De toutes façons, c'est l'évolution normale du système : quand un bien ne coûte pas, marginalement, trente centimes par unité, il faut être gonflé pour espérer le vendre quinze ou vingt euros éternellement.
Pour Johnny ou Goldman, oui, c'est peut-être ce que leur coûte le CD.
Mais pour un petit artiste, le CD coûte beaucoup plus cher.
Nicolas George wrote:
De toutes façons, c'est l'évolution normale du système : quand un bien ne
coûte pas, marginalement, trente centimes par unité, il faut être gonflé
pour espérer le vendre quinze ou vingt euros éternellement.
Pour Johnny ou Goldman, oui, c'est peut-être ce que leur coûte le CD.
Mais pour un petit artiste, le CD coûte beaucoup plus cher.
De toutes façons, c'est l'évolution normale du système : quand un bien ne coûte pas, marginalement, trente centimes par unité, il faut être gonflé pour espérer le vendre quinze ou vingt euros éternellement.
Pour Johnny ou Goldman, oui, c'est peut-être ce que leur coûte le CD.
Mais pour un petit artiste, le CD coûte beaucoup plus cher.
Nicolas George
Stéphane CARPENTIER , dans le message <4b7da958$0$22383$, a écrit :
Mais pour un petit artiste, le CD coûte beaucoup plus cher.
J'ai parlé du coût marginal.
Stéphane CARPENTIER
, dans le message <4b7da958$0$22383$426a74cc@news.free.fr>, a écrit :
Mais pour un petit artiste, le CD coûte beaucoup plus cher.
Stéphane CARPENTIER , dans le message <4b7da958$0$22383$, a écrit :
Mais pour un petit artiste, le CD coûte beaucoup plus cher.
J'ai parlé du coût marginal.
Yliur
Le Thu, 18 Feb 2010 06:37:17 +0100 Stephan Peccini a écrit :
Le 18/02/2010 03:27, Yliur a écrit :
> Commence par citer les phrases en entier, tu répondras peut-être > moins à côté.
Explique moi en quoi le fait d'avoir un un morceau d'un artiste disponible à tous sur internet est moins libre en terme d'accès à ce dit morceau que ce que tu proposes. Même en mettant toute la phrase, cela ne change rien.
C'était cette partie : "tu peux toi-même diffuser des oeuvres pour les faire connaître". Avec une licence globale n'importe qui a le droit de faire la distribution, donc la diffusion des oeuvres est plus libre.
Tu as dit :
« S'il y a licence globale la diffusion est beaucoup plus libre : tu peux toi-même diffuser des oeuvres pour les faire connaître et les distributeurs payants ont aussi intérêt à avoir un catalogue le plus rempli possible (c'est vrai que ça se discute, mais ça risque de devenir un critère de concurrence, surtout que les plus enclins à payer un système de distribution seront sans doute ceux qui recherchent de la musique un peu particulière et pas ce que tout le monde diffuse déjà). »
Et à ce moment-là, tu vas m'expliquer comment un distributeur payant va gagner sa vie alors que des millions de personnes peuvent mettre à disposition les morceaux de leur catalogue.
Si le distributeur est capable de rassembler et ranger correctement une certaine quantité de musique, de la fournir en bonne qualité, de fournir des informations sur les artistes, ... il peut demander à être payé pour ces services. Si tu as déjà essayé de trouver qu elque chose sur un réseau de pair-à-pair, tu devrais comprendre. Remarque que tu peux comprendre si tu as même essayé de trouver un jour une information sur la Toile (ça a dû t'arriver :) ). L'information se trouve sans doute "quelque part", mais la trouver, avoir une information fiable ou complète, ce genre de choses est plus difficile. Si le distributeur n'est pas capable de faire mieux que ce que font les gens directement entre eux il ne sert vraiment à rien. Il profite juste de sa situation pour empocher de l'argent.
Le Thu, 18 Feb 2010 06:37:17 +0100
Stephan Peccini <stephan@photonature.fr> a écrit :
Le 18/02/2010 03:27, Yliur a écrit :
> Commence par citer les phrases en entier, tu répondras peut-être
> moins à côté.
