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NiKo
http://www.20minutes.fr/article/384006/Culture-Le-filtrage-du-Net-adopte-la-Toile-se-rebiffe.php
http://www.neteco.com/324862-loppsi-filtrage-usurpation-identite-votes.html
http://www.lepost.fr/article/2010/02/11/1935508_loppsi-l-article-4-bientot-abandonne.html
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Loppsi-2.-Le-filtrage-des-sites-pedophiles-adopte-taule-sur-la-toile_39382-1260674_actu.htm
http://www.01net.com/editorial/512396/loppsi-le-filtrage-des-sites-pedopornographiques-valide-par-les-deputes/
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jVIpPitfI5mK8rb7bvSAb9_1uXXg
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20100208.OBS6200/tout_le_monde_a_peur_de_la_loppsi.html

Voila un sujet de débat.

10 réponses

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talon
remy wrote:

il faut bien qu'à un moment donné les producteurs d'oeuvres
puissent récupérer de quoi vivre, alors que cela soit la sacem
ou un autre organisme, il faut que le systéme prenne en compte la
redistribution, c'est tout de même le but avoué du bouzin




En fait les revenus tirés des oeuvres vont en partie aux auteurs mais
aussi en partie (probablement bien plus grande) à toute la structure qui
vit autour des auteurs, ce que vous appelez les majors, mais qui
recouvre en fait une multitude de gens, de la secrétaire au marketeux,
au banquier qui finance, etc. C'est bien pourquoi il faut se
rendre compte qu'une licence globale, pour faire vivre cette masse de
gens, doit être très importante.



--

Michel TALON
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Nicolas George
Michel Talon, dans le message <hlduj3$uat$, a
écrit :
C'est bien pourquoi il faut se
rendre compte qu'une licence globale, pour faire vivre cette masse de
gens, doit être très importante.



Ou alors on peut se dire que cette masse de gens serait plus profitable à la
société si elle était employée à des occupations plus directement utiles, et
chercher à favoriser, que ce soit par la licence globale ou n'importe quel
autre moyen, une structure économique qui rétribue plus spécifiquement les
artistes.

C'est comme le problème de la santé aux États Unis (ou à peu près tout aux
États Unis, mais c'est particulièrement flagrant sur la santé) : les
complications médicales arrivent, il faut bien qu'une assurance paye pour
que le patient malchanceux ne se retrouve pas à crever sous un pont, mais
entre temps, il y aura eu un procès pour savoir si c'est l'assurance du
médecin ou celle du patient qui doit payer. Une législation qui réduise
l'insécurité juridique serait profitable à la fois aux médecins, aux
patients et aux assurances, mais ne permettrait plus à une nuée d'avocats de
se sucrer au passage.
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remy
Michel Talon a écrit :
remy wrote:

il faut bien qu'à un moment donné les producteurs d'oeuvres
puissent récupérer de quoi vivre, alors que cela soit la sacem
ou un autre organisme, il faut que le systéme prenne en compte la
redistribution, c'est tout de même le but avoué du bouzin




En fait les revenus tirés des oeuvres vont en partie aux auteurs mais
aussi en partie (probablement bien plus grande) à toute la structure qui
vit autour des auteurs, ce que vous appelez les majors, mais qui
recouvre en fait une multitude de gens, de la secrétaire au marketeux ,
au banquier qui finance, etc. C'est bien pourquoi il faut se
rendre compte qu'une licence globale, pour faire vivre cette masse de
gens, doit être très importante.





actuellement, c'est déjà le cas, cette structure existe déjà et f ait
déjà d'une certaine manière le même boulot.dans le cas d'une radi o, par
exemple les radios payent à la sacem les passages


et la sacem les redistribue aux ayant droits suivant une côte mal
taillée

je ne rentre pas dans le débat de la côte mal taillée


ce qu'il faut voir de mon point de vue , dans le système
de la licence dite globale optionnelle, c'est pas que tout le monde
paye comme cela a été dit et écrit ,mais que le système ne peut p as être
dans les mains d'une poignée de faiseurs d'opinion et cela de maniè re
structurelle

cet avantage non négligeable garantit à mes yeux la production locale


si Verre_de_whisky_Nrv12 ne veut pas mettre à disposition un certain
type de production au non d'une ligne éditoriale ou pour d'obscures
raisons de coût, d'autres le feront avec en plus la même ligne
éditoriale que Verre_de_whisky_Nrv12 accompagné de l'ajout bien sur


quelque soit mon site de téléchargement payé avec mon forfait
j'ai droit à tous les walt disney plus les films polonais en noir et
blanc d'avant geurre et la redistribution de mon forfait me garantit que
les ayant droits toucheront bien quelque chose et cela, que je
regarde un walt disney ou un vieux noir et blanc


