Consommation. Face aux numériques, les appareils classiques offrent
pérennité et qualité.
L'argentique, étalon-or de la photo
Par Philippe GRANGEREAU
jeudi 06 janvier 2005 (Liberation - 06:00)
'appareil photo, celui que vous comptez acheter, le voulez-vous en
numérique ou en argentique (1) ? La plupart des amateurs optent pour
l'appareil à pixels. Il s'en est vendu 2,7 millions en France en 2003,
une extraordinaire progression de 145 % en un an, qui s'est confirmée
en 2004. Dans le même temps, il ne s'est vendu que 900 000 appareils
argentiques, un marché en baisse de 40 % en moyenne, tellement sinistré
que le fabriquant de films Kodak n'investit déjà plus dans l'argentique
et qu'Ilford est en dépôt de bilan.
Tant d'amateurs ont négocié la reprise de leur ancien 24 x 36 pour
l'achat d'un numérique à la Fnac que le magasin a stoppé cette pratique
et commencé à supprimer ses rayons «labo-photo». «A Paris, on ne trouve
désormais de produits labo-photo que dans une dizaine de magasins
spécialisés», explique un employé de Prophot. «Le marché de
l'argentique s'est totalement effondré en deux ans, en chutant de 75
%», précise le directeur des laboratoires d'essai de la Fnac, Victor
Jachimowicz.
Revente à un gogo. La «mort de l'argentique» suscite bien des réactions
nostalgiques sur les forums spécialisés d'amateurs éclairés. Avant de
sauter le pas vers le numérique, mettent en garde ces passionnés, mieux
vaut savoir qu'à bien des égards rien ne remplace l'argentique. Si les
publicités vantent les compacts numériques «haute définition» de 6 ou 8
millions de pixels à des prix tournant autour de 1 000 euros, il reste
qu'un négatif classique renferme l'équivalent de 20 à 23 millions de
pixels.
En outre, un appareil argentique à prix modique (un peu plus de 100
euros) permet d'atteindre cette performance - que seul un appareil
professionnel numérique au coût exorbitant pourrait réitérer. «Ces 20 à
23 millions de pixels ne représentent qu'un potentiel
d'agrandissement», tempère-t-on à la Fnac, qui note que «le nombre de
personnes voulant agrandir leurs photos en 30 x 40 était de toute façon
ridicule».
Mieux vaut savoir que les numériques, même s'ils sont faits pour durer,
ce dont on peut douter, deviendront très vite obsolètes et que vous ne
pourrez pas les revendre à moins de tomber sur un gogo. Mieux vaut
savoir aussi que la facilité apparente du numérique peut se traduire en
pratique par de sacrées séances de casse-tête devant l'ordinateur, en
pestant sur l'imprimante qui n'imprime pas la photo que vous avez
passée des heures à retoucher avec un logiciel «convivial», gâchant des
quantités imprévues de papier onéreux et de dispendieux picolitres
d'encre vendue plusieurs milliers d'euros le litre.
Méthode mixte. Globalement, vous vous rendrez compte que pour avoir une
qualité de tirage équivalente (mais jamais aussi bonne) à un tirage
argentique en 24 x 30, il vous faudra investir dans le haut de gamme
(appareil, ordinateur, imprimante, encre, papier) et s'armer de
patience. Si c'est l'urgence de voir vos photos apparaître, sitôt
prises, au dos de l'appareil qui vous motive, vous serez quitte.
D'autant qu'il faut classer ses photos dans son ordinateur afin de les
retrouver, les placer sur CD et renouveler la manoeuvre périodiquement
(tous les trois ou dix ans, selon les experts) pour parer à tout risque
de dégénérescence des données. Le fichier sur CD doit alors être
replacé sur le disque dur, afin de graver un nouveau CD. Un film
argentique, quant à lui, dure au moins cent ans.
La solution réside peut-être dans l'éclectisme. L'effondrement des prix
de l'argentique permet, justement en raison de la chute de la demande,
d'acquérir d'excellents 24 x 36 d'occasion, et même neufs, à des prix
désormais très abordables. Il est en outre possible de transférer vos
films (négatifs et diapos) en numérique. Les scanners à plat de 300
euros offrent une qualité très satisfaisante. Cette méthode mixte peut
en satisfaire beaucoup, tant question coût que côté qualité.
(1) Tire son nom du fait que la pellicule est composée d'une gélatine
imprégnée de microcristaux d'halogénure d'argent, chlorure ou bromure.
