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Pour en revenir à un OS Français :-)

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Leger
Bonjour,

On en causait il y a peu de temps.
Mais j'ai préféré mettre ça là.

L'article a l'air sérieux mais c'est bizarre on dirait une blague.
C'est FranceOS un OS Français.

http://minilien.fr/a0opcx

Bon je ne sais pas quoi en penser sauf que j'en ai un arrière goût de dégoût
si je puis dire.

--
@+
Leger

10 réponses

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Yliur
Le Sat, 31 May 2014 20:35:27 +0200
Baton .rouge a écrit :

On Sat, 31 May 2014 07:25:54 +0000 (UTC), JKB
wrote:

>On l'est principalement en raison d'un système social
> qui est totalement inadapté et qui nous coûte un bras

Le système social coute un bras parce que d'autre pays n'en on pas et
que la concurence faussée est le Problème.

Si t'as une maison avec des choses de valeurs, faut pas s'étonner s'il
ne te reste plus rien si tu n'as plus de cloture et de système
d'alarme contre les fils de p**** qui viennent se servir.

C'est ça le BEAU système aujourd'hui qu'on nous impose.



Euh... il faut quand même bien voir que la redistribution c'est un truc
interne, hein : on prélève chez nous, on se reverse. Donc les fils de
pute qui viennent nous voler il faut y aller doucement : les hordes de
Chinois ne viennent pas non plus violer nos femmes (ou nos hommes) :
ils "acceptent" (je ne disserte pas de ce qui mène à cette situation,
juste de la situation) de produire des trucs pour nous pour une misère
(c'est-à-dire que nous on les paye une misère). Les traiter de voleurs
c'est un peu léger quand même...

C'est plutôt un problème de concurrence, éventuellement déloyale entre
salariés. La situation est compliquée parce que les uns et les autres
n'ont pas le même niveau de développement économique (de productivité
générale dans le pays) ni les mêmes attentes. On peut trouver le
résultat correct ou non, mais ils ne sont pas vraiment venus nous
voler. On peut aussi faire remarquer que si on ne prélève pas d'argent
sur le travail il faut le faire ailleurs. Ou encore que les salariés
devraient cotiser eux-même, ce qui revient en gros à la même chose que
faire des prélèvements : il faudrait leur donner l'argent sous forme de
salaire.

Et si on ne tâche pas de produire des trucs à pas cher en espérant que
ce sera plus moins cher que c'est de la merde, on exporte un peu aux
prix qu'on veut (c'est un peu le cas de l'Allemagne, dont les
exportations dépendent moins des variations de prix de ce qu'ils
proposent). Quand on est dans ce cas ce sont en quelque sorte les
étrangers qui paient nos cotisations. Les travailleurs Chinois
acceptent de travailler pour des bols de riz pour nous et nous refusons
de le faire (et c'est bien, mais si tu veux les engueuler parce qu'ils
font de la concurrence déloyale c'est cohérent, par contre les
engueuler parce qu'ils nous volent, bon...).
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Yliur
Le Sat, 31 May 2014 09:38:43 +0000 (UTC)
Leger a écrit :

Le Fri, 30 May 2014 17:45:09 +0200, sedenion a écrit :

> C'est très vraisemblablement une blague, heureusement... mais
> quelque chose me dit que ce n'est pas si loin de ça de la réalité
> qui nous attends.

En même temps, si ça peut faire travailler une paire d'informaticiens
pendant un certain temps c'est toujours bon à prendre.



Ça dépend un peu qui paye...
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Baton .rouge
On Sat, 31 May 2014 20:17:00 +1100, Doug713705
wrote:

L'un n'empêche pas l'autre. L'uniformisation à la Unix est
dangereuse.



Pas faus, l'uniformisation est toujours une erreur.



L'ouverture des frontières et le mélange culturel aussi.
--
Les assistés du CAC 40 :
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=W5Yx_diRxA8#tH
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Baton .rouge
On Sat, 31 May 2014 21:17:38 +0200, Yliur wrote:

Les gains de productivité
pourraient compenser très largement ces hausses de revenus sur la
même durée.



