas d'accord pour dire que c'est juste l'anarchie dans le
> monde GNU/Linux : il y a plus de choix pour les utilisateurs, et
> c'est tant mieux.
[...]
Vous devriez (re)lire « La cathédrale et le Bazar »...
À (at) Wed, 5 Sep 2012 16:33:04 +0200,
Yliur écrivait (wrote):
> Le Wed, 5 Sep 2012 06:09:18 -0700 (PDT)
> pehache a écrit :
>
>> Le mardi 4 septembre 2012 01:14:49 UTC+2, Yliur a écrit :
>>
>> >
>> > Je pense que c'est surtout une référence à un modèle ouvert :
[...]
>> Le monde Gnu/Linux d'un côté et le monde Apple/iOS de l'autre sont
>> deux extrêmes de ce point de vue. Dans iOS Apple impose et contrôle
>> tout, et dans Gnu/Linux chacun fait ce qu'il veut dans son coin.
[...]
> Je ne suis pas d'accord pour dire que c'est juste l'anarchie dans le
> monde GNU/Linux : il y a plus de choix pour les utilisateurs, et
> c'est tant mieux.
[...]
Vous devriez (re)lire « La cathédrale et le Bazar »...
Le monde Gnu/Linux d'un côté et le monde Apple/iOS de l'autre sont
deux extrêmes de ce point de vue. Dans iOS Apple impose et contrôle
tout, et dans Gnu/Linux chacun fait ce qu'il veut dans son coin.
Mais plutôt que de dire que Linux c'est le choix, je dirais que c'est
l'absence de choix : au sens où personne ne choisit. Faire des choix
c'est difficile, c'est une responsabilité, c'est parfois douloureux,
mais dans tout projet industriel c'est indispensable à un moment où à
un autre.
L'aspect monolithique du monde Apple, c'est uniquement vu de
l'extérieur. Je suis bien certain qu'à l'intérieur on trouve des
équipes différentes qui explorent des voies différentes, sauf qu'à un
moment donné il y a un responsable qui regarde les différentes voies
explorées et qui dit : "c'est par là qu'on va maintenant, et tout le
monde s'y met".
Euh... pour resituer, je tâchais d'expliquer pourquoi Toxico Nimbus
avait pu parler d'"esprit Linux" pour affirmer que les gens pouvaient
aller au bout de leur vision : parce qu'il n'y a personne pour faire un
choix "prématuré", c'est à dire décider que telle voie est abandonnée,
alors que certains veulent bosser dessus.
Effectivement, Apple fait sans doute des essais d'idées en interne,
mais ça ne sert qu'à proposer une version unique.
Dans le monde Gnu/Linux personne ne fait ce genre de choix, et les
distributions se retrouvent à intégrer sinon toutes les voies
explorées, du moins de nombreuses voies. Comme si on avait affaire à
un prototype permanent. Il n'a y a guère qu'au niveau du noyau qu'il
y a une politique de décision (grâce à la stature de L.Torvalds ?).
Je ne suis pas d'accord pour dire que c'est juste l'anarchie dans le
monde GNU/Linux : il y a plus de choix pour les utilisateurs, et c'est
tant mieux.
Pour la question des choix, il y en a plein de faits : tu cites le
noyau (avec la situation particulière de Linux Torvalds,
effectivement), on peut citer aussi les environnements de bureau
(proposer un environnement homogène avec toutes les applis de base
est l'objet de projets comme GNOME, KDE, Enlightenment, XFCE, ...) et
les distributions. Non, elles n'intègrent pas tout n'importe comment :
elles font justement ces choix qui permettent de proposer un ensemble
prédéfini à leurs utilisateurs (je parle des distributions plutôt
grand public, pas de celles comme Archlinux qui explicitement ne font
pas tellement de choix pour l'utilisateur). La distribution peut choisir
un environnement complet préexistant ou faire son propre assemblage,
mais elle propose un ensemble réfléchi. Je ne vois pas en quoi Ubuntu
explore toutes les voies par exemple : ils se forcent (forçaient ?) même
à faire tout tenir sur un CD, pour ne choisir qu'une seule appli de
chaque type, pour limiter le foisonnement et bien réfléchir à ce qu'il
est indispensable de proposer. L'avantage est que la distribution peut
puiser dans un monde assez diversifié (proposer Firefox plutôt que le
navigateur de KDE ou GNOME par exemple), l'inconvénient c'est que si
elle s'éloigne de l'environnement intégré ça peut se faire au détriment
de l'homogénéité. Mais c'est un choix qu'elle fait, je ne vois pas en
quoi elle explore toutes les voies possibles.
