J'ai toujours beaucoup de sauvegardes de mes photos. Dans la mesure du
possible, j'essaie de garder les anciennes quand j'en fais de
nouvelles. Parfois ça sert.
Voilà l'histoire...
en Juillet dernier je décide de passer toutes mes galettes sur disque
dur. *deux* disques durs identiques, pour en mettre un chez ma mère à
250km de chez moi, mais où je suis souvent en ce moment, pour le
préserver.
Pour ça il faut déjà faire un disque. Pas de problème.
Achat d'un deuxième disque (usb), synchronisation des disques. Aller
retour à Montpellier, photos... je me retrouve avec deux disques,
aucun tout à fait identique à l'autre.
Il y a une solution à ce problème, qui se nomme "unison", un rsync
symétrique, qui s'occupe d'avoir source et destination identique...
sauf que
le nouveau disque décède brutalement sans prévenir en cours de copie.
Pas de souci visible sur le moment, retour en garantie, échange fait,
copie vers le nouveau disque...
et, par hasard, je constate que quelques milliers de fichiers ont une
longueur nulle (taille zéro). Le nom existe, mais il n'y a pas de
photo dans le fichier!!
ça n'est pas si simple à gérer. Ca se voit avec "find . -empty". Le
souci, c'est que c'est le cas *sur les deux disques*. Il semble
qu'unison ai eu des soucis avec le disque dur au moment où il est
tombé en panne :-(
Le principal inconvénient d'un disque dur c'est qu'on peut y écrire,
il est donc difficile d’empêcher toute écriture accidentelle.
Heureusement, j'ai toujours mes galettes! Je suis donc en train de
reconstituer mes données.
ajoutons par souci de précision, que lors d'une situation comme celle-là (panne d'un disque en cours de copie), il n'y a guère de solution efficace.
Comme déjà dit, la seule solution serait la copie double en round robin (copie d'un disque vers un autre, puis de l'autre vers un troisième, contrôle de comparaison du premier et du dernier.
Mais pour que ce soit parfait il faudrait que les trois disques soient distants les uns des autres et reliés en gigabit...
les grands centres de données pratique la réplication distante, un peu comme un raid 1, mais avec des disques dans des datacentres distants. coût en rapport.
en tout état de cause, le risque n'est jamais nul.
Ce que je voulais signaler en ouvrant ce fil c'est:
* la nécessité d'archives redondantes * la nécessité de conserver aussi longtemps que possible les archives obsolètes.
Ce dernier point est sans doute spécialement important pour les photos dont l’intérêt peut durer très longtemps. Par exemple, j'ai scanné mes photos, mais j'ai gardé les originaux, au pire je peux refaire le scan.
jdd
ajoutons par souci de précision, que lors d'une situation comme
celle-là (panne d'un disque en cours de copie), il n'y a guère de
solution efficace.
Comme déjà dit, la seule solution serait la copie double en round
robin (copie d'un disque vers un autre, puis de l'autre vers un
troisième, contrôle de comparaison du premier et du dernier.
Mais pour que ce soit parfait il faudrait que les trois disques soient
distants les uns des autres et reliés en gigabit...
les grands centres de données pratique la réplication distante, un peu
comme un raid 1, mais avec des disques dans des datacentres distants.
coût en rapport.
en tout état de cause, le risque n'est jamais nul.
Ce que je voulais signaler en ouvrant ce fil c'est:
* la nécessité d'archives redondantes
* la nécessité de conserver aussi longtemps que possible les archives
obsolètes.
Ce dernier point est sans doute spécialement important pour les photos
dont l’intérêt peut durer très longtemps. Par exemple, j'ai scanné mes
photos, mais j'ai gardé les originaux, au pire je peux refaire le scan.
ajoutons par souci de précision, que lors d'une situation comme celle-là (panne d'un disque en cours de copie), il n'y a guère de solution efficace.
Comme déjà dit, la seule solution serait la copie double en round robin (copie d'un disque vers un autre, puis de l'autre vers un troisième, contrôle de comparaison du premier et du dernier.
