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Probléme avec un locataire

103 réponses
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Sylvain
Bonjour

J'ai un probléme avec une locataire, qui refuse l'augmentation annuelle du
loyer.

La date anniversaire du bail est au 31 décembre, le loyer est de l'année
dernière est de 450 euros + la provision pour charges 50 euros.

J'ai faits passer le loyer à 458 euros + les charges, en envoyant un
courrier type d'augmentation du loyer.

La locataire m'a téléphoné en m'expliquant qu'elle refusait l'augmentation
du loyer parce que sa retraite n'a pas augmentée mais plutôt baissée. J'ai
reçu le chèque sans l'augmentation du loyer. (l'année dernière je n'avais
pas procédé a l'augmentation du loyer, ce qui est une faveur).

Les quittances de loyer, dois-je les établir a quel montant ?

Je doit déclarer le montant du loyer à la CAF, quel montant de loyer dois-je
déclarer ?

Pour les impôts de l'année 2012, est-ce que se sera le loyer avec
l'augmentation ou sans l'augmentation qui sera pris en compte ?

Quelles démarches je peut faire pour obliger le locataire à me payer la
totalité de son loyer ?

Merci

PS
J'avais envoyer ceci comme courrier vers le 20 décembre:

"Objet : révision annuelle du montant du loyer,

Madame,

Par la présente et conformément au bail, je procède à l'augmentation du
loyer du logement que vous occupez XXXXXXXXX 63400 CHAMALIERES.

En effet, votre contrat de location prévoit une révision annuelle du loyer
le 01 janvier de chaque année.

Cette révision doit être calculée selon la variation de la moyenne sur
quatre trimestres de l'indice national du coût de la construction publié par
l'I.N.S.E.E.

L'indice du 3éme trimestre 2011 étant notre indice de référence, dont la
valeur de la moyenne sur quatre trimestres s'établit à 1,985 % et celui du
même trimestre de chaque année, le calcul du montant du loyer révisé
conformément à la clause susvisée, s'établit donc comme suit à 458,53 euros.

A compter du 01/01/2012, votre nouveau loyer sera donc de 458 euros. La
provision pour charges reste de 50 euros."

10 réponses

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MichellePadovani
"ricazerty" a écrit dans le message de news:
4f1370a0$0$26307$
"pif34"/"ricazerty"

Ce n'est pas une honte d'être bailleur il en faut bien pour loger les
locataires solvables, pour les autres qu'ils s'adressent à leur
famille.







Evidemment, c'est un élément naturel d'une société donnée!
Mais considérer systématiquement que l'autre, le locataire en
l'occurrence, est plus un risque qu'une opportunité est foncièrement
asociale et ne peut être recevable.





ben tu sais, quand tu signes un contrat, vérifie qu'il gagne 3 fois le
montant du loyer, demande une caution solidaire par exemple bien
forcément tu envisage un risque... un peu comme quand quand tu prend une
entreprise et vérifie les garanties, ou encore quand tu prend un crédit
et qu'on te demande des garanties, un peu comme quand tu signe un contrat
de travail avec ton employeur...

dans tout ce que tu fais tu envisage un risque, c'est pas associal, c'est
comme ca la societe c'est tout... un risque, c'est le produit d'une
probabilité par une gravité, c'est tout...

quand tu met un livret a, un sicav ou des actions en bourse, tu parle de
risques.... ben quand tu possède un logement et essaye d'en prendre un
revenu, tu parles aussi d'un risque...

regarde a la maison, et regarde combien de contrat d'assurance et de
garantie du as chez toi... maintenant, vient pas me dire que je suis un
parano associal...



J'ai dis "c'est un élément naturel d'une société donnée". Non
seulement vous ne me lisez pas mais en plus vous me tutoyez!
Autre détail qui me déplait chez vous: les verbes en er prennent
un "s" à la deuxième personne du singulier de l'indicatif présent.
Le rentier n'est décidément plus ce qu'il était, tant au niveau de
la culture que de l'éducation ^^



Attention, vous n'êtes plus en charte.
Avatar
Filochard
"ricazerty" a écrit :

J'ai dis



Et ça veut donner des leçons :)

--
Phil
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ricazerty
"Sylvain"/"Ricazerty"

Evidemment, c'est un élément naturel d'une société donnée!
Mais considérer systématiquement que l'autre, le locataire en
l'occurrence, est plus un risque qu'une opportunité est
foncièrement asociale et ne peut être recevable.