Et si on est en train de dire que toutes les distributions ne font pas
le même choix : oui, c'est leur raison d'être. Je ne vois pas en quoi
c'est un problème. Ca laisse un choix à l'utilisateur ? Oh, mais c'est
affreux ! :)
Je ne comprends pas pourquoi tu parles de "prototype permanent" : pour
la finition, le fait qu'il y ait des changements en permanence, ... ?
Le monde Gnu/Linux d'un côté et le monde Apple/iOS de l'autre sont
deux extrêmes de ce point de vue. Dans iOS Apple impose et contrôle
tout, et dans Gnu/Linux chacun fait ce qu'il veut dans son coin.
Mais plutôt que de dire que Linux c'est le choix, je dirais que c'est
l'absence de choix : au sens où personne ne choisit. Faire des choix
c'est difficile, c'est une responsabilité, c'est parfois douloureux,
mais dans tout projet industriel c'est indispensable à un moment où à
un autre.
L'aspect monolithique du monde Apple, c'est uniquement vu de
l'extérieur. Je suis bien certain qu'à l'intérieur on trouve des
équipes différentes qui explorent des voies différentes, sauf qu'à un
moment donné il y a un responsable qui regarde les différentes voies
explorées et qui dit : "c'est par là qu'on va maintenant, et tout le
monde s'y met".
Euh... pour resituer, je tâchais d'expliquer pourquoi Toxico Nimbus
avait pu parler d'"esprit Linux" pour affirmer que les gens pouvaient
aller au bout de leur vision : parce qu'il n'y a personne pour faire un
choix "prématuré", c'est à dire décider que telle voie est abandonnée,
alors que certains veulent bosser dessus.
Effectivement, Apple fait sans doute des essais d'idées en interne,
mais ça ne sert qu'à proposer une version unique.
Dans le monde Gnu/Linux personne ne fait ce genre de choix, et les
distributions se retrouvent à intégrer sinon toutes les voies
explorées, du moins de nombreuses voies. Comme si on avait affaire à
un prototype permanent. Il n'a y a guère qu'au niveau du noyau qu'il
y a une politique de décision (grâce à la stature de L.Torvalds ?).
Je ne suis pas d'accord pour dire que c'est juste l'anarchie dans le
monde GNU/Linux : il y a plus de choix pour les utilisateurs, et c'est
tant mieux.
Pour la question des choix, il y en a plein de faits : tu cites le
noyau (avec la situation particulière de Linux Torvalds,
effectivement), on peut citer aussi les environnements de bureau
(proposer un environnement homogène avec toutes les applis de base
est l'objet de projets comme GNOME, KDE, Enlightenment, XFCE, ...) et
les distributions. Non, elles n'intègrent pas tout n'importe comment :
elles font justement ces choix qui permettent de proposer un ensemble
prédéfini à leurs utilisateurs (je parle des distributions plutôt
grand public, pas de celles comme Archlinux qui explicitement ne font
pas tellement de choix pour l'utilisateur). La distribution peut choisir
un environnement complet préexistant ou faire son propre assemblage,
mais elle propose un ensemble réfléchi. Je ne vois pas en quoi Ubuntu
explore toutes les voies par exemple : ils se forcent (forçaient ?) même
à faire tout tenir sur un CD, pour ne choisir qu'une seule appli de
chaque type, pour limiter le foisonnement et bien réfléchir à ce qu'il
est indispensable de proposer. L'avantage est que la distribution peut
puiser dans un monde assez diversifié (proposer Firefox plutôt que le
navigateur de KDE ou GNOME par exemple), l'inconvénient c'est que si
elle s'éloigne de l'environnement intégré ça peut se faire au détriment
de l'homogénéité. Mais c'est un choix qu'elle fait, je ne vois pas en
quoi elle explore toutes les voies possibles.