Mais pour que ce soit parfait il faudrait que les trois disques soient distants les uns des autres et reliés en gigabit...
les grands centres de données pratique la réplication distante, un peu comme un raid 1, mais avec des disques dans des datacentres distants. coût en rapport.
en tout état de cause, le risque n'est jamais nul.
Ce que je voulais signaler en ouvrant ce fil c'est:
* la nécessité d'archives redondantes * la nécessité de conserver aussi longtemps que possible les archives obsolètes.
Ce dernier point est sans doute spécialement important pour les photos dont l’intérêt peut durer très longtemps. Par exemple, j'ai scanné mes photos, mais j'ai gardé les originaux, au pire je peux refaire le scan.
jdd
markorki
jdanield a écrit :
Le 11/12/2012 08:34, Jacques DASSIÉ a écrit :
Car bien sûr, tu n'avais pas effectué la vieille commande : CHKDSK (lettre:) /F, à faire avant n'importe quel clonage, avec n'importe quel programme... Une prudence élémentaire.
souvent le vrai moyen de tuer un disque... en plus je suis sous Linux, pas de chkdsk (d'ailleurs ca ne s'utilise plus depuis le DOS...°
non, mais fsck sous *ix depuis bien avant MSDOS...
jdanield a écrit :
Le 11/12/2012 08:34, Jacques DASSIÉ a écrit :
Car bien sûr, tu n'avais pas effectué la vieille commande :
CHKDSK (lettre:) /F, à faire avant n'importe quel clonage, avec
n'importe quel programme... Une prudence élémentaire.
souvent le vrai moyen de tuer un disque... en plus je suis sous Linux,
pas de chkdsk (d'ailleurs ca ne s'utilise plus depuis le DOS...°
non, mais fsck sous *ix depuis bien avant MSDOS...
Car bien sûr, tu n'avais pas effectué la vieille commande : CHKDSK (lettre:) /F, à faire avant n'importe quel clonage, avec n'importe quel programme... Une prudence élémentaire.
souvent le vrai moyen de tuer un disque... en plus je suis sous Linux, pas de chkdsk (d'ailleurs ca ne s'utilise plus depuis le DOS...°
non, mais fsck sous *ix depuis bien avant MSDOS...
Bour-Brown
jdanield a écrit ( ka5lnm$6a8$ )
là, en pratique, c'est plus une archive qu'une sauvegarde
Pour ce que ça change...
il s’arrête où chez toi, le programme d'exploitation?
Si je n'ai pas besoin de programme tiers pour faire une opération sur les fichiers, je considère que c'est du système d'exploitation.
En ce qui me concerne, je sauve de temps à autre et le jour où ça casse, il me restera des trucs et j'en aurais peut-être perdus d'autres, je m'en tamponne : je ne suis ni hamster, ni archiviste.
jdanield a écrit
( ka5lnm$6a8$4@dont-email.me )
là, en pratique, c'est plus une archive qu'une sauvegarde
Pour ce que ça change...
il s’arrête où chez toi, le programme d'exploitation?
Si je n'ai pas besoin de programme tiers pour faire une opération sur les
fichiers, je considère que c'est du système d'exploitation.
En ce qui me concerne, je sauve de temps à autre et le jour où ça casse, il
me restera des trucs et j'en aurais peut-être perdus d'autres, je m'en
tamponne : je ne suis ni hamster, ni archiviste.
là, en pratique, c'est plus une archive qu'une sauvegarde
Pour ce que ça change...
il s’arrête où chez toi, le programme d'exploitation?
Si je n'ai pas besoin de programme tiers pour faire une opération sur les fichiers, je considère que c'est du système d'exploitation.
En ce qui me concerne, je sauve de temps à autre et le jour où ça casse, il me restera des trucs et j'en aurais peut-être perdus d'autres, je m'en tamponne : je ne suis ni hamster, ni archiviste.
MELMOTH
Ce cher mammifère du nom de Bour-Brown nous susurrait, le mardi 11/12/2012, dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout de même, et dans le message <50c747a6$0$9004$, les doux mélismes suivants :
-- Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui accroît sa science accroît sa douleur. [Ecclésiaste, 1-18] MELMOTH - souffrant
Ce cher mammifère du nom de Bour-Brown nous susurrait, le mardi
11/12/2012, dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout
de même, et dans le message
<50c747a6$0$9004$ba4acef3@reader.news.orange.fr>, les doux mélismes
suivants :
--
Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui
accroît sa science accroît sa douleur.