Explique moi en quoi le fait d'avoir un un morceau d'un artiste
disponible à tous sur internet est moins libre en terme d'accès à ce
dit morceau que ce que tu proposes. Même en mettant toute la phrase,
cela ne change rien.
C'était cette partie : "tu peux toi-même diffuser des oeuvres pour les
faire connaître". Avec une licence globale n'importe qui a le droit
de faire la distribution, donc la diffusion des oeuvres est plus
libre.
Tu as dit :
« S'il y a licence globale la diffusion est beaucoup plus libre : tu
peux toi-même diffuser des oeuvres pour les faire connaître et les
distributeurs payants ont aussi intérêt à avoir un catalogue le
plus rempli possible (c'est vrai que ça se discute, mais ça risque de
devenir un critère de concurrence, surtout que les plus enclins à
payer un système de distribution seront sans doute ceux qui
recherchent de la musique un peu particulière et pas ce que tout le
monde diffuse déjà). »
Et à ce moment-là, tu vas m'expliquer comment un distributeur payant
va gagner sa vie alors que des millions de personnes peuvent mettre à
disposition les morceaux de leur catalogue.
Si le distributeur est capable de rassembler et ranger correctement une
certaine quantité de musique, de la fournir en bonne qualité, de
fournir des informations sur les artistes, ... il peut demander à
être payé pour ces services. Si tu as déjà essayé de trouver qu elque
chose sur un réseau de pair-à-pair, tu devrais comprendre. Remarque
que tu peux comprendre si tu as même essayé de trouver un jour une
information sur la Toile (ça a dû t'arriver :) ). L'information se
trouve sans doute "quelque part", mais la trouver, avoir une
information fiable ou complète, ce genre de choses est plus difficile.
Si le distributeur n'est pas capable de faire mieux que ce que font les
gens directement entre eux il ne sert vraiment à rien. Il profite
juste de sa situation pour empocher de l'argent.
Le Thu, 18 Feb 2010 06:37:17 +0100 Stephan Peccini a écrit :
Le 18/02/2010 03:27, Yliur a écrit :
> Commence par citer les phrases en entier, tu répondras peut-être > moins à côté.
Explique moi en quoi le fait d'avoir un un morceau d'un artiste disponible à tous sur internet est moins libre en terme d'accès à ce dit morceau que ce que tu proposes. Même en mettant toute la phrase, cela ne change rien.
C'était cette partie : "tu peux toi-même diffuser des oeuvres pour les faire connaître". Avec une licence globale n'importe qui a le droit de faire la distribution, donc la diffusion des oeuvres est plus libre.
Tu as dit :
« S'il y a licence globale la diffusion est beaucoup plus libre : tu peux toi-même diffuser des oeuvres pour les faire connaître et les distributeurs payants ont aussi intérêt à avoir un catalogue le plus rempli possible (c'est vrai que ça se discute, mais ça risque de devenir un critère de concurrence, surtout que les plus enclins à payer un système de distribution seront sans doute ceux qui recherchent de la musique un peu particulière et pas ce que tout le monde diffuse déjà). »
Et à ce moment-là, tu vas m'expliquer comment un distributeur payant va gagner sa vie alors que des millions de personnes peuvent mettre à disposition les morceaux de leur catalogue.
Si le distributeur est capable de rassembler et ranger correctement une certaine quantité de musique, de la fournir en bonne qualité, de fournir des informations sur les artistes, ... il peut demander à être payé pour ces services. Si tu as déjà essayé de trouver qu elque chose sur un réseau de pair-à-pair, tu devrais comprendre. Remarque que tu peux comprendre si tu as même essayé de trouver un jour une information sur la Toile (ça a dû t'arriver :) ). L'information se trouve sans doute "quelque part", mais la trouver, avoir une information fiable ou complète, ce genre de choses est plus difficile. Si le distributeur n'est pas capable de faire mieux que ce que font les gens directement entre eux il ne sert vraiment à rien. Il profite juste de sa situation pour empocher de l'argent.