Arrivera un moment où le gain de productivité sera incompressible. Et
là ?


--
Les assistés du CAC 40 :
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=W5Yx_diRxA8#tH
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Baton .rouge
On Sat, 31 May 2014 15:05:04 +0200, ST wrote:

La dette n'est là que parce qu'on n'a jamais voulu payer notre train
de vie.



Cette dette n'a aucun sens, aujourd'hui son capital est inférieur aux
intérêt que nous avons déjà payé dessus, ce qui signifie que sans
changer notre train de vie, nous serions aujourd'hui plus riche sans
avoir emprunté quoi que ce soit.



Les même effets que certains crédits à la consommation.

T'as les chiffres, histoire de pleurer un peu ?
--
Les assistés du CAC 40 :
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=W5Yx_diRxA8#tH
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sedenion
Le 31/05/2014 21:58, Baton .rouge a écrit :
On Sat, 31 May 2014 15:05:04 +0200, ST wrote:

La dette n'est là que parce qu'on n'a jamais voulu payer notre train
de vie.



Cette dette n'a aucun sens, aujourd'hui son capital est inférieur aux
intérêt que nous avons déjà payé dessus, ce qui signifie que sans
changer notre train de vie, nous serions aujourd'hui plus riche sans
avoir emprunté quoi que ce soit.



Les même effets que certains crédits à la consommation.

T'as les chiffres, histoire de pleurer un peu ?



http://www.societal.org/docs/dette-publique_htm_2f25aae4.png

--
Usenet, demain, j'arrête...
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Doug713705
Le 31-05-2014, pehache nous expliquait dans
fr.comp.os.linux.debats
() :

Des gens apparemment normaux se transforment parfois en meurtrier sous
un accès de colère.



Encore plus de gens normaux ne tueront personne de leur vie et c'est
heureux ainsi.

L'homme a malheureusement oublié comment utiliser ses meilleurs
instincts et dans certains cas maitrise mal ce qui lui reste des pire.

Mais encore une fois, il s'agit de minorités poussées dans des
situations extrêmes.

Des peuples apparemment normaux se massacrent
subitement parfois du jour au lendemain. Il n'y avait pas de frontière à
l'intérieur du Rwanda ou de la Yougoslavie.



Les frontières sont avant tout des vues de l'esprit. Elle n'ont pas
besoin d'avoir une réalité administrative pour être un prétexte à
l'echarpement.

Et tu remarqueras que les combatants ne sont qu'une minorité de
personnes dont une partie n'est souvent même pas directement liée à la
population (mercenaires étrangers). La très grande majorité des gens
fuient les situations de combats.

Dans le cas de l'ex-Yougoslavie les tensions accumulées depuis
la fin de la seconde guerre mondiale ont fini par avoir raison de
l'unité apparente des ces républiques qui avaient été assemblées
arbitrairement pour faire la Yougoslavie.

On ne peut pas déclarer l'unité, elle doit se construire. Quand je
parle d'abolir les frontières, il ne s'agit pas que de se contenter
d'une déclaration et de signer un traité et d'obliger les gens à s'aimer
les uns les autres.

--
Dans cet étrange carnaval
On a vendu l'homo sapiens
Pour racheter du Neandertal
-- H.F. Thiéfaine, Aligator 427
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Emmanuel Florac
Le Sat, 31 May 2014 11:59:14 +1100, Doug713705 a écrit:


La frontière est l'expresion la plus brute de la peur de l'autre, de
l'étranger qui, de par le fait, devient très facilement un ennemi.




Putain c'est beau comme du Sarkozy, ou du Cohn-Bendit, je ne sais pas.
Tu devrais lire éloge de la frontière" par Régis Debray, ça élargirait
litterallement tes horizons, tu verras.

--
Sutor ne ultra Crepidam.
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Doug713705
Le 31-05-2014, ST nous expliquait dans
fr.comp.os.linux.debats
() :

On 2014-05-31, Doug713705 wrote:
Parce que les cultures ne peuvent pas, par définition, se mélanger



Avec des postulats comme celui là, évidemment on n'ira pas loin sinon
droit dans le mur.