[Ecclésiaste, 1-18]
MELMOTH - souffrant
Ce cher mammifère du nom de Bour-Brown nous susurrait, le mardi 11/12/2012, dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout de même, et dans le message <50c747a6$0$9004$, les doux mélismes suivants :
-- Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui accroît sa science accroît sa douleur. [Ecclésiaste, 1-18] MELMOTH - souffrant
Jide
Le Mon, 10 Dec 2012 19:22:23 +0100, £g a écrit:
Pour les enfants et petits enfants, ou la postérité, AMHA, ils seront eux aussi, capable de voyager, filmer, photographier et peut être encore mieux que nous. Ils n'en auront rien à f cirer de toutes nos vieilleries pleines de poussières, démodées, obsolètes
Détrompez vous, les mômes sont très demandeurs de vieilles photos de famille. J.D.
Le Mon, 10 Dec 2012 19:22:23 +0100, £g a écrit:
Pour les enfants et petits enfants, ou la postérité, AMHA, ils seront
eux aussi, capable de voyager, filmer, photographier et peut être encore
mieux que nous.
Ils n'en auront rien à f cirer de toutes nos vieilleries pleines de
poussières, démodées, obsolètes
Détrompez vous, les mômes sont très demandeurs de vieilles photos de
famille.
J.D.
Pour les enfants et petits enfants, ou la postérité, AMHA, ils seront eux aussi, capable de voyager, filmer, photographier et peut être encore mieux que nous. Ils n'en auront rien à f cirer de toutes nos vieilleries pleines de poussières, démodées, obsolètes
Détrompez vous, les mômes sont très demandeurs de vieilles photos de famille. J.D.
Jide
Le Mon, 10 Dec 2012 18:30:59 +0100, Markus a écrit:
j'ai, dans mes archives, les photos sur plaque de verre de mon grand-oncle; comment procéder pour que dans un siécle, mes arrière petits-enfants retrovent les photos actuelles ?
Tout dépend de l'échelle de temps. A court terme ( quelques mois, et ,à la rigueur, moyen terme ( quelques années ), le support numérique offre pas mal d'avantages. Mais à long terme ( décennies,voire siècles..) il n'est pas utilisable. D'une part les supports vieillissent très mal , même les CD en verre. Et personne ne peut savoir si dans pas mal d'années on sera encore en mesure de fabriquer les machines et les programmes indispensables à la lecture. Quand une institution décide d'archiver , elle emploie.. les microfilms . Stockés dans des conteneurs métalliques sous atmosphère d'azote la durée est assurée et, comme le dit le conservateur qui met en ce moment la totalité des archives allemandes sous micro film : " On pourra toujours les lire avec une loupe et la lumière du soleil "
le tirage sur papier n'est-il pas la meilleure solution ?
La stabilité du papier , particulièrement des couleurs , n'est pas bonne.
J.D.
Le Mon, 10 Dec 2012 18:30:59 +0100, Markus a écrit:
j'ai, dans mes archives, les photos sur plaque de verre de mon
grand-oncle; comment procéder pour que dans un siécle, mes arrière
petits-enfants retrovent les photos actuelles ?
Tout dépend de l'échelle de temps. A court terme ( quelques mois, et ,à
la rigueur, moyen terme ( quelques années ), le support numérique offre
pas mal d'avantages. Mais à long terme ( décennies,voire siècles..) il
n'est pas utilisable. D'une part les supports vieillissent très mal ,
même les CD en verre. Et personne ne peut savoir si dans pas mal d'années
on sera encore en mesure de fabriquer les machines et les programmes
indispensables à la lecture. Quand une institution décide d'archiver ,
elle emploie.. les microfilms . Stockés dans des conteneurs métalliques
sous atmosphère d'azote la durée est assurée et, comme le dit le
conservateur qui met en ce moment la totalité des archives allemandes
sous micro film : " On pourra toujours les lire avec une loupe et la
lumière du soleil "
le tirage sur papier n'est-il pas la meilleure solution ?