En fait, c'est assez vrai, le cheval a une très grande mémoire et une infinie sensibilité, mais pas une intelligence aigüe au sens ou nous l'entendons. Le poulpe, je ne sais pas vraiment. Quelqu'un du newsgroup peut-il nous renseigner sur ce sujet ?
avis perso : y a pas plus con q'un canasson... si, peut être deux ! :) (précision : j'adore les animaux)
je dis ça car j'ai un mauvais souvenir avec ce genre de mamifère et depuis j'ai appris à m'en méfier.
concernant le poulpe : je ne sais pas si les expéreinces menées peuvent permettre de dire si c'est intelignet ou pas, mais en tout ca c'est spectaculaire : passage d'un bocale à un autre en passant pas un labyrinthe pour aller chercher de la nourriture.
le poulpe vie très peu de temps : en général moins de 2 ans, quelques soit sa taille. il est facile à pécher : en apnée (entre 1 et 5 mêtres), avec un sac en pastic blanc enfilé sur le bras en s'approchant de lui. il doit le prendre pour une méduse ou un truc comme ça, car il se jette dessus. il suffit de retourner le sac et hop ! au fusil c'est trop facile, j'ai renoncé. très bon en salade, mais attention à la cuisson (eau bouillante assaisonée) : pas assez cuit, mauvais gout, et trop cuit c'est du pneu...
-- Cordialement, Alf92 - pêcheur corse
Alain Riotor a dit ça :
En fait, c'est assez vrai, le cheval a une très grande mémoire et une
infinie sensibilité, mais pas une intelligence aigüe au sens ou nous
l'entendons. Le poulpe, je ne sais pas vraiment. Quelqu'un du
newsgroup peut-il nous renseigner sur ce sujet ?
avis perso : y a pas plus con q'un canasson...
si, peut être deux ! :)
(précision : j'adore les animaux)
je dis ça car j'ai un mauvais souvenir avec ce genre de mamifère et depuis
j'ai appris à m'en méfier.
concernant le poulpe : je ne sais pas si les expéreinces menées peuvent
permettre de dire si c'est intelignet ou pas, mais en tout ca c'est
spectaculaire : passage d'un bocale à un autre en passant pas un labyrinthe
pour aller chercher de la nourriture.
le poulpe vie très peu de temps : en général moins de 2 ans, quelques soit
sa taille.
il est facile à pécher : en apnée (entre 1 et 5 mêtres), avec un sac en
pastic blanc enfilé sur le bras en s'approchant de lui.
il doit le prendre pour une méduse ou un truc comme ça, car il se jette
dessus.
il suffit de retourner le sac et hop !
au fusil c'est trop facile, j'ai renoncé.
très bon en salade, mais attention à la cuisson (eau bouillante assaisonée)
: pas assez cuit, mauvais gout, et trop cuit c'est du pneu...
En fait, c'est assez vrai, le cheval a une très grande mémoire et une infinie sensibilité, mais pas une intelligence aigüe au sens ou nous l'entendons. Le poulpe, je ne sais pas vraiment. Quelqu'un du newsgroup peut-il nous renseigner sur ce sujet ?
avis perso : y a pas plus con q'un canasson... si, peut être deux ! :) (précision : j'adore les animaux)
je dis ça car j'ai un mauvais souvenir avec ce genre de mamifère et depuis j'ai appris à m'en méfier.
concernant le poulpe : je ne sais pas si les expéreinces menées peuvent permettre de dire si c'est intelignet ou pas, mais en tout ca c'est spectaculaire : passage d'un bocale à un autre en passant pas un labyrinthe pour aller chercher de la nourriture.
le poulpe vie très peu de temps : en général moins de 2 ans, quelques soit sa taille. il est facile à pécher : en apnée (entre 1 et 5 mêtres), avec un sac en pastic blanc enfilé sur le bras en s'approchant de lui. il doit le prendre pour une méduse ou un truc comme ça, car il se jette dessus. il suffit de retourner le sac et hop ! au fusil c'est trop facile, j'ai renoncé. très bon en salade, mais attention à la cuisson (eau bouillante assaisonée) : pas assez cuit, mauvais gout, et trop cuit c'est du pneu...
-- Cordialement, Alf92 - pêcheur corse
Alf92
Alain Riotor a dit ça :
(...) mais le grand intérêt de l'équitation c'est que 90% des pratiquants sont des filles de 12 à 20 ans.
c'est quoi qui les fait réver dans un cheval à ton avis ? ;o) et pourquoi l'équitation ne se pratique pas sur un âne...? c'est parceque ça fait trop peur ! -- Cordialement, Alf92
Alain Riotor a dit ça :
(...) mais le grand
intérêt de l'équitation c'est que 90% des pratiquants sont des filles
de 12 à 20 ans.
c'est quoi qui les fait réver dans un cheval à ton avis ? ;o)
et pourquoi l'équitation ne se pratique pas sur un âne...? c'est parceque ça
fait trop peur !
--
Cordialement,
Alf92
(...) mais le grand intérêt de l'équitation c'est que 90% des pratiquants sont des filles de 12 à 20 ans.
c'est quoi qui les fait réver dans un cheval à ton avis ? ;o) et pourquoi l'équitation ne se pratique pas sur un âne...? c'est parceque ça fait trop peur ! -- Cordialement, Alf92
Alain Riotor
Il est vrai que le cheval s'obstine à ne rien comprendre quand il est mal compris et mal monté et se débarrasse en général assez vite du c avalier maladroit, mais il peut faire des miracles si on l'aime. Il ressemble au fond beaucoup à une femme. Merci pour ces précisions sur le poulpe.
