Twitter iPhone pliant OnePlus 11 PS5 Disney+ Orange Livebox Windows 11

Nikon F4, Nikon FA : fiabilité visée reflex

76 réponses
Avatar
Setup.exe
Bonjour,

Simple question : Le Nikon F4, de par son appartenance à une gamme
professionnelle, est -il beaucoup plus juste qu'un FA quant à la précision
de sa visée réflexe, en regard de ce qui s'impressionne réellement sur la
pellicule, c'est à dire au niveau des limites du cadre ? En effet, je viens
d'acquérir un F4 et me demande si j'aurais enfin exactement sur la diapo ce
que je vois au moment où je prends la photo. Je crois que le F4 annonce 99 %
de concordance entre ce qu'il montre dans le viseur et ce qu'il prend sur la
photo.

merci.

Julien

10 réponses

Avatar
Setup.exe
"Sylvain SF" a écrit dans le message de news:
49f4e3f0$0$17746$
Delestaque a écrit :

leur savoir faire n'est pas d'être un artiste ou d'être original, mais de
répondre aux demandes et besoins de leur client, c'est tout.
[...]
le cadrage, c'est le labo qui s'en arrange au mieux.
le photographe, au studio, il met en scène l'objet, il l'éclaire, il le
cadre, ce n'est pas un traqueur de pixel ultime, il fait un boulot.



Parfaitement!

SF.



Ah oui ? Quand on fait la couverture pour un catalogue Rowenta, ce n'est pas
le labo qui va remarquer qu'une épingle ou le bout d'une sangle de saccoche
se voit très légèrement sur une limite. Si ?

Il me semble bien que la photographie industrielle est au milimètre, et que
le photographe est le seul à décider - d'autant plus qu'il doit composer
avec certaines limites dûes au différences de post-traitements etc.
Avatar
Setup.exe
"Jean-Pierre Roche" a écrit dans le message de
news: gt3go2$1s7c$
Setup.exe a écrit :
Par défaut - dans les deux sens du terme - il semble que les appareils
réflexe eux-mêmes cadrent plus large - dans le doute ... A supposer un
appareil qui donne à 100 % ce qu'il propose dans le viseur, et des caches
répondant aux standard du 24 x 36 plein cadre - genre avec quatre
équerres de bloquages - on pourrait rêver un résultat idéal - et sans
appel.



Le viseur d'un reflex grand public typique donne 95 % de l'image
enregistrée et pas de façon symétrique : ça peut être un peu plus vers la
gauche et le haut... Ensuite, en professionnel, on sort (ou on sortait) la
diapo du cache et on la met dans le scanner rotatif. Donc le cache...




Sûr, mais moi je me moque absolument de la question du scan .. Je parle
uniquement de projection diapo - puisqu'au tirage (dont je me moque moins
que la question du scan) on peut cadrer tout ce qu'on veut avec le cadre
démonté, n'est-il pas ? Pour le scan, le Nikon ls4000 il est vrai donne tout
de même des bandes "floues" DANS l'image, minuscules mais c'est tout de même
une perte.

A ce propos, je trouve toujours un peu dommage la discrimination entre
photographe amateur et photographe pro. Les photographes pro sont en
général de très mauvais et très peu surprenants photographes (mais
parfois ou souvent des êtres passionnants, comme par irradiation -
comprenne qui pourra), aussi tout leur savoir semble ne servir à rien.
Mais je ne veux choquer personne ;)



Un professionnel doit, avant tout, répondre à la demande...

Reste que la question du cadrage ne relève pas pas à mon avis d'une manie
ou d'une obsession, mais a dirèctement à voir avec l'essence même de la
photographie. Nul besoin de se sentir un autre HCB pour travailler en ce
sens. Tous ici je pense que nous aimons ce genre de travail ...



On peut aussi cadrer au petit poil assis devant son écran. C'est peut-être
moins spectaculaire mais c'est tout aussi efficace de nos jours...





Carrément efficace ... mais je n'ai encore jamais mis le doigt dans cet
engrenage : la châleur me ramollirait ... et j'y passerais tout entier.
Avatar
benoit.sansspam
Delestaque wrote:


Même actuellement avec, 10 ou 12 Mo tu as vraiment de quoi faire, bon nous
on n'est pas les Experts Miami, on ne recadre pas une tête d'épingle genre
reflets dans la pupille d'une personne pour faire un poster d'une netteté
spectaculaire !



Je fais un 50x75 avec du piqué en ayant recadré un peu ? Le
piqué d'un moyen format étant ma référence (parce que le 20x25 est hors
de porté pour ma bourse).

