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Poussière...

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filh
Bonjour,

Une petite série de l'automne dernier pour vous souhaiter un bon été :

http://www.filh.org/ADirtGirl/

Bonne visite

FiLH

--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org

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albert
"Ghost-Rider" a écrit :

Au contraire Albert a bien vu ce dont il s'agit vraiment.



Et pourtant dans son message de 19h47, il parle de "petite provocation",
de "commenter les photos pour rétablir l'équilibre"...
Je ne sais plus qui croire, moi.



Euh, on va dire que c'est de l'ironie à tiroir, la petite provocation
n'étant pas à l'encontre de FiLH.

Je pense que FILH ne se renouvelle plus et tourne en rond, ronds de plus
en plus concentriques, vers le centre du monde.



Historiquement je suis sûrement un des photographes qui s'est le plus
renouvelé sur ce forum.



Je corrige car ma fourche a langué : ... vers l'origine du monde.



Ah ! Très bon le labsus, et le jeu de mot aussi. L'énergie centripète de
FiHL tournée vers le caractère le plus obsessionnel de l'homme, c'est un peu
normal je trouve.

C'est intéressant cette critique sur l'idée de tourner en rond, de ne
plus se renouveler, de ne plus évoluer. Mais cela me fait penser à un chien
qui tourne en rond pour trouver la bonne place. Je ne vois pas pourquoi les
photographes de ce forum devraient s'en offusquer. J'ai reçu ici le même
genre de critique il y a peu, je n'éprouve plus le besoin de montrer des
images qui de toute façon n'ont guère d'intérêt sur l'écran.

Approfondir un sujet, quel qu'il soit, de telle sorte qu'on le
photographie de la façon la plus naturelle, sans plus de questions ni
complexes, est je le pense très honorable. D'ailleurs, dans cette dernière
série montrée de FiHL, je trouve que c'est plutôt le modèle qui à mon avis
n'est pas très bon et prend des poses un peu artificielles.

Amitiés,
albert
----------------------------------------------------------
Photographies imaginaires
http://photo.imaginaire.free.fr
----------------------------------------------------------
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YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Le 13/07/12 05:29, albert a écrit :

Approfondir un sujet, quel qu'il soit, de telle sorte qu'on le
photographie de la façon la plus naturelle, sans plus de questions ni
complexes, est je le pense très honorable.


Aller non pas jusqu'au bout, mais vers son centre ?
D'ailleurs, dans cette
dernière série montrée de FiHL, je trouve que c'est plutôt le modèle qui
à mon avis n'est pas très bon et prend des poses un peu artificielles.



Mise à part le modèle de la série noir-rouge-or, dont je trouve qu'elle
a une présence physique autonome très forte, impérieuse même, je ne vois
ne vois pas les modèles de Filh. Je me demande si c'est moi qui suis
aveugle ou si elles sont vraiment invisibles, de simples supports. Des
formes définies par la lumière, et bien sûr le regard que le photographe
porte sur elles. De la seule discussion que j'aie eu avec un modèle,
c'était pas très clair mais il ressortait un besoin d'être définie par
un regard extérieur. J'imagine le photographe comme metteur en scène ;
les poses sont les siennes, bonnes ou mauvaises...Ou alors le modèle
actrice ne suit pas, mais ça reste à lui de faire avec. Ce n'est pas le
jeu du portrait, ni même des portraits de corps, c'est évident.
Je reste troublée que le seul regard retourné soit celui du nombril, sur
certaines photos il est vraiment en forme d'œil avec une paupière lourde.
Dans cet esprit là, la série au miroir brisée est indiscutablement un
cran au dessus, parce qu'il y a un effet de narration, et de lisibilité
à plusieurs étages ; les ficelles sont montrées en action et ça ne les
empêche pas de fonctionner.

Noëlle Adam
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Alf92
"albert" a écrit

L'énergie centripète de FiHL tournée vers le caractère le plus obsessionnel de
l'homme, c'est un peu normal je trouve.



justement non.
l'orgueilleux filh qui veut à tout prix se différencier est encore une fois
d'une triste banalité.


C'est intéressant cette critique sur l'idée de tourner en rond, de ne plus
se renouveler, de ne plus évoluer. Mais cela me fait penser à un chien qui
tourne en rond pour trouver la bonne place. Je ne vois pas pourquoi les
photographes de ce forum devraient s'en offusquer.



personne ne s'en offusque si le type est bon.
toi par exemple : toujours dans ton style, je te reconnais entre 1000, et
pourtant je ne me lasse pas.
pour l'autre pingouin c'est une autre affaire.