Message d'origine <<<<<<<<<<<<<<<<<<
Le 09/01/2005, à 03:13:24 h, "Alf92" <alf92[NO-SPAM]@freesurf.fr> vous a écrit sur le sujet suivant Re:[HS] Plaidoyer pour l'argentique:
Alain Riotor a dit ça :
En fait, c'est assez vrai, le cheval a une très grande mémoire e t une infinie sensibilité, mais pas une intelligence aigüe au sens ou nous l'entendons. Le poulpe, je ne sais pas vraiment. Quelqu'un du newsgroup peut-il nous renseigner sur ce sujet ?
avis perso : y a pas plus con q'un canasson... si, peut être deux ! :) (précision : j'adore les animaux)
je dis ça car j'ai un mauvais souvenir avec ce genre de mamifère e t depuis
j'ai appris à m'en méfier.
concernant le poulpe : je ne sais pas si les expéreinces menées pe uvent permettre de dire si c'est intelignet ou pas, mais en tout ca c'est spectaculaire : passage d'un bocale à un autre en passant pas un labyrinthe
pour aller chercher de la nourriture.
le poulpe vie très peu de temps : en général moins de 2 ans, que lques soit
sa taille. il est facile à pécher : en apnée (entre 1 et 5 mêtres), avec un sac en pastic blanc enfilé sur le bras en s'approchant de lui. il doit le prendre pour une méduse ou un truc comme ça, car il se jette dessus. il suffit de retourner le sac et hop ! au fusil c'est trop facile, j'ai renoncé. très bon en salade, mais attention à la cuisson (eau bouillante assaisonée)
: pas assez cuit, mauvais gout, et trop cuit c'est du pneu...
-- Cordialement, Alf92 - pêcheur corse
Il est vrai que le cheval s'obstine à ne rien comprendre quand il est mal
compris et mal monté et se débarrasse en général assez vite du c avalier
maladroit, mais il peut faire des miracles si on l'aime.
Il ressemble au fond beaucoup à une femme.
Merci pour ces précisions sur le poulpe.
Message d'origine <<<<<<<<<<<<<<<<<<
Le 09/01/2005, à 03:13:24 h, "Alf92" <alf92[NO-SPAM]@freesurf.fr> vous a
écrit sur le sujet suivant Re:[HS] Plaidoyer pour l'argentique:
Alain Riotor a dit ça :
En fait, c'est assez vrai, le cheval a une très grande mémoire e t une
infinie sensibilité, mais pas une intelligence aigüe au sens ou nous
l'entendons. Le poulpe, je ne sais pas vraiment. Quelqu'un du
newsgroup peut-il nous renseigner sur ce sujet ?
avis perso : y a pas plus con q'un canasson...
si, peut être deux ! :)
(précision : j'adore les animaux)
je dis ça car j'ai un mauvais souvenir avec ce genre de mamifère e t
depuis
j'ai appris à m'en méfier.
concernant le poulpe : je ne sais pas si les expéreinces menées pe uvent
permettre de dire si c'est intelignet ou pas, mais en tout ca c'est
spectaculaire : passage d'un bocale à un autre en passant pas un
labyrinthe
pour aller chercher de la nourriture.
le poulpe vie très peu de temps : en général moins de 2 ans, que lques
soit
sa taille.
il est facile à pécher : en apnée (entre 1 et 5 mêtres), avec un sac en
pastic blanc enfilé sur le bras en s'approchant de lui.
il doit le prendre pour une méduse ou un truc comme ça, car il se jette
dessus.
il suffit de retourner le sac et hop !
au fusil c'est trop facile, j'ai renoncé.
très bon en salade, mais attention à la cuisson (eau bouillante
assaisonée)
: pas assez cuit, mauvais gout, et trop cuit c'est du pneu...
Il est vrai que le cheval s'obstine à ne rien comprendre quand il est mal compris et mal monté et se débarrasse en général assez vite du c avalier maladroit, mais il peut faire des miracles si on l'aime. Il ressemble au fond beaucoup à une femme. Merci pour ces précisions sur le poulpe.
Message d'origine <<<<<<<<<<<<<<<<<<
Le 09/01/2005, à 03:13:24 h, "Alf92" <alf92[NO-SPAM]@freesurf.fr> vous a écrit sur le sujet suivant Re:[HS] Plaidoyer pour l'argentique:
Alain Riotor a dit ça :
En fait, c'est assez vrai, le cheval a une très grande mémoire e t une infinie sensibilité, mais pas une intelligence aigüe au sens ou nous l'entendons. Le poulpe, je ne sais pas vraiment. Quelqu'un du newsgroup peut-il nous renseigner sur ce sujet ?
avis perso : y a pas plus con q'un canasson... si, peut être deux ! :) (précision : j'adore les animaux)
je dis ça car j'ai un mauvais souvenir avec ce genre de mamifère e t depuis
j'ai appris à m'en méfier.
concernant le poulpe : je ne sais pas si les expéreinces menées pe uvent permettre de dire si c'est intelignet ou pas, mais en tout ca c'est spectaculaire : passage d'un bocale à un autre en passant pas un labyrinthe
pour aller chercher de la nourriture.
le poulpe vie très peu de temps : en général moins de 2 ans, que lques soit
sa taille. il est facile à pécher : en apnée (entre 1 et 5 mêtres), avec un sac en pastic blanc enfilé sur le bras en s'approchant de lui. il doit le prendre pour une méduse ou un truc comme ça, car il se jette dessus. il suffit de retourner le sac et hop ! au fusil c'est trop facile, j'ai renoncé. très bon en salade, mais attention à la cuisson (eau bouillante assaisonée)
: pas assez cuit, mauvais gout, et trop cuit c'est du pneu...
