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Nikon F4, Nikon FA : fiabilité visée reflex

76 réponses
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Setup.exe
Bonjour,

Simple question : Le Nikon F4, de par son appartenance à une gamme
professionnelle, est -il beaucoup plus juste qu'un FA quant à la précision
de sa visée réflexe, en regard de ce qui s'impressionne réellement sur la
pellicule, c'est à dire au niveau des limites du cadre ? En effet, je viens
d'acquérir un F4 et me demande si j'aurais enfin exactement sur la diapo ce
que je vois au moment où je prends la photo. Je crois que le F4 annonce 99 %
de concordance entre ce qu'il montre dans le viseur et ce qu'il prend sur la
photo.

merci.

Julien

10 réponses

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Delestaque
jean-daniel dodin wrote:
Delestaque a écrit :

c'est bien, mais ça a toujours été le cas, les amateurs avaient leur
labo a la maison et faisaient du n&b.



sauf que le tirage couleur, pour un amateur, c'était très difficile -
du coup j'ai surtout fait de la diapo, et je n'allais pas recadrer les
kodachrome au cutter...



la couleur, d'accord avec toi, mais les amateurs étaient surtout passionnés
par le n&b et je les comprends bien

disons simplement que la définition du film était jugée suffisante
pour qu'on puisse perdre quelques mm (aujourd'hui, c'est encore mieux
avec la multiplication des pixels)

mais j'ai eu des tirages 9x12 auquels il manquait 5mm tout autour



tirages 9 x 12, tu sais ce que j'en pense, tout ce qui venait du mini lab et
du façonnage, c'est un travail standard sur des tireuses electroniques.
Un détail important, le passe vue grgnotaiet forcément de l'image, vu la
puissance de l'éclairage , un petit filet laissant passer la lumière et
l'analyse est fichue.
Il y a quelques années, je l'ai déjà dit souvent, j'ai équipé une machine
n&b d'un passe vue spécialement agrandi, laissant passer le filet HCB, une
autre lumière laissant passer les numéros du film, en image donc entière 6 x
9 sur un 10 x 15, vue par vue, et les vues de mauvaise qualité reprises une
par une, les vus noires, non exposées, floues turées quand même prouvant que
rien n'avait été oublié.
le film développé à la main , séché a l'air libre non pulsé, le film laissé
en bande sur un mandrin carton, coupé par 4 vues, ou 6 vues, et glissées
dans une feuille Panodia
Boite en carton noir logo n&b, feuille de protection sur la première vue de
la boite.
Le tout our un forfait qui à l'époque était inferieur à cent francs
Succès = zéro
je n'en faisais pas deux par mois.
Qui a proposé ça ?
jamais vu sinon un travail de daube par des façonniers, comme celui de la
Fnac, mais ici à l'épqoue, on ne jurait que par la fnac.
--
G.Ricco
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jean-daniel dodin
Delestaque a écrit :

Le tout our un forfait qui à l'époque était inferieur à cent francs



carrément donné

Succès = zéro
je n'en faisais pas deux par mois.
Qui a proposé ça ?
jamais vu sinon un travail de daube par des façonniers, comme celui de la
Fnac, mais ici à l'épqoue, on ne jurait que par la fnac.



jamais donné quoi que ce soit à la FNAC.

Il y a (avait?) aussi des (en tout cas un :-) labo pro à Toulouse qui
faisait ça, mais il fallait aller en ville dans un coin pas simple
pour le parking... Je l'ai fait une ou deux fois. J'ai fréquenté aussi
un labo en ville qui faisait la diapo en deux heures, très propre,
mais pareil, rue des Paradoux, pour se garer...

J'ai fait faire des tirages N&B aux petits oignons (séchés sur verre
:-) par un photographe de quartier (je les ai encore au mur :-) de
vieilles photos faites par mon père où je figure avec ma mère quand
j'avais 5 ou 6 ans... ça m'a couté cher, mais sans doute pas la moitié
de ce que ca aurait dû (le photographe m'aimait bien) - il a déménagé
par la suite (avant la crise).

Reste dans mon quartier un bon photographe de mariages, mais qui
travaille surtout ses propres images - et un autre, très aimable, mais
pas vraiment compétent.

Je m'inquiète pour les derniers qui restent des machines à identité
qu'on met en service en ce moment. Bien des photographes profitaient
des identités pour faire quelques tirages soignés et vendre ainsi du
portrait.

Un autre photographe, toujours en ville, fait les photos avec
maquillage, prise de vue et un 18x24 gratuit... 15 euros les suivants.
Je ne sais pas s'il va survivre

jdd

--
http://www.dodin.net
Le wiki des forums son-image français:
http://new.dodin.org/frsv/
http://valerie.dodin.org
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benoit.sansspam
Delestaque wrote:

Ne comparons pas le travail d'un professionnel qui a un cahier des charges
avec un loisir sans autre impératif que de se divertir, de se faire plaisir,
le pro ne fait pas ça pour se faire plaisir, il travaille.