Approfondir un sujet, quel qu'il soit, de telle sorte qu'on le photographie
de la façon la plus naturelle, sans plus de questions ni complexes, est je le
pense très honorable.



et l'overdose du spectateur ?



D'ailleurs, dans cette dernière série montrée de FiHL, je trouve que c'est
plutôt le modèle qui à mon avis n'est pas très bon et prend des poses un peu
artificielles.



c'est filh qui dirige la séance, pas le modèle.
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Ghost-Rider
Le 13/07/2012 05:29, albert a écrit :
"Ghost-Rider" a écrit :

Je corrige car ma fourche a langué : ... vers l'origine du monde.



Ah ! Très bon le labsus, et le jeu de mot aussi. L'énergie
centripète de FiHL tournée vers le caractère le plus obsessionnel de
l'homme, c'est un peu normal je trouve.



Plus que normal, banal. Filh ne me semble plus créer, il met en scène
une absence, car ce qui était au départ une création tourne au système.

C'est intéressant cette critique sur l'idée de tourner en rond, de
ne plus se renouveler, de ne plus évoluer. Mais cela me fait penser à un
chien qui tourne en rond pour trouver la bonne place. Je ne vois pas
pourquoi les photographes de ce forum devraient s'en offusquer. J'ai
reçu ici le même genre de critique il y a peu, je n'éprouve plus le
besoin de montrer des images qui de toute façon n'ont guère d'intérêt
sur l'écran.



Il en est de Toi, comme de Filh, comme d'Octave, à force de pressurer un
sujet pour en sortir tout ce qu'il peut contenir, on l'assèche, il ne
reste plus de jus, comme une purée de raisins ou d'olives.
Votre caractère commun à tous trois c'est de refuser de raconter une
histoire et de vouloir réduire votre production à une pure esthétique où
le sujet n'importe plus, moyennant quoi le spectateur n'a plus de
repère, de point de départ de son ressenti et peut ne pas comprendre les
intentions de l'artiste.

Approfondir un sujet, quel qu'il soit, de telle sorte qu'on le
photographie de la façon la plus naturelle, sans plus de questions ni
complexes, est je le pense très honorable. D'ailleurs, dans cette
dernière série montrée de FiHL, je trouve que c'est plutôt le modèle qui
à mon avis n'est pas très bon et prend des poses un peu artificielles.



Pourtant, ce qui est le plus intéressant, car le plus expressif chez
l'humain, c'est le visage et le visage est presque absent de ces séries.
Dans cette conception, le modèle n'est qu'un matériau et si le résultat
n'est pas bon, c'est que l'artiste l'a peut-être mal utilisé ou mal
compris ou n'a pas su transmettre ses intentions.

GR
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Ghost-Rider
Le 13/07/2012 08:38, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :

Mise à part le modèle de la série noir-rouge-or, dont je trouve qu'elle
a une présence physique autonome très forte, impérieuse même, je ne vois
ne vois pas les modèles de Filh. Je me demande si c'est moi qui suis
aveugle ou si elles sont vraiment invisibles, de simples supports. Des
formes définies par la lumière, et bien sûr le regard que le photographe
porte sur elles.



Et c'est bien cela qu'il semble chercher.
Dans les séries où Filh met en scène des femmes, on ne voit pas des
femmes en soi mais de purs matériaux, la série la plus emblématique
étant celle où on voit une femme nue ligotée dans de nombreuses
positions insolites, dont on peut penser qu'elle est le vecteur d'un
certain nombre de volontés à transmettre : domination, abaissement,
provocation, amoralité, et négation en fait de l'humanité du modèle.
Filh photographe ne voit pas la femme en tant que sujet mais en tant
qu'objet. C'est ce qui rend d'ailleurs nos deux conceptions de la photo
(à supposer qu'elles existent, au moins chez moi), irréconciliables.

De la seule discussion que j'aie eu avec un modèle,
c'était pas très clair mais il ressortait un besoin d'être définie par
un regard extérieur. J'imagine le photographe comme metteur en scène ;
les poses sont les siennes, bonnes ou mauvaises...Ou alors le modèle
actrice ne suit pas, mais ça reste à lui de faire avec. Ce n'est pas le
jeu du portrait, ni même des portraits de corps, c'est évident.