La stabilité du papier , particulièrement des couleurs , n'est pas bonne.
Le Mon, 10 Dec 2012 18:30:59 +0100, Markus a écrit:
j'ai, dans mes archives, les photos sur plaque de verre de mon grand-oncle; comment procéder pour que dans un siécle, mes arrière petits-enfants retrovent les photos actuelles ?
Tout dépend de l'échelle de temps. A court terme ( quelques mois, et ,à la rigueur, moyen terme ( quelques années ), le support numérique offre pas mal d'avantages. Mais à long terme ( décennies,voire siècles..) il n'est pas utilisable. D'une part les supports vieillissent très mal , même les CD en verre. Et personne ne peut savoir si dans pas mal d'années on sera encore en mesure de fabriquer les machines et les programmes indispensables à la lecture. Quand une institution décide d'archiver , elle emploie.. les microfilms . Stockés dans des conteneurs métalliques sous atmosphère d'azote la durée est assurée et, comme le dit le conservateur qui met en ce moment la totalité des archives allemandes sous micro film : " On pourra toujours les lire avec une loupe et la lumière du soleil "
le tirage sur papier n'est-il pas la meilleure solution ?
La stabilité du papier , particulièrement des couleurs , n'est pas bonne.
J.D.
jdanield
Le 11/12/2012 15:57, MELMOTH a écrit :
Ben Moi, Je n'ai toujours pas digéré les #1500/2000 CD volés/perdus par mon déménageur...
les trois calamités: incendie, inondation et... déménagement :-)
jdd
Le 11/12/2012 15:57, MELMOTH a écrit :
Ben Moi, Je n'ai toujours pas digéré les #1500/2000 CD volés/perdus
par mon déménageur...
les trois calamités: incendie, inondation et... déménagement :-)
on décide d'abandonner à l'espace les derniers arbres vivants...
revu récemment : assez discutable sur le comportement violent et carrément psychopathique du héros (même pour une noble cause).
C'est vraiment ricain !
-- Gérald
Gerald
jdanield wrote:
> tsss, tu as vu "Soylent green" ??
"Silent Running"?
Non c'était un autre film, aussi sur un thème écolo. Un inconvénient majeur : avoir collé la symphonie pastorale sur les magnifiques images de nature de "la terre d'avant" : je ne peux plus l'écouter tranquille sans faire référence au film (par ailleurs un peu gore et discutable aussi).
-- Gérald
jdanield <jdd@dodin.org> wrote:
> tsss, tu as vu "Soylent green" ??
"Silent Running"?
Non c'était un autre film, aussi sur un thème écolo. Un inconvénient
majeur : avoir collé la symphonie pastorale sur les magnifiques images
de nature de "la terre d'avant" : je ne peux plus l'écouter tranquille
sans faire référence au film (par ailleurs un peu gore et discutable
aussi).
Non c'était un autre film, aussi sur un thème écolo. Un inconvénient majeur : avoir collé la symphonie pastorale sur les magnifiques images de nature de "la terre d'avant" : je ne peux plus l'écouter tranquille sans faire référence au film (par ailleurs un peu gore et discutable aussi).
-- Gérald
Gerald
£g <l.g> wrote:
Mais garder tout ça pour qui, pour quoi ?
Ça c'est une bonne question ! J'ai un peu pris le temps d'y réfléchir et j'y a apporté des réponses différentes des tiennes.
Pour les enfants et petits enfants, ou la postérité,
En gros, oui.
AMHA, ils seront eux aussi, capable de voyager, filmer, photographier et peut être encore mieux que nous. Ils n'en auront rien à f cirer de toutes nos vieilleries pleines de poussières, démodées, obsolètes et certainement incapable de faire fonctionner, si ça veux encore aller, tout nos vieux trucs datant de l'avant préhistoire.
Non, au contraire.