Yliur
Le Thu, 18 Feb 2010 06:53:47 +0100 Stephan Peccini a écrit :
Le 18/02/2010 05:54, Yliur a écrit : > Le Thu, 18 Feb 2010 10:54:24 +0800 > Stephane TOUGARD a écrit : > >> Yliur a perdu son temps a nous dire: >> >>> En cas de changement de législation, il y aura forcément des >>> adaptations. Et pour un changement aussi grand, la loi prime >>> sur les contrats. >> >> Une loi ne peut pas s'appliquer de facon retro-active. >> >> Un contrat a ete signe suivant des lois, ce sont les lois a la >> signature du contrat qui s'appliquent. Il y a de nombreux >> antecedants (sur l'augmentation des prix des loyers ou les lois ne >> s'appliquaient que les baux signes apres leur date d'application, >> par exemple). >> >> > > Eh bien ils peuvent continuer à l'appliquer leur contrat. Ils ont > intérêt à le modifier, c'est tout.
Juste au cas où, la France n'est pas le monde. Tu verras les droits de douane sur tous les articles culturels français aux USA (par exemple) si la licence globale se met en place en se moquant des contrats en cours.
Ils seront rémunérés autrement, il ne s'agit pas de plus les payer. Et je ne pense pas que les Etats-Unis aient intérêt à jour au jeu des droits de douane sur les produits culturels.
Le Thu, 18 Feb 2010 06:53:47 +0100
Stephan Peccini <stephan@photonature.fr> a écrit :
Le 18/02/2010 05:54, Yliur a écrit :
> Le Thu, 18 Feb 2010 10:54:24 +0800
> Stephane TOUGARD<jkb@unices.org> a écrit :
>
>> Yliur a perdu son temps a nous dire:
>>
>>> En cas de changement de législation, il y aura forcément des
>>> adaptations. Et pour un changement aussi grand, la loi prime
>>> sur les contrats.
>>
>> Une loi ne peut pas s'appliquer de facon retro-active.
>>
>> Un contrat a ete signe suivant des lois, ce sont les lois a la
>> signature du contrat qui s'appliquent. Il y a de nombreux
>> antecedants (sur l'augmentation des prix des loyers ou les lois ne
>> s'appliquaient que les baux signes apres leur date d'application,
>> par exemple).
>>
>>
>
> Eh bien ils peuvent continuer à l'appliquer leur contrat. Ils ont
> intérêt à le modifier, c'est tout.
Juste au cas où, la France n'est pas le monde. Tu verras les droits
de douane sur tous les articles culturels français aux USA (par
exemple) si la licence globale se met en place en se moquant des
contrats en cours.
Ils seront rémunérés autrement, il ne s'agit pas de plus les payer. Et
je ne pense pas que les Etats-Unis aient intérêt à jour au jeu des
droits de douane sur les produits culturels.
Le Thu, 18 Feb 2010 06:53:47 +0100 Stephan Peccini a écrit :
Le 18/02/2010 05:54, Yliur a écrit : > Le Thu, 18 Feb 2010 10:54:24 +0800 > Stephane TOUGARD a écrit : > >> Yliur a perdu son temps a nous dire: >> >>> En cas de changement de législation, il y aura forcément des >>> adaptations. Et pour un changement aussi grand, la loi prime >>> sur les contrats. >> >> Une loi ne peut pas s'appliquer de facon retro-active. >> >> Un contrat a ete signe suivant des lois, ce sont les lois a la >> signature du contrat qui s'appliquent. Il y a de nombreux >> antecedants (sur l'augmentation des prix des loyers ou les lois ne >> s'appliquaient que les baux signes apres leur date d'application, >> par exemple). >> >> > > Eh bien ils peuvent continuer à l'appliquer leur contrat. Ils ont > intérêt à le modifier, c'est tout.
Juste au cas où, la France n'est pas le monde. Tu verras les droits de douane sur tous les articles culturels français aux USA (par exemple) si la licence globale se met en place en se moquant des contrats en cours.