--
Benoît

Avec des fumeurs c'est difficile de s'arrêter. Avec des branleurs,
là, par contre, c'est difficile de continuer.
Avatar
Delestaque
Setup.exe wrote:
"Delestaque" a écrit dans le message de news:
49f56a27$0$24008$
jean-daniel dodin wrote:
Delestaque a écrit :





Génial !



je ne sais pas ce qui est généil, mais pour moi, ça a surtout été un flop
:=)

--
G.Ricco
Avatar
Delestaque
Setup.exe wrote:
Ne comparons pas le travail d'un professionnel qui a un cahier des
charges avec un loisir sans autre impératif que de se divertir, de
se faire plaisir, le pro ne fait pas ça pour se faire plaisir, il
travaille. --
G.Ricco



Oui, la réponse est impressionnante (pour moi presque émouvante), et
ce parcours se sent dans tous les (vos) autres mots, en filigranes.
Ceci dit, nuance à apporter aux affirmations citées ci dessus : tous
les grands artistes et tous les grands poètes ont toujours travaillé
directement pour l'humanité, aucun rapport avec le divertissement ou
le loisir, pas le moindre rapport. L'artiste est beaucoup plus proche
des gens qui triment et qui ploient sous un joug - ce que vous
appelez travailler - que des promeneurs et des jouisseurs. * On
dirait qu'il y a une énorme lacune du côté de l'histoire de l'art...
C'est pourquoi j'ai renvoyé à l'étymologie de la "tekne" - visant
une époque et une certaine région où l'on ne connaissait pas le
ressentiment. (ou peut être, on savait le détecter et en faire
quelque chose de lumineux). * Travailler pour que dalle relève d'une
forme d'héroïsme, qui n'a rien à envier aux préoccupations
pragmatiques, aux plus épineuses de ses tribulations. Comme a dit
Charles Baudelaire (pas très copain avec la photographie comme chacun
sait) " La France a eu de grands hommes, mais elle les a toujours eu
malgré elle. " Attention à la morale, quand même ...
- enfin ... je reste impressionné .. :)



on doit mal se comprendre, je parlais de photographes, pas d'artistes, et
encore moins d'artistes photographe, ou de photographes d'art

--
G.Ricco
Avatar
Delestaque
Setup.exe wrote:

Ah oui ? Quand on fait la couverture pour un catalogue Rowenta, ce
n'est pas le labo qui va remarquer qu'une épingle ou le bout d'une
sangle de saccoche se voit très légèrement sur une limite. Si ?



Si
Je me souviens de prises de vues de mon patron, des produits Korès, on avait
une grosse série à taper derrière, il était assez tard le soir, on fait un
premier shoot avec une charte, je mesure les valeurs ( négatif couleur 4 x 5
" ) je lui dis on ouvre d'un diaph et on en shoote deux pareils, au cas où
l'on ait un pb de developpement, d'un scartch ou une daube
On shoote on developpe
Ca me parait ok, je lance les premiers essais de filtarge et je li dis de
redescendre au studio : il y avait un panneau supendu par des fils de nylon,
le panneau se preseetait parfaitement sur la tranche...il avait tourné !

Il me semble bien que la photographie industrielle est au milimètre,
et que le photographe est le seul à décider - d'autant plus qu'il
doit composer avec certaines limites dûes au différences de
post-traitements etc.



Il ne doit plus rester beaucoup de photographie industrielle, tout le monde
fait ça soi même.
C'est tellement facile d'ailleurs.
--
G.Ricco
Avatar
Sylvain SF
Setup.exe a écrit :

leur savoir faire n'est pas d'être un artiste ou d'être original, mais de
répondre aux demandes et besoins de leur client, c'est tout.
[...]
le cadrage, c'est le labo qui s'en arrange au mieux.
le photographe, au studio, il met en scène l'objet, il l'éclaire, il le
cadre, ce n'est pas un traqueur de pixel ultime, il fait un boulot.







Parfaitement!



Ah oui ? Quand on fait la couverture pour un catalogue Rowenta, ce n'est pas
le labo qui va remarquer qu'une épingle ou le bout d'une sangle de saccoche
se voit très légèrement sur une limite. Si ?



lorsque Eric dit "c'est le labo qui s'en arrange au mieux" tu comprends
autre chose que "c'est le labo qui voit le bout de sangle et l'efface"??
si tu comprends ça, on est d'accord et ta surprise est incompréhensible.

Il me semble bien que la photographie industrielle est au milimètre, et que
le photographe est le seul à décider - d'autant plus qu'il doit composer
avec certaines limites dûes au différences de post-traitements etc.



il est seul à décider qu'il n'est SURTOUT PAS au millimètre, mais il
ne décide que de sa prise de vue, 99% des post-traitements seront fait
pas des infographistes (au sens large).
("les limites dues aux différences" faudra nous expliquer).

SF.
Avatar
Delestaque
Sylvain SF wrote:


il est seul à décider qu'il n'est SURTOUT PAS au millimètre, mais il
ne décide que de sa prise de vue, 99% des post-traitements seront fait
pas des infographistes (au sens large).
("les limites dues aux différences" faudra nous expliquer).