Et c'est bien pour cela aussi que la majorité des modèles sont des femmes.

Je reste troublée que le seul regard retourné soit celui du nombril, sur
certaines photos il est vraiment en forme d'½il avec une paupière lourde.
Dans cet esprit là, la série au miroir brisée est indiscutablement un
cran au dessus, parce qu'il y a un effet de narration, et de lisibilité
à plusieurs étages ; les ficelles sont montrées en action et ça ne les
empêche pas de fonctionner.



Oui, un effet de narration, une histoire, absente dans la série dont
nous discutons.
Quoi qu'on fasse, même en Art, l'Homme est prisonnier du temps et de son
déroulement.

GR
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YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Le 13/07/12 10:47, Ghost-Rider a écrit :

aveugle ou si elles sont vraiment invisibles, de simples supports. Des
formes définies par la lumière, et bien sûr le regard que le photographe
porte sur elles.



Et c'est bien cela qu'il semble chercher.



Je crois oui ; ça me semble cohérent, d'ailleurs, et aussi légitime
qu'autre chose. Ce qui légitime l'ensemble à mes yeux c'est la cohérence
justement, la recherche plastique à tous les niveaux ; le traitement du
multiple qui est sa patte sur l'ensemble et le coté visuel de chaque
image : c'est toujours bien composé, avec un grand sens de la lumière.
C'est plaisant à regarder (au moins pour mes yeux).
J'adhère plus ou moins aux séries, parfois à certains passages plus qu'a
d'autres, à des évocations. C'est vrai que je préfère quand il y a une
sorte de narration.

C'est ce qui rend d'ailleurs nos deux conceptions de la photo
(à supposer qu'elles existent, au moins chez moi), irréconciliables.



Filh a une conception de sa photographie qui est manisfeste : je suppose
qu'il en admet facilement beaucoup d'autres, mais clairement n'aime pas
qu'on souhaite lui en imposer une autre à lui.
Donc toi tu aurais une conception (dont tu doutes toi-même de
l'existence) de la photographie, et malgré cette incertitude tu
souhaiterais la voir pratiquer par les autres ?
Un discours bon enfant qui cacherait une intolérance basique ?

De la seule discussion que j'aie eu avec un modèle,
c'était pas très clair mais il ressortait un besoin d'être définie par
un regard extérieur. J'imagine le photographe comme metteur en scène ;
les poses sont les siennes, bonnes ou mauvaises...Ou alors le modèle
actrice ne suit pas, mais ça reste à lui de faire avec. Ce n'est pas le
jeu du portrait, ni même des portraits de corps, c'est évident.



Et c'est bien pour cela aussi que la majorité des modèles sont des femmes.



J'ai du mal à suivre le raisonnement logique, il doit en manquer des
morceaux.
La majorité des modèles sont des femmes, c'est certain.
Je crois que tous les modèles de filh sont des femmes.
Et filh ne resitue pas l'image de ses modèles...Ce sont des images
inventées.
Si ses modèles cherchent dans le fait de poser montre moi comment je
suis, montre-moi qui je suis elles risquent d'être déçues.
Depuis que je photographie des gens je suis aux prises avec ce souci de
l'image que les autres voudraient que l'on donne d'eux-même.


Oui, un effet de narration, une histoire, absente dans la série dont
nous discutons.



J'aime pourtant bien certaines œuvres (les planches, les monstres) où
tout est à plat, où il s'agit de l'espace et non du temps.

Noëlle Adam
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YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Le 13/07/12 10:27, Ghost-Rider a écrit :

Pourtant, ce qui est le plus intéressant, car le plus expressif chez
l'humain, c'est le visage



Non, ce n'est pas le plus expressif, c'est juste le plus personnel et
aussi la partie la plus sociale du corps, soumise à toutes les
contraintes et tous les mensonges.
Les mains, sociales et expressives aussi, révèlent plus.
Le corps bien que contrôlé aussi manifeste plus de vérité, sauf
peut-être chez les danseurs professionnels au travail. Et encore, il
reste la vérité du travail, de l'effort.

Mais ici filh ne cherche pas non plus à documenter l'autre, que ce soit
corps ou visage. Il cherche ses archétypes : le sexe, le nombril, le cul
ou le dos incarnés par son modèle, pas les détails personnels relatifs à
Mlle X ou Mlle Y. Je me trompe ?