Ils seront rémunérés autrement, il ne s'agit pas de plus les payer. Et je ne pense pas que les Etats-Unis aient intérêt à jour au jeu des droits de douane sur les produits culturels.
Yliur
Le Thu, 18 Feb 2010 06:48:06 +0100 Stephan Peccini a écrit :
Le 18/02/2010 03:35, Yliur a écrit :
> En cas de changement de législation, il y aura forcément des > adaptations. Et pour un changement aussi grand, la loi prime sur > les contrats.
Et tu mets à mal des sociétés américaines (les majors de certains artistes), et les USA mettent des sanctions commerciales à la France. Chouette.
Tu réponds à une de mes questions précédentes ci après.
> Dans la pratique, les sociétés chargées de la production auront > encore du travail, à la fois parce que la vente de disques ne va pas > s'arrêter d'un seul coup
Une fois que la licence globale est lancée et que tu *payes* pour légaliser le téléchargement de toutes les œuvres, il est évident que les gens ne voudront pas payer *deux* *fois* pour la même chose. La vente de disques va s'effondrer très rapidement.
C'est déjà en train de se barrer, ne serait-ce parce que le CD est un support obsolescent. Tu as vu beaucoup de gens récemment avec un baladeur CD dans la rue ? Et s'il y a licence globale, les producteurs/artistes sont rémunérés pour leur création en dehors de la vente de CD. La distribution sur supports physiques est destinée à ceux qui ont vraiment envie d'avoir le support. Les actuels distributeurs de musique sont assez bien placés pour se mettre à distribuer de la musique sous une autre forme, c'est pour eux que c'est le plus facile. Et s'ils ne sont pas capables ou n'ont pas envie de suivre... tant pis. Il y a 10 ans on disait déjà qu'ils s'arrangeaient pour garder leur position en imposant de conserver le modèle existant sans vouloir suivre le monde. Ils en ont la possibilité, s'ils ne veulent pas le faire tant pis pour eux. Mais je pense que ce sont des gens pragmatiques : ça coûte moins cher de ne pas s'adapter pour l'instant, si ça bascule dans l'autre sens ils suivront.
Si la licence globale m'est imposée et qu'il n'y a pas la possibilité de rémunérer directement l'artiste qui m'intéresse, je télécharge ce qui m'intéresse et je n'achète pas de CD, c'est clair.
> (avec ou sans licence globale, avec ou sans > loi Hadopi d'ailleurs) et parce que leur boulot de distributeur > ne consiste pas seulement à vendre des disques.
Et que font ils d'autres qu'ils continueraient à faire en sachant qu'ils ne vendront plus de disques dans un court terme (et à mon avis un très court terme) ?
Je t'ai répondu ailleurs sur les distributeurs. Et quand tu parles de "très court terme", c'est de toute manière après la mise en oeuvre de la loi, donc ils auraient du temps pour s'adapter.
Le Thu, 18 Feb 2010 06:48:06 +0100
Stephan Peccini <stephan@photonature.fr> a écrit :
Le 18/02/2010 03:35, Yliur a écrit :
> En cas de changement de législation, il y aura forcément des
> adaptations. Et pour un changement aussi grand, la loi prime sur
> les contrats.
Et tu mets à mal des sociétés américaines (les majors de certains
artistes), et les USA mettent des sanctions commerciales à la France.
Chouette.
Tu réponds à une de mes questions précédentes ci après.
> Dans la pratique, les sociétés chargées de la production auront
> encore du travail, à la fois parce que la vente de disques ne va pas
> s'arrêter d'un seul coup
Une fois que la licence globale est lancée et que tu *payes* pour
légaliser le téléchargement de toutes les œuvres, il est évident que
les gens ne voudront pas payer *deux* *fois* pour la même chose. La
vente de disques va s'effondrer très rapidement.
C'est déjà en train de se barrer, ne serait-ce parce que le CD est un
support obsolescent. Tu as vu beaucoup de gens récemment avec un
baladeur CD dans la rue ?