-- Cordialement, Alf92 - pêcheur corse
Daniel Masse
JCL wrote:
C'était prévisible; il faut savoir se remettre en question et se reconvertir, dans la vie.
Ca, c'est le genre d'arguments utilisé par les fabricants, pour inciter les consommateurs à dépenser... Et ça marche !
Tant d'amateurs ont négocié la reprise de leur ancien 24 x 36 pour l'achat d'un numérique à la Fnac que le magasin a stoppé cette pratique et commencé à supprimer ses rayons «labo-photo».
Je pense que l'on peut, en gros, segmenter en trois le marché des photographes : - le plus gros segment, et de loin, est constitué de ceux qui ne cherchent qu'à conserver des souvenirs de famille et de voyage. Pour ceux-là, le choix numérique vs argentique se pose. Quoique... quand on voit encore si souvent des gens demander au vendeur du magasin photo de changer la pellicule pour eux, on peut se demander ce que ces gens savent faire avec un numérique... - à l'autre extrêmité, les pros. Ils ont compris ce que le numérique leur apporte, et savent choisir le procédé en fonction de l'utilisation - reste un segment disparate, composé de deux sous-segments : * les "amateurs éclairés", qui raisonnent comme les pros, avec la seule différence qu'ils ne vivent pas de leurs photos : ils savent choisir le procédé qui convient à leurs photos. * les "amateurs qui se croient éclairés", qui oublient que ce n'est pas l'appareil qui prend la photo, mais le photographe. Ceux-là regardent quel appareil a utilisé tel photographe ayant réalisé une bonne photo, et pensent qu'avec le même appareil, ils feront aussi bien...
Que chacun se reconnaisse...
Mieux vaut savoir que les numériques, même s'ils sont faits pour durer, ce dont on peut douter,
Pourquoi? Avec un numérique, on peut faire sans souci des milliers de photos...
Certes. Mais essaie de vendre un numérique qui a un ou deux ans d'âge...
Oui, eh beihn les labos font d'excellents tirages numérique, si on ne veut pas tirer soi-mêle.
Bien entendu, et c'est ce qu'il faut faire. Imprimer chez soi coûte cher, en investissement, en consommables, et en temps.
La solution réside peut-être dans l'éclectisme. L'effondrement des prix de l'argentique permet, justement en raison de la chute de la demande, d'acquérir d'excellents 24 x 36 d'occasion, et même neufs, à des prix désormais très abordables. Il est en outre possible de transférer vos films (négatifs et diapos) en numérique. Les scanners à plat de 300 euros offrent une qualité très satisfaisante. Cette méthode mixte peut en satisfaire beaucoup, tant question coût que côté qualité.
Si c'est pour numériser les négatifs, pourquoi ne pas prendre les photos directement en numérique? Comprends pas là...
C'est la solution que j'ai adoptée : j'utilisais des négatifs pour mes photos "souvenirs", mais je n'étais jamais satisfait des tirages obtenus - de plus, dans ce type de photo, il faut souvent choisir les meilleures, alors que le labo les tire toutes. Maintenant, j'utilise des diapos pour toutes mes photos. Je scanne celles que je veux tirer, et je les fait tirer à l'extérieur. Scanner une photo ne prend qu'une ou deux minutes.
JCL wrote:
C'était prévisible; il faut savoir se remettre en question et se
reconvertir, dans la vie.
Ca, c'est le genre d'arguments utilisé par les fabricants, pour inciter les
consommateurs à dépenser... Et ça marche !
Tant d'amateurs ont négocié la reprise de leur ancien 24 x 36 pour
l'achat d'un numérique à la Fnac que le magasin a stoppé cette
pratique et commencé à supprimer ses rayons «labo-photo».
Je pense que l'on peut, en gros, segmenter en trois le marché des
photographes :
- le plus gros segment, et de loin, est constitué de ceux qui ne cherchent
qu'à conserver des souvenirs de famille et de voyage. Pour ceux-là, le choix
numérique vs argentique se pose. Quoique... quand on voit encore si souvent
des gens demander au vendeur du magasin photo de changer la pellicule pour
eux, on peut se demander ce que ces gens savent faire avec un numérique...
- à l'autre extrêmité, les pros. Ils ont compris ce que le numérique leur
apporte, et savent choisir le procédé en fonction de l'utilisation
- reste un segment disparate, composé de deux sous-segments :
* les "amateurs éclairés", qui raisonnent comme les pros, avec la seule
différence qu'ils ne vivent pas de leurs photos : ils savent choisir le
procédé qui convient à leurs photos.