- déjà ce que tu dis n'est pas sûr car depuis le passage de la photo au numérique (brutal, imposé, sans plan B pour les anciens qui auraient bien aimé en rester à leur système éprouvé) il y a du dégat, illustré par l'origine de ce fil par exemple mais aussi parce que RIEN n'est prévu pour les petits vieux qui n'ont pas un ordi et/ou ne maîtrisent pas la notion de sauvegarde de fichiers. Au mieux acheter et stocker des dizaines de cartes mémoires ? Avant que la génération "qui maîtrise" leur succède, il y aura eu de sacrées pertes. Une bonne trentaine d'années de perdues au moins, à la louche, une génération.
- ensuite parce que quand on remonte en arrière, que ce soit sur wikipédia, flickr ou ce que tu veux, tout s'arrête (en richesse, en qualité de documentation etc.) au milieu des années 80. Et encore ! Déjà les VHS numérisées, les diapos scannées c'est rare, les archives de journaux *par les journaux* inexistantes ou quasi (microfiches.. ? jamais re-numérisées), la BN... en cours de numérisation mais très partiellement accessible pour l'instant...
- et dès que tu attaques les années 70 ou 60, le super 8 ou le 16 mm, ou les enregistrements sur mini-K7 Philips... ça devient la misère. Comme pour une grande partie des sources historiques qui privilégient les vainqueurs, les puissants, les riches, les mâles, au niveau de la documentation, on ne dispose guère sur ces années-là que du "mainstream" (comme ils disent) dans un contexte ou les médias étaient largement sous contrôle et de manière pas neutre (tiens, c'est quoi, exactement, un "ministre de l'information" quand on n'est pas dans une dictature ?)
- OR nous sommes encore nombreux, *vivants* à disposer de documents, photos (pour être en charte) ou autres (incluant repros photographiques et numérisations) témoins d'une autre réalité, marginale, souterraine, minoritaire, populaire, et tout ce que tu voudras mais infiniment riche et variée. Et cette réalité est vouée à disparaître sous le bulldozer de la grosse artillerie dominante et de l'amnésie généralisée SAUF à ce que nous trouvions le moyen d'en assurer la conservation et la pérénité ALORS MÊME que le numérique nous permet, en théorie, de faire en sorte que cette conservation soit sans limite et sans altération.
- ...et que l'histoire est quasi constante sur le fait que c'est des marges ou du souterrain que finissent par émerger les idées qui sauvent ou qui font évoluer la pensée, très rarement du tronc général qui n'est que conservatisme et immobilisme (politique) quand pas rétrograde (religions). Raison pour laquelle "nos enfants, petits enfants et postérité" comme tu dis, ou du moins ceux qu'il me plait d'imaginer *agissants* trouveront notre démarche utile. À nous, simplement, de ne pas nous louper sur la manière de faire (et hop, retour au sujet !) ;-)
Je n'ai pas inventé tout ça, je ne suis qu'un modeste suiveur. Par contre un précurseur parmi d'autres, qui s'est fait détruire bien des négatifs par la "police française", passe la fin de sa vie à tenter de reconstituer ce qui peut l'être, et s'est fort bien exprimé sur la nécessité de la transmission de la culture populaire et des luttes, est RENÉ VAUTIER (85 ans aux fraises) : <http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Vautier> Pour le voir et l'entendre sur sa télé bretonisante préférée (2007 : <http://www.tv-tregor.com/spip.php?article361> <http://www.tv-tregor.com/spip.php?article363> ou sur youtube <http://www.youtube.com/watch?v=msDpw5qGI0s> et faites-vous offrir la superbe BD de Kris et Davodeau sur son film "Un homme est mort" <http://www.amazon.fr/dp/2754800107>
hth,
-- Gérald
£g <l.g> wrote:
Mais garder tout ça pour qui, pour quoi ?
Ça c'est une bonne question ! J'ai un peu pris le temps d'y réfléchir et
j'y a apporté des réponses différentes des tiennes.
Pour les enfants et petits enfants, ou la postérité,
En gros, oui.
AMHA, ils seront eux aussi, capable de voyager, filmer, photographier et
peut être encore mieux que nous.
Ils n'en auront rien à f cirer de toutes nos vieilleries pleines de
poussières, démodées, obsolètes et certainement incapable de faire
fonctionner, si ça veux encore aller, tout nos vieux trucs datant de
l'avant préhistoire.