Et s'il y a licence globale, les producteurs/artistes sont rémunérés
pour leur création en dehors de la vente de CD. La distribution sur
supports physiques est destinée à ceux qui ont vraiment envie d'avoir
le support. Les actuels distributeurs de musique sont assez bien
placés pour se mettre à distribuer de la musique sous une autre
forme, c'est pour eux que c'est le plus facile. Et s'ils ne sont pas
capables ou n'ont pas envie de suivre... tant pis. Il y a 10 ans on
disait déjà qu'ils s'arrangeaient pour garder leur position en
imposant de conserver le modèle existant sans vouloir suivre le
monde. Ils en ont la possibilité, s'ils ne veulent pas le faire tant
pis pour eux. Mais je pense que ce sont des gens pragmatiques : ça
coûte moins cher de ne pas s'adapter pour l'instant, si ça bascule
dans l'autre sens ils suivront.
Si la licence globale m'est imposée et qu'il n'y a pas la possibilité
de rémunérer directement l'artiste qui m'intéresse, je télécharge ce
qui m'intéresse et je n'achète pas de CD, c'est clair.
> (avec ou sans licence globale, avec ou sans
> loi Hadopi d'ailleurs) et parce que leur boulot de distributeur
> ne consiste pas seulement à vendre des disques.
Et que font ils d'autres qu'ils continueraient à faire en sachant
qu'ils ne vendront plus de disques dans un court terme (et à mon avis
un très court terme) ?
Je t'ai répondu ailleurs sur les distributeurs.
Et quand tu parles de "très court terme", c'est de toute manière après
la mise en oeuvre de la loi, donc ils auraient du temps pour
s'adapter.
Le Thu, 18 Feb 2010 06:48:06 +0100 Stephan Peccini a écrit :
Le 18/02/2010 03:35, Yliur a écrit :
> En cas de changement de législation, il y aura forcément des > adaptations. Et pour un changement aussi grand, la loi prime sur > les contrats.
Et tu mets à mal des sociétés américaines (les majors de certains artistes), et les USA mettent des sanctions commerciales à la France. Chouette.
Tu réponds à une de mes questions précédentes ci après.
> Dans la pratique, les sociétés chargées de la production auront > encore du travail, à la fois parce que la vente de disques ne va pas > s'arrêter d'un seul coup
Une fois que la licence globale est lancée et que tu *payes* pour légaliser le téléchargement de toutes les œuvres, il est évident que les gens ne voudront pas payer *deux* *fois* pour la même chose. La vente de disques va s'effondrer très rapidement.
C'est déjà en train de se barrer, ne serait-ce parce que le CD est un support obsolescent. Tu as vu beaucoup de gens récemment avec un baladeur CD dans la rue ? Et s'il y a licence globale, les producteurs/artistes sont rémunérés pour leur création en dehors de la vente de CD. La distribution sur supports physiques est destinée à ceux qui ont vraiment envie d'avoir le support. Les actuels distributeurs de musique sont assez bien placés pour se mettre à distribuer de la musique sous une autre forme, c'est pour eux que c'est le plus facile. Et s'ils ne sont pas capables ou n'ont pas envie de suivre... tant pis. Il y a 10 ans on disait déjà qu'ils s'arrangeaient pour garder leur position en imposant de conserver le modèle existant sans vouloir suivre le monde. Ils en ont la possibilité, s'ils ne veulent pas le faire tant pis pour eux. Mais je pense que ce sont des gens pragmatiques : ça coûte moins cher de ne pas s'adapter pour l'instant, si ça bascule dans l'autre sens ils suivront.
Si la licence globale m'est imposée et qu'il n'y a pas la possibilité de rémunérer directement l'artiste qui m'intéresse, je télécharge ce qui m'intéresse et je n'achète pas de CD, c'est clair.
> (avec ou sans licence globale, avec ou sans > loi Hadopi d'ailleurs) et parce que leur boulot de distributeur > ne consiste pas seulement à vendre des disques.
Et que font ils d'autres qu'ils continueraient à faire en sachant qu'ils ne vendront plus de disques dans un court terme (et à mon avis un très court terme) ?