A part qu'un propriétaire peut se retrouver dans la merde,
parce qu'un locataire squate son bien sans payer le loyer et
sans pouvoir faire partir le squatteur, et que le bien immobilier
devient alors invendable.



Un locataire aussi peut se retrouver dans la merde et cela arrive
plus souvent que vous semblez le croire. Et ces situations sont
considérées par certains sur ce fil comme découlant
principalement de la fainéantise voir de la malveillance des
intéressés, c'est cela qui est insupportable.
Avatar
itague
"ricazerty" a écrit dans le message de
news:4f13fb26$0$6189$

"Sylvain"/"Ricazerty"

Evidemment, c'est un élément naturel d'une société donnée!
Mais considérer systématiquement que l'autre, le locataire en
l'occurrence, est plus un risque qu'une opportunité est
foncièrement asociale et ne peut être recevable.





A part qu'un propriétaire peut se retrouver dans la merde,
parce qu'un locataire squate son bien sans payer le loyer et
sans pouvoir faire partir le squatteur, et que le bien immobilier
devient alors invendable.



Un locataire aussi peut se retrouver dans la merde et cela arrive
plus souvent que vous semblez le croire. Et ces situations sont
considérées par certains sur ce fil comme découlant
principalement de la fainéantise voir de la malveillance des
intéressés, c'est cela qui est insupportable.




Rares sont ceux qui avertissent à l'avance le propriétaire des ennuis qu'ils
peuvent avoir.
Dans ce cas j'ai TOUJOURS trouvé une solution.
Pas forcément celle qu'espère le locataire en défaut, mais une bonne
solution.

Et même une remise totale de la dette vu les efforts vains fait pour
l'honnorer.
Ca a permit de repartir sur une base saine.
Financièrement j'ai été touché; Moralement je suis tranquille.
Avatar
ricazerty
"MichellePadovani"/"Ricazerty"

Ce n'est pas une honte d'être bailleur il en faut bien pour
loger les locataires solvables, pour les autres qu'ils
s'adressent à leur famille.



Evidemment, c'est un élément naturel d'une société donnée!



Je dirai un droit à disposer de son bien librement.

Mais considérer systématiquement que l'autre, le locataire
en l'occurrence, est plus un risque qu'une opportunité est
foncièrement asociale et ne peut être recevable.



C'est simple, d'une part il y a un propriétaire qui décide de
louer son bien immobilier à une autre personne dite locataire
contre la garantie de percevoir des loyers ;
D'autre part, le droit patrimoniale reste le plus protecteur en
France et il ne faut pas que cela change.



Comme dit plus haut "dans un société *donnée*".
Cette société est sérieusement remise en cause ces derniers
temps mais ce n'est plus une question de droit, encore que...
Avatar
pif34
Le 16/01/2012 11:28, ricazerty a écrit :

Un locataire aussi peut se retrouver dans la merde et cela arrive
plus souvent que vous semblez le croire. Et ces situations sont
considérées par certains sur ce fil comme découlant
principalement de la fainéantise voir de la malveillance des
intéressés, c'est cela qui est insupportable.



ben mon problème perso est que tous les locataires qui se sont trouvés
dans la merde n'ont jamais posé de problème car ils avaient une caution
solidaire qui a joué son role correctement... a contrario, tout ceux qui
m'ont posé problème(2 locataires sur 3 ces 3 dernières années) avaient
l'argent, la caution aussi, mais n'avaient simplement pas envie de payer
ou trouvaient pas ca prioritaire...

ca, c'est insupportable...

en ce moment je suis au tribunal alors que la caution a une superbe
barraque et 3 appartements... mais ils ont pas payé les deux derniers
mois de loyer... (ni eux en tant que caution ni leur enfants qui
pourtant avaient un revenu de l'ordre de 2000€ sans enfant pour un
logement loué à 600€ APL déduites).