* les "amateurs qui se croient éclairés", qui oublient que ce n'est pas
l'appareil qui prend la photo, mais le photographe. Ceux-là regardent quel
appareil a utilisé tel photographe ayant réalisé une bonne photo, et pensent
qu'avec le même appareil, ils feront aussi bien...
Que chacun se reconnaisse...
Mieux vaut savoir que les numériques, même s'ils sont faits pour
durer, ce dont on peut douter,
Pourquoi? Avec un numérique, on peut faire sans souci des milliers de
photos...
Certes. Mais essaie de vendre un numérique qui a un ou deux ans d'âge...
Oui, eh beihn les labos font d'excellents tirages numérique, si on ne
veut pas tirer soi-mêle.
Bien entendu, et c'est ce qu'il faut faire. Imprimer chez soi coûte cher, en
investissement, en consommables, et en temps.
La solution réside peut-être dans l'éclectisme. L'effondrement des
prix de l'argentique permet, justement en raison de la chute de la
demande, d'acquérir d'excellents 24 x 36 d'occasion, et même neufs,
à des prix désormais très abordables. Il est en outre possible de
transférer vos films (négatifs et diapos) en numérique. Les scanners
à plat de 300 euros offrent une qualité très satisfaisante. Cette
méthode mixte peut en satisfaire beaucoup, tant question coût que
côté qualité.
Si c'est pour numériser les négatifs, pourquoi ne pas prendre les
photos directement en numérique? Comprends pas là...
C'est la solution que j'ai adoptée : j'utilisais des négatifs pour mes
photos "souvenirs", mais je n'étais jamais satisfait des tirages obtenus -
de plus, dans ce type de photo, il faut souvent choisir les meilleures,
alors que le labo les tire toutes. Maintenant, j'utilise des diapos pour
toutes mes photos. Je scanne celles que je veux tirer, et je les fait tirer
à l'extérieur. Scanner une photo ne prend qu'une ou deux minutes.
C'était prévisible; il faut savoir se remettre en question et se reconvertir, dans la vie.
Ca, c'est le genre d'arguments utilisé par les fabricants, pour inciter les consommateurs à dépenser... Et ça marche !
Tant d'amateurs ont négocié la reprise de leur ancien 24 x 36 pour l'achat d'un numérique à la Fnac que le magasin a stoppé cette pratique et commencé à supprimer ses rayons «labo-photo».
Je pense que l'on peut, en gros, segmenter en trois le marché des photographes : - le plus gros segment, et de loin, est constitué de ceux qui ne cherchent qu'à conserver des souvenirs de famille et de voyage. Pour ceux-là, le choix numérique vs argentique se pose. Quoique... quand on voit encore si souvent des gens demander au vendeur du magasin photo de changer la pellicule pour eux, on peut se demander ce que ces gens savent faire avec un numérique... - à l'autre extrêmité, les pros. Ils ont compris ce que le numérique leur apporte, et savent choisir le procédé en fonction de l'utilisation - reste un segment disparate, composé de deux sous-segments : * les "amateurs éclairés", qui raisonnent comme les pros, avec la seule différence qu'ils ne vivent pas de leurs photos : ils savent choisir le procédé qui convient à leurs photos. * les "amateurs qui se croient éclairés", qui oublient que ce n'est pas l'appareil qui prend la photo, mais le photographe. Ceux-là regardent quel appareil a utilisé tel photographe ayant réalisé une bonne photo, et pensent qu'avec le même appareil, ils feront aussi bien...
Que chacun se reconnaisse...
Mieux vaut savoir que les numériques, même s'ils sont faits pour durer, ce dont on peut douter,
Pourquoi? Avec un numérique, on peut faire sans souci des milliers de photos...
Certes. Mais essaie de vendre un numérique qui a un ou deux ans d'âge...
Oui, eh beihn les labos font d'excellents tirages numérique, si on ne veut pas tirer soi-mêle.
Bien entendu, et c'est ce qu'il faut faire. Imprimer chez soi coûte cher, en investissement, en consommables, et en temps.
La solution réside peut-être dans l'éclectisme. L'effondrement des prix de l'argentique permet, justement en raison de la chute de la demande, d'acquérir d'excellents 24 x 36 d'occasion, et même neufs, à des prix désormais très abordables. Il est en outre possible de transférer vos films (négatifs et diapos) en numérique. Les scanners à plat de 300 euros offrent une qualité très satisfaisante. Cette méthode mixte peut en satisfaire beaucoup, tant question coût que côté qualité.
Si c'est pour numériser les négatifs, pourquoi ne pas prendre les photos directement en numérique? Comprends pas là...
C'est la solution que j'ai adoptée : j'utilisais des négatifs pour mes photos "souvenirs", mais je n'étais jamais satisfait des tirages obtenus - de plus, dans ce type de photo, il faut souvent choisir les meilleures, alors que le labo les tire toutes. Maintenant, j'utilise des diapos pour toutes mes photos. Je scanne celles que je veux tirer, et je les fait tirer à l'extérieur. Scanner une photo ne prend qu'une ou deux minutes.