Je t'ai répondu ailleurs sur les distributeurs. Et quand tu parles de "très court terme", c'est de toute manière après la mise en oeuvre de la loi, donc ils auraient du temps pour s'adapter.
Professeur M
Le Thu, 18 Feb 2010 23:02:41 +0100, Yliur a écrit :
La distribution sur supports physiques est destinée à ceux qui ont vraiment envie d'avoir le support.
Et les autres feront des sauvegardes sur CD-R ?
Le Thu, 18 Feb 2010 23:02:41 +0100, Yliur a écrit :
La distribution sur
supports physiques est destinée à ceux qui ont vraiment envie d'avoir
le support.
Le Thu, 18 Feb 2010 23:02:41 +0100, Yliur a écrit :
La distribution sur supports physiques est destinée à ceux qui ont vraiment envie d'avoir le support.
Et les autres feront des sauvegardes sur CD-R ?
Yliur
Le 18 Feb 2010 22:08:58 GMT Professeur Méphisto a écrit :
Le Thu, 18 Feb 2010 23:02:41 +0100, Yliur a écrit :
> La distribution sur > supports physiques est destinée à ceux qui ont vraiment envie > d'avoir le support.
Et les autres feront des sauvegardes sur CD-R ?
Ça rejoint les questions générales sur les sauvegardes de tes donné es personnelles et sur ce qu'il est nécessaire de sauvegarder sachant que c'est disponible à travers Internet. Je ne crois pas que les gens qui téléchargent (légalement ou non) de la musique gravent tout sur CD. Le simple fait de faire une copie sur un baladeur numérique (ou n'importe quoi qui peut servir à lire de la musique) en fait déjà u ne sauvegarde.
Actuellement c'est plutôt contraignant d'acheter un CD, de l'encoder (en sautant plus ou moins les protections anti-copie) pour pouvoir l'ajouter à toute la musique que tu as rassemblées sur un ordinateurs, un baladeur, un téléphone ou que sais-je encore.
Le 18 Feb 2010 22:08:58 GMT
Professeur Méphisto <professeur.mephisto@wanadooooo.fr> a écrit :
Le Thu, 18 Feb 2010 23:02:41 +0100, Yliur a écrit :
> La distribution sur
> supports physiques est destinée à ceux qui ont vraiment envie
> d'avoir le support.
Et les autres feront des sauvegardes sur CD-R ?
Ça rejoint les questions générales sur les sauvegardes de tes donné es
personnelles et sur ce qu'il est nécessaire de sauvegarder sachant
que c'est disponible à travers Internet. Je ne crois pas que les gens
qui téléchargent (légalement ou non) de la musique gravent tout sur
CD.
Le simple fait de faire une copie sur un baladeur numérique (ou
n'importe quoi qui peut servir à lire de la musique) en fait déjà u ne
sauvegarde.
Actuellement c'est plutôt contraignant d'acheter un CD, de l'encoder
(en sautant plus ou moins les protections anti-copie) pour pouvoir
l'ajouter à toute la musique que tu as rassemblées sur un
ordinateurs, un baladeur, un téléphone ou que sais-je encore.
Le 18 Feb 2010 22:08:58 GMT Professeur Méphisto a écrit :
Le Thu, 18 Feb 2010 23:02:41 +0100, Yliur a écrit :
> La distribution sur > supports physiques est destinée à ceux qui ont vraiment envie > d'avoir le support.
Et les autres feront des sauvegardes sur CD-R ?
Ça rejoint les questions générales sur les sauvegardes de tes donné es personnelles et sur ce qu'il est nécessaire de sauvegarder sachant que c'est disponible à travers Internet. Je ne crois pas que les gens qui téléchargent (légalement ou non) de la musique gravent tout sur CD. Le simple fait de faire une copie sur un baladeur numérique (ou n'importe quoi qui peut servir à lire de la musique) en fait déjà u ne sauvegarde.
Actuellement c'est plutôt contraignant d'acheter un CD, de l'encoder (en sautant plus ou moins les protections anti-copie) pour pouvoir l'ajouter à toute la musique que tu as rassemblées sur un ordinateurs, un baladeur, un téléphone ou que sais-je encore.