Et si on est en train de dire que toutes les distributions ne font pas
le même choix : oui, c'est leur raison d'être. Je ne vois pas en quoi
c'est un problème. Ca laisse un choix à l'utilisateur ? Oh, mais c'est
affreux ! :)
Je ne comprends pas pourquoi tu parles de "prototype permanent" : pour
la finition, le fait qu'il y ait des changements en permanence, ... ?
Le monde Gnu/Linux d'un côté et le monde Apple/iOS de l'autre sont
deux extrêmes de ce point de vue. Dans iOS Apple impose et contrôle
tout, et dans Gnu/Linux chacun fait ce qu'il veut dans son coin.
Mais plutôt que de dire que Linux c'est le choix, je dirais que c'est
l'absence de choix : au sens où personne ne choisit. Faire des choix
c'est difficile, c'est une responsabilité, c'est parfois douloureux,
mais dans tout projet industriel c'est indispensable à un moment où à
un autre.
L'aspect monolithique du monde Apple, c'est uniquement vu de
l'extérieur. Je suis bien certain qu'à l'intérieur on trouve des
équipes différentes qui explorent des voies différentes, sauf qu'à un
moment donné il y a un responsable qui regarde les différentes voies
explorées et qui dit : "c'est par là qu'on va maintenant, et tout le
monde s'y met".
Euh... pour resituer, je tâchais d'expliquer pourquoi Toxico Nimbus
avait pu parler d'"esprit Linux" pour affirmer que les gens pouvaient
aller au bout de leur vision : parce qu'il n'y a personne pour faire un
choix "prématuré", c'est à dire décider que telle voie est abandonnée,
alors que certains veulent bosser dessus.
Effectivement, Apple fait sans doute des essais d'idées en interne,
mais ça ne sert qu'à proposer une version unique.
Dans le monde Gnu/Linux personne ne fait ce genre de choix, et les
distributions se retrouvent à intégrer sinon toutes les voies
explorées, du moins de nombreuses voies. Comme si on avait affaire à
un prototype permanent. Il n'a y a guère qu'au niveau du noyau qu'il
y a une politique de décision (grâce à la stature de L.Torvalds ?).
Je ne suis pas d'accord pour dire que c'est juste l'anarchie dans le
monde GNU/Linux : il y a plus de choix pour les utilisateurs, et c'est
tant mieux.
Pour la question des choix, il y en a plein de faits : tu cites le
noyau (avec la situation particulière de Linux Torvalds,
effectivement), on peut citer aussi les environnements de bureau
(proposer un environnement homogène avec toutes les applis de base
est l'objet de projets comme GNOME, KDE, Enlightenment, XFCE, ...) et
les distributions. Non, elles n'intègrent pas tout n'importe comment :
elles font justement ces choix qui permettent de proposer un ensemble
prédéfini à leurs utilisateurs (je parle des distributions plutôt
grand public, pas de celles comme Archlinux qui explicitement ne font
pas tellement de choix pour l'utilisateur). La distribution peut choisir
un environnement complet préexistant ou faire son propre assemblage,
mais elle propose un ensemble réfléchi. Je ne vois pas en quoi Ubuntu
explore toutes les voies par exemple : ils se forcent (forçaient ?) même
à faire tout tenir sur un CD, pour ne choisir qu'une seule appli de
chaque type, pour limiter le foisonnement et bien réfléchir à ce qu'il
est indispensable de proposer. L'avantage est que la distribution peut
puiser dans un monde assez diversifié (proposer Firefox plutôt que le
navigateur de KDE ou GNOME par exemple), l'inconvénient c'est que si
elle s'éloigne de l'environnement intégré ça peut se faire au détriment
de l'homogénéité. Mais c'est un choix qu'elle fait, je ne vois pas en
quoi elle explore toutes les voies possibles.