étant bien entendu que j'ai choisi le site machin parce que je sais
qu'il est plus ou moins spécialisé dans les films polonais d'avant
guerre


si je veux les films trucs, je prends mon forfait chez bidule
où je trouverai les walt disney + les films trucs


chaque site m'étant en avant son propre espace culturel
rap américain ou film noir et blanc polonais



les seuls qui se font avoir se sont les diffuseurs d'oeuvres ils perdent
leur monopole et cela c'est pas gagné ils sont actuellement aussi
faiseur d'opinion

après d'un point de vue technique si l'on pousse le raisonnement des
solutions existent ,cela va du tronc commun pas génial ou lien
hypertexte basic qui pointe chez le voisin , tiens voilà ,comme cela le s
majors ne seront pas complètement à l'agonie

donc
le site bidule se sert sur mon forfait, il doit bien vivre ,chichement
de mon point de vue à cause de la concurence, ensuite, envoie une image
de son trafic réseau à la sacem, puis paye la facture de la sacem lui a
envoier, puis la sacem reverse aux ayant droits et une infime partie aux
détenteurs des droits de diffusion qui ont mis à disposition l'oeuvre



si l'oeuvre est libre de droit de diffusion
les créateurs de l'oeuvre récupère cette partie


comme cela tout le monde est content na

à eux de se débrouiller pour mettre l'oeuvre à disposition
via une bibliothèque gérée par la sacem par exemple "le tronc comm un"


je dis sacem parce que c'est plus court à écrire que organisme d'ét at
spécialisé dans les droits de la propriété des oeuvres culturelle s


je ne travaille pas à la sacem et ne diffuse aucune oeuvre sous licence
payante


remy

ps ça fait bizarre d'être vouvoyé






--
http://remyaumeunier.chez-alice.fr/
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debug this fifo
remy wrote:

je dis sacem parce que c'est plus court à écrire que organisme d'état
spécialisé dans les droits de la propriété des oeuvres culturelles



la sacem n'est pas un organisme d'etat, et tous les artistes ne sont
pas à la sacem.
Avatar
remy
debug this fifo a écrit :
remy wrote:

je dis sacem parce que c'est plus court à écrire que organisme d'é tat
spécialisé dans les droits de la propriété des oeuvres culture lles



la sacem n'est pas un organisme d'etat, et tous les artistes ne sont
pas à la sacem.



et bien rajoute e si tu veux :-)

--
http://remyaumeunier.chez-alice.fr/
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Alban Taraire
Stephane TOUGARD wrote:

J'en sais rien. Qui achete ses DVD a Jialefou ?



Va savoir... Doit y en avoir pourtant :)

J'en viens, 35RMB par place en 3D (ca valait pas plus).



Ah bon ? A Nanjing ? Ils se font pas chier ici...
Pour le moment, Nankin n'est pas touche. Je trouve egalement les rejets
de la FNAC.



Faut croire qu'ils ont beaucoup de rejets, la FNAC :) Enfin y avait de bons
trucs...

Oui, j'ai vu tout Nankin ferme pdt 1 semaine (le temps d'une expo), puis
c'est revenu. L'avantage de vivre dans une ville secondaire ... sans
doute.



Ton e-mail est valide ? Ça m'intéresserait d'en savoir un peu plus...

--
Alban
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Stephan Peccini
Le 15/02/2010 18:28, Nicolas George a écrit :

Je n'ai jamais observé ça, seulement des gens qui s'imaginaient que c'est
compliqué.



Ben voilà. On n'a pas le point de vue, donc ils s'ajoutent, de manière
évidente.

Il est clair que l'aspect international complique les choses. Si plusieurs
pays adoptent une licence globale, il serait indispensable qu'une plate-forme
unique soit mise en place.



Sur quelle base ? La française ou une autre.

En fait, avec ce principe, on va arriver à une situation assez basique.
Ce sera tellement complexe à gérer de s'abonner à ces diverses
plates-formes, que pour commencer, des intermédiaires se proposeront de
faciliter la vie des artistes en leur proposant dans un premier temps de
s'occuper de les abonner au maximum possible de plates-formes et ensuite
ils passeront à la deuxième étape qui sera de faire de la promotion des
artistes afin d'en maximiser les rétributions et bien évidemment, cela
se fera par la mise en œuvre de contrats, de préférence en exclusivité
entre l'artiste et l'intermédiaire ; il est évident que l'intermédiaire
se rétribuera sur les gains de l'artiste. Plus l'intermédiaire aura
d'artistes à promouvoir, plus il aura de pouvoir pour toucher les grands
médias qui font l'audience et plus l'artiste aura une bonne rétribution,
ce qui attirera d'autres artistes, etc, etc, ... Bref ce sera le grand
retour des majors.