M. Toutlemonde qui a un peu d'expérience finit un jour par
savoir que lorsqu'on revoit une photo quelque temps plus tard, elle
profiterai bien d'un recadrage (le temps où on attendait une semaine
entre le clic et le clac était utile).

Alors je cadre toujours large pour être sûr de pouvoir avoir de
la matière après (et c'est pourquoi j'attends avec impatience du 20 Mo
abordable).

--
Benoît

Avec des fumeurs c'est difficile de s'arrêter. Avec des branleurs,
là, par contre, c'est difficile de continuer.
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Delestaque
jean-daniel dodin wrote:
Delestaque a écrit :

Le tout our un forfait qui à l'époque était inferieur à cent francs



carrément donné

Succès = zéro
je n'en faisais pas deux par mois.
Qui a proposé ça ?
jamais vu sinon un travail de daube par des façonniers, comme celui
de la Fnac, mais ici à l'épqoue, on ne jurait que par la fnac.



jamais donné quoi que ce soit à la FNAC.



c'était du standard de gros façonnier, de la grosse cavalerie

Il y a (avait?) aussi des (en tout cas un :-) labo pro à Toulouse qui
faisait ça, mais il fallait aller en ville dans un coin pas simple
pour le parking... Je l'ai fait une ou deux fois. J'ai fréquenté aussi
un labo en ville qui faisait la diapo en deux heures, très propre,
mais pareil, rue des Paradoux, pour se garer...



je faisais aussi les diapos, a une époque avec un ATL 3,puis une Noritsu E6
que j'ai dans un box...

J'ai fait faire des tirages N&B aux petits oignons (séchés sur verre
:-) par un photographe de quartier (je les ai encore au mur :-) de
vieilles photos faites par mon père où je figure avec ma mère quand
j'avais 5 ou 6 ans... ça m'a couté cher, mais sans doute pas la moitié
de ce que ca aurait dû (le photographe m'aimait bien) - il a déménagé
par la suite (avant la crise).



c'est donc récent ?

Reste dans mon quartier un bon photographe de mariages, mais qui
travaille surtout ses propres images - et un autre, très aimable, mais
pas vraiment compétent.

Je m'inquiète pour les derniers qui restent des machines à identité
qu'on met en service en ce moment. Bien des photographes profitaient
des identités pour faire quelques tirages soignés et vendre ainsi du
portrait.



C'est vrai, il fallait aussi trouver des ressources pour pouvoir d'un autre
coté faire des choses plus spécialisées et aussi peu demandées, regardes ,
je faisais aussi des duplis de dias, c'était rare mais j'assurais un service
élargi.

Un autre photographe, toujours en ville, fait les photos avec
maquillage, prise de vue et un 18x24 gratuit... 15 euros les suivants.
Je ne sais pas s'il va survivre




En tout cas, je le lui souhaite, mais c'est du grand équilibrisme tout ça,
de la corde raide il y a si peu de demande, c'est si difficile de se faire
connaître que déjà se maintenir, c'est pas évident, quant à l'avenir ?
Mais j'entends toujours des bruits, ça reprend au Etats Unis , au Japon,
mais bon, on avait aussi entendu parler de refabrication de papier type
Agfa, par ceux qui font les films n&b Rollei, mais je n'ai pas de nouvelle
fraîches.

--
G.Ricco
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Delestaque
Benoit wrote:


Alors je cadre toujours large pour être sûr de pouvoir avoir de
la matière après (et c'est pourquoi j'attends avec impatience du 20 Mo
abordable).



Même actuellement avec, 10 ou 12 Mo tu as vraiment de quoi faire, bon nous
on n'est pas les Experts Miami, on ne recadre pas une tête d'épingle genre
reflets dans la pupille d'une personne pour faire un poster d'une netteté
spectaculaire !

--
G.Ricco
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jean-daniel dodin
Delestaque a écrit :

de ce que ca aurait dû (le photographe m'aimait bien) - il a déménagé
par la suite (avant la crise).



c'est donc récent ?



pas tant que ça, la crise a commencé pour la photo bien avant celle
dont on parle aujourd'hui :-(

jdd


--
http://www.dodin.net
Le wiki des forums son-image français:
http://new.dodin.org/frsv/
http://valerie.dodin.org
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Delestaque
jean-daniel dodin wrote:
Delestaque a écrit :

de ce que ca aurait dû (le photographe m'aimait bien) - il a
déménagé par la suite (avant la crise).



c'est donc récent ?



pas tant que ça, la crise a commencé pour la photo bien avant celle
dont on parle aujourd'hui :-(



Ah ça, j'en sais quelque chose, il y a trois ans tous mes clients ont fermés
les uns après les autres et j'ai suivi de près.