Et si on est en train de dire que toutes les distributions ne font pas
le même choix : oui, c'est leur raison d'être. Je ne vois pas en quoi
c'est un problème. Ca laisse un choix à l'utilisateur ? Oh, mais c'est
affreux ! :)
Je ne comprends pas pourquoi tu parles de "prototype permanent" : pour
la finition, le fait qu'il y ait des changements en permanence, ... ?
Version 4.0, qui ressemble au CDE de solaris:
http://cdn.xfce.org/about/screenshots/4.0-1.png
Version 4.6, l'influence de windows est indiscutable
http://cdn.xfce.org/about/screenshots/4.6-7.png
Je sais, tout est configurable, mais je parle des choix par défaut des
développeurs.
Version 4.0, qui ressemble au CDE de solaris:
http://cdn.xfce.org/about/screenshots/4.0-1.png
Version 4.6, l'influence de windows est indiscutable
http://cdn.xfce.org/about/screenshots/4.6-7.png
Je sais, tout est configurable, mais je parle des choix par défaut des
développeurs.
Version 4.0, qui ressemble au CDE de solaris:
http://cdn.xfce.org/about/screenshots/4.0-1.png
Version 4.6, l'influence de windows est indiscutable
http://cdn.xfce.org/about/screenshots/4.6-7.png
Je sais, tout est configurable, mais je parle des choix par défaut des
développeurs.
Maintenir à long terme le développement parallèle de solutions
concurrentes est un luxe qui demande des ressources excessives et qui
finalement est contre-productif.
Pour reprendre le débat Qt/GTK+, je ne connais pas de distrib
"grand-public" qui disent "pas de Qt (ou pas de GTK+) chez nous", par
exemple.
Maintenir à long terme le développement parallèle de solutions
concurrentes est un luxe qui demande des ressources excessives et qui
finalement est contre-productif.
Pour reprendre le débat Qt/GTK+, je ne connais pas de distrib
"grand-public" qui disent "pas de Qt (ou pas de GTK+) chez nous", par
exemple.
Maintenir à long terme le développement parallèle de solutions
concurrentes est un luxe qui demande des ressources excessives et qui
finalement est contre-productif.
Pour reprendre le débat Qt/GTK+, je ne connais pas de distrib
"grand-public" qui disent "pas de Qt (ou pas de GTK+) chez nous", par
exemple.
Le Wed, 05 Sep 2012 18:25:26 +0200
Paul Gaborit a écrit :
À (at) Wed, 5 Sep 2012 16:33:04 +0200,
Yliur écrivait (wrote):
> Le Wed, 5 Sep 2012 06:09:18 -0700 (PDT)
> pehache a écrit :
>
>> Le mardi 4 septembre 2012 01:14:49 UTC+2, Yliur a écrit :
>>
>> >
>> > Je pense que c'est surtout une référence à un modèle ouvert :
[...]
>> Le monde Gnu/Linux d'un côté et le monde Apple/iOS de l'autre sont
>> deux extrêmes de ce point de vue. Dans iOS Apple impose et contrô le
>> tout, et dans Gnu/Linux chacun fait ce qu'il veut dans son coin.
[...]
> Je ne suis pas d'accord pour dire que c'est juste l'anarchie dans le
> monde GNU/Linux : il y a plus de choix pour les utilisateurs, et
> c'est tant mieux.
[...]