Les post traitements faits par des infographistes, en fait non, pas du tout,
ça coûterait bien trop cher
Là où les photographes de prise de vues se sont piégés eux même, c'est
justement sur ce point
Il semblait intéressant de squizzer la part du labo, qui coûtait cher, mais
sans possibilité pour le photographe de la facturer, au début, séduisant, je
présente exactement ce que je veux, et on en était au " il y en a pour cinq
minutes..."
Sauf que les cinq minutes, et chacun le sait ici se transforment en des
heures de consoles.
Résultat improductif , mais que peuvent ils dire, rien, sinon, c'est " les
prises de vue , on va les faire nous mêmes..." ce qui s'est passé pour la
quasi majorité des cas, avec plus ou moins de succès.

("les limites dues aux différences" faudra nous expliquer).je reprends,
oui, faudra nous expliquer ?
mais a parler d'un métier qu'on ne fait pas, qu'on ne connaît pas,
finalement je trouve que c'est fort d'en tirer cette conclusion, se poser la
question, bon, je comprends mais conclure ?


--


G.Ricco
Avatar
Setup.exe
"Delestaque" a écrit dans le message de news:
49f6c80b$0$27588$
Sylvain SF wrote:


il est seul à décider qu'il n'est SURTOUT PAS au millimètre, mais il
ne décide que de sa prise de vue, 99% des post-traitements seront fait
pas des infographistes (au sens large).
("les limites dues aux différences" faudra nous expliquer).



Les post traitements faits par des infographistes, en fait non, pas du
tout, ça coûterait bien trop cher
Là où les photographes de prise de vues se sont piégés eux même, c'est
justement sur ce point
Il semblait intéressant de squizzer la part du labo, qui coûtait cher,
mais sans possibilité pour le photographe de la facturer, au début,
séduisant, je présente exactement ce que je veux, et on en était au " il y
en a pour cinq minutes..."
Sauf que les cinq minutes, et chacun le sait ici se transforment en des
heures de consoles.
Résultat improductif , mais que peuvent ils dire, rien, sinon, c'est " les
prises de vue , on va les faire nous mêmes..." ce qui s'est passé pour la
quasi majorité des cas, avec plus ou moins de succès.

("les limites dues aux différences" faudra nous expliquer).je reprends,
oui, faudra nous expliquer ?
mais a parler d'un métier qu'on ne fait pas, qu'on ne connaît pas,
finalement je trouve que c'est fort d'en tirer cette conclusion, se poser
la question, bon, je comprends mais conclure ?


--


G.Ricco



Oui, je dois avouer que je suis un peu perdu dans ce débat. A mon échelle
(minuscule et certes tout à fait amateure), je constate juste que tout ce
qui se passe après la prise de vue réserve souvent des surprises - au niveau
de l'appareil lui même (cf le point de départ de ce fil) jusqu'aux
différences à l'impression, marges physique dues au façonnage etc ...

Après, que le photographe compose justement avec une éspèce de marge
d'erreur pour corriger le tir (ne pas se trouver coincé si'l ne laisse pas
un peu de "jeu"), c'est ce que je voulais dire par travailler "au
milimètre" - et c'est un paradoxe.
Avatar
Delestaque
Setup.exe wrote:

Oui, je dois avouer que je suis un peu perdu dans ce débat. A mon
échelle (minuscule et certes tout à fait amateure), je constate juste
que tout ce qui se passe après la prise de vue réserve souvent des
surprises - au niveau de l'appareil lui même (cf le point de départ
de ce fil) jusqu'aux différences à l'impression, marges physique dues
au façonnage etc ...
Après, que le photographe compose justement avec une éspèce de marge
d'erreur pour corriger le tir (ne pas se trouver coincé si'l ne
laisse pas un peu de "jeu"), c'est ce que je voulais dire par
travailler "au milimètre" - et c'est un paradoxe.



En fait, on peut dire qu'il travaille en effet en vue de l'utilisation
finale, c'est pourquoi effectivement il se garde toujours une marge, ce
qu'on appelle une marge technique en fait, une sécurité pour pas être ric
rac.
Encore que les choses ont terriblement évolué depuis le numérique, avant
pour ne pas avoir a faire un détourage on travaillait sur des fonds blancs,
des tables transparents, ça faisait ce qu'on appelait un " défonçage "
automatique, mais il faut bien exposer.
maintenant, le fond, tu t'en fiches un peu, tu peux utiliser la technique du
studio vert ou bleu, et ça devient très facile
J'ai vu sur certains salons, des tentes blanches très bien faites, tu n'as
plus qu'à mettre quelques éclairages, même tungstène, peu importe et tu
shootes au bureau des images qui auraient demandé l'intervention d'un
professionnel.
Reste quelques détails à mettre au point pour que ce soit parfait, et pour
pas cher, instantanément en plus.

--
G.Ricco