Noëlle Adam
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albert
"Ghost-Rider" a écrit :

Il en est de Toi, comme de Filh, comme d'Octave, à force de pressurer un
sujet pour en sortir tout ce qu'il peut contenir, on l'assèche, il ne
reste plus de jus, comme une purée de raisins ou d'olives.
Votre caractère commun à tous trois c'est de refuser de raconter une
histoire et de vouloir réduire votre production à une pure esthétique où
le sujet n'importe plus, moyennant quoi le spectateur n'a plus de repère,
de point de départ de son ressenti et peut ne pas comprendre les
intentions de l'artiste.



Mouais, cela dépend de quel point de vue on se place. Si c'est celui de
quelqu'un qui a l'habitude de photographier des sauterelles ou de pigeons,
il pensera qu'en se reculant un peu il aurait tout aussi bien pu obtenir le
même genre de paysage.

C'est comme pour la photographie "Rhein II" de Andreas Gursky à 4,3
million $ :
http://www.focus-numerique.com/photo-chere-monde-vendue-4-millions-dollars-news-2914.html

On peut se poser des questions. Tiens, j'entendais à la radio ce matin
l'interview d'un commissaire priseur qui faisait cette remarque très juste,
que selon lui les deux artistes les plus chers du monde, Jeff Koons et
Damien Hirst, étaient des Madoff de l'art. A lire aussi le Goncourt de
Michel Houellebecq, "La Carte et le Territoire" qui s'étend longuement sur
le sujet. J'ai trouvé son cynisme très drôle. C'est vrai que de ce point de
vue là aussi sur l'art, on vit une époque tellement merdique.

Tout dépend le point de vue. Ne me dis pas que je ne raconte pas
d'histoire. Pour chacune de mes photographies je peux t'en raconter pendant
des heures, ou pas, tout dépend de l'imaginaire de chacun.

Amitiés,
albert
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Photographies imaginaires
http://photo.imaginaire.free.fr
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filh
Bonsoir,

Je dirais que cette discussion est assez juste à mon avis, donc je
répond juste sur certains points...

YouDontNeedToKnowButItsNoëlle wrote:

J'adhère plus ou moins aux séries, parfois à certains passages plus qu'a
d'autres, à des évocations. C'est vrai que je préfère quand il y a une
sorte de narration.



Il y a dans la vie des moments pleins et des moments creux. Une des
règles de la narration consiste à supprimer les moments creux. Mais
j'aime bien qu'il y ait des moments creux, pour moi la répétition
procède aussi de cette narration, quand on s'arrête pour regarder
quelque chose.

Après la narration pose un problème très bête : je ne suis pas un
scénariste de fiction, et honnêtement il y a bien peu de scénarii
vraissemblables pour déshabiller une fille.
Sur la non fiction, l'histoire à raconter est toujours la même, celle
d'un photographe et d'un modèle. Le lieux peut changer, la ville
l'hôtel, le modèle, son choix de vêtement, ses attitudes...

Peut-être avec mon dernier modèle, je vais essayer de faire plusieurs
séries, qui vont raconter une histoire sur un plus long terme, il y a
déjà plusieurs épisodes...

Sinon, oui je m'intéresse plus aux formes des gens qu'au portrait (et
j'ai une méfiance terrible pour les portraits, ayant à maintes reprises
constatés que chez des portraitistes, je retrouvais toujours plus ou
moins la photo de la même personne sous des visages différents... ).



C'est ce qui rend d'ailleurs nos deux conceptions de la photo
> (à supposer qu'elles existent, au moins chez moi), irréconciliables.

Filh a une conception de sa photographie qui est manisfeste : je suppose
qu'il en admet facilement beaucoup d'autres, mais clairement n'aime pas
qu'on souhaite lui en imposer une autre à lui.



Il faut plusieurs notes pour faire un morceau de musique (sauf Laurent
Getta, chez les guignols).

L photo de bestioles me gonfle prodigieusement, c'est pour ça qu'on me
lit peu ici même vu que c'est le seul sujet qui semble intéresser la
population. Mais effectivement je n'ai rien à en dire et je ne vais pas
me méler du sujet...


>> De la seule discussion que j'aie eu avec un modèle,
>> c'était pas très clair mais il ressortait un besoin d'être définie par
>> un regard extérieur. J'imagine le photographe comme metteur en scène ;
>> les poses sont les siennes, bonnes ou mauvaises...



Je suis très peu metteur en scène, les poses arrivent toutes seules...