T'as envie de parler Allemand en mangeant du boeuf cuit dans de l'eau à
la menthe ?

T'as envie de vivre dans des huttes en bois ?

T'as envie de te baigner par -20 ou de manger du phoque cru ?

Envie tous les jours de ta vie, entendons nous bien. Pas une fois en
vacance pour essayer.

Par définition, une culture est l'adaptation de l'homme à son
environement. Les cultures ne peuvent pas se mélanger parce que les
environnements, les climats, la faune et la flore sont différents
partout et c'est justement ce qui fait la richesse de l'humanité.

Mélanger les cultures, ça veut dire parler Anglais et manger du Mac Do.
C'est le plus petit denominateur commun de l'humanité, c'est ennuyeux à
mourir, ça n'a aucun gout, et ça ne correspond à personne au final.



C'est une vue bien primaire de choses.
Perso j'ai envie de mettre une saucisse de Toulouse dans ma choucroute
Alsacienne dans laquelle j'ai mis du lard Breton.

Je vois une culture différente de la mienne comme une source
supplémentaire qui me permettra de mieux comprendre l'humanité dans sa
globalité et d'enrichir ma propre culture.

Crois tu vraiment que la culture Française est née d'un seul coup sans
avoir été influencée par telle ou telle autre culture ? La culture n'est
que le reflet d'une situation et d'une époque.

Pour répondre à ta question, oui je veux apprendre à parler Allemand
sans pour autant renier le Français, non je n'aime pas le boeuf à la
menthe (mais pour le savoir il faut avoir essayé, hein) et pour les
huttes en bois, faut voir. Me baigner par -20°C devrait être difficile
compte tenu de la latitude à laquelle je vis et les phoques sont rares
ici. Les importer coûterait beaucoup trop cher et ce serait une
connerie.

Par contre, un kayak dans le lagon est une bonne idée.

Bref, il ne s'agit pas de se faire imposer une culture mais prendre dans
chacune des cultures le petit bout qui te convient et l'adapter à ta
situation sans pour autant faire disparaitre les petits bouts qui ne te
conviennent pas.

Ce n'est pas parce que je n'aime pas le boeuf à la menthe aue j'ai envie
d'en interdire la consommation ou que j'ai envie de faire avaler de
force de la viande de cheval à des Anglais.

--
J'ai fait la queue à la soupe populaire
J'ai fait la queue devant les pissotières
J'ai fait la queue dans les petits coins pervers
Avec ma réduction étudiant-militaire
-- H.F. Thiéfaine, La queue
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Emmanuel Florac
Le Sat, 31 May 2014 21:29:41 +0200, Yliur a écrit:


Euh... il faut quand même bien voir que la redistribution c'est un truc
interne, hein : on prélève chez nous, on se reverse. Donc les fils de
pute qui viennent nous voler il faut y aller doucement



En effet, les fils de putes sont les milliardaires, les grands patrons,
les multinationales qui font du pognon chez nous et se hâtent d'exporter
leurs bénéfices aux bahamas. La soit-disant "élite" constitue maintenant
une population apatride qui ne se reconnaît aucun devoir vis-à-vis des
pékins qui les font vivre, c'est à dire les peuples du monde, qui sont
priés de se laisser gentiment exploiter. Honnêtement, je suis pour la
fermeture des frontières, la nationalisation de tout le système bancaire
et la plupart des multinationales, et peut être même qu'on promène les
têtes de Pinault, Lagardère, Dassault et quelques autres au bout de
piques, une bonne fois, ça remettrait bien les pendules à l'heure.

Oui, je suis devenu un féroce anarcho-communiste. Mort aux possédants. À
mort. Qu'on les bute, qu'on leur prenne tout, parce que tout a été volé,
spolié. Et qu'on arrête avec les conneries sur "le libre marché", "la
concurrence" et "les charges qui pèsent sur les entreprises". Et qu'on
interdise le logiciel propriétaire, aussi, tiens.

--
Software is like sex: It's better when it's free.
Linus Torvalds