Pierre Maurette
[...]
* les "amateurs qui se croient éclairés", qui oublient que ce n'est pas l'appareil qui prend la photo, mais le photographe. Ceux-là regardent quel appareil a utilisé tel photographe ayant réalisé une bonne photo, et pensent qu'avec le même appareil, ils feront aussi bien... Effectivement, même avec le "Nikon du monsieur", il manque parfois un
détail: http://minilien.com/?Q1aOgSjtag -- Pierre
[...]
* les "amateurs qui se croient éclairés", qui oublient que ce n'est pas
l'appareil qui prend la photo, mais le photographe. Ceux-là regardent
quel appareil a utilisé tel photographe ayant réalisé une bonne photo,
et pensent qu'avec le même appareil, ils feront aussi bien...
Effectivement, même avec le "Nikon du monsieur", il manque parfois un
* les "amateurs qui se croient éclairés", qui oublient que ce n'est pas l'appareil qui prend la photo, mais le photographe. Ceux-là regardent quel appareil a utilisé tel photographe ayant réalisé une bonne photo, et pensent qu'avec le même appareil, ils feront aussi bien... Effectivement, même avec le "Nikon du monsieur", il manque parfois un
détail: http://minilien.com/?Q1aOgSjtag -- Pierre
Alain Riotor
Tou-à-fait, comme la plupart des chevaux de loisir sont castrés, les filles peuvent les approcher sans crainte. J'en ai vu une un jour nettoyer et astiquer longuement le fourreau (ça s'appelle comme ça) de son cheval, ce qui lui donnait sans doute à s es yeux une expérience utile en d'autres circonstances.
L'âne n'est (en général) pas vraiment assez costaud pour porter lo ngtemps un homme, en tous cas au galop, et pour les enfants, on préfère les poneys (qui sont des petits chevaux) car ils sont plus obéissants et joueurs, c'est-à-dire « intelligents ».
Message d'origine <<<<<<<<<<<<<<<<<<
Le 09/01/2005, à 03:17:58 h, "Alf92" <alf92[NO-SPAM]@freesurf.fr> vous a écrit sur le sujet suivant Re: Plaidoyer pour l'argentique:
Alain Riotor a dit ça :
(...) mais le grand intérêt de l'équitation c'est que 90% des pratiquants sont des filles de 12 à 20 ans.
c'est quoi qui les fait réver dans un cheval à ton avis ? ;o) et pourquoi l'équitation ne se pratique pas sur un âne...? c'est p arceque ça
fait trop peur ! -- Cordialement, Alf92
Tou-à-fait, comme la plupart des chevaux de loisir sont castrés, les
filles peuvent les approcher sans crainte.
J'en ai vu une un jour nettoyer et astiquer longuement le fourreau (ça
s'appelle comme ça) de son cheval, ce qui lui donnait sans doute à s es
yeux une expérience utile en d'autres circonstances.
L'âne n'est (en général) pas vraiment assez costaud pour porter lo ngtemps
un homme, en tous cas au galop, et pour les enfants, on préfère les
poneys (qui sont des petits chevaux) car ils sont plus obéissants et
joueurs, c'est-à-dire « intelligents ».
Message d'origine <<<<<<<<<<<<<<<<<<
Le 09/01/2005, à 03:17:58 h, "Alf92" <alf92[NO-SPAM]@freesurf.fr> vous a
écrit sur le sujet suivant Re: Plaidoyer pour l'argentique:
Alain Riotor a dit ça :
(...) mais le grand
intérêt de l'équitation c'est que 90% des pratiquants sont des filles
de 12 à 20 ans.
c'est quoi qui les fait réver dans un cheval à ton avis ? ;o)
et pourquoi l'équitation ne se pratique pas sur un âne...? c'est p arceque
ça
Tou-à-fait, comme la plupart des chevaux de loisir sont castrés, les filles peuvent les approcher sans crainte. J'en ai vu une un jour nettoyer et astiquer longuement le fourreau (ça s'appelle comme ça) de son cheval, ce qui lui donnait sans doute à s es yeux une expérience utile en d'autres circonstances.
L'âne n'est (en général) pas vraiment assez costaud pour porter lo ngtemps un homme, en tous cas au galop, et pour les enfants, on préfère les poneys (qui sont des petits chevaux) car ils sont plus obéissants et joueurs, c'est-à-dire « intelligents ».
Message d'origine <<<<<<<<<<<<<<<<<<
Le 09/01/2005, à 03:17:58 h, "Alf92" <alf92[NO-SPAM]@freesurf.fr> vous a écrit sur le sujet suivant Re: Plaidoyer pour l'argentique:
Alain Riotor a dit ça :
(...) mais le grand intérêt de l'équitation c'est que 90% des pratiquants sont des filles de 12 à 20 ans.
c'est quoi qui les fait réver dans un cheval à ton avis ? ;o) et pourquoi l'équitation ne se pratique pas sur un âne...? c'est p arceque ça
fait trop peur ! -- Cordialement, Alf92
filh
Pierre Pallier wrote:
Hello, FiLH a écrit dans <news:1gq3eyf.1pl5gc81xf85hlN%
Je proposais une recette alternative !