Yliur
Le Thu, 18 Feb 2010 21:57:44 +0100 Stéphane CARPENTIER a écrit :
Yliur wrote: > > Dans la pratique, les sociétés chargées de la production auront > encore du travail,
La question n'est pas de savoir s'ils auront encore du travail. La question est de savoir si ça leur rapportera assez pour qu'ils continuent d'investir.
Les producteurs sont rémunérés avec les artistes par la licence globale. C'est un travail séparé de la distribution, qui est rémunérée en vendant un service (et un bien s'il s'agit d'un CD).
Le Thu, 18 Feb 2010 21:57:44 +0100
Stéphane CARPENTIER <stef.carpentier@gratuit.fr.invalid> a écrit :
Yliur wrote:
>
> Dans la pratique, les sociétés chargées de la production auront
> encore du travail,
La question n'est pas de savoir s'ils auront encore du travail. La
question est de savoir si ça leur rapportera assez pour qu'ils
continuent d'investir.
Les producteurs sont rémunérés avec les artistes par la licence
globale. C'est un travail séparé de la distribution, qui est
rémunérée en vendant un service (et un bien s'il s'agit d'un CD).
Le Thu, 18 Feb 2010 21:57:44 +0100 Stéphane CARPENTIER a écrit :
Yliur wrote: > > Dans la pratique, les sociétés chargées de la production auront > encore du travail,
La question n'est pas de savoir s'ils auront encore du travail. La question est de savoir si ça leur rapportera assez pour qu'ils continuent d'investir.
Les producteurs sont rémunérés avec les artistes par la licence globale. C'est un travail séparé de la distribution, qui est rémunérée en vendant un service (et un bien s'il s'agit d'un CD).
Yliur
> > Tiens, c'est une belle manoeuvre que les politiques affectionnent : > planquer les choses. Raison de plus pour que je ne veuille pas de > ton système.
Comment veux-tu faire autrement ? Les problèmes dans la vraie vie ont rarement des solutions simples. Ajuster le montant d'un impôt ou d'une subvention de manière à en maximiser l'efficacité et/ou minimiser l es abus, c'est un problème compliqué, qui demande une grosse quantité de données et des outils mathématiques que l'immense majorité de la population n'a pas.
Il n'y a pas besoin que ce soit un grand secret, simplement qu'on puisse l'utiliser sans comprendre précisément les calculs. Ces calculs étant de toutes manière publiés.
La plupart des gens ne savent même pas comment fonctionne l'impôt sur le revenu (notamment le principe des tranches).
> > Tiens, c'est une belle manoeuvre que les politiques affectionnent :
> planquer les choses. Raison de plus pour que je ne veuille pas de
> ton système.
Comment veux-tu faire autrement ? Les problèmes dans la vraie vie ont
rarement des solutions simples. Ajuster le montant d'un impôt ou d'une
subvention de manière à en maximiser l'efficacité et/ou minimiser l es
abus, c'est un problème compliqué, qui demande une grosse quantité de
données et des outils mathématiques que l'immense majorité de la
population n'a pas.
Il n'y a pas besoin que ce soit un grand secret, simplement qu'on
puisse l'utiliser sans comprendre précisément les calculs. Ces
calculs étant de toutes manière publiés.
La plupart des gens ne savent même pas comment fonctionne l'impôt sur
le revenu (notamment le principe des tranches).
> > Tiens, c'est une belle manoeuvre que les politiques affectionnent : > planquer les choses. Raison de plus pour que je ne veuille pas de > ton système.
Comment veux-tu faire autrement ? Les problèmes dans la vraie vie ont rarement des solutions simples. Ajuster le montant d'un impôt ou d'une subvention de manière à en maximiser l'efficacité et/ou minimiser l es abus, c'est un problème compliqué, qui demande une grosse quantité de données et des outils mathématiques que l'immense majorité de la population n'a pas.
Il n'y a pas besoin que ce soit un grand secret, simplement qu'on puisse l'utiliser sans comprendre précisément les calculs. Ces calculs étant de toutes manière publiés.