Vous devriez (re)lire « La cathédrale et le Bazar »...
J'ai lu ce texte. Et donc... ?
Le Wed, 05 Sep 2012 18:25:26 +0200
Paul Gaborit <Paul.Gaborit@invalid.invalid> a écrit :
À (at) Wed, 5 Sep 2012 16:33:04 +0200,
Yliur <yliur@free.fr> écrivait (wrote):
> Le Wed, 5 Sep 2012 06:09:18 -0700 (PDT)
> pehache <pehache.7@gmail.com> a écrit :
>
>> Le mardi 4 septembre 2012 01:14:49 UTC+2, Yliur a écrit :
>>
>> >
>> > Je pense que c'est surtout une référence à un modèle ouvert :
[...]
>> Le monde Gnu/Linux d'un côté et le monde Apple/iOS de l'autre sont
>> deux extrêmes de ce point de vue. Dans iOS Apple impose et contrô le
>> tout, et dans Gnu/Linux chacun fait ce qu'il veut dans son coin.
[...]
> Je ne suis pas d'accord pour dire que c'est juste l'anarchie dans le
> monde GNU/Linux : il y a plus de choix pour les utilisateurs, et
> c'est tant mieux.
[...]
Vous devriez (re)lire « La cathédrale et le Bazar »...
J'ai lu ce texte. Et donc... ?
Le Wed, 05 Sep 2012 18:25:26 +0200
Paul Gaborit a écrit :
À (at) Wed, 5 Sep 2012 16:33:04 +0200,
Yliur écrivait (wrote):
> Le Wed, 5 Sep 2012 06:09:18 -0700 (PDT)
> pehache a écrit :
>
>> Le mardi 4 septembre 2012 01:14:49 UTC+2, Yliur a écrit :
>>
>> >
>> > Je pense que c'est surtout une référence à un modèle ouvert :
[...]
>> Le monde Gnu/Linux d'un côté et le monde Apple/iOS de l'autre sont
>> deux extrêmes de ce point de vue. Dans iOS Apple impose et contrô le
>> tout, et dans Gnu/Linux chacun fait ce qu'il veut dans son coin.
[...]
> Je ne suis pas d'accord pour dire que c'est juste l'anarchie dans le
> monde GNU/Linux : il y a plus de choix pour les utilisateurs, et
> c'est tant mieux.
[...]
Vous devriez (re)lire « La cathédrale et le Bazar »...
J'ai lu ce texte. Et donc... ?
À (at) Wed, 5 Sep 2012 19:28:34 +0200,
Yliur écrivait (wrote):
> Le Wed, 05 Sep 2012 18:25:26 +0200
> Paul Gaborit a écrit :
>
>>
>> À (at) Wed, 5 Sep 2012 16:33:04 +0200,
>> Yliur écrivait (wrote):
>>
>> > Le Wed, 5 Sep 2012 06:09:18 -0700 (PDT)
>> > pehache a écrit :
>> >
>> >> Le mardi 4 septembre 2012 01:14:49 UTC+2, Yliur a écrit :
>> >>
>> >> >
>> >> > Je pense que c'est surtout une référence à un modèle ouvert :
>> [...]
>> >> Le monde Gnu/Linux d'un côté et le monde Apple/iOS de l'autre
>> >> sont deux extrêmes de ce point de vue. Dans iOS Apple impose et
>> >> contrôle tout, et dans Gnu/Linux chacun fait ce qu'il veut dans
>> >> son coin.
>> [...]
>> > Je ne suis pas d'accord pour dire que c'est juste l'anarchie
>> > dans le monde GNU/Linux : il y a plus de choix pour les
>> > utilisateurs, et c'est tant mieux.
>> [...]
>>
>> Vous devriez (re)lire « La cathédrale et le Bazar »...
>
> J'ai lu ce texte. Et donc... ?
>
Apple est l'exemple type de la cathédrale seule.