Non, au contraire.
- déjà ce que tu dis n'est pas sûr car depuis le passage de la photo au
numérique (brutal, imposé, sans plan B pour les anciens qui auraient
bien aimé en rester à leur système éprouvé) il y a du dégat, illustré
par l'origine de ce fil par exemple mais aussi parce que RIEN n'est
prévu pour les petits vieux qui n'ont pas un ordi et/ou ne maîtrisent
pas la notion de sauvegarde de fichiers. Au mieux acheter et stocker des
dizaines de cartes mémoires ? Avant que la génération "qui maîtrise"
leur succède, il y aura eu de sacrées pertes. Une bonne trentaine
d'années de perdues au moins, à la louche, une génération.
- ensuite parce que quand on remonte en arrière, que ce soit sur
wikipédia, flickr ou ce que tu veux, tout s'arrête (en richesse, en
qualité de documentation etc.) au milieu des années 80. Et encore ! Déjà
les VHS numérisées, les diapos scannées c'est rare, les archives de
journaux *par les journaux* inexistantes ou quasi (microfiches.. ?
jamais re-numérisées), la BN... en cours de numérisation mais très
partiellement accessible pour l'instant...
- et dès que tu attaques les années 70 ou 60, le super 8 ou le 16 mm, ou
les enregistrements sur mini-K7 Philips... ça devient la misère. Comme
pour une grande partie des sources historiques qui privilégient les
vainqueurs, les puissants, les riches, les mâles, au niveau de la
documentation, on ne dispose guère sur ces années-là que du "mainstream"
(comme ils disent) dans un contexte ou les médias étaient largement sous
contrôle et de manière pas neutre (tiens, c'est quoi, exactement, un
"ministre de l'information" quand on n'est pas dans une dictature ?)
- OR nous sommes encore nombreux, *vivants* à disposer de documents,
photos (pour être en charte) ou autres (incluant repros photographiques
et numérisations) témoins d'une autre réalité, marginale, souterraine,
minoritaire, populaire, et tout ce que tu voudras mais infiniment riche
et variée. Et cette réalité est vouée à disparaître sous le bulldozer de
la grosse artillerie dominante et de l'amnésie généralisée SAUF à ce que
nous trouvions le moyen d'en assurer la conservation et la pérénité
ALORS MÊME que le numérique nous permet, en théorie, de faire en sorte
que cette conservation soit sans limite et sans altération.
- ...et que l'histoire est quasi constante sur le fait que c'est des
marges ou du souterrain que finissent par émerger les idées qui sauvent
ou qui font évoluer la pensée, très rarement du tronc général qui n'est
que conservatisme et immobilisme (politique) quand pas rétrograde
(religions). Raison pour laquelle "nos enfants, petits enfants et
postérité" comme tu dis, ou du moins ceux qu'il me plait d'imaginer
*agissants* trouveront notre démarche utile. À nous, simplement, de ne
pas nous louper sur la manière de faire (et hop, retour au sujet !) ;-)
Je n'ai pas inventé tout ça, je ne suis qu'un modeste suiveur. Par
contre un précurseur parmi d'autres, qui s'est fait détruire bien des
négatifs par la "police française", passe la fin de sa vie à tenter de
reconstituer ce qui peut l'être, et s'est fort bien exprimé sur la
nécessité de la transmission de la culture populaire et des luttes, est
RENÉ VAUTIER (85 ans aux fraises) :
<http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Vautier>
Pour le voir et l'entendre sur sa télé bretonisante préférée (2007 :
<http://www.tv-tregor.com/spip.php?article361>
<http://www.tv-tregor.com/spip.php?article363>
ou sur youtube
<http://www.youtube.com/watch?v=msDpw5qGI0s>
et faites-vous offrir la superbe BD de Kris et Davodeau sur son film "Un
homme est mort" <http://www.amazon.fr/dp/2754800107>
Ça c'est une bonne question ! J'ai un peu pris le temps d'y réfléchir et j'y a apporté des réponses différentes des tiennes.