--
G.Ricco
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Setup.exe
"Delestaque" a écrit dans le message de news:
49f56a27$0$24008$
jean-daniel dodin wrote:
Delestaque a écrit :

c'est bien, mais ça a toujours été le cas, les amateurs avaient leur
labo a la maison et faisaient du n&b.



sauf que le tirage couleur, pour un amateur, c'était très difficile -
du coup j'ai surtout fait de la diapo, et je n'allais pas recadrer les
kodachrome au cutter...



la couleur, d'accord avec toi, mais les amateurs étaient surtout
passionnés par le n&b et je les comprends bien

disons simplement que la définition du film était jugée suffisante
pour qu'on puisse perdre quelques mm (aujourd'hui, c'est encore mieux
avec la multiplication des pixels)

mais j'ai eu des tirages 9x12 auquels il manquait 5mm tout autour



tirages 9 x 12, tu sais ce que j'en pense, tout ce qui venait du mini lab
et du façonnage, c'est un travail standard sur des tireuses electroniques.
Un détail important, le passe vue grgnotaiet forcément de l'image, vu la
puissance de l'éclairage , un petit filet laissant passer la lumière et
l'analyse est fichue.
Il y a quelques années, je l'ai déjà dit souvent, j'ai équipé une machine
n&b d'un passe vue spécialement agrandi, laissant passer le filet HCB, une
autre lumière laissant passer les numéros du film, en image donc entière 6
x 9 sur un 10 x 15, vue par vue, et les vues de mauvaise qualité reprises
une par une, les vus noires, non exposées, floues turées quand même
prouvant que rien n'avait été oublié.
le film développé à la main , séché a l'air libre non pulsé, le film
laissé en bande sur un mandrin carton, coupé par 4 vues, ou 6 vues, et
glissées dans une feuille Panodia
Boite en carton noir logo n&b, feuille de protection sur la première vue
de la boite.
Le tout our un forfait qui à l'époque était inferieur à cent francs
Succès = zéro
je n'en faisais pas deux par mois.
Qui a proposé ça ?
jamais vu sinon un travail de daube par des façonniers, comme celui de la
Fnac, mais ici à l'épqoue, on ne jurait que par la fnac.
--
G.Ricco



Génial !
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Setup.exe
"Delestaque" a écrit dans le message de news:
49f4dc04$0$16588$

on ne t'a jamais demandé de faire pour ta photographie de loisir une vue
d'un tour horizontal ? *



Avant qu'on ne me la demande elle serait déjà faîte .. Franchement, je fais
vraiment déjà cette photographie du tour horizontal, sauf qu'en art on ne
sait pas d'où vient la commande - mais ce qui est sûr, c'est qu'on se trouve
à un niveau d'exigence qui dépasse de très loin la nécessité de répondre aux
voeux d'un client - en d'autres termes, le "client" est infiniment plus
sévère - imaginez un client infernal dans son exigence même. La photographie
obtenue peut tout à fait être d'une précision policière - je veux dire, ce
n'est pas toujours un pur produit du sujet - pas plus qu'une collection
d'aberrations techniques. Aussi, sur l'art et la technique, il y aurait tant
à dire ... Juste rappeler qu'à l'époque de la Grèce classique (si je ne
m'abuse) le terme tekne désignait à la fois l'un et l'autre.

Enfin, avant que d'aller plus loin dans la suite de ce fil, juste besoin de
préciser que j'ai lancé un truc un peu débile, un peu provoc pour pousser au
dévoilement, et un peu par jeu. Nulle méchanceté ni orgueil caché dans ces
quelques mots - et les réponses m'ont l'air passionnantes ...

* n'en suis que là dans ma lecture :)
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Setup.exe
> Ne comparons pas le travail d'un professionnel qui a un cahier des charges
avec un loisir sans autre impératif que de se divertir, de se faire
plaisir, le pro ne fait pas ça pour se faire plaisir, il travaille.


--
G.Ricco



Oui, la réponse est impressionnante (pour moi presque émouvante), et ce
parcours se sent dans tous les (vos) autres mots, en filigranes. Ceci dit,
nuance à apporter aux affirmations citées ci dessus : tous les grands
artistes et tous les grands poètes ont toujours travaillé directement pour
l'humanité, aucun rapport avec le divertissement ou le loisir, pas le
moindre rapport. L'artiste est beaucoup plus proche des gens qui triment et
qui ploient sous un joug - ce que vous appelez travailler - que des
promeneurs et des jouisseurs. * On dirait qu'il y a une énorme lacune du
côté de l'histoire de l'art... C'est pourquoi j'ai renvoyé à l'étymologie de
la "tekne" - visant une époque et une certaine région où l'on ne
connaissait pas le ressentiment. (ou peut être, on savait le détecter et en
faire quelque chose de lumineux). * Travailler pour que dalle relève d'une
forme d'héroïsme, qui n'a rien à envier aux préoccupations pragmatiques, aux
plus épineuses de ses tribulations. Comme a dit Charles Baudelaire (pas très
copain avec la photographie comme chacun sait) " La France a eu de grands
hommes, mais elle les a toujours eu malgré elle. " Attention à la morale,
quand même ...

- enfin ... je reste impressionné .. :)