ca c'est insupportable... tu mets des mois a avoir des retard, ca te
pose des soucis pour payer charges, impots ou banque qui te foutent des
pénalités... et tout le monde est protégé sauf le bailleur... et a la
fin ce sera de ma pomme pour au moins 15% des loyers à recouvrer (et je
m'en tirerai bien si je touche les 85%).
Avatar
pif34
Le 16/01/2012 11:38, itague a écrit :

Rares sont ceux qui avertissent à l'avance le propriétaire des ennuis
qu'ils peuvent avoir.
Dans ce cas j'ai TOUJOURS trouvé une solution.
Pas forcément celle qu'espère le locataire en défaut, mais une bonne
solution.

Et même une remise totale de la dette vu les efforts vains fait pour
l'honnorer.
Ca a permit de repartir sur une base saine.
Financièrement j'ai été touché; Moralement je suis tranquille.



j'ai un appartement relativement haut de gamme (beaux quartiers,
standing correct, garage, etc. Il y a des logements à moitié prix (moins
récent, sans garage, sans terrasse, autre quartier sans etre de la ZUP)
et il peuvent sacrifier quelques m2 (un coupe sans enfant n'est pas
obligé d'habiter un F3 de 62m2... ).

Par conséquent, 0 cadeau pour moi.... s'ils n'ont pas l'argent, il font
comme tout le monde, ils quittent pour plus petit...

quand une banque fait un crédit pour une voiture, que le smicard achete
une BMW neuve... personne ne considère que la banque est sensée faire fi
de la dette... peut etre le smicard n'a qu'à revendre la voiture et
acheter une citadine d'occasion....
Avatar
Sylvain
ricazerty wrote:

Un locataire aussi peut se retrouver dans la merde et cela arrive
plus souvent que vous semblez le croire. Et ces situations sont
considérées par certains sur ce fil comme découlant
principalement de la fainéantise voir de la malveillance des
intéressés, c'est cela qui est insupportable.



Premiérement :
cela n'a jamais été dit

Deuxiémement :
Et alors ! C'est le propriétaire qui est responsable que son locataire est
dans la merde et qui doit en assumer toutes les responsabilités ?

Il y a aussi :

des emprunteurs qui ne peuvent pas payer leurs remboursements, tu crois que
les banques font des sentiments ?

des consommateurs qui ne peuvent pas payer leur caddy, tu crois que le
supermarcher fait des sentiments ?

Des contribuables qui peuvent se retrouver dans la merde a ne pas pouvoir
payer leurs impôts, tu crois que le fisc fait des sentiments ?

Le pire dans ce dernier cas, c'est que c'est pour payer des arrêts maladies,
invalidité, retraites, vacances, de fonctionnaires qui font semblants de
travailler, ce qui certainement est moins moral, qu'un propriétaire qui a
bossé toute sa vie pour achetter un bien immobilier, qu'un fonc qui a
bénéficié d'un coup de piston, lui octroyant de droit à vie de rien foutre
sur le dos du contribuable.
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itague
"pif34" a écrit dans le message de
news:4f13ffbf$0$10701$
Le 16/01/2012 11:38, itague a écrit :

Rares sont ceux qui avertissent à l'avance le propriétaire des ennuis
qu'ils peuvent avoir.
Dans ce cas j'ai TOUJOURS trouvé une solution.
Pas forcément celle qu'espère le locataire en défaut, mais une bonne
solution.

Et même une remise totale de la dette vu les efforts vains fait pour
l'honnorer.
Ca a permit de repartir sur une base saine.
Financièrement j'ai été touché; Moralement je suis tranquille.



j'ai un appartement relativement haut de gamme (beaux quartiers, standing
correct, garage, etc. Il y a des logements à moitié prix (moins récent,
sans garage, sans terrasse, autre quartier sans etre de la ZUP) et il
peuvent sacrifier quelques m2 (un coupe sans enfant n'est pas obligé
d'habiter un F3 de 62m2... ).