Pour les enfants et petits enfants, ou la postérité,
En gros, oui.
AMHA, ils seront eux aussi, capable de voyager, filmer, photographier et peut être encore mieux que nous. Ils n'en auront rien à f cirer de toutes nos vieilleries pleines de poussières, démodées, obsolètes et certainement incapable de faire fonctionner, si ça veux encore aller, tout nos vieux trucs datant de l'avant préhistoire.
Non, au contraire.
- déjà ce que tu dis n'est pas sûr car depuis le passage de la photo au numérique (brutal, imposé, sans plan B pour les anciens qui auraient bien aimé en rester à leur système éprouvé) il y a du dégat, illustré par l'origine de ce fil par exemple mais aussi parce que RIEN n'est prévu pour les petits vieux qui n'ont pas un ordi et/ou ne maîtrisent pas la notion de sauvegarde de fichiers. Au mieux acheter et stocker des dizaines de cartes mémoires ? Avant que la génération "qui maîtrise" leur succède, il y aura eu de sacrées pertes. Une bonne trentaine d'années de perdues au moins, à la louche, une génération.
- ensuite parce que quand on remonte en arrière, que ce soit sur wikipédia, flickr ou ce que tu veux, tout s'arrête (en richesse, en qualité de documentation etc.) au milieu des années 80. Et encore ! Déjà les VHS numérisées, les diapos scannées c'est rare, les archives de journaux *par les journaux* inexistantes ou quasi (microfiches.. ? jamais re-numérisées), la BN... en cours de numérisation mais très partiellement accessible pour l'instant...
- et dès que tu attaques les années 70 ou 60, le super 8 ou le 16 mm, ou les enregistrements sur mini-K7 Philips... ça devient la misère. Comme pour une grande partie des sources historiques qui privilégient les vainqueurs, les puissants, les riches, les mâles, au niveau de la documentation, on ne dispose guère sur ces années-là que du "mainstream" (comme ils disent) dans un contexte ou les médias étaient largement sous contrôle et de manière pas neutre (tiens, c'est quoi, exactement, un "ministre de l'information" quand on n'est pas dans une dictature ?)
- OR nous sommes encore nombreux, *vivants* à disposer de documents, photos (pour être en charte) ou autres (incluant repros photographiques et numérisations) témoins d'une autre réalité, marginale, souterraine, minoritaire, populaire, et tout ce que tu voudras mais infiniment riche et variée. Et cette réalité est vouée à disparaître sous le bulldozer de la grosse artillerie dominante et de l'amnésie généralisée SAUF à ce que nous trouvions le moyen d'en assurer la conservation et la pérénité ALORS MÊME que le numérique nous permet, en théorie, de faire en sorte que cette conservation soit sans limite et sans altération.
- ...et que l'histoire est quasi constante sur le fait que c'est des marges ou du souterrain que finissent par émerger les idées qui sauvent ou qui font évoluer la pensée, très rarement du tronc général qui n'est que conservatisme et immobilisme (politique) quand pas rétrograde (religions). Raison pour laquelle "nos enfants, petits enfants et postérité" comme tu dis, ou du moins ceux qu'il me plait d'imaginer *agissants* trouveront notre démarche utile. À nous, simplement, de ne pas nous louper sur la manière de faire (et hop, retour au sujet !) ;-)
Je n'ai pas inventé tout ça, je ne suis qu'un modeste suiveur. Par contre un précurseur parmi d'autres, qui s'est fait détruire bien des négatifs par la "police française", passe la fin de sa vie à tenter de reconstituer ce qui peut l'être, et s'est fort bien exprimé sur la nécessité de la transmission de la culture populaire et des luttes, est RENÉ VAUTIER (85 ans aux fraises) : <http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Vautier> Pour le voir et l'entendre sur sa télé bretonisante préférée (2007 : <http://www.tv-tregor.com/spip.php?article361> <http://www.tv-tregor.com/spip.php?article363> ou sur youtube <http://www.youtube.com/watch?v=msDpw5qGI0s> et faites-vous offrir la superbe BD de Kris et Davodeau sur son film "Un homme est mort" <http://www.amazon.fr/dp/2754800107>