Une autre manière de rémunérer ce service, plus adaptée à la technologie du
XXIe siècle.



C'est bien gentil de le répéter, mais ce serait mieux de dire comment,
sur quelle base.


--
Stéphan Peccini
Les photos : <URL:http://photonature.fr>
Les Pyrénées : <URL:http://photonature.fr/pyrenees>
Le blog : <URL:http://pyrenees.peccini.fr>
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Emmanuel Florac
Le Tue, 16 Feb 2010 09:39:15 +0100, remy a écrit:


il faut bien qu'à un moment donné les producteurs d'oeuvres puissent
récupérer de quoi vivre



Il faut bien que les gens comprennent que les producteurs d'oeuvres, dans
leur immense majorité, récupèrent de quoi vivre en jouant dans les piano-
bars, en vendant des CD dans les concerts, etc. Ils n'y a que les super-
privilégiés par le système qui sont intéressés par ce que fait (ou pas)
la SACEM, la SDRM et le reste. Je le sais, j'ai moi-même vécu comme ça
pendant 6 ou 7 ans.
Alors si la licence globale permettait de libérer des ressources pour
financer des festivals, des salles de concert, des écoles de musique, la
très écrasante majorité des producteurs d'oeuvres serait très contents
parce que ça leur donnerait du boulot. Ils ne demandent pas l'aumône, et
ils ne rêvent pas forcément de toucher le jack-pot au top 50.
Alors les trucs qui emmerdent les vieilles rock-stars, les producteurs
d'oeuvres s'en tapent. Mort aux maisons de disques. Mort au vieux
système. Vive la licence globale.

--
I have noticed even people who claim everything is predestined, and
that we can do nothing to change it, look before they cross the road.
Stephen Hawking.
Avatar
Nicolas George
Stephan Peccini , dans le message <hlev1l$gos$, a
écrit :
Sur quelle base ? La française ou une autre.



Sur la base d'un accord négocié entre les différents pays concernés, en
essayant de reprendre les points forts des différentes versions.

En fait, avec ce principe, on va arriver à une situation assez basique.
Ce sera tellement complexe à gérer de s'abonner à ces diverses
plates-formes


<snip>

Tu n'en sais rien, tu extrapoles et tu suis le pire scénario envisageable.
Pour ma part, j'extrapole et je suis le meilleur scénario envisageable. La
réalité, si quelque chose est mis en place, sera certainement quelque part
entre les deux, selon le hasard et la compétence des responsables.

Il serait évidemment naïf de supposer qu'une simple mesure ferait
disparaître comme par magie toutes les scories de l'industrie du spectacle.

Cependant, le système actuel criminalise une grosse partie de la population,
menace des usages légitimes d'Internet, tout ça pour engraisser une poignée
de sangsues et distribuer des clopinettes aux artistes : je vois mal comment
on peut prétendre que quoi que ce soit puisse être pire.

C'est bien gentil de le répéter, mais ce serait mieux de dire comment,
sur quelle base.



J'ai déjà donné des pistes pour les grands principes. Il serait ridicule
d'entrer plus dans les détails dans une discussion comme celle-ci.
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Nicolas George
Stéphane CARPENTIER
, dans le message <4b7b1296$0$21427$, a écrit :
Il faut bien que les gens comprennent que les producteurs d'oeuvres, dans
leur immense majorité, récupèrent de quoi vivre en jouant dans les piano-
bars, en vendant des CD dans les concerts, etc.


Euh, je connais quelques musiciens compositeurs, ils gagnent tous leur
vie en dehors de la musique. Les concerts ne leur permettent absolument
pas de vivre, et la vente de leurs CD leur permet au mieux de
rembourser les frais engagés pour faire leur CD.

J'en ai croisé un qui gagnait sa vie en faisant de la musique, il a fait
deux CD, mais c'est en jouant dans la rue qu'il gagne sa vie.

Je ne connais pas la majorité des musiciens, mais ceux que je connais et
que j'ai rencontrés ne rentrent pas du tout dans tes cases.



Le deuxième que tu décris rentre parfaitement dans ce qu'a décrit Emmanuel.

Le premier n'y entre pas, mais c'est parce qu'il se limitait à ceux qui
gagnent effectivement leur vie par leur activité artistique.

Si tu veux contredire Emmanuel, il faut exhiber des gens qui gagnent une
partie substantielle de leur subsistance par des droits d'auteur.