Les environnements graphiques (Gnome, KDE, XFCE, etc.) sont un exemple
de bazar (avec une toute petite cathédrale qui pourrait être
freedesktop et une super fondation qui est X11 mais qui ne couvre pas
tout les besoins).
Cela explique pourquoi ni l'un ni les autres ne sont idéals.
À (at) Wed, 5 Sep 2012 19:28:34 +0200,
Yliur <yliur@free.fr> écrivait (wrote):
> Le Wed, 05 Sep 2012 18:25:26 +0200
> Paul Gaborit <Paul.Gaborit@invalid.invalid> a écrit :
>
>>
>> À (at) Wed, 5 Sep 2012 16:33:04 +0200,
>> Yliur <yliur@free.fr> écrivait (wrote):
>>
>> > Le Wed, 5 Sep 2012 06:09:18 -0700 (PDT)
>> > pehache <pehache.7@gmail.com> a écrit :
>> >
>> >> Le mardi 4 septembre 2012 01:14:49 UTC+2, Yliur a écrit :
>> >>
>> >> >
>> >> > Je pense que c'est surtout une référence à un modèle ouvert :
>> [...]
>> >> Le monde Gnu/Linux d'un côté et le monde Apple/iOS de l'autre
>> >> sont deux extrêmes de ce point de vue. Dans iOS Apple impose et
>> >> contrôle tout, et dans Gnu/Linux chacun fait ce qu'il veut dans
>> >> son coin.
>> [...]
>> > Je ne suis pas d'accord pour dire que c'est juste l'anarchie
>> > dans le monde GNU/Linux : il y a plus de choix pour les
>> > utilisateurs, et c'est tant mieux.
>> [...]
>>
>> Vous devriez (re)lire « La cathédrale et le Bazar »...
>
> J'ai lu ce texte. Et donc... ?
>
Apple est l'exemple type de la cathédrale seule.
Les environnements graphiques (Gnome, KDE, XFCE, etc.) sont un exemple
de bazar (avec une toute petite cathédrale qui pourrait être
freedesktop et une super fondation qui est X11 mais qui ne couvre pas
tout les besoins).
Cela explique pourquoi ni l'un ni les autres ne sont idéals.
À (at) Wed, 5 Sep 2012 19:28:34 +0200,
Yliur écrivait (wrote):
> Le Wed, 05 Sep 2012 18:25:26 +0200
> Paul Gaborit a écrit :
>
>>
>> À (at) Wed, 5 Sep 2012 16:33:04 +0200,
>> Yliur écrivait (wrote):
>>
>> > Le Wed, 5 Sep 2012 06:09:18 -0700 (PDT)
>> > pehache a écrit :
>> >
>> >> Le mardi 4 septembre 2012 01:14:49 UTC+2, Yliur a écrit :
>> >>
>> >> >
>> >> > Je pense que c'est surtout une référence à un modèle ouvert :
>> [...]
>> >> Le monde Gnu/Linux d'un côté et le monde Apple/iOS de l'autre
>> >> sont deux extrêmes de ce point de vue. Dans iOS Apple impose et
>> >> contrôle tout, et dans Gnu/Linux chacun fait ce qu'il veut dans
>> >> son coin.
>> [...]
>> > Je ne suis pas d'accord pour dire que c'est juste l'anarchie
>> > dans le monde GNU/Linux : il y a plus de choix pour les
>> > utilisateurs, et c'est tant mieux.
>> [...]
>>
>> Vous devriez (re)lire « La cathédrale et le Bazar »...
>
> J'ai lu ce texte. Et donc... ?
>
Apple est l'exemple type de la cathédrale seule.
Les environnements graphiques (Gnome, KDE, XFCE, etc.) sont un exemple
de bazar (avec une toute petite cathédrale qui pourrait être
freedesktop et une super fondation qui est X11 mais qui ne couvre pas
tout les besoins).
Cela explique pourquoi ni l'un ni les autres ne sont idéals.