La plupart des gens ne savent même pas comment fonctionne l'impôt sur le revenu (notamment le principe des tranches).
Yliur
> > Je n'ai pas cité la disparition magique des majors comme > argument en faveur de la mise en place de la licence globale,
Tu n'es pas tout seul et la licence globale n'est pas défendue que par toi.
> Alors s'il te plaît, ne viens pas parler de cet argument quand tu > réponds à moi. Garde ça pour quand tu réponds à remy, si vrai ment > ça t'amuse de parler à un générateur aléatoire de texte mal > programmé.
Désolé encore mais quand tout un ensemble de personnes veulent la même chose mais pour diverses raisons quasiment toutes aussi mauvaises les une que les autres, j'argumente avec tous les éléments.
Mouais, enfin de là à dire que c'est le principal argument avancé pour la licence globale... euh... il y a comme de la mauvaise foi. Ou alors tu as lu 3 pauvres messages sur un forums, on ne peut pas dire que ce soit une étude du sujet. Les majors représentent un point de focalisation de l'hostilité pour plusieurs raisons (leur argument de "défense des artistes", le soutien à Hadopi, les campagnes à base de doigts d'honneur, ...). Mais au moment des discussions sur Hadopi à l'Assemblée des gens assez différents se sot retrouvés à la défendre. Et je ne me souv iens pas avoir entendu des députés ou autres analystes ou représentants du monde artistique gueuler contre les majors.
> > Je n'ai pas cité la disparition magique des majors comme
> argument en faveur de la mise en place de la licence globale,
Tu n'es pas tout seul et la licence globale n'est pas défendue que
par toi.
> Alors s'il te plaît, ne viens pas parler de cet argument quand tu
> réponds à moi. Garde ça pour quand tu réponds à remy, si vrai ment
> ça t'amuse de parler à un générateur aléatoire de texte mal
> programmé.
Désolé encore mais quand tout un ensemble de personnes veulent la
même chose mais pour diverses raisons quasiment toutes aussi
mauvaises les une que les autres, j'argumente avec tous les éléments.
Mouais, enfin de là à dire que c'est le principal argument avancé pour
la licence globale... euh... il y a comme de la mauvaise foi. Ou
alors tu as lu 3 pauvres messages sur un forums, on ne peut pas dire
que ce soit une étude du sujet.
Les majors représentent un point de focalisation de l'hostilité pour
plusieurs raisons (leur argument de "défense des artistes", le
soutien à Hadopi, les campagnes à base de doigts d'honneur, ...).
Mais au moment des discussions sur Hadopi à l'Assemblée des gens
assez différents se sot retrouvés à la défendre. Et je ne me souv iens
pas avoir entendu des députés ou autres analystes ou représentants du
monde artistique gueuler contre les majors.
> > Je n'ai pas cité la disparition magique des majors comme > argument en faveur de la mise en place de la licence globale,
Tu n'es pas tout seul et la licence globale n'est pas défendue que par toi.
> Alors s'il te plaît, ne viens pas parler de cet argument quand tu > réponds à moi. Garde ça pour quand tu réponds à remy, si vrai ment > ça t'amuse de parler à un générateur aléatoire de texte mal > programmé.
Désolé encore mais quand tout un ensemble de personnes veulent la même chose mais pour diverses raisons quasiment toutes aussi mauvaises les une que les autres, j'argumente avec tous les éléments.
Mouais, enfin de là à dire que c'est le principal argument avancé pour la licence globale... euh... il y a comme de la mauvaise foi. Ou alors tu as lu 3 pauvres messages sur un forums, on ne peut pas dire que ce soit une étude du sujet. Les majors représentent un point de focalisation de l'hostilité pour plusieurs raisons (leur argument de "défense des artistes", le soutien à Hadopi, les campagnes à base de doigts d'honneur, ...). Mais au moment des discussions sur Hadopi à l'Assemblée des gens assez différents se sot retrouvés à la défendre. Et je ne me souv iens pas avoir entendu des députés ou autres analystes ou représentants du monde artistique gueuler contre les majors.