Ah, OK. Mais faut bien retirer les pattes avant, because ça pique.
Oki...
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Pierre Pallier <mon_reply_to@nest-pas.invalid> wrote:
Hello, FiLH a écrit dans <news:1gq3eyf.1pl5gc81xf85hlN%filh@filh.orgie>
Je proposais une recette alternative !
Ah, OK.
Mais faut bien retirer les pattes avant, because ça pique.
Oki...
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Hello, FiLH a écrit dans <news:1gq3eyf.1pl5gc81xf85hlN%
Je proposais une recette alternative !
Ah, OK. Mais faut bien retirer les pattes avant, because ça pique.
Oki...
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
filh
pleinair wrote:
Alain Riotor wrote:
Snobisme puant ? En voilà des termes excessifs !
Non je pense surtout à ces gros nases qui font de la chasse à cour et qui te regarde de haut toi pov petit marcheur à pied qui aimerait bien profiter tranquillement des chemins forestiers en promenade...
Quoi que en XT500 c'est pas mal non plus...
FiLH -- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
pleinair <pleinair1@tysqualy.fr> wrote:
Alain Riotor wrote:
Snobisme puant ? En voilà des termes excessifs !
Non je pense surtout à ces gros nases qui font de la chasse à cour et qui te
regarde de haut toi pov petit marcheur à pied qui aimerait bien profiter
tranquillement des chemins forestiers en promenade...
Quoi que en XT500 c'est pas mal non plus...
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Non je pense surtout à ces gros nases qui font de la chasse à cour et qui te regarde de haut toi pov petit marcheur à pied qui aimerait bien profiter tranquillement des chemins forestiers en promenade...
Quoi que en XT500 c'est pas mal non plus...
FiLH -- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
filh
Philippe LAGARDE wrote:
Avec le chien, ce qui est con, c'est qu'il n'y a plus rien ensuite pour servir de poubelle de table.
Le chat ?
Le chat, c'est nettement plus fin que le chien. En Haïti, c'est une viande réputée, alors que le cheval n'est pas mangé par tous.
Ça me rappelle mon père qui me parlait des chats qu'il avait tout petit et qui dédaignaient le boeuf pour se précipiter sur le cheval.
Tout ça me fait penser à une réaction que j'ai eu qui m'a bien étonné : en lisant mon journal local je suis tombé sur une boite qui fait de l'analyse de sol en faisant bouffer la terre par des vers de terre et en analysant le broyat des dits verts. Et j'ai trouvé ça carrément violent.
Et dire que gamin, quand je jouais avec mon père qui faisait le jardin, le vers de terre servait à l'expérimentation ou à regarder les poules se battre...
FiLH, vieillissant...
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Philippe LAGARDE <philippeNOSPAM@mise-en-lumiere.org.invalid> wrote:
Avec le chien, ce qui est con, c'est qu'il n'y a plus rien ensuite pour
servir de poubelle de table.
Le chat ?
Le chat, c'est nettement plus fin que le chien. En Haïti, c'est une viande
réputée, alors que le cheval n'est pas mangé par tous.
Ça me rappelle mon père qui me parlait des chats qu'il avait tout petit
et qui dédaignaient le boeuf pour se précipiter sur le cheval.
Tout ça me fait penser à une réaction que j'ai eu qui m'a bien étonné :
en lisant mon journal local je suis tombé sur une boite qui fait de
l'analyse de sol en faisant bouffer la terre par des vers de terre et en
analysant le broyat des dits verts. Et j'ai trouvé ça carrément violent.
Et dire que gamin, quand je jouais avec mon père qui faisait le jardin,
le vers de terre servait à l'expérimentation ou à regarder les poules se
battre...
FiLH, vieillissant...
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Avec le chien, ce qui est con, c'est qu'il n'y a plus rien ensuite pour servir de poubelle de table.
Le chat ?
Le chat, c'est nettement plus fin que le chien. En Haïti, c'est une viande réputée, alors que le cheval n'est pas mangé par tous.
Ça me rappelle mon père qui me parlait des chats qu'il avait tout petit et qui dédaignaient le boeuf pour se précipiter sur le cheval.
Tout ça me fait penser à une réaction que j'ai eu qui m'a bien étonné : en lisant mon journal local je suis tombé sur une boite qui fait de l'analyse de sol en faisant bouffer la terre par des vers de terre et en analysant le broyat des dits verts. Et j'ai trouvé ça carrément violent.
Et dire que gamin, quand je jouais avec mon père qui faisait le jardin, le vers de terre servait à l'expérimentation ou à regarder les poules se battre...
FiLH, vieillissant...
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Alain Riotor
En relisant toutes ces interventions, on peut voir qu'un aspect très important de la comparaison entre argentique et numérique est passé sous silence, c'est la dimension bien plus érotique de l'argentique comparé au numérique.
Que ceux qui ont passé de longues heures au labo se souviennent des moments où les têtes du maître et de l'apprentie se rapprochaient pour mieux voir le piqué du négatif projeté sur le plateau de l'agrandi sseur ou l'apparition progressive de l'image dans le bac de révélateur.