Par conséquent, 0 cadeau pour moi.... s'ils n'ont pas l'argent, il font
comme tout le monde, ils quittent pour plus petit...

quand une banque fait un crédit pour une voiture, que le smicard achete
une BMW neuve... personne ne considère que la banque est sensée faire fi
de la dette... peut etre le smicard n'a qu'à revendre la voiture et
acheter une citadine d'occasion....



Pour la remise c'était pas un cadeau mais un calcul pratique.
La concubin est parti laissant madame et 2 enfants sans le sou.
La dame re travaille, paie mais ne pourra jamais rembourser le dû dans un
délais raisonnable. Alors si je compte les frais de procédure puis les
nouveaux loyers forcément impayés.
Mieux vaut se faire une raison.
Et puis j'ai fais ma BA millénaire...
Ce qui fait que depuis je suis payé en temps et en heure, l'appart est
soigneusement entretenu, l'escalier (commun) aussi.
Bref ça roule.

Ceci dit je me suis bien marré l'année dernière pendant mes vacances.
Puisque j'ai rendu "visite" par hasard chez le "locataire" dans son pays.
Bah oui, on y était allé pour voir des coins typiques. Et ça en était un...

Ca a jeté un sérieux froid et du coup il est légèrement brouillé avec sa
famille.
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ricazerty
"Sylvain"/"Ricazerty"

Est-ce partir en croisade que de remuer un peu ce petit monde
suffisant ? Mon intervention n'a visé qu'à équilibrer les charges,
sans plus. L'évocation de la grève des loyers n'est pas plus
agressive que le mépris affiché par certains à l'encontre des
"pleurnichards incapables et malfaisants" que seraient en
général les locataires.



Ce n'est pas tout a fait cela, ce que je veux dire, c'est pourquoi
lorsque que c'est les impôts a payer, il faut les payer jusqu'au
dernier centimes sans discuter, lorsque l'on rembourse un
emprunt il faut le payer jusqu'au dernier centime sans discuter,
et la moindre défaillance engendre des agios.

Tandis qu'un locataire qui ne paie pas ou qui refuse
l'augmentation annuelle, il faut l'excusé, selon le principe que
le bailleur supposé plus riche que le locataire ?

Je dit "supposé plus riche", parce qu'il y a des bailleurs qui
n'ont que le loyer pour vivre ou qui ont un emprunt du même
montant que le loyer et qui ne peuvent rembourser leur
emprunt qu'avec le loyer.

Alors celui qui ne paie pas ses impôts ou les mensualités de
son prêt, on va l'excuser aussi selon le principe que la
banque, le fisc est plus riche que lui ?



Ne partons pas dans tous les sens. Il est un fait que les banques
et le ministère des finances sont mieux protégées que le petit
propriétaire de la classe moyenne et qu'une attention particulière
est portée sur le petit peuple parce que supposé plus faible, ce
qui est généralement et de plus en plus le cas.

Le cas que vous relevez ici concerne un refus d'augmentation
annuel, ce qui est compréhensible au vu des augmentations
pour le moins abusives de la dernière décennie, surtout en regard
de la perte de pouvoir d'achat constatée durant cette période.

Si cette augmentation légale n'est pas de votre fait vous n'êtes
par contre pas tenu de l'appliquer en totalité ou/et chaque année
le niveau des loyers actuels représentent déjà un sommet dans
l'histoire du logement.

"Un tel niveau permet des résultats confortables pour la gestion
locative. En 2009, les bailleurs personnes physiques ont dégagé
une marge de 55,3 % selon l'édition 2011 des Comptes du
logement : pour 100 euros de loyer encaissés, ils ont dépensé en
moyenne 44,70 euros en charges d'intérêts, frais d'entretien,
impôts et taxes. Cette marge est à peu près stable depuis dix ans,
et même en légère hausse sur le long terme (elle était de 52,9 %
en 1984). Quant à la rentabilité de l'investissement locatif, qui
consiste à rapporter les revenus locatifs annuels au prix d'un
logement, le Crédit foncier la situait en 2009 entre 4 % et 5 % :
un niveau correct."
http://webcache.googleusercontent.com/search?qÊche:jCtEiLkEVlwJ:www.alternatives-economiques.fr