Ou alors le modèle
>> actrice ne suit pas, mais ça reste à lui de faire avec. Ce n'est pas le
>> jeu du portrait, ni même des portraits de corps, c'est évident.
>
> Et c'est bien pour cela aussi que la majorité des modèles sont des femmes.

J'ai du mal à suivre le raisonnement logique, il doit en manquer des
morceaux.
La majorité des modèles sont des femmes, c'est certain.



Dans notre société occidentale de ces dernières années on peut constater
que es hommes (lire : une grande majorité) sont visiblement des
voyeurs... c'est au moins ça et es femmes (lire : une grande majorité)
aiment se mettre en scène (ben quoi les magazines de mode hein c'est pas
mal féminin).

Ceci reflète cela...

FiLH

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une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
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filh
Ghost-Rider wrote:

mais je persiste, hélas pour moi petit être inculte et limité, à
regarder chaque photo individuellement même si la présentation m'a parue
intéressante et bien plus que tes récentes dernières.



Ce n'est pas une question de culture. J'ai été clair plusieurs fois sur
ce sujet. Il s'agit juste de lire ce que j'écris et de faire preuve d'un
peu de la finesse que tu possèdes.


Je ne suis pas (encore) empereur comme Joseph II mais ça viendra j'espère.
Ceci dit je pense comprendre tes buts mais je préfère Satie à Wagner.



Tss tss je ne suis pas grandilocquent comme ce Wagner dont tu parles :)


> Au contraire Albert a bien vu ce dont il s'agit vraiment.

Et pourtant dans son message de 19h47, il parle de "petite provocation",
de "commenter les photos pour rétablir l'équilibre"...
Je ne sais plus qui croire, moi.

>> Je pense que FILH ne se renouvelle plus et tourne en rond, ronds de plus
>> en plus concentriques, vers le centre du monde.
>
> Historiquement je suis sûrement un des photographes qui s'est le plus
> renouvelé sur ce forum.

Je corrige car ma fourche a langué : ... vers l'origine du monde.

Sans doute tu te renouvelles, j'ai souvenir de HDR par exemple, mais
depuis quelques temps, je trouve que ce n'est plus le cas et pour bien
marquer ma déception, je n'ai pas commenté tes deux dernières présentations.



On ne prètes qu'aux riches certes...


> Peux tu me montrer un photographe qui se renouvelle vraiment ?

Heu... comme on dit en Espagne : Mañana...



N'est-ce pas hein :)

>
>> la surexposition mal maîtrisée (pp 26-27-53).
>
> Nan c'est totalement maîtrisé :)

Bien. Sur frpm ça te vaudrait le bûcher.



Ce sont les inquisiteurs qui défendaient leur pouvoir qui brûlaient les
gens. Des gens étroits d'esprits et qui à défaut de liberté et
d'intelligence s'accrochaient aux dogmes et au pré-jugés...


Et bien moi, je m'insurge contre cette négligence et pour prendre un
autre exemple musical, je considère le deuxième mouvement de la 7ème
symphonie de Beethoven comme l'une des musiques les plus géniales de
tous les temps, chaque mesure est proprement divine, sauf les toutes
dernières qui font penser à du Berlioz des mauvais jours.



Je ne suis pas le beethoven de la photo loin s'en faut... mais je te
jure qu'une mesure de la 7eme prise hors contexte n'a pas grand chose à
dire... :)



> Je crois qu'au lieu de voir ce que tu penses que je devrais faire,
> essaye de voir ce que je fais vraiment.

Trop facile, trop facile. A cette aune-là, toutes les photos se valent,
ce qui serait une promotion inattendue des miennes.



Non, ce n'est pas trop facile. Mais il ne faut pas juger un roman
policier sur la base d'un traité d'architecture...

Non, toutes les photos ne se valent pas, loin s'en faut. Je dirais
plutôt que toutes les sortes de photos ont leur intérêt.

Après je pourrais faire le nieme remake d'une photo façon Guy Bourdin ou
Jonvelle, qui plairait à tous ceux pour qui ces photos sont suffisament
anciennes pour faire partir de ce qui est pré-jugé acceptable. Tout un
chacun s'esbaudirait devant la qualité technique de la photo, les
pervers seraient content de compter les poils de foufoune qui restent.

Mais bon, le message serait vide, un écho mourrant d'un propos tenu il y
a bien longtemps.

FiLH

--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
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