Bien sûr, les choses se sont gâtées quand on est passé des lampe s roupes pour films orthochromatiques aux lampes vert-jaunes pour films panchro, moins flatteuses, mais l'essentiel subsistait: l'intimité, l'obscurité complice, la porte bien verrouillée contre les importuns, l'essuie-mai n et l'eau courante...
La jeune élève, pas dupe mais à l'abri du prétexte de l'enseigne ment artistique se laissait bien plus facilement convaincre de s'enfermer à double tour que si cela avait été une chambre d'hôtel.
L'apparition de la couleur a porté un coup fatal à ces activités créatrices, le prix élevé du papier, la surveillance des tempéra tures empêchaient le batifolage trop inattentif, et je ne parle pas des diap os dont les séances de présentation en famille ne présentaient aucun intérêt.
Tout cela semble un passé révolu et ce n'est pas le grésillement d e l'aller-retour mécanique de la tête d'impression dans la fente de l'imprimante qui remplacera ces moments presque oubliés.
Mais tout espoir n'est pas perdu. Je reste persuadé qu'une nouvelle génération de photographes va revenir à l'argentique, au noir et b lanc à l'ancienne si artistique où leurs talents pourront à nouveau s'expri mer librement dans l'ombre propice des labos tant il est vrai que l'amour es t toujours le plus fort.
Cordialement
En relisant toutes ces interventions, on peut voir qu'un aspect très
important de la comparaison entre argentique et numérique est passé sous
silence, c'est la dimension bien plus érotique de l'argentique comparé au
numérique.
Que ceux qui ont passé de longues heures au labo se souviennent des
moments où les têtes du maître et de l'apprentie se rapprochaient pour
mieux voir le piqué du négatif projeté sur le plateau de l'agrandi sseur
ou l'apparition progressive de l'image dans le bac de révélateur.
Bien sûr, les choses se sont gâtées quand on est passé des lampe s roupes
pour films orthochromatiques aux lampes vert-jaunes pour films panchro,
moins flatteuses, mais l'essentiel subsistait: l'intimité, l'obscurité
complice, la porte bien verrouillée contre les importuns, l'essuie-mai n
et l'eau courante...
La jeune élève, pas dupe mais à l'abri du prétexte de l'enseigne ment
artistique se laissait bien plus facilement convaincre de s'enfermer à
double tour que si cela avait été une chambre d'hôtel.
L'apparition de la couleur a porté un coup fatal à ces activités
créatrices, le prix élevé du papier, la surveillance des tempéra tures
empêchaient le batifolage trop inattentif, et je ne parle pas des diap os
dont les séances de présentation en famille ne présentaient aucun
intérêt.
Tout cela semble un passé révolu et ce n'est pas le grésillement d e
l'aller-retour mécanique de la tête d'impression dans la fente de
l'imprimante qui remplacera ces moments presque oubliés.
Mais tout espoir n'est pas perdu. Je reste persuadé qu'une nouvelle
génération de photographes va revenir à l'argentique, au noir et b lanc à
l'ancienne si artistique où leurs talents pourront à nouveau s'expri mer
librement dans l'ombre propice des labos tant il est vrai que l'amour es t
toujours le plus fort.
En relisant toutes ces interventions, on peut voir qu'un aspect très important de la comparaison entre argentique et numérique est passé sous silence, c'est la dimension bien plus érotique de l'argentique comparé au numérique.
Que ceux qui ont passé de longues heures au labo se souviennent des moments où les têtes du maître et de l'apprentie se rapprochaient pour mieux voir le piqué du négatif projeté sur le plateau de l'agrandi sseur ou l'apparition progressive de l'image dans le bac de révélateur.
Bien sûr, les choses se sont gâtées quand on est passé des lampe s roupes pour films orthochromatiques aux lampes vert-jaunes pour films panchro, moins flatteuses, mais l'essentiel subsistait: l'intimité, l'obscurité complice, la porte bien verrouillée contre les importuns, l'essuie-mai n et l'eau courante...
La jeune élève, pas dupe mais à l'abri du prétexte de l'enseigne ment artistique se laissait bien plus facilement convaincre de s'enfermer à double tour que si cela avait été une chambre d'hôtel.
L'apparition de la couleur a porté un coup fatal à ces activités créatrices, le prix élevé du papier, la surveillance des tempéra tures empêchaient le batifolage trop inattentif, et je ne parle pas des diap os dont les séances de présentation en famille ne présentaient aucun intérêt.
Tout cela semble un passé révolu et ce n'est pas le grésillement d e l'aller-retour mécanique de la tête d'impression dans la fente de l'imprimante qui remplacera ces moments presque oubliés.
Mais tout espoir n'est pas perdu. Je reste persuadé qu'une nouvelle génération de photographes va revenir à l'argentique, au noir et b lanc à l'ancienne si artistique où leurs talents pourront à nouveau s'expri mer librement dans l'ombre propice des labos tant il est vrai que l'amour es t